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Paris, Île-de-France, France | INDIE

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"Java, Langue appliquée"

"Maudits français", nouvel album des hip-hopeurs en musette de Java, triture le français avec un but en tête : mettre en adéquation ce...satané dialecte avec le groove.

Maudite langue française..."Cette langue qui ne groove pas", peste R-wan, la voix de Java. "Il y a un côté cartésien dans la musique française, elle oublie le spontané pour une sorte de démarche intellectuelle. Du coup, on assiste à une coupure entre les pieds et la tête." D'où une quête acharnée d'un son qui ne privilégierait ni la musique ni le texte mais mettrait en adéquation les deux en misant sur les sonorités des mots. Une espérance qui s'accompagne d'un désir de travailler les morceaux du nouvel album pour la scène : "Nous tournons depuis 10 ans, et notre énergie est plus rock que celle de certains groupes qui se posent comme tel. Et nous voulions des morceaux plus facilement à jouer live qu'auparavant." Avec des refrains taillés comme des slogans, ce devrait être chose aisée.

Antoine Perret. - World sound magazine (05/2009)


"Java's album,"

It appeared to me as obvious. Listening to this album of Java, Maudits français, requires more attention from us. Its intrinsic quality, both in substance and in form, can not be doubted. Unfortunately we have no time to introduce you in detail. But it is undeniable that this album is placed in the top of the pool of current productions.

So, no hesitation to have. You have to listen carefully to this album of Java, Maudits français. I can assure you that you will not regret it. Perhaps the fate of it is to enter definitively into the great history of rock, in the broadest sense. You can not say that you had not been warned ...

Jean-Charles Didiot. - Rock'n'France (14/03/2010)


"Quand Java est là"

Avec son album, "Maudits français", le groupe a retrouvé un verbe et une énergie que l'on croyais perdus. Leur passage à l'Olympia devrait confirmer ce retour aux sources.

En plein débat sur "l'identité nationale", se présenter sur la scène de l'Olympia pour défendre un album appelé "Maudits français" aurait de quoi faire froncer les sourcils dans les ministères. "Ce serait dommage pourtant", s'amuse Erwan Séguillon, dit R.wan, le principal animateur de Java. "Si l'on trouve que le débat a évidemment des arrière-pensées électoralistes, l'identité nationale, c'est une question qu'on se pose toujours en faisant de la musique.

Longtemps regardé comme un sympathique groupe de bistrot, la faute sans doute à un slogan de pilier de bar, "sex, accordéon et alcool", le combo rap-musette n'a jamais été là pour danser la java niaise. Nous n'avons pas grandit dans la musette, plutôt dans le hip-hop old school des années 1980, à travers les émissions de Dee Nasty sur Nova. Quand nous avons fondé le groupe, en 1997, j'étais en fac de géographie et je m'interrogeais beaucoup sur les relations de l'homme à son espace, à son contexte, explique Séguillon. Je trouvais que le folklore français n'était pas assez exploité. Du coup, nous nous sommes plongés dans les disques des années 1930, pour reconnecter avec notre patrimoine musical, comme les rappeurs l'ont fait avec la soul et le funk des années 1960."

Son acolyte, François-Xavier, alias Fixi, alors musicien professionnel pour Sinclair ou Tony Allen, se décide à reprendre l'accordéon, l'instrument de son père. Java avait trouver son identité : des textes gouailleurs, mélangeant argot et verlan, posés sur des rythmiques empruntant aussi bien au hip-hop qu'au funk, au rock ou à l'electro, l'accordéon faisant office de liant.

Java renoue dix ans plus tard avec ce "Maudits français". Quitte à se perdre parfois dans le festif lénifiant ou dans les jeux de mots trop facile. Il n'empêche, le groupe a retrouvé son verbe savoureux et son énergie éclectique qui faisait défaut sur leur précédent "Safari croisière" (2003).

Aujourd'hui, c'est au grand complet, renforcé par la présence du Jamaïcain Winston Mcanuff, que le groupe vient fêter son idée de l'identité.

Timothée Barrière - Teleobs. le Nouvel observateur (26/09/2009)


"Java"

« Derrière l’étiquette « rap musette », c’est autant du côté de toutes les musiques fondatrices telles que le jazz, le funk, le rock, le rap, les musiques africaines et sud-américaines que de la chanson française millésimée que Java va puiser son inspiration. » - Longueur d'ondes (04/2009)


"Maudite musette !"

En 1998, Java arrivait avec fracas sur la scène francophone avec plusieurs titres inoubliables comme Sexe accordéon et alcool, Pépette, Le poil et bien d'autres qui marquèrent les esprits par la finesse des textes, l'originalité des musiques, et des performances scéniques complètement folles. Le groupe revient aujourd'hui avec un nouvel album.

« Avec Maudits Français, de nouveaux hymnes vont pouvoir être chantés en cœur ! Cet album est explosif, dans la tradition de Java. On y retrouve des musiques plus riches que jamais, et l’humour corrosif qui a fait leur image de marque. »

Java a souvent été étiqueté comme un groupe de rap-musette, et c'est effectivement ce mélange qui se dégage à la première écoute. Mais lorsqu'on tend un peu plus l'oreille, on s'aperçoit assez vite que le terme est très réducteur par rapport à ce que que le groupe propose depuis le départ. Ces mélanges entre tous les styles et cette recherche de diversité expliquent en partie pourquoi l'album de Java a été long dans son élaboration.

"...On essaie d'avoir sur scène l'énergie d'un groupe de rock et, en même temps, on utilise le français qui n'est pas la langue la plus simple pour faire ce style, on utilise l'accordéon qui a un son acoustique ..."

"Avec Java, on a toujours été dans la démarche d'aller chercher le son traditionnel..."

Pourtant, il y a dans l'âme même de Java des textes qui nous ont marqués, tant par leur humour (le poil), que par leur tournure (Le métro), souvent sur fond de critique sociale. Le liant de tous ses textes, et ce, jusque dans le nouvel album, c'est Paris.

Si quelques morceaux de l'album portent un message sérieux, pas question de déprimer lorsqu'on écoute Java, qui revendiquent son esprit festif, à travers des chansons qui ont de quoi nous faire rire. Parmi elles, "Tête de noeud" ou "Ta gueule". Il y a aussi "Mots dits français", écrite après un voyage au Québec, terre-mère du "Langagement". "C'est un terme que je trouve fabuleux; je l'ai emprunté à un rappeur que j'ai rencontré la-bas, Loco Locass. Le morceau est une référence aussi à Richard Desjardins, chanteur génial que l'on sample à la fin du morceau."

Nous avons pu apprécier le nouvel opus de Java en Live juste après l'interview, et les nouveaux morceaux risquent bien d'enflammer les scènes de France. Bien qu'investis dans des projets parallèles, Bistrol Banto, Fixi, Pépouseman et R-wan sont bien décidés à faire revivre Java le plus longtemps possible et c'est tout le mal qu'on peut souhaiter à ces Maudits Français.
- Francofans (06/2009)


"Java : sex, accordions and rock n'roll"

Rap, punk, ska, traditional musette - it's all in the sound made by one of France's favourite live bands.

Last Friday night your correspondent was at Les Nuits Zebrées, an invitation-only concert at La Bellevilloise hosted (and broadcast live) by hip Paris station Radio Nova.

Our interest was in Tony Allen, not just because of his connection to the legendary Fela Kuti but because his was the only name on the line-up that we recognized. Still, we were assured that the other acts would be just as good, so along we went in curiosity.

And the intrigue was heightened when we saw that Allen wasn’t even top of the bill, but would be on and off by 10:15 that night. Who were these people unknown to us, Oxmo Puccino and Java, headlining and filling this concert while relegating an international cult hero to a supporting role? We’ll come to them later.

First, Tony Allen, his shiny shellsuit and his 8-piece band. No sooner had he settled into his seat than he uttered the dreaded words: “Tonight we’ll be playing only new songs, no older stuff…” New songs meant safe-hands Afrobeat with support-group lyrics about celebrating everyday and living life to the max.

The group’s guitarist kept to fairly basic chicken-scratching all night, which probably accounted for his slightly demented expression: one could see that here was a man who would sooner have been celebrating savage riffs and sexy licks. Still, like reggae, Afrobeat is hard to get wrong – so long as the band is tight and the words not too distractingly naff, it’ll always get you moving.

We caught the last few numbers of Oxmo Puccino: he’s a Mali-born rapper, real name Abdoulaye Diarra. Unlike his more muscular French counterparts and their concrete-block beats, he raps along to melodic music and supple rhythms. It was impressive and likeable stuff. Oxmo Puccino will be at the Solidays festival here in Paris next weekend – as will your correspondent, and we’ll make sure to catch him again.

But what about this Java, then? Digging desperately for scraps of pre-gig info, we were told that their brand of rap + rock + trad French had filled the 1,200-punter Elysée Montmartre the previous week, so they were clearly big in France. This was news to us. All this time the room had filled to bursting. The excitement was palpable and the heat was intense: condensed sweat dripped from the low ceiling. Then on stroll Java, four thirtysomething Parisians dressed by the houses of punk and ska.

You can see how Java (left) have generated such a large live following. Their hip-hop beats get people jumping and the stiff, strident rapping of R.Wan whips them into a frenzy. Where punk bands have a guitar, Java have a very French-sounding musette accordion – this gives them an air of home-grown authenticity but also a slightly conservative familiarity which calls like a siren to the mainstream Gallic punter. Musically, there isn’t anything radically new here – modern chanson française already prizes monotone/spoken lyrics, retro instruments and the rhythms of rap and electronica.

That said, Java are hugely enjoyable live. They have in abundance what most hip-hop or French acts sorely lack – a sense of humour. They sum up their philosophy: “Java, c’est du rock n’roll… sex, accordeon et alcool” (sex, accordion and alcohol). A new song calling for ecumenical unity was potentially pompous, but its wit was underlined by R.Wan dressed as the Pope.

And on ‘J’Me Marre’ he touches on that most painful of French sporting heartaches: Seville ’82. (Believe us: regardless of 1998, French people have still not gotten over Schumacher and that penalty shoot-out.)

Most boho French acts (and Java are certainly bourgeois bohemians, or at least heavily dependent on that demographic) make a big deal of singing right-on lyrics with crowdpleasing digs at Sarko and ‘the fascists’. Java are more subtle and less superficial than that: R.Wan prods the ruling conservative mentality by succinctly observing how Paris is petrifying into an open-air museum (‘Paris Musée’) and how today’s working classes could soon change their sympathies from the Communist Party to the right-wing Front National (‘Mona’).

We’ve been listening to Java’s new album, ‘Maudits Français’ – the title is a play on “cursed French” and “badly-said French”. Quite simply, the live energy isn’t there – the beats are lower in the mix, so the swirling retro accordion dominates and gives a rather quaint feeling to the whole thing.
- www.cluas.com (22/05/2009)


"Java"

Java est le nom d'une formation au style musical éclectique et dont les concerts se déroulent à un rythme échevelé. Car Java est avant tout un groupe de scène, fruit de l'association entre un ancien chanteur amateur (R.wan), et un musicien professionnel ex-membre de Sinclair (Fixi) durant l'année 1997. Si R.wan se limite au chant, Fixi est la cheville ouvrière du groupe, compositeur et réalisateur, il se retrouve également au clavier et parfois au tuba. Outre les deux fondateurs, Java regroupe cinq autres membres, Jérôme à la contrebasse, Métro au trombone et à la guitare, DJ Shalom aux sons et aux scratches. Quant à Marlon (du groupe Mosesli) ou Alexis (frère de Fixi), on les retrouve à la batterie.

Leur album "Hawai", d'où est extrait le single "Music", sort en mai 2000. Pour la réalisation de cet opus, on peut noter la participation de Tony Allen (l'ancien batteur de Féla) et celle de l'accordéoniste Daniel Colin. L'année suivante, le groupe sort "Java sur Seine", un album qui comprend sept titres. En 2002, il participe à un concert à l'Elysée-Montmartre en soutien à Michael Blanc, un Français emprisonné à vie en Indonésie. Un CD en est tiré et tous les profits vont à la famille du jeune homme. L'année suivante, "Safari croisière" arrive dans les bacs. En 2006, Erwan Seguillon sort son album solo "Radio Cortex", qui contient entre autres une reprise de "Laisse béton" de Renaud. Trois ans plus tard, Java est de retour avec "Maudits français". - www.musique.sfr.fr (17/12/09)


Discography

« Hawaï » / 2000, Small.
« Java sur Seine » / 2001, Small.
« Safari Croisière » / 2003, Small.
« Maudits français » / 2009, Makasound.

Photos

Bio

The very Parisian musette-hiphop-rock band JAVA was founded in 1999 around FIXI (accordion, keyboards, compositions) and R.WAN (vocals, lyrics). Their first album, ""Hawaï" (released in 2000 by SonyBMG) met with great success (selling more than 70,000 copies). BISTROL BANTO (drums) and PEPOUSEMAN (bass) joined up the combo, and the venture hit the road. After a live recording in 2001 ("Java sur Seine"), their second album, "Safari Croisière" was released in 2003. It was partially recorded in Brazil. Hundreds of concerts, major festivals (Vieilles Charrues, Printemps de Bourges...) and a few trips abroad later (Australia, Brazil, China, Spain...).

In 2006 began a short break for JAVA and a period of personal projects for everyone: R.WAN released two solo albums (Radio Cortex 1 and 2) and Fixi toured with Tony Allen and did an album with Jamaican singer Winston McAnuff ("Paris Rocking’" / Makasound). A tour comprising about a hundred dates followed.

After a whole year of hard work, Java finally brought out their third album, "Maudits Français", released in April 2009 (2T3M/Makasound/Pias). Two french tours later (around 60 shows), a sold out show at OLYMPIA in Paris and more than 25.000 units sold, Java is still on the roads in 2010, in France but also in Germany, Algeria, Japan, China, Indonesia and Australia.
From the first Parisian cafés where they’ve started, JAVA is now ready to hit the greatest stages anywhere in the world. For their international development, Womex 2010 would be the right key.

Please contact :

Romain Germa
Makasound
83 rue de Reuilly
75012 Paris, France
Tél. : +33 1 48 05 93 36
romain@makasound.com