Metis Fiddler Quartet
Gig Seeker Pro

Metis Fiddler Quartet

Toronto, Ontario, Canada | SELF

Toronto, Ontario, Canada | SELF
Band Folk Classical

Calendar

Music

Press


"CFMA Metis Fiddler Quartet Spotlight"

Published on 17 Nov 2012
CFMA/PMFC... Metis Fiddler Quartet, Album traditionnel de l'Annee, PMFC 2012. One piece from their Friday night Showcase in Saint John, Nouveau Brunswick. - Canadian Folk Music Awards


"CFMA Metis Fiddler Quartet Spotlight"

Published on 17 Nov 2012
CFMA/PMFC... Metis Fiddler Quartet, Album traditionnel de l'Annee, PMFC 2012. One piece from their Friday night Showcase in Saint John, Nouveau Brunswick. - Canadian Folk Music Awards


"Friday Folk Night embarks on aboriginal journey"

With a passion for music equal to their interest in their ancestry, four siblings combine their talents to share the captivating musical history of the Métis.
Playing and performing as The Métis Fiddler Quartet, the foursome— Alyssa, Conlin, Nicholas, and Danton Delbaere-Sawchuk— learned the Native old-style fiddle music from aboriginal elders. And now, they plan to bring it to Brampton on Jan. 18 when they headline the Brampton Folk Club’s Friday Night Folk Series at St. Paul’s United Church.
“The real beauty of this music is in the stories that get passed along with the music,” said Conlin Delbaere-Sawchuk, who has not only mastered the fiddle but has background in classical music, piano and double bass.
His three siblings also have extensive musical training, which started at an early age in their home province of Manitoba.
Delbaere-Sawchuk said he was first taken with the fiddle at age six, when legendary fiddle teacher Cameron Baggins introduced him to the instrument.
“What I loved about it was the decorum,” he said. “You could stomp your foot while playing— and it was about fiddle music being fun.”
His enthusiasm for the fiddle deepened about 10 years ago when the siblings were introduced to and taught by Canadian fiddler Anne Lederman. This was the preface to their passion for the Métis-style of fiddle playing.
“Once we were introduced to that, we became very fascinated by our past and our ancestry,” said Delbaere-Sawchuk.
The team learned Native fiddle songs— and the stories to accompany them— from Aboriginal elders.
Inevitably, said Delbaere-Sawchuk, Métis fiddle music has some Scottish and Celtic influence— but what sets the music apart is the way it is played.
“Some are Scottish, but really old version of Scottish tunes and sometime they are really well preserved, or in other cases, they get handed down and changed a little,” he said. “It’s also about trying to tell the story of the Métis people in performance and presentation— and then also having the music reflect our own personalities.”
The Jan. 18 performance will including some storytelling, some singing and efforts to get the audience involved as well.
“We strive to create something new with this music ... and we always like to get people interested to maybe learn something, and at the very least have a good time,” said Delbaere-Sawchuk.
The bilingual French/English quartet recently released their debut album, North West Voyage. For more, visit www.metisfiddlerquartet.com.
The evening’s opening act is Celtic harp and cello with Moira and Elena. For more on this series, visit www.bramptonfolk.ca.
Tickets for the show, which starts at 7:30 p.m., are $12 adults and $10 students/seniors, and are available at the door, at the St. Paul’s church office or through 647-BFF-FOLK. Tickets can also be purchased at the Brampton theatre box office, 905-874-2800. - BramptonGuardian


"LE METIS FIDDLER QUARTET RÉCHAUFFE L’ALLIANCE FRANÇAISE"

l'express 27 novembre 2012
Alyssa, Nicholas, Danton et Conlin présentaient la musique traditionnelle métis aux enfants, à l’AFT samedi dernier.

Trois frères et leur soeur composent le Metis Fiddler Quartet, un groupe de musique traditionnelle métis. Originaires de Winnipeg, ils ont présenté deux spectacles samedi dernier à l’AFT, un pour enfants dans l’après-midi et un pour adultes le soir.

Originaires du Manitoba, les frères et soeurs, Alyssa, Conlin, Nicholas et Danton ont tous commencé la musique à l’âge de trois ans. Ils ont poursuivi une formation classique en violon, violoncelle et chant avant de se lancer dans la musique métis.

«Ça n’était pas l’intention qu’on arrive là où on est aujourd’hui. La musique a toujours fait partie de notre vie. On a une formation classique, mais on a aussi passé beaucoup de temps avec nos ancêtres violoneux», explique Alyssa, l’aînée de la famille.

Ce changement de cap, Nicholas l’a vécu au moment de la formation du groupe familial.

«J’étais un violoniste et je suis devenu un violoneux», souligne-t-il.

La troupe a commencé à jouer ensemble il y a dix ans et de manière plus professionnelle, il y a 4-5 ans. Arrivés à Toronto à la fin des années 90, ils ne connaissent pas encore la musique métis mais cela ne saurait tarder.

«Quand on a découvert ça, on a tous pris le temps d’apprendre à notre façon. Ça venait de notre influence métis, c’est notre héritage primaire, une fierté qu’on avait en nous», résument-ils.

«Dès qu’on a appris que la musique métis existait, on a été cherché un répertoire particulier de chansons des régions autochtones.»

Lors de leur concert-atelier à l’Alliance française, ils ont présenté leurs instruments aux jeunes enfants, dont un objet énigmatique, des cuillères en bois.

Ensuite, il a fallu avoir un peu de calme pour leur montrer comment cela fonctionne. Donner un objet qui fait «clac» à un enfant et vouloir retenir son attention s’avère être un exercice périlleux!

«Pour les plus jeunes, c’est complètement nouveau. Ils sont curieux, surtout des vêtements et des fourrures», indique Conlin. «Les plus vieux se rappellent avoir déjà entendu de la musique traditionnelle quelque part souvent», poursuit-il.

À grands coups de violons, violoncelles, guitare, mais aussi en tapant des pieds et des mains, le Metis Fiddler Quartet a réussi à faire découvrir aux enfants la musique traditionnelle métis. Et les enfants avaient l’air d‘apprécier! - Guillaume Garcia, L'Express


"Un quatuor aux sons de la rivière Rouge"

C’est une jolie ballade à travers l’univers de la musique métisse que le Metis Fiddler Quartet a offert au public fourni de l’Alliance française de Toronto en cette soirée du 24 novembre. Dans le cadre d’une semaine consacrée à l’histoire et à la culture métisses, l’Alliance française, en collaboration avec le Conseil métis de Toronto et de la région de York, avait invité ce quatuor formé exclusivement des quatre enfants de la famille Delbaere-Sawchuk. Alyssa à l’alto, Nicholas au violon, Danton au violoncelle et Conlan à la guitare ont régalé leur auditoire durant une heure de gigues, de berceuses et de chants tirés du répertoire traditionnel
métis.

Trois heures plus tôt, le groupe avait fait découvrir la culture métisse à une centaine d’enfants accompagnés de leurs parents. Dans une salle comble et assis au pied de la scène, le jeune public a pu en apprendre au sujet de la traite des fourrures, de la Compagnie de la Baie d’Hudson, du « capot » que portaient les voyageurs et de Louis Riel, le tout entrecoupé de quelques pièces musicales. Ils ont pu même s’initier à l’art de jouer à l’unisson de la cuiller de bois au plus grand amusement de leurs parents. L’Alliance française souhaitait ainsi établir un pont entre les cours de français donnés aux enfants le samedi après-midi et l’appréciation de la culture francophone.

Mêlés dans leur sang comme dans leur musique, les Métis combinent à la fois la culture canadienne-française, écossaise, irlandaise ainsi que celle des Premières nations. Partant d’une chanson traditionnelle comme Au chant de l’alouette, en passant par une berceuse venue de la rivière Mattawa, magnifiquement interprétée par Conlan, poursuivant avec le majestueux morceau Northwest Passage, si bien accentué par le son grave du violoncelle de Danton, pour finir enfin avec le rythme endiablé de La gigue de la rivière Rouge ponctué par les instruments d’Alyssa et de Nicholas, le Metis Fiddler Quartet entraîna son public dans un véritable périple à travers la musique et de la culture métisse.

On imagine alors facilement le rythme soutenu des coups de pagaie des voyageurs en route pour les « pays d’en haut », l’épopée majestueuse à travers le Nord-Ouest et l’ambiance surchauffée créée par le rythme effréné des violoneux dans les chaumières du côté de la colonie de la rivière Rouge au XIXe siècle. Nul doute que Robert Bird, président du Conseil métis de Toronto et de la région de York ainsi que Robert Lackie, vice-président du conseil d’administration du Centre autochtone de Toronto, tous deux présents, apprécièrent ce vaste tableau historique.

Bercés tous les quatre dans la musique dès leur plus tendre enfance et formés par quelques-uns des plus grand maîtres violoneux de notre époque comme Lawrence « Teddy Boy » Houle et James Flett, les jeunes musiciens ont choisi de suivre leur propre héritage et de rester fidèles aux racines traditionnelles de la musique métisse. Une étroite collaboration avec l’artiste folklorique torontoise Anne Lederman a aussi permis au jeune quatuor de s’affermir dans sa propre sonorité. Leur capacité à très bien s’exprimer en français ajoute encore à leur authenticité en tant qu’artistes métis. Tous leurs efforts viennent juste d’être récompensés par le Prix du meilleur album traditionnel de l’année au récent gala des Prix de musique folk canadienne le 17 novembre dernier. Une réelle consécration qui va sûrement les encourager à poursuivre leur carrière musicale. Le groupe est d’ailleurs à l’œuvre sur une pièce narrative et musicale qui relate un événement de la Guerre de 1812, morceau qui sera présenté à Fort York en juin prochain. - LE MÉTROPOLITAIN


"Un quatuor aux sons de la rivière Rouge"

C’est une jolie ballade à travers l’univers de la musique métisse que le Metis Fiddler Quartet a offert au public fourni de l’Alliance française de Toronto en cette soirée du 24 novembre. Dans le cadre d’une semaine consacrée à l’histoire et à la culture métisses, l’Alliance française, en collaboration avec le Conseil métis de Toronto et de la région de York, avait invité ce quatuor formé exclusivement des quatre enfants de la famille Delbaere-Sawchuk. Alyssa à l’alto, Nicholas au violon, Danton au violoncelle et Conlan à la guitare ont régalé leur auditoire durant une heure de gigues, de berceuses et de chants tirés du répertoire traditionnel
métis.

Trois heures plus tôt, le groupe avait fait découvrir la culture métisse à une centaine d’enfants accompagnés de leurs parents. Dans une salle comble et assis au pied de la scène, le jeune public a pu en apprendre au sujet de la traite des fourrures, de la Compagnie de la Baie d’Hudson, du « capot » que portaient les voyageurs et de Louis Riel, le tout entrecoupé de quelques pièces musicales. Ils ont pu même s’initier à l’art de jouer à l’unisson de la cuiller de bois au plus grand amusement de leurs parents. L’Alliance française souhaitait ainsi établir un pont entre les cours de français donnés aux enfants le samedi après-midi et l’appréciation de la culture francophone.

Mêlés dans leur sang comme dans leur musique, les Métis combinent à la fois la culture canadienne-française, écossaise, irlandaise ainsi que celle des Premières nations. Partant d’une chanson traditionnelle comme Au chant de l’alouette, en passant par une berceuse venue de la rivière Mattawa, magnifiquement interprétée par Conlan, poursuivant avec le majestueux morceau Northwest Passage, si bien accentué par le son grave du violoncelle de Danton, pour finir enfin avec le rythme endiablé de La gigue de la rivière Rouge ponctué par les instruments d’Alyssa et de Nicholas, le Metis Fiddler Quartet entraîna son public dans un véritable périple à travers la musique et de la culture métisse.

On imagine alors facilement le rythme soutenu des coups de pagaie des voyageurs en route pour les « pays d’en haut », l’épopée majestueuse à travers le Nord-Ouest et l’ambiance surchauffée créée par le rythme effréné des violoneux dans les chaumières du côté de la colonie de la rivière Rouge au XIXe siècle. Nul doute que Robert Bird, président du Conseil métis de Toronto et de la région de York ainsi que Robert Lackie, vice-président du conseil d’administration du Centre autochtone de Toronto, tous deux présents, apprécièrent ce vaste tableau historique.

Bercés tous les quatre dans la musique dès leur plus tendre enfance et formés par quelques-uns des plus grand maîtres violoneux de notre époque comme Lawrence « Teddy Boy » Houle et James Flett, les jeunes musiciens ont choisi de suivre leur propre héritage et de rester fidèles aux racines traditionnelles de la musique métisse. Une étroite collaboration avec l’artiste folklorique torontoise Anne Lederman a aussi permis au jeune quatuor de s’affermir dans sa propre sonorité. Leur capacité à très bien s’exprimer en français ajoute encore à leur authenticité en tant qu’artistes métis. Tous leurs efforts viennent juste d’être récompensés par le Prix du meilleur album traditionnel de l’année au récent gala des Prix de musique folk canadienne le 17 novembre dernier. Une réelle consécration qui va sûrement les encourager à poursuivre leur carrière musicale. Le groupe est d’ailleurs à l’œuvre sur une pièce narrative et musicale qui relate un événement de la Guerre de 1812, morceau qui sera présenté à Fort York en juin prochain. - LE MÉTROPOLITAIN


"MÉTIS FIDDLER QUARTET"

CBC 8th Fire Aboriginal Peoples, Canada & The Way Forward

The Métis Fiddler Quartet is a bilingual family ensemble based in Toronto which performs traditional Canadian Métis and Native fiddle music. Filmmakers Janelle and Jeremie Wookey profile the dynamic group about their sense of Metis identity and the responsibilty they feel about preserving their heritage.

http://www.cbc.ca/doczone/8thfire/2012/01/metis-fiddler-quartet.html

En français

http://www.radio-canada.ca/television/8efeu/videaste2.shtml#Wookey5

Click on the link above MÉTIS FIDDLER QUARTET to view the video. - CBC 8th Fire


"Fiddle by the river"

Saturday, July, 21, 2012

The Métis Fiddler Quartet hit the music barge on Friday afternoon, entertaining a large crowd who gathered to take in the free Stratford Summer Music offering.
The family quartet performs tradition Canadian Métis and native fiddle music. - SouthwesternOntario.ca


"Fiddle by the river"

Saturday, July, 21, 2012

The Métis Fiddler Quartet hit the music barge on Friday afternoon, entertaining a large crowd who gathered to take in the free Stratford Summer Music offering.
The family quartet performs tradition Canadian Métis and native fiddle music. - SouthwesternOntario.ca


"Fiddle by the river"

Saturday, July, 21, 2012

The Métis Fiddler Quartet hit the music barge on Friday afternoon, entertaining a large crowd who gathered to take in the free Stratford Summer Music offering.
The family quartet performs tradition Canadian Métis and native fiddle music. - SouthwesternOntario.ca


"Fiddle by the river"

Saturday, July, 21, 2012

The Métis Fiddler Quartet hit the music barge on Friday afternoon, entertaining a large crowd who gathered to take in the free Stratford Summer Music offering.
The family quartet performs tradition Canadian Métis and native fiddle music. - SouthwesternOntario.ca


"Le Métis Fiddler Quartet : l’âme musicale des Prairies à Toronto"

July 04 2012
by Philippe Thivierge

Ils ont roulé leur bosse ici et là au pays. Partout, ils ont fait danser, taper du pied et des mains et enrichi la culture musicale de ceux qui ont eu la chance de les entendre. Surtout, ils ont su faire revivre des mélodies qui, sans leur amour de la musique, auraient pu s’évanouir dans la nuit des temps. En cela, les générations futures, et plus généralement les amateurs de belle musique, seront gré au Métis Fiddler Quartet, groupe uniquement composé de membres de la même famille : les Delbaere-Sawchuk.

Le patrimoine musical canadien ne saurait que difficilement être mieux représenté que par ce groupe. Originaires de Winnipeg mais établis depuis longtemps à Toronto, les trois frères Conlin, Nicholas, Danton et leur sœur Alyssa sont bilingues français-anglais et de souche métisse. Initiés très jeune à la musique par leurs parents, ils ont pris goût aux rythmes d’antan et se sont fait un plaisant devoir de faire revivre les airs folkloriques métis et autochtones.

« C’est une musique qui vient vraiment de ce pays », fait remarquer l’aînée, Alyssa. Les « violoneux » métis et amérindiens sont porteurs d’une tradition riche mais hélas méconnue. Le quatuor familial est redevable à Anne Lederman, violoniste, compositrice et spécialiste du répertoire traditionnel autochtone, pour s’être adonnée à un travail de recherche assidu afin de recueillir témoignages et enregistrements d’artistes héritiers d’un style et de chansons qui autrement auraient pu disparaître. Mme Lederman, en partageant son matériel avec le Métis Fiddler Quartet, leur a permis d’acquérir les bases de leur propre répertoire : « Nous avons pris les airs des enregistrements et nous avons choisi de faire ces airs-là. Nous avons vraiment choisi les airs les plus anciens : ils n’étaient pas très connus et comme ça nous pouvons les partager avec d’autres gens », poursuit Alyssa Delbaere-Sawchuk. C’est également par l’entremise de leurs propres rencontres avec des aînés que les membres du groupe ont rassemblé de plus en plus de mélodies se distinguant par ce son particulier, heureux mélange d’influences autochtones, écossaises, irlandaises et canadiennes-françaises.

Le groupe a lancé son premier album il y a quelques semaines : North West Voyage Nord Ouest. Les dix plages instrumentales qu’on y retrouve, d’une authenticité qui n’a rien de forcer, entraînent l’auditeur dans un parcours autant historique qu’artistique.

Le Métis Fiddler Quartet était en spectacle au fort York, le 16 juin dernier. Cet été, les Torontois pourront les retrouver dans d’autres spectacles dans la métropole.
- LE MÉTROPOLITAIN


"Le Métis Fiddler Quartet, la fraternité métisse"

May 16 2012
by Raphaël Lopoukhine

Le Métis Fiddler Quartet vient de sortir un album, intitulé « North West Voyage ». À l’occasion de cet événement, une petite réception suivie d’un concert a été organisée au Centre Harbourfront. Près de 200 personnes ont assisté à un spectacle vivant et joyeux.

C’est une fratrie particulière. Une fratrie de musiciens. Nicolas, l’aîné, joue du violon. « Je suis le violoneux du Métis Fiddler Quartet. » Le second, Conlin de la guitare. La sœur cadette, Alyssa de l’alto, et le benjamin, Danton, du violoncelle.

Les trois frères et leur sœur sont bilingues. Alyssa et Nicolas ont fait leurs études au Collège français, Danton y est toujours, et Conlin a fréquenté l’école Étienne-Brûlé. Leurs racines familiales sont liées au peuple métis, entre la Saskatchewan et le Manitoba. D’ailleurs, ils sont très investis au sein du conseil des jeunes Métis de l’Ontario.

« Notre musique, c’est celle de nos ancêtres violoneux des régions de l’ouest du Canada », explique Nicolas. « Nous voulons faire vivre les traditions, mais aussi les renouveler avec nos propres personnalités musicales », enchérit Conlin qui est titulaire d’un bac en chant, et qui admet beaucoup aimer Ravel et Beethoven.

Cet album, ce sont « des arrangements uniques des anciens violoneux, de nos ancêtres métis. Nous utilisons notre expérience en musique classique ou en jazz pour faire découvrir notre tradition. » Le but, évident, est de faire partager cette culture du voyage au plus grand nombre.

Sur scène, leur musique tantôt mélancolique, tantôt joyeuse, fait voyager. On imagine les veillées des longues soirées d’hiver, le froid glacial, repoussé par la chaleur des hommes rassemblés autour du feu. La joie de la musique qui compense la tristesse blanche de l’hiver sans fin. Hommage à leurs origines, les quatre musiciens portent des ceintures fléchées autour de la taille. Un accessoire symbolique du peuple métis.

Parmi les personnes présentes dans le public, beaucoup de membres de la nation métisse de l’Ontario, quelques amis du Collège français, et aussi quelques connaisseurs, comme Dominique Denis, directeur artistique de l’Alliance Française qui nous confie : « Je compte bien les faire venir à l’Alliance cet automne ». Bref, on n’a pas fini d’entendre parler de cette fratrie métisse!
- LE MÉTROPOLITAIN


"Le Métis Fiddler Quartet, la fraternité métisse"

May 16 2012
by Raphaël Lopoukhine

Le Métis Fiddler Quartet vient de sortir un album, intitulé « North West Voyage ». À l’occasion de cet événement, une petite réception suivie d’un concert a été organisée au Centre Harbourfront. Près de 200 personnes ont assisté à un spectacle vivant et joyeux.

C’est une fratrie particulière. Une fratrie de musiciens. Nicolas, l’aîné, joue du violon. « Je suis le violoneux du Métis Fiddler Quartet. » Le second, Conlin de la guitare. La sœur cadette, Alyssa de l’alto, et le benjamin, Danton, du violoncelle.

Les trois frères et leur sœur sont bilingues. Alyssa et Nicolas ont fait leurs études au Collège français, Danton y est toujours, et Conlin a fréquenté l’école Étienne-Brûlé. Leurs racines familiales sont liées au peuple métis, entre la Saskatchewan et le Manitoba. D’ailleurs, ils sont très investis au sein du conseil des jeunes Métis de l’Ontario.

« Notre musique, c’est celle de nos ancêtres violoneux des régions de l’ouest du Canada », explique Nicolas. « Nous voulons faire vivre les traditions, mais aussi les renouveler avec nos propres personnalités musicales », enchérit Conlin qui est titulaire d’un bac en chant, et qui admet beaucoup aimer Ravel et Beethoven.

Cet album, ce sont « des arrangements uniques des anciens violoneux, de nos ancêtres métis. Nous utilisons notre expérience en musique classique ou en jazz pour faire découvrir notre tradition. » Le but, évident, est de faire partager cette culture du voyage au plus grand nombre.

Sur scène, leur musique tantôt mélancolique, tantôt joyeuse, fait voyager. On imagine les veillées des longues soirées d’hiver, le froid glacial, repoussé par la chaleur des hommes rassemblés autour du feu. La joie de la musique qui compense la tristesse blanche de l’hiver sans fin. Hommage à leurs origines, les quatre musiciens portent des ceintures fléchées autour de la taille. Un accessoire symbolique du peuple métis.

Parmi les personnes présentes dans le public, beaucoup de membres de la nation métisse de l’Ontario, quelques amis du Collège français, et aussi quelques connaisseurs, comme Dominique Denis, directeur artistique de l’Alliance Française qui nous confie : « Je compte bien les faire venir à l’Alliance cet automne ». Bref, on n’a pas fini d’entendre parler de cette fratrie métisse!
- LE MÉTROPOLITAIN


"Le Métis Fiddler Quartet, la fraternité métisse"

May 16 2012
by Raphaël Lopoukhine

Le Métis Fiddler Quartet vient de sortir un album, intitulé « North West Voyage ». À l’occasion de cet événement, une petite réception suivie d’un concert a été organisée au Centre Harbourfront. Près de 200 personnes ont assisté à un spectacle vivant et joyeux.

C’est une fratrie particulière. Une fratrie de musiciens. Nicolas, l’aîné, joue du violon. « Je suis le violoneux du Métis Fiddler Quartet. » Le second, Conlin de la guitare. La sœur cadette, Alyssa de l’alto, et le benjamin, Danton, du violoncelle.

Les trois frères et leur sœur sont bilingues. Alyssa et Nicolas ont fait leurs études au Collège français, Danton y est toujours, et Conlin a fréquenté l’école Étienne-Brûlé. Leurs racines familiales sont liées au peuple métis, entre la Saskatchewan et le Manitoba. D’ailleurs, ils sont très investis au sein du conseil des jeunes Métis de l’Ontario.

« Notre musique, c’est celle de nos ancêtres violoneux des régions de l’ouest du Canada », explique Nicolas. « Nous voulons faire vivre les traditions, mais aussi les renouveler avec nos propres personnalités musicales », enchérit Conlin qui est titulaire d’un bac en chant, et qui admet beaucoup aimer Ravel et Beethoven.

Cet album, ce sont « des arrangements uniques des anciens violoneux, de nos ancêtres métis. Nous utilisons notre expérience en musique classique ou en jazz pour faire découvrir notre tradition. » Le but, évident, est de faire partager cette culture du voyage au plus grand nombre.

Sur scène, leur musique tantôt mélancolique, tantôt joyeuse, fait voyager. On imagine les veillées des longues soirées d’hiver, le froid glacial, repoussé par la chaleur des hommes rassemblés autour du feu. La joie de la musique qui compense la tristesse blanche de l’hiver sans fin. Hommage à leurs origines, les quatre musiciens portent des ceintures fléchées autour de la taille. Un accessoire symbolique du peuple métis.

Parmi les personnes présentes dans le public, beaucoup de membres de la nation métisse de l’Ontario, quelques amis du Collège français, et aussi quelques connaisseurs, comme Dominique Denis, directeur artistique de l’Alliance Française qui nous confie : « Je compte bien les faire venir à l’Alliance cet automne ». Bref, on n’a pas fini d’entendre parler de cette fratrie métisse!
- LE MÉTROPOLITAIN


"National Youth Role Models"

Alyssa Delbaere-Sawchuk - Culture & Heritage
Alyssa (17 years old) is an exceptional violinist who has performed both Métis and classi-
cal styles at Métis community events and internationally recognized orchestras. Youth
Representative for the Toronto Métis Council, Alyssa is well respected throughout the
Aboriginal community in greater Toronto and she often takes the opportunity to inform
her audiences of her Métis heritage at performances, often sporting her sash.
Alyssa has also represented her country, being the only Canadian member of the Youth
Orchestra of the Americas, traveling to South America for the past two summers. She has
received many awards and scholarships, including a Canada Day Youth Award (2003), a
National Aboriginal Achievement Foundation Scholarship (2002) and a Toronto Sym-
phony Youth Orchestra Scholarship (2001/2002). She has volunteered with the Métis
Artist Collective of Toronto, the National Aboriginal Day Council, the Alzheimers Soci-
ety of Toronto and many other activities. Proudly showcasing Métis heritage through her
music, Alyssa shows how to expand talents into all aspects of her community.
- Métis Youth Gazette


"National Youth Role Models"

Alyssa Delbaere-Sawchuk - Culture & Heritage
Alyssa (17 years old) is an exceptional violinist who has performed both Métis and classi-
cal styles at Métis community events and internationally recognized orchestras. Youth
Representative for the Toronto Métis Council, Alyssa is well respected throughout the
Aboriginal community in greater Toronto and she often takes the opportunity to inform
her audiences of her Métis heritage at performances, often sporting her sash.
Alyssa has also represented her country, being the only Canadian member of the Youth
Orchestra of the Americas, traveling to South America for the past two summers. She has
received many awards and scholarships, including a Canada Day Youth Award (2003), a
National Aboriginal Achievement Foundation Scholarship (2002) and a Toronto Sym-
phony Youth Orchestra Scholarship (2001/2002). She has volunteered with the Métis
Artist Collective of Toronto, the National Aboriginal Day Council, the Alzheimers Soci-
ety of Toronto and many other activities. Proudly showcasing Métis heritage through her
music, Alyssa shows how to expand talents into all aspects of her community.
- Métis Youth Gazette


"ALYSSA DELBAERE-SAWCHUK: DEUX PRIX POUR UN ALBUM"

http://www.lexpress.to/archives/3346/

Pour son premier album consacré au répertoire métis Oméigwessi Reel Métis: A Tribute to Walter Flett, Alyssa Delbaere-Sawchuk, originaire de Winnipeg, vient d’obtenir deux prix lors des «Canadian Aboriginal Music Awards» fin novembre. Il s’agit des prix pour le meilleur album instrumental et le meilleur album violon. Étudiant aujourd’hui l’Alto en Suisse, elle a vécu à Toronto et notamment étudié au Collège français.

Alyssa Delbaere-Sawchuk est avant tout une violoneuse. Pour ceux que ce terme peut troubler, elle explique qu’il y a une différence entre violoniste et violoneux, ce dernier terme se rattachant aux artistes de musique folklorique alors que le terme violoniste est utilisé pour la musique classique.

La jeune fille originaire du Manitoba est donc une violoneuse depuis sa plus tendre enfance, puisqu’elle a commencé l’apprentissage du violon dès l’âge de trois ans en suivant une méthode bien particulière: la méthode Suzuki. Cette méthode consiste en l’apprentissage de l’instrument non pas avec cours de solfège et partitions mais par l’écoute. La musicienne explique que l’on peut comparer cette méthode d’apprentissage à celles utilisées pour l’apprentissage de langues.

Dès l’âge de huit ans, elle a commencé à jouer cette musique folklorique d’inspiration celtique ou écossaise avec ses jeunes frères. À 16 ans, elle s’est tournée vers la musique métisse et forme aujourd’hui avec ses trois frères Conlin, Nicholas et Danton le groupe The Métis Fiddler Quartet.

Pour cette jeune fille blonde qui a des origines diverses dont certaines autochtones, être métisse va au delà des apparences physiques. Pour elle, cela consiste à «reconnaître ses origines autochtones où métisses et à contribuer à la préservation de ces cultures» nées du contact entre européens et autochtones.

Née d’un brassage culturel, la musque métisse se caractérise par des influences folkloriques québécoises, écossaises, celtiques et autochtones. L’album d’Alyssa, retransmet donc, à travers le violon, ces différents folklores. Elle nous explique que, bien que cet album soit uniquement instrumental, on y retrouve l’influence de chants autochtones. Elle ajoute que la musique métisse est «caractérisée par une phrase plus organique, plus asymétrique que les musiques folkloriques d’origines européennes qui ont une forme plus structurée».

Les deux prix qu’elle vient d’obtenir pour son premier album solo constituent une reconnaissance importante pour sa musique et, indirectement, pour celle de Walter Flett, qui fut son enseignant et à qui l’album rend hommage. Elle avoue que cela l’encourage grandement à continuer la mise en avant de la culture métisse à travers la musique.

Actuellement la jeune fille se consacre à l’étude de l’Alto au conservatoire de Lausanne en Suisse. On la retrouvera peut-être cet été à Toronto, lors de différents festivals auxquels elle espère pouvoir participer. - L'EXPRESS Par Vincent Muller – Semaine du 16 décembre au 22 décembre 2008


"Louis Riel honoré par la ville de Toronto"

http://www.lexpress.to/archives/960/ - l'express


"Video: ClassicalTV Alyssa & Conlin Live Metis Music in the Concert Lobby"

http://www.classical963fm.com/node/17 - Classical 96.3FM 12Feb2008


"La musique traditionelle metisse"

semaine du 20 au 26 fevrier 2008

http://www.lemetropolitain.com
- Le Métropolitain


"CBC Interview Radio 1"

http://www.cbc.ca/freshair/2008/07/metis_fiddling_and_a_double_do.html

Metis Fiddling and a Double Dose of Shakespeare
Monday, Jul. 14, 2008 | 06:34 PM AT
Jeff Goodes
Alyssa Delbaere-Sawchuk fiddles, Peter Hinton directs, and Mark Morton and Andrew Coppolino cook.

Alyssa Delbaere-Sawchuk spent her weekend at Toronto's Metis Arts Festival. Alyssa is a classically-trained musician who's also a leading proponent of the Metis style of fiddling. She joined Jeff on Saturday to explain how it differs from traditional Old Time Fiddling. You can learn more about Alyssa and her music at Metis Fiddler Quartet


- CBC Fresh Air


"LES VIOLONEUX MÉTIS TRANSMETTENT LEURS RYTHMES AUX JEUNES"

http://www.lexpress.to/archives/2534/

Par Ulysse Gry – Semaine du 20 mai au 26 mai 2008

Les maîtres en musique métis ont écrit l’Histoire à la pointe de leur archer, mercredi 14 mai, au Hart House.

Les violoneux s’y sont réunis devant un public conquis, afin de transmettre un héritage musical qui se perd et révéler de nouveaux talents. Un concert, organisé par le Collectif des artistes métis et Anne Lederman pour lutter contre l’oubli des traditions canadiennes, qui souhaitait rester dans les mémoires.

Les écrits restent, dit-on, et les paroles s’envolent. Peut-être, mais en s’envolant les sons transportent parfois les atmosphères du passé, et quand ils sont reproduits de génération en génération, bravent l’effacement du temps.

La musique métis, mélange d’anciens sons écossais, irlandais, celtiques et franco-canadiens, teinté de rythmes amérindiens, est de ces traditions orales qui prennent la forme de patrimoine historique.

Le projet Histoires du violon (Fiddle Stories) proposait d’aider la tradition musicale métis à perdurer à travers les âges, par un concert donné au Hart House.

C’est donc en plein cœur de l’Université de Toronto, où l’on enseigne le passé de la Nation, qu’ont résonné ces testaments musicaux de la présence historique des autochtones.

Les violons de John Arcand et James Cheechoo, parmi les derniers héritiers de leur style musical, ont fait lever le public. De leurs violons ressortent respectivement les airs des plaines de la Saskatchewan et des horizons de la Baie James. Pour l’occasion, ils ont pour la première fois joué ensemble.

Le concert a pris la forme d’une cérémonie de transmission de savoir, lorsque de jeunes violonistes métis sont venus jouer avec les anciens. Les maîtres se sont amusés de cet échange intergénérationnel, fiers et heureux de jouer de leur violon comme on conte l’Histoire.

Alyssa, Nicholas et Conlin Delbaere-Sawchuk, francophones métis de Toronto, figuraient parmi cette jeune classe de musiciens.

«Certains morceaux datent de l’époque de la traite des fourrures», affirme Alyssa. Selon elle l’influence autochtone, Cree, «se ressent dans certains sons qui se rapprochent des cris d’animaux. Le son des pieds qui tapent le sol en rythme est pour moi le battement du cœur».

Accompagnée de ses deux frères, elle reprend avec plaisir et honneur ces rythmes ancestraux. Le groupe familial a su se mélanger avec d’autres nouveaux héritiers, pour offrir aux spectateurs une balade musicale à travers le Canada et son Histoire.

Un voyage qui continuera en juillet, pendant le Festival des arts métis à Toronto, avec la venue de Colin Adjun et Teddy Boy Houle des Territoires du Nord-Ouest.
- L'Express


"Fiddle Stories: The Elder Youth Legacy Project (Canada - MB)"

http://www.mun.ca/nafco2008/performers/fiddlestories.php


Fiddle Stories is a performing group of Aboriginal Elders and Youth drawn from across Canada. Sponsored by the Métis Artists Collective in Ontario, Fiddle Stories is both a mentorship project and an exciting concert performance of old and uniquely aboriginal forms of fiddle music. A repertoire and a style that developed in the early days of contact between Europeans and First Nations, the music is a true hybrid of the New and Old World. In danger of being lost forever, the purpose of Fiddle Stories is to pass on the oldest surviving traditions to a new generation of players, who will in turn pass them on. In the spring and summer of 2008, this exciting cross-generational group will work together in concert.
- Memorial University of Newfoundland.


"A Tribute To Walter Flett -- Métis Fiddle Legend"


Posted by Li Robbins on August 13, 2008 at 04:45 PM

There is no shortage of fiddling traditions in Canada, but possibly the most idiosyncratic is Métis fiddling. Its unique structures and phrase lengths (sometimes called "crooked" phrasing) give it such a distinctive sound. If you'd like to learn more about this style of fiddling, you might want to start by reading some of the estimable Anne Lederman's work on the subject, for instance her study Old Indian And Métis Fiddling In Manitoba.

You might also want to listen to the broadcast on Canada Live (8 p.m.) this evening. It features three concerts -- the second of which is music from three young fiddlers who are passionate about this style. The occasion was the Walter Flett Tribute, the late Walter Flett being a fiddle champion, father to Lawrence "Teddy Boy" Houle and James Flett, and a huge influence to anyone coming up in the tradition. (For more information on Walter Flett, check out The Métis Fiddler Quartet's website.)

The fiddlers in question on the broadcast are Ryan Daoust and Matthew Contois, fiddlers from small communities in Northern Manitoba who are old school -- they learned to play by ear, and Alyssa Delbaere-Sawchuk (pictured here) a Toronto based violinist who you could say is new school (classically trained) but spent time learning fiddle tunes with Lawrence "Teddy Boy Houle" a couple years back. (She also was behind a recorded tribute to Flett called O Megwassi: Reel Métis.)

What you'll hear is all three playing a mixture of Walter Flett's music, standards and originals, recorded at Winnipeg's West End Cultural Centre -- and I have it on good authority the concert was in front of a "full, boisterous house of Métis music fans."

http://www.cbc.ca/radio2/blog/2008/08/13/a_tribute_to_walter.html


- CBC Radio 2 Li Robbins


Discography

Métis Fiddler Quartet's début CD:
--- North West Voyage Nord Ouest
Released May 10, 2012

AWARDS

2012 Canadian Folk Music Awards
Traditional Album of the Year

Photos

Bio

The group has performed their music for audiences across Canada and internationally; from intimate settings in libraries, museums and schools, to festivals and events such as the 2010 Vancouver Olympics, the National Aboriginal Achievement Awards, the Smithsonian National Museum of the American Indian Gala, the Mariposa Folk Festival and the Alianait festival in Iqaluit, Nunavut.

They released their debut album North West Voyage at the Toronto Harbourfront Centre in May 2012. The album reflects the beauty and diversity of the Aboriginal fiddle traditions of Canada, infusing these tunes with a diverse musical palette, from Beethoven to the Beatles, and beyond. The album received Best Traditional Album at the 2012 Canadian Folk Music Awards.

Alyssa Delbaere-Sawchuk - Violin/ Viola

Alyssa is the eldest of the siblings. At age three, she began her musical studies on the violin. She would continue her studies at the Royal Conservatory in Toronto, where she discovered her love for the viola. Alyssa received her bachelors and her masters in viola performance from the Conservatoire de Lausanne, Switzerland.

Her classical training led her to explore the fiddle music of her Mtis heritage. Her mentorship with Ojibwe elder fiddler Lawrence Teddy Boy Houle, lead her to collaborate with his brother James Flett in creating Omigwessi, Reel Mtis: A Tribute to Walter Flett, which won Best Fiddle and Best Instrumental Album at the 2008 Canadian Aboriginal Music Awards.

Conlin Delbaere-Sawchuk- Guitar/ Vocals

The eldest of the three brothers, Conlin cultivated his love of music from an early age. He completed his Bachelor of Music at the University of Ottawa, majoring in classical singing performance. Conlins university experience included playing in the University of Ottawa Jazz orchestra, sound recording and video projects, a performance of Schuberts Die Schne Mllerin, as well as lead opera roles.

Conlin is currently working on a collection of original songs, and new arrangements of traditional folk songs in French and Michif.

Nicholas Delbaere-Sawchuk- Violin

Nicholas began his musical studies from a very young age and has grown to show an incredible gift for playing the fiddle.

As the lead fiddler for the Mtis Fiddler Quartet, Nicholas has been instrumental in guiding the groups arrangements and generating musical ideas. He is currently working with Mtis actor John Houston to create a one actor dramatic work set to music, entitled Soldiers in Capots, highlighting the actions of the Mtis Corps of Voyageurs during the War of 1812.

Danton Delbaere-Sawchuk- Cello

Danton, the youngest member of the Metis Fiddler Quartet, began his cello studies at age three. He has pursued a diverse repertoire of challenging classical music. His interest in Jazz led him to explore various styles of folk, pop and Indian music.

Outside of performing regularly with the Metis Fiddler Quartet in concerts and workshops Danton practices Bikram yoga. He won first place in the 2013 Bishnu Gosh Eastern Canada youth category.