Harvest Breed
Gig Seeker Pro

Harvest Breed

Longueuil, Quebec, Canada | INDIE

Longueuil, Quebec, Canada | INDIE
Band Americana Rock

Calendar

This band has not uploaded any videos
This band has not uploaded any videos

Music

Press


"Harvest Breed Everything Changes (page 41)"

Anciennement connu sous le nom de Jake and the
Leprechauns, quel meilleur titre d’album pouvait
choisir le groupe sherbrookois nouvellement
rebaptisé que celui-ci ! Et le moins que l’on puisse
dire, c’est que la récolte est très bonne. Les six
garçons représentent l’essence même du son indierock-
folk (des villes et des champs). Mais qu’existet-
il dans le microcosme de la musique
anglophone québécoise pour faire jaillir de si bons
groupes, avec chacun sa propre personnalité tout
en conservant de nombreux points communs ? Du
talent, c’est sûr, mais ici c’est bien plus : à entendre
ces 11 titres, si l’on se projette dans une dizaine
d’années, on peut se dire qu’ils vieilliront bien, qu’ils
resteront des “classiques”. Plus on se repasse l’album
et plus on y découvre des trésors cachés avec
des subtilités sonores, de la poésie intempestive,
des arrangements minutieux, une forme d’intemporalité
qui fait que l’on pourrait avoir l’écoute
compulsive… Bref, un album addictif ! - Longueur d'Onde (France)


"Harvest Breed Everything Changes (page 41)"

Anciennement connu sous le nom de Jake and the
Leprechauns, quel meilleur titre d’album pouvait
choisir le groupe sherbrookois nouvellement
rebaptisé que celui-ci ! Et le moins que l’on puisse
dire, c’est que la récolte est très bonne. Les six
garçons représentent l’essence même du son indierock-
folk (des villes et des champs). Mais qu’existet-
il dans le microcosme de la musique
anglophone québécoise pour faire jaillir de si bons
groupes, avec chacun sa propre personnalité tout
en conservant de nombreux points communs ? Du
talent, c’est sûr, mais ici c’est bien plus : à entendre
ces 11 titres, si l’on se projette dans une dizaine
d’années, on peut se dire qu’ils vieilliront bien, qu’ils
resteront des “classiques”. Plus on se repasse l’album
et plus on y découvre des trésors cachés avec
des subtilités sonores, de la poésie intempestive,
des arrangements minutieux, une forme d’intemporalité
qui fait que l’on pourrait avoir l’écoute
compulsive… Bref, un album addictif ! - Longueur d'Onde (France)


"4,5/5 Harvest Breed Everything Changes"

(4.5/5) Jake and the Leprechauns ont sorti trois albums depuis 2006 et ont décidé de changer de nom pour Harvest Breed. C’est donc un premier album pour un nouveau nom, mais avec autant d’expérience comme si c’était un quatrième album, vous me suivez ? Everything Changes est un album abouti à tous les niveaux. Du côté poétique, du côté musical, de l’enregistrement, de la réalisation, tout a été fait d’une terrible efficacité qui donne un côté fantastique à l’album.

Les gars ont voulu que l’album sonne 70’s. Ils ont donc enregistré sur un ruban en une prise ou deux, sans artifice et le tout dans une église, tout à fait « old school ». Le problème ? Il n’y en a pas, c’est efficace, ravageur, profond et intense. Enregistré avec un peu d’orgues, un peu de chœurs et avec tous les instruments typiques (guitare électrique, basse, batterie, et, etc.) Un folk peaufiné, mature et poétique. Les Sherbrookois ont donné ici un des meilleurs albums québécois de 2012.

Un album sur lequel on retrouve un anglais impeccable, une poésie fraiche, authentique et franche. Difficile de ne pas accrocher à leur folk. Leur album est un peu rock avec des progressions qui intensifient les pièces et rendent chaque moment, chaque chanson, mémorable.

Un excellent album et un magnifique travail. - Emoragei Magazine (French)


"**** Harvest Breed: 'Everything Changes' (2012)"

"Everything Changes" by Harvest Breed is an Indie Folk Rock album.

Songs on the record are very full, well recorded, lavish productions. Arrangements consist of common rock elements such as electric guitars, bass, and drums, but in addition to such traditional song elements Harvest Breed also mixes it up with epic string sections, organs, and unique progressions that rise their sound above the standard of their genre.

Songs like "After Dinner Meditation" pull things back, and instrumental restraint exists for an intimate piano and vocal duet that creates a heartbreaking melancholy feel.

The vocals hold a timbre and spirit somewhat similar to that of Neil Young, while the production holds many modern tricks... it's sounds classic, but not your parents Folk Rock.

"Everything Changes" by Harvest Breed is available for stream at their Bandcamp page with two of the more epic tracks ("Everything Changes" and "Just Listen") offered for free download. - Examiner.com


"Canadian Musician Showcase"

Sherbrooke, QC’s Harvest Breed play a completely enjoyable blend of folk, rock, and Americana that fans of the Avett Brothers and other contemporary ambassadors of the sound should have no problem getting into.

They’ve been making heads turn in their home province since the release of Everything Changes earlier this year, an effort that earned them a nomination for Best Folk Album of the Year at Quebec’s Indie Music Awards. Since the album’s release, Harvest Breed has also supported the album on stages shared with acts such as My Morning Jacket, Beirut, Dan Mangan, Patrick Watson, and more. While Montreal might be known as the primary exporter of music from Quebec, it’s clear that there are thoughtful and progressive songs being written in other corners of the province as well. - Canadian Musician


"Canadian Musician Showcase"

Sherbrooke, QC’s Harvest Breed play a completely enjoyable blend of folk, rock, and Americana that fans of the Avett Brothers and other contemporary ambassadors of the sound should have no problem getting into.

They’ve been making heads turn in their home province since the release of Everything Changes earlier this year, an effort that earned them a nomination for Best Folk Album of the Year at Quebec’s Indie Music Awards. Since the album’s release, Harvest Breed has also supported the album on stages shared with acts such as My Morning Jacket, Beirut, Dan Mangan, Patrick Watson, and more. While Montreal might be known as the primary exporter of music from Quebec, it’s clear that there are thoughtful and progressive songs being written in other corners of the province as well. - Canadian Musician


"Harvest Breed"

Harvest Breed once known as Jake and the Leprechauns has made more than just a new name for themselves. Everything Changes, their debut album, is a beautiful mixture of harmonies, great music compositions and solid lyrics. You can feel the inspirations of Neil Young and even The Fleet Foxes in their music and man does it sound GOOD.

My favorite song on the album is easily Another Night of Cold Blankets. I love songs that have honest vocals, and harmonies that make you really feel the music. Something about this song brings back old memories, and I like that.

They’ve even opened for some great bands such as MY MORNING JACKET, THE BARR BROTHERS, BEIRUT, PATRICK WATSON, BASIA BULAT, DAN MANGAN AND THE BESNARD LAKES. If you haven’t had a chance to listen to Harvest Breed make sure you hit play below.

Here’s a great little biography from HarvestBreed.com: Harkening back to a time where albums were more than a computer playlist of MP3s, when music could still move masses, break hearts, open minds, and change the world, Harvest Breed ‘s songs bridge the gap between the warm and fuzzy iconic records of the 70's, and the consuming quest for lyrical perfection which permeates the work of contemporary poetry luminaries. Recorded by Grammy-winner Mark Lawson (Arcade Fire) - Foxbeard.com


"Harvest Breed ou l’art de fabriquer un album"

Si la sortie de l'album Everthing Changes de Harvest Breed a passé sous votre radar en avril dernier, il est temps de réajuster le tir.

Le dernier opus de la formation sherbrookoise ne contient que du bon, et vos oreilles en redemanderont. Rencontre avec l'un de ses artisans, l'auteur, Philippe Custeau.

« Sur Everything Changes, on sent la pièce, le moment et le son particulier de l'église dans laquelle il a été enregistré », avance Philippe Custeau à propos de ce qui distingue le dernier album de son groupe. C'est que celui-ci a été enregistré sur ruban, à la manière des albums dans les années 70. « Sur ruban, le son est plus riche et le spectre d'enregistrement, plus large. Ça fait en sorte que l'on est fidèle au lieu, en évitant le collage », précise l'auteur et musicien.

L'approche a également forcé le groupe à faire des choix musicaux. Les possibilités d'enregistrement n'étant pas infinies, comme en numérique, les musiciens performaient les pièces de deux à trois fois, pour finalement retenir la version qui allait figurer sur l'album. « On a réussi à le faire de cette manière et au final, le résultat est meilleur », complète l'artiste dont la formation est fière et d'autant plus confiante depuis la sortie de cet album.

Les influences des membres sur groupes se ressentent dans leurs morceaux et les autres adeptes des Grateful Dead, Neil Young, The Band et Leonard Cohen seront ravis de se plonger, en 2012, dans cette atmosphère folk pure que l'on attribue habituellement à une autre époque. L'album a été réalisé par Mark Lawson (Arcarde Fire) et a été nominé pour l'album folk de l'année au GAMIQ, gala alternatif qui récompense les artisans de la musique indépendante du Québec et qui s'est tenu dimanche dernier à Montréal.

Si vous aviez manqué la sortie d'Everything Changes en avril, ce n'est pas grave finalement. De toute façon, c'est en roulant sur les routes de l'automne que cet album s'écoute le mieux. - EstriePlus.ca (French)


"Critique | Harvest Breed au Baptiste sur Masson"

Le groupe sherbrookois Harvest Breed (anciennement Jake and the Leprechauns) donnait hier soir son dernier concert de l’année au pub Chez Baptiste sur Masson, devant un public attentif et enthousiaste. Le dernier album du groupe intitulé Everything Changes est sorti en avril dernier.

Attendu vers les 20h30, le groupe est finalement monté sur scène près d’une heure plus tard, laissant l’endroit se remplir de fans, mais aussi de nombreux curieux. Dès les premières notes, le public est devenu silencieux, écoutant avec bonheur la très belle From An Attic Window In Amsterdam. En regardant autour de soi, on pouvait observer tout ce beau monde qui tendait l’oreille et gardait les yeux fixés sur les six musiciens évoluant sur scène.

Les textes de Philippe Custeau portés par la voix très chaleureuse d’Antoine Gosselin ont tout pour conquérir même les amateurs de folk-rock les plus difficiles. Accompagnées tantôt par l’accordéon, tantôt par le banjo, les chansons du groupe sont sincères et vivantes. La petite scène avait d’ailleurs peine à contenir toute l’énergie que dégageaient les membres de Harvest Breed. On les imagine sans peine devant une foule immense au Festival d’Été de Québec, où ils ont performé cet été.

Le groupe gagne en maturité, expérimentant de plus en plus avec les sons pour apporter des couleurs plus vibrantes à leur matériel déjà solide. On les sent plein d’assurance, s’amusant et se faisant mutuellement confiance. C’est très beau à voir.

Antoine Gosselin a le charisme d’un Ray Lamontagne et le groupe entier dégage une grande force tranquille, apaisante et réconfortante.

Dans un endroit comme Chez Baptiste, le caractère intimiste de leur musique a pu s’épanouir au maximum, entraînant tout le public dans ses balades nostalgiques (We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves) autant que dans ses pièces folk les plus délicates (If You Come Home, Portland).

Au rappel, le groupe a offert la version la plus unplugged imaginable de la pièce Busy Bee en se baladant entre les tables pour interpréter le morceau avec à la main ukulele, banjo, kazoo et autres percussions. Les fans, charmés, ont chanté le refrain à l’unisson jusqu’aux derniers échos.

Juste avant d’aller au rappel, Philippe Custeau s’est adressé au public en annonçant :« On se revoit après la fin du monde »…

…et on leur souhaite autant qu’à nous! Harvest Breed mérite totalement son bassin de fans grandissant et on leur souhaite une nouvelle année pleine de succès qui surpassera la précédente. - Sorstu,ca (French Canadian magazine)


"Locals – Harvest Breed"

I started listening to this band just a couple weeks ago and since then my Ipod almost broke. Harvest Breed is THE band to know at this very moment. Initially known under Jake and The Leprechauns, this band of six handsome guys released their debut album last April under their new name. They had the amazing opportunity to record their album Everything Changes in a church by the Grammy Award winner Mark Lawson, who also recorded artist like Arcade Fire. They recorded in a church to capture the spirit and authenticity of their energy in a live concert. I was lucky enough to assist to their last show of 2012 before the end of the world.

So, last Monday I entered in this small dark bar called Baptiste sur Masson at 8:20. I thought I would be a little bit in advance to get a good spot. I sat down and waited 8:30pm with a beer in my had. Mmmm beer. Then time passed, more people entered and more beer too. One hour later from the 8:30 their were supposed to get on stage, they finally set up and tuned their guitars. I can’t blame them to wait until 9:30 to play because by that time, the place was filled with beautiful people waiting impatiently for them to start.

At first, I was surprise to see they were six members on stage and four of them played guitar on the first song. It reminded me of the good old 70's where different artists would join each other on stage to jam. They started strong with From An Attic Window In Amsterdam. Right at the first note that Antoine Gosseling sang, the audience stopped talking and began to be hypnotized. He made it clear for everyone in the first song that he had a strong powerful voice.

By the fourth song it was obvious how this folk rock band could conquer the world with their charisma and talent. They continued with This Time Yesterday and that’s when I realized I would’ve pay more than a 10 bucks to see this kind of band. We could sens that the stage was their home. On the fifth song they brought up the accordion. He played it so well and just by the way he played, we could almost thought he was in love with his instrument. They followed with Portland, We Were Famous and Only September, on which they were possessed by their own music and at some point I felt like I was in a trans with them. They really have the touch to capture everyone’s attention.

They included other songs like Don’t Give up On Me, You Know(My personal favorite) and If You Come Home. Antoine have this absolute control over his voice that so many singers are looking for. He goes from a powerful voice to this soft calming voice that would make a baby go to sleep.

In the end they brought up a Bob Dylan-like song called Just Listen(Don’t Talk) and for the last one they went unplugged, walked within the audience and sang they heart out on Busy Bee. It was a beautiful moment and a great way to include the audience in the show.

In a resume, they know their stuff and they know how to experiment with their sound without going too overboard. Seriously, every single song of their album Everything Changes could be a hit. I mostly enjoy intimate shows like this one but with the energy that Harvest Breed holds, they would have no problem taking their place on the biggest stage of the city. If you have the chance to see them, make the time for it. - Keys and feathers (Blog)


"Harvest Breed : provoquer le changement"

Avec son nouvel album Everything Changes, le groupe sherbrookois Harvest Breed s’est payé un trip : le changement. « Parce que les changements ne sont possibles que lorsqu’on les provoque. » affirme Charles-Antoine Gosselin, chanteur et compositeur du groupe.

Cette transformation, qui rime avec une prise de conscience, se retrouve à plusieurs niveaux. Premièrement, le nom. De Jake and the Leprechauns, les six musiciens ont sauté le pas pour un nom qui les représente mieux : Harvest Breed. « En fait, notre premier nom était un peu une inside joke. On s’est dit qu’on était pas game de s’appeler comme ça, et on a tenu le défi. » Comme quoi les blagues de groupe devraient parfois demeurer intimes, puisque ce nom aux sonorités elfiques n’a pas toujours été bien accueilli. Et c’est définitif : le changement de nom ne veut pas signifier une métamorphose de leur style. « C’est une continuité. Ce premier album d’Harvest Breed pourrait tout aussi bien être le quatrième album de Jake and the Leprechauns. »

Avec le nom Harvest Breed, Philippe Custeau, Charles-Antoine Gosselin, Maxime Rouleau, Marc-André Gosselin, Sylvain Lussier et Simon Bergeron sont prêts à se lancer dans de nouveaux défis. Grâce à la plume de Philippe, la musique de Charles-Antoine et l’apport des autres membres du groupe, Harvest Breed offre un quatrième album très travaillé et réfléchi. Toujours avec l’aide de Mark Lawson (Arcade Fire), les gars se sont lancés dans un enregistrement qui s’inspire des années 1970. « On a fait ça à l’ancienne! Nous voulions un album qui donne le son le plus live et le plus pur possible, le plus proche de nous. » C’est loin des albums trop léchés et mille fois retouchés. En une prise, les musiciens ont donné tout ce qu’ils avaient Le seul ajout décelable : quelques notes de violons.

Et c’est quoi le son d’Harvest Breed? C’est doux, c’est planant. Un folk-rock indie qui s’écoute bien, partout. « J’ai parfois l’impression de composer de la musique de film. Philippe m’envoie les paroles et je greffe de la musique à ses mots. Je n’ai pas de ligne directrice, je crée comme ça vient. » avoue Charles-Antoine. Cette association de création entre Philippe et lui fonctionne, et c’est peut-être bien le seul point qui ne semble pas être sur le point de changer. « On a trouvé la formule gagnante! »

- Mélissa Pelletier

Un lancement avec prestation aura lieu Ô Patro Vys le 18 avril prochain à 17h.

www.harvestbreed.com

- Les Méconnus (French-Can Blog)


"Harvest Breed : provoquer le changement"

Avec son nouvel album Everything Changes, le groupe sherbrookois Harvest Breed s’est payé un trip : le changement. « Parce que les changements ne sont possibles que lorsqu’on les provoque. » affirme Charles-Antoine Gosselin, chanteur et compositeur du groupe.

Cette transformation, qui rime avec une prise de conscience, se retrouve à plusieurs niveaux. Premièrement, le nom. De Jake and the Leprechauns, les six musiciens ont sauté le pas pour un nom qui les représente mieux : Harvest Breed. « En fait, notre premier nom était un peu une inside joke. On s’est dit qu’on était pas game de s’appeler comme ça, et on a tenu le défi. » Comme quoi les blagues de groupe devraient parfois demeurer intimes, puisque ce nom aux sonorités elfiques n’a pas toujours été bien accueilli. Et c’est définitif : le changement de nom ne veut pas signifier une métamorphose de leur style. « C’est une continuité. Ce premier album d’Harvest Breed pourrait tout aussi bien être le quatrième album de Jake and the Leprechauns. »

Avec le nom Harvest Breed, Philippe Custeau, Charles-Antoine Gosselin, Maxime Rouleau, Marc-André Gosselin, Sylvain Lussier et Simon Bergeron sont prêts à se lancer dans de nouveaux défis. Grâce à la plume de Philippe, la musique de Charles-Antoine et l’apport des autres membres du groupe, Harvest Breed offre un quatrième album très travaillé et réfléchi. Toujours avec l’aide de Mark Lawson (Arcade Fire), les gars se sont lancés dans un enregistrement qui s’inspire des années 1970. « On a fait ça à l’ancienne! Nous voulions un album qui donne le son le plus live et le plus pur possible, le plus proche de nous. » C’est loin des albums trop léchés et mille fois retouchés. En une prise, les musiciens ont donné tout ce qu’ils avaient Le seul ajout décelable : quelques notes de violons.

Et c’est quoi le son d’Harvest Breed? C’est doux, c’est planant. Un folk-rock indie qui s’écoute bien, partout. « J’ai parfois l’impression de composer de la musique de film. Philippe m’envoie les paroles et je greffe de la musique à ses mots. Je n’ai pas de ligne directrice, je crée comme ça vient. » avoue Charles-Antoine. Cette association de création entre Philippe et lui fonctionne, et c’est peut-être bien le seul point qui ne semble pas être sur le point de changer. « On a trouvé la formule gagnante! »

- Mélissa Pelletier

Un lancement avec prestation aura lieu Ô Patro Vys le 18 avril prochain à 17h.

www.harvestbreed.com

- Les Méconnus (French-Can Blog)


"Harvest Breed : provoquer le changement"

Avec son nouvel album Everything Changes, le groupe sherbrookois Harvest Breed s’est payé un trip : le changement. « Parce que les changements ne sont possibles que lorsqu’on les provoque. » affirme Charles-Antoine Gosselin, chanteur et compositeur du groupe.

Cette transformation, qui rime avec une prise de conscience, se retrouve à plusieurs niveaux. Premièrement, le nom. De Jake and the Leprechauns, les six musiciens ont sauté le pas pour un nom qui les représente mieux : Harvest Breed. « En fait, notre premier nom était un peu une inside joke. On s’est dit qu’on était pas game de s’appeler comme ça, et on a tenu le défi. » Comme quoi les blagues de groupe devraient parfois demeurer intimes, puisque ce nom aux sonorités elfiques n’a pas toujours été bien accueilli. Et c’est définitif : le changement de nom ne veut pas signifier une métamorphose de leur style. « C’est une continuité. Ce premier album d’Harvest Breed pourrait tout aussi bien être le quatrième album de Jake and the Leprechauns. »

Avec le nom Harvest Breed, Philippe Custeau, Charles-Antoine Gosselin, Maxime Rouleau, Marc-André Gosselin, Sylvain Lussier et Simon Bergeron sont prêts à se lancer dans de nouveaux défis. Grâce à la plume de Philippe, la musique de Charles-Antoine et l’apport des autres membres du groupe, Harvest Breed offre un quatrième album très travaillé et réfléchi. Toujours avec l’aide de Mark Lawson (Arcade Fire), les gars se sont lancés dans un enregistrement qui s’inspire des années 1970. « On a fait ça à l’ancienne! Nous voulions un album qui donne le son le plus live et le plus pur possible, le plus proche de nous. » C’est loin des albums trop léchés et mille fois retouchés. En une prise, les musiciens ont donné tout ce qu’ils avaient Le seul ajout décelable : quelques notes de violons.

Et c’est quoi le son d’Harvest Breed? C’est doux, c’est planant. Un folk-rock indie qui s’écoute bien, partout. « J’ai parfois l’impression de composer de la musique de film. Philippe m’envoie les paroles et je greffe de la musique à ses mots. Je n’ai pas de ligne directrice, je crée comme ça vient. » avoue Charles-Antoine. Cette association de création entre Philippe et lui fonctionne, et c’est peut-être bien le seul point qui ne semble pas être sur le point de changer. « On a trouvé la formule gagnante! »

- Mélissa Pelletier

Un lancement avec prestation aura lieu Ô Patro Vys le 18 avril prochain à 17h.

www.harvestbreed.com

- Les Méconnus (French-Can Blog)


"Harvest Breed"

Who’s Harvest Breed? How you guys met and started this band?

Harvest Breed is a group of six longtime friends from Sherbrooke, Québec, who make music together. Charles-Antoine Gosselin (singer and composer) and I (Philippe Custeau, songwriter and guitarist) first started writing songs together over a decade ago from a distance, as we were living in different countries. We recorded our first album when I moved back to Canada, and we’ve been playing ever since. The band grew with the addition of a few friends over time.



What’s the story behind the band’s name?

We used to operate under a different name, which we felt wasn’t representative of our music anymore, and so we decided to start afresh this year. Harvest Breed references both Nick Drake and Neil Young, two artists we feel indebted to. Young’s album Harvest is one which influenced us as younger musicians, as much for its songs, as its overall sound and atmosphere.



What are your music influences?

They are quite diverse. I’d say mostly artists who were coming of age in the 70’s. CSNY, The Band, The Flying Burrito Brothers, The Grateful Dead, Townes Van Zandt, Leonard Cohen.

But we also like some more recent stuff. Bands like Dirty Three, Bon Iver, Wilco, My Morning Jacket, Arcade Fire, The Decemberists. People who are serious about what they do and do it well.



How was it to work with Mark Lawson?

Mark is a good friend and an amazing engineer. He’s worked on our last three records in one capacity or another, but Everything Changes is the first one he both entirely recorded and mixed. This time we wanted to step out of our comfort zone and record an album live off-the-floor on tape, the old-fashioned way. And to have Mark be at the board was the natural choice. He’s obviously got a great ear, but we also really trust his opinion on various issues when we have to make decisions. I’m always impressed at how he can make instruments sound exactly like you had intended them to, or even better! We’re extremely lucky to have the chance to work with him like this. He’s recorded some of my favorite albums.



How was it to open for acts such as My Morning Jacket, Patrick Watson?

Our musical path isn’t typical. We released an album before we had ever played a show. And so, contrary to most people, we learned how to be a band after we had already been promoting and selling a record for a while. We never really opened shows in bars for other artists, the way most bands do. Because there’s six of us, and lots of instruments, we were headlining our own shows from the get-go. But when those opportunities for opening slots arose, it was mostly for artists we really admired and respected in nice venues.

Opening for My Morning Jacket was incredible. I have gained even more respect for that band. Their work ethic is irreproachable, and they are incredible musicians. And they were all very kind and generous. Can’t say enough about them.

We’re opening for the Barr Brothers and Beirut this week, at the Festival d’Été in Québec City. We’re also really looking forward to that.



So tell us more about your album Everything Changes? How was the recording and writing process? How you guys came out with the album’s name?

As I was saying above, we really reflected on the process of making and recording an album for this one, not only on the songs. I was fascinated by the “classic” albums, and what sets them apart, what made them stand out and also stand the test of time, what makes them still be relevant today.

I can’t say the writing process was very different than before—I tried to write the best songs that I could—but we recorded them differently. The whole band was in a church that’s been converted into a studio, and we were playing together in the same room and recording on tape. I feel like the album really captures those four days of recording, the same way the great jazz records of the late 50s are like snapshots, moments in time, rather than asepticized and photoshopped digital pictures that have lost any connection to their original moment of creation.



Are there any plans for the near future?

Playing shows! Meeting new people and getting our music heard by more people. I’ve also started writing songs for the next album.



What has been the funniest moment you have been or took part while touring?

There are always funny moments, some of which probably shouldn’t be written about! But in my top ten is certainly having the guitar player (who shall remain nameless here) forget his guitar at home. We still bug him about that one.

Another classic was Antoine mistakenly telling me in the middle of a song that his brother had broken a string just before starting his epic 3-minute solo. I quickly unplugged my guitar and crossed the stage to lend him mine, but he threw a confused look back at me and began the solo on his guitar (strings intact) while I was standing in - Vents Magazine


"Harvest Breed - Southern Souls"

Harvest Breed performing "The Year in Review" and "Another Night of Cold Blankets" by Mitch Fillion - southernsouls.ca (Canadian video blog)


"That time of year"

Last night after work I toddled over to Pressed for a bite to eat and some music. Both the boar with apple slaw and the country-folk of Harvest Breed were quite tasty. Harvest Breed come from Montreal and were passing through on their way to Toronto for some kind of musical shindig. Though space on the Pressed stage is pretty tight for five people, they worked it pretty well. There was even a bit of couch jumping! They used to travel under the name Jake & The Leprechauns ... can't say I blame them for the switch.

C-Antoine Gosselin, with the acoustic, handles the majority of the singing duties. Sylvain Lussier handles the low end quite adeptly while Marco Gosselin plays guitar and a bit of banjo. (Not on stage, but handling songwriting and guitar is Phillippe Custeau).

Harvest Breed at Pressed
Harvest Breed at Pressed, October 12, 2012

Over here is Maxime Rouleau, rocking the Wildkat. Drummer Gabriel Lemieux-Maillé is somewhere behind him.

Harvest Breed at Pressed
Harvest Breed at Pressed, October 12, 2012

The whole blurry lot!

Harvest Breed at Pressed
Harvest Breed at Pressed, October 12, 2012

Unfortunately the audience could be counted on two hands with a couple of fingers left over (assuming you don't count Pressed staff and Jon Bartlett, who presented the show). "I always dreamed of remembering the names of everyone at a show," quipped Gosselin. I suspect the Royal Canoe show pulled off a good chunk of what would have been their audience. - National Capital Rocks (blog)


"That time of year"

Last night after work I toddled over to Pressed for a bite to eat and some music. Both the boar with apple slaw and the country-folk of Harvest Breed were quite tasty. Harvest Breed come from Montreal and were passing through on their way to Toronto for some kind of musical shindig. Though space on the Pressed stage is pretty tight for five people, they worked it pretty well. There was even a bit of couch jumping! They used to travel under the name Jake & The Leprechauns ... can't say I blame them for the switch.

C-Antoine Gosselin, with the acoustic, handles the majority of the singing duties. Sylvain Lussier handles the low end quite adeptly while Marco Gosselin plays guitar and a bit of banjo. (Not on stage, but handling songwriting and guitar is Phillippe Custeau).

Harvest Breed at Pressed
Harvest Breed at Pressed, October 12, 2012

Over here is Maxime Rouleau, rocking the Wildkat. Drummer Gabriel Lemieux-Maillé is somewhere behind him.

Harvest Breed at Pressed
Harvest Breed at Pressed, October 12, 2012

The whole blurry lot!

Harvest Breed at Pressed
Harvest Breed at Pressed, October 12, 2012

Unfortunately the audience could be counted on two hands with a couple of fingers left over (assuming you don't count Pressed staff and Jon Bartlett, who presented the show). "I always dreamed of remembering the names of everyone at a show," quipped Gosselin. I suspect the Royal Canoe show pulled off a good chunk of what would have been their audience. - National Capital Rocks (blog)


"A word on Harvest Breed"

Good-day faithful readers (if any left from my abnormally long break) I am here to talk to you about a band I discovered about 27 minutes ago by the name of Harvest Breed. If you like discovering new music (who doesn't?) then I suggest you keep read a few words about them.

I am currently listening to the song "If you come home" from the album available on Itunes titled "Everything Changes." The song had my attention with the soft beautiful beginning somewhat reminiscent of something you'd hear from Neil Young or even Justin Vernon. Give it a listen, guys and gals:

"Don't Give up on Me"



"This is, simply, a gorgeous album: mellow yet complex, as rich as the best of Neil Young. Harvest Breed is a band in their prime."

- Joseph Boyden, Bestselling author of "Three Day Road" and "Through Black Spruce"




Photo from: http://www.harvestbreed.com/


More Harvest Breed:
Website
www.harvestbreed.com
Facebook
www.facebook.com/harvestbreed
Bandcamp
http://harvestbreed.bandcamp.com
Twitter
@harvestbreed_
Itunes
http://itunes.apple.com/ca/album/everything-changes/id507674051?i=507674062&ign-mpt=uo%3D4 - Music and Coffee (blog)


"La bonne cuvée de 2012 vous est offerte par Harvest Breed…"

« Tout change », mais qu’on ne touche pas surtout à leur talent. Pour notre plus grand plaisir, Harvest Breed, sextet québecois vient de sortir son debut album baptisé « Everything Changes » qui a tous les attributs, toutes les qualités d’un disque remarquable.

Entre paroxysme du folk et pop électrisante, Harvest Breed accomplit un pari, celui de composer un album imposant et agréable.

Tout commence avec un Don’t Give Up On Me assez troublant. Une voix qui va chercher sa source et sa force très loin dans les émotions et qui les retranscrit à merveille. Du folk pour les jours de pluie, les jours où le moral est à zéro, les jours où… vous en avez envie, tout simplement.

Puis, le titre éponyme fait une entrée remarquable. En suspension, nous attendons la fin de l’intro, là où le morceau retombera et prendra son envol dans des contrées inconnues. Everything Changes est beaucoup plus axée sur les changements de rythmes, beaucoup plus tonique que la précédente. On ressent une tout autre énergie, ce qui fait follement du bien !

Ce qui suit ne déroge pas à la règle établie par les deux premiers titres à travers une succession de chansons à la fois douces et violentes. Des chansons manifestement sublimées par la voix particulière, à l’état brut, de son chanteur Charles-Antoine.

L’album Everything Changes du groupe Sherbrookois-Montréalais Harvest Breed est très loin de nous laisser indifférents. Et ils vous accompagneront tout au long de vos étés et hivers.
Ne vous faites aucun doute là dessus, ce groupe s’adapte à toutes les situations.

harvestbreed.com - indiemusic.fr (France)


"Harvest Breed: a rising star of rock-folk-pop"



Harvest Breed, a Sherbrooke group largely unknown to many, will have the opportunity to be discovered in Châteauguay, Thursday, August 2nd at Centre culturel Vanier.

For the occasion of Salle jeudis, the group, formerly known as Jake and the Leprechauns, will present their new album under their new name, but will keep their unique and distinguished sound.

A reminder of the 70's, a country music style, flowing under a rock-folk-pop voice. Accompanied by a dozen different instruments and six dynamic musicians, that is what the group will offer their fans.
Embracing the past

The songs, with their impressionistic style, will be moving to many. Unlike other albums, it was recorded on tape, an older method often forgotten.

"With the recording on tape, you can correct fewer errors, that changes the style of the recording. Our sound is warm and harmonious in this way. For this fourth album, which was recorded in a former church converted into a studio by the group Arcade Fire, it has an incredible acoustic and the result is much better," the group’s new genre points out.
English... why not?

Not for any patriotic, democratic or even strategic reason, the group has always sung in English.

Without neglecting the fact that Philippe Custeau, the author of the songs, studied in English. He is a novelist and English is his language of expression. He lived more than four years near Chicago and it is more natural for him to produce the songs in English. In addition, the musical influences for the band are mostly in English, the linguistic choice simply follows the tendency of the group.

band of musicians who have planned their pathway. While they recorded their first album with limited means in the room of one of the members of the group, today their music is played in Canada, the United States and Europe. In 2011, they won a prize at the Independent Music Award, NY and the idea to meet their fans around the world gradually built up. "We want to play the music we love everywhere, where people want to hear it," concluded members of Harvest Breed.
To discover Harvest Breed, visit their website at www.harvestbreed.com. To reserve tickets for August 2, visit www.ville.chateauguay.qc.ca/Harvest-Breed. - chateauguayexpress.ca


"Harvest Breed : étoile montante du rock-folk-pop"



Harvest Breed, un groupe Sherbrookois encore inconnu pour plusieurs, aura l'occasion de se faire connaître à Châteauguay, le jeudi 2 août au Centre culturel Vanier.

Pour l'occasion des SALLE jeudis, le groupe anciennement connu sous le nom Jake and the Laprechauns présentera son nouvel album sous son nouveau nom, mais gardera le son unique et métissé qui le distingue.

Un rappel aux années 70, un style musical country coulant sous une voix rock-folk-pop. Accompagné d'une mise en scène réunissant une dizaine d'instruments différents et six musiciens dynamiques, voilà ce que le groupe offre à leurs fans.

Une chaleur à l'ancienne

Les chansons, de style impressionniste, en fait voyager plus d'un. Contrairement aux autres albums, celui-ci a été enregistré sur un ruban tel les vieilles méthodes souvent oubliées.

« Avec l'enregistrement sur ruban, tu peux moins corriger les erreurs, ça change le style d'enregistrement. Notre son est plus chaleureux et harmonieux de cette façon. Pour ce quatrième album, qui a été enregistré dans une ancienne église transformée en studio par le groupe Arcade Fire, on obtient une acoustique incroyable et le résultat l'est tout autant », souligne le groupe nouveau genre.

En anglais ... pourquoi pas!

Sans raison patriotique, démocratique ou même stratégique, le groupe chante en anglais depuis toujours.

Sans négliger le fait que Philippe Custeau, l'auteur des chansons, a étudié en anglais. Il est romancier, l'anglais est sa langue d'expression. Il a vécu plus de quatre ans près de Chicago, il est donc plus naturel pour lui de produire le fruit d'une chanson dans cette langue. De plus, les influences musicales du groupe sont majoritairement en anglais, le choix linguistique suit simplement le courant du groupe.

Une bande de musiciens qui ont dessiné leur chemin. Alors qu'ils ont enregistré leur premier album avec peu de moyens dans la chambre d'un des membres du groupe, aujourd'hui leur musique est jouée au Canada, aux États-Unis et en Europe. En 2011, ils ont gagné un prix à The Independent Music Award, NY et l'idée d'aller rencontrer leurs fans partout dans le monde se forge petit à petit. « On veut jouer la musique qu'on aime partout où les gens veulent l'entendre », concluent les membres de Harvest Breed.

Pour découvrir Harvest Breed, consultez leur site internet au www.harvestbreed.com. Pour réserver vos billets pour le spectacle du 2 août, visitez le www.ville.chateauguay.qc.ca/Harvest-Breed.
- chateauguayexpress.ca (French newspaper)


"Harvest Breed prêt à monter sur les planches du Vieux Clocher"

Avec un nouvel album «Everything changes» encore tout chaud, puisqu’il a été lancé il y a un peu plus d’un mois, le groupe Harvest Breed fera vibrer les murs du Vieux Clocher de Magog de ses meilleurs succès, le 1er juin prochain, sur le coup de 20 h 30.

Sujets :
Sherbrooke , États-Unis , Québec

Cette salle de spectacle n’a plus besoin de présentation pour cette formation originaire de Sherbrooke. Non seulement elle en sera à sa troisième prestation depuis sa fondation en 2006, mais certains de ses membres ont un lien des plus ironiques qui les unit pratiquement à jamais à cet endroit mythique. «Il y a trois de nos musiciens qui restaient sur la même rue lorsqu’ils étaient jeunes, explique Philippe Custeau, qui est derrière l’écriture des paroles. Un jour, lorsque les Découvertes de la chanson ont été créées, les trois ont décidé de tenter leur chance. On pourrait donc dire que c’est au Vieux Clocher qu’ils ont fait leur début. Ça leur rappelle toujours de bons souvenirs lorsqu’ils viennent ici.»

Connus à leur début sous le nom Jake and the Leprechauns, mais récemment rebaptisés sous leur nom actuel, les six musiciens d’Harvest Breed n’ont cessé de gravir les échelons depuis les dernières années. La sortie de leur quatrième et dernier album n’a pas fait exception à cette lancée, alors que les ventes n’ont jamais été aussi fortes, tant au Québec qu’ailleurs dans le monde, notamment aux États-Unis et en Europe. «On est vraiment heureux de la réception du public jusqu’à présent. Mais notre plus grande fierté est d’avoir réussi, finalement, à percer le marché montréalais. Honnêtement, on était plus populaire en Belgique, en Angleterre, en Hollande et en Allemagne que dans notre propre cour, à Montréal. Les médias nous donnaient à peine ou pas du tout de visibilité. C’était très frustrant par moment, mais heureusement, cette période plus difficile semble derrière nous.»

En plus d’avoir remporté un prix au gala international des «Independant Music Awards» aux États-Unis en 2011, le sextet a eu le privilège de vivre des expériences à faire rêver tout musicien, dont notamment d’assurer la première partie d’artistes bien établis et de jouer dans des salles de grande renommée. Malgré ce nouveau statut, les musiciens de Harvest Breed gardent les deux pieds sur terre. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’ils ont enregistré leur dernier album, en troquant l’équipement habituel par des bobines de ruban à l’ancienne.

«On voulait récréer l’époque des années 1970 et l’effet de la spontanéité. Au lieu d’enregistrer chaque instrument à tour de rôle, on y est allé tout le monde en même temps. Si quelqu’un se trompait, il fallait recommencer à zéro. C’était tout un challenge, mais le résultat en a valu la peine. Lorsque je réécoute l’album aujourd’hui, j’entends beaucoup plus que des chansons. J’entends aussi le moment présent, celui qui nous a accompagnés durant tout l’enregistrement», raconte Philippe Custeau, visiblement satisfait d’avoir osé prendre un tel risque.

Notons que le groupe a reçu un grand coup de pouce du réalisateur Mark Lawson pour cet enregistrement, lui qui a gagné un Grammy avec Arcade Fire.

Il est possible de se procurer des billets au coût de 25 $ en composant le 819 847-0470. Pour plus d’informations sur cette formation musicale, il suffit de se rendre à www.harvestbreed.com - LeRefletDuLac.com (French newspaper)


"Harvest Breed - Everything Changes"

Musicalement, rien n’a changé pour cette formation de Sherbrooke; sauf le nom pour donner un nouvel élan à leur carrière. Et l’idée n’est pas vilaine, loin de là.

Jake and the Leprechauns, c'est trois albums à son actif depuis sa naissance en 2006. Trois albums conçus avec la collaboration de la crème des artistes canadiens dont Bob Egan de Blue Rodeo et ex-Wilco, Jim Bryson qui a travaillé, entre autres, avec The Tragically Hip et Mark Lawson à la réalisation (Arcade Fire) du dernier album de Jake and the Leprechauns, At Midnight, the Birdsong, dont la pièce Busy Bee fut choisie Meilleure chanson alternative-country au Independant Music Awards en 2011.

Pourtant, la reconnaissance publique se faisait cruellement attendre.
Harvest Breed lance donc cette semaine leur nouvel album, Everything Changes, 11 nouvelles chansons dont la très belle Don't Give Up On Me.

Jake and the Leprechauns est mort; vive Harvest Breed. - El Tino (French blog)


"Harvest Breed : ça accroche !"

Après trois albums sous l’improbable nom de Jake and the Leprechauns, les six musiciens de Sherbrooke changent d’identité et empruntent celle d’un comics américain de Batman (2001), si ce n’est d’une chanson de Nick Drake (Pink Moon, 1972) : Harvest Breed. Sous cette bannière, les gars lancent aujourd’hui Everything Changes entre rythmes syncopés et tensions douces.

Permettez-moi, avant de continuer, d’émettre un commentaire, même si je vous entends me dire : « Reviens-en avec ta marotte… » Ben oui, ma marotte, plutôt cette petite frustration que je ressens quand des francophones s’abandonnent à l’anglais. Je sais bien que les gars chantent en anglais depuis leurs débuts et que leur public dépasse nos frontières, mais j’insiste : le français demande-t-il trop d’efforts ? Il est vrai qu’imaginer en français les lignes de l’addictive chanson « Don’t Give up on Me » ne nous convainc pas que la poésie serait au rendez-vous : « Visions of you in the morning / Drinking tea in the garden / Feet in the cool grass. » Alors, va pour l’anglais.

Frustration avouée (à moitié pardonnée ?), je m’empresse d’ajouter que l’album est excellent. La voix de Charles-Antoine Gosselin, partant tantôt du ventre, tantôt de la tête, câline tout sur son passage. Non seulement Gosselin sait chanter, mais il sait composer et nous draper dans ses tapisseries sonores ; Philippe Custeau sait écrire ; les musiciens savent jouer. L’album contient des ballades folk-pop qui ne vous lâcheront pas de sitôt. Everything Changes donne le goût de prendre la route, de baisser la glace côté passager, de mettre le volume à fond et d’appuyer sur la pédale d’accélérateur. Pour que le paysage change.

J’aime beaucoup la chanson-titre, « After Dinner Meditation », « If You Come Home », « We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves » et « Dont’t Give up on Me » - L'Actualité.com (French magazine)


"Harvest Breed : ça accroche !"

Après trois albums sous l’improbable nom de Jake and the Leprechauns, les six musiciens de Sherbrooke changent d’identité et empruntent celle d’un comics américain de Batman (2001), si ce n’est d’une chanson de Nick Drake (Pink Moon, 1972) : Harvest Breed. Sous cette bannière, les gars lancent aujourd’hui Everything Changes entre rythmes syncopés et tensions douces.

Permettez-moi, avant de continuer, d’émettre un commentaire, même si je vous entends me dire : « Reviens-en avec ta marotte… » Ben oui, ma marotte, plutôt cette petite frustration que je ressens quand des francophones s’abandonnent à l’anglais. Je sais bien que les gars chantent en anglais depuis leurs débuts et que leur public dépasse nos frontières, mais j’insiste : le français demande-t-il trop d’efforts ? Il est vrai qu’imaginer en français les lignes de l’addictive chanson « Don’t Give up on Me » ne nous convainc pas que la poésie serait au rendez-vous : « Visions of you in the morning / Drinking tea in the garden / Feet in the cool grass. » Alors, va pour l’anglais.

Frustration avouée (à moitié pardonnée ?), je m’empresse d’ajouter que l’album est excellent. La voix de Charles-Antoine Gosselin, partant tantôt du ventre, tantôt de la tête, câline tout sur son passage. Non seulement Gosselin sait chanter, mais il sait composer et nous draper dans ses tapisseries sonores ; Philippe Custeau sait écrire ; les musiciens savent jouer. L’album contient des ballades folk-pop qui ne vous lâcheront pas de sitôt. Everything Changes donne le goût de prendre la route, de baisser la glace côté passager, de mettre le volume à fond et d’appuyer sur la pédale d’accélérateur. Pour que le paysage change.

J’aime beaucoup la chanson-titre, « After Dinner Meditation », « If You Come Home », « We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves » et « Dont’t Give up on Me » - L'Actualité.com (French magazine)


"Honest Breed Everything Changes"

This is the debut effort from Harvest Breed, a band out of Montreal. For a group just releasing their first album, they sure have scored quite a few musical boons: they've opened for My Morning Jacket, Dan Mangan and Basia Bulat, and their album was recorded by Mark Lawson, who has also worked with Arcade Fire. The end result is a beautiful, heartbreaking, organ- and banjo-tinged collection of songs, and the product answers any questions as to how this nascent group could have garnered such notable collaborations. Everything Changes is a solid album, from start to finish, but especially great tracks include "We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves," "If You Come Home" and album opener "Don't Give up on Me." Harvest Breed play like they have their hearts on their sleeves and their efforts are well worth it. - Exclaim.ca


"Recent Release: HARVEST BREED – Everything Changes"

We first told you about Montreal folk-rock outfit Harvest Breed back in mid-January when we discovered their single Everything Changes. Since that time, the band has dropped an EP of the same name and the other songs are just as infectious as the title track… now it’s time to share it with you.

Check out the Mark Lawson (Arcade Fire) recorded EP in the Bandcamp player below. Honestly, there’s not a track on it we don’t like and we’re pretty sure you might feel the same way after your first listen.

If you’re in the Montreal area, the band has a string of live dates coming up, so be sure to visit their Facebook page for more info. - theindiemachine.com


"Harvest Breed – Everything Changes (2012)"

Harvest Breed is the new name for Jake and the Leprechauns, it’s a reinvention of sorts, not complete break, which is a relief to me because I’m still very fond of their debut record. ‘Haiku’ sounds like a throwback to the Mercury Rev like stylings of J&tL’s ‘A Long Dash…’ which was full of strings and orchestrated chaos, it was in its own small way a wonderful record.
The follow up ‘At Midnight the Birdsong’ was richer and more polished and not really any better for it. This time they went in the studio for four days only and recorded live to tape promising to go back to the first record and ‘Everything Changes’ (the song) does prove to be the opposite; the drone of the organ and the vocals may be thicker and more…

mp3 320 kbps | 97 MB | DF | MC

…confident but the buzzing undercurrents and the spinney of excited strings are recognizably theirs.

Also familiar is the structure of the songs which are happy to change direction and explore cul de sacs. ‘You Know’ starts like a miserablist acoustic strum, gains confidence and blossoms into a rock song that finds a country chorus and a pedal steel solo on holiday from Nashville. Not that they have ADDS ‘After Dinner Meditation’ is a piano ballad with no diversions and ‘We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves’ is just acoustic guitars and harmonies and it is everything that it needs to be.

What has changed is the big set piece (there is one); ‘Just Listen (Don’t Talk)’ shocks in its conventionality, the organ hums, the guitars play chops, the song seems to be saying, “this is country rock, we can play it if we want to, we’re Canadian, we love the Band, we love Neil Young”; and they can. But so can many others, I prefer ‘If You Come Home’ it’s music boxes, fragile vocals, brass runs, ad hoc choirs, choppy horns playing r&b, it is almost preposterous; almost genius. - exystence.net


"Harvest Breed – Everything Changes (2012)"

Harvest Breed is the new name for Jake and the Leprechauns, it’s a reinvention of sorts, not complete break, which is a relief to me because I’m still very fond of their debut record. ‘Haiku’ sounds like a throwback to the Mercury Rev like stylings of J&tL’s ‘A Long Dash…’ which was full of strings and orchestrated chaos, it was in its own small way a wonderful record.
The follow up ‘At Midnight the Birdsong’ was richer and more polished and not really any better for it. This time they went in the studio for four days only and recorded live to tape promising to go back to the first record and ‘Everything Changes’ (the song) does prove to be the opposite; the drone of the organ and the vocals may be thicker and more…

mp3 320 kbps | 97 MB | DF | MC

…confident but the buzzing undercurrents and the spinney of excited strings are recognizably theirs.

Also familiar is the structure of the songs which are happy to change direction and explore cul de sacs. ‘You Know’ starts like a miserablist acoustic strum, gains confidence and blossoms into a rock song that finds a country chorus and a pedal steel solo on holiday from Nashville. Not that they have ADDS ‘After Dinner Meditation’ is a piano ballad with no diversions and ‘We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves’ is just acoustic guitars and harmonies and it is everything that it needs to be.

What has changed is the big set piece (there is one); ‘Just Listen (Don’t Talk)’ shocks in its conventionality, the organ hums, the guitars play chops, the song seems to be saying, “this is country rock, we can play it if we want to, we’re Canadian, we love the Band, we love Neil Young”; and they can. But so can many others, I prefer ‘If You Come Home’ it’s music boxes, fragile vocals, brass runs, ad hoc choirs, choppy horns playing r&b, it is almost preposterous; almost genius. - exystence.net


"* * * Harvest Breed: une bonne récolte"

L'album ne s'appelle pas Everything Changes pour rien. Le sextuor de Sherbrooke a changé de nom après trois CD sous le nom de Jake and the Leprechauns. Bonne idée. Et ils ne s'appellent pas Harvest Breed pour rien non plus. Leur folk aux très bonnes harmonies vocales a une (trop) grosse dette envers Neil Young - Harvest (1972) et Harvest Moon (1992) sont deux de ses disques les plus populaires. La voix de Charles-Antoine Gosselin évoque même celle de Young dans sa jeunesse. Heureusement, Harvest Breed a ajouté une touche contemporaine qui évoque Wilco (Just Listen) et My Morning Jacket (This Time Yesterday, Redux). Ça reste de l'americana pur boeuf. Le groupe est très soudé musicalement et la réalisation de Mark Lawson (Arcade Fire) donne de belles qualités cinématographiques à leurs chansons mélodiques. Le parolier Philippe Custeau a vécu aux États-Unis, les textes sur le changement et l'inexorable temps qui passe coulent de source. Un nouveau départ prometteur. - LeSoleil.ca (French)


"* * * Harvest Breed: une bonne récolte"

L'album ne s'appelle pas Everything Changes pour rien. Le sextuor de Sherbrooke a changé de nom après trois CD sous le nom de Jake and the Leprechauns. Bonne idée. Et ils ne s'appellent pas Harvest Breed pour rien non plus. Leur folk aux très bonnes harmonies vocales a une (trop) grosse dette envers Neil Young - Harvest (1972) et Harvest Moon (1992) sont deux de ses disques les plus populaires. La voix de Charles-Antoine Gosselin évoque même celle de Young dans sa jeunesse. Heureusement, Harvest Breed a ajouté une touche contemporaine qui évoque Wilco (Just Listen) et My Morning Jacket (This Time Yesterday, Redux). Ça reste de l'americana pur boeuf. Le groupe est très soudé musicalement et la réalisation de Mark Lawson (Arcade Fire) donne de belles qualités cinématographiques à leurs chansons mélodiques. Le parolier Philippe Custeau a vécu aux États-Unis, les textes sur le changement et l'inexorable temps qui passe coulent de source. Un nouveau départ prometteur. - LeSoleil.ca (French)


"Harvest Breed : plus ça change"

Surtout en Amérique du Nord mais aussi au Royaume-Uni et dans le reste de l’Occident, le folk rock a connu son âge d’or durant la période 1965-75. Voix harmonisées, chanteurs habités (et un peu givrés !), électrification partielle du mouvement folk américain des années 50, cette touche hippie, cet arôme de psychédélisme. On pense à The Band, à feu Levon Helm, Robbie Robertson, Neil Young, David Crosby, Graham Nash, Stephen Stills, Arlo Guthrie, Fairport Convention, feu John Martyn, feu Nick Drake, feu Tim Buckley, Loudon Wainwright III ou la famille McGarrigle plus près de chez nous. On en passe, bien évidemment.

Trois décennies plus tard, il se trouve des cohortes de kids encore scotchés à cet âge d’or. Je pense au récent album des Barr Brothers, je pense à celui-ci dont le titre me semble paradoxal: Everything Changes, sous la bannière Harvest Breed. Enfin… les choses changent tout de même un peu car on y perçoit une certaine actualité dans les arrangements de cordes et de vents, respectivement créés par Marc Papillon-Ferland (Eli et Papillon) et Jérôme Dupuis-Cloutier.

Autrefois nommé Jake and the Leprechauns et rebaptisé Harvest Breed (ce qui n’est pas sans lien avec Harvest, classique de Neil Young), ce groupe sherbrookois est constitué de Charles-Antoine Gosselin (voix principale, guitares, clavier, composition), Philippe Custeau (textes, guitares, pedal steel), Maxime Rouleau (piano, guitares, voix), Marco Gosselin (guitares, banjo, voix), Sylvain Lussier (basse), Gabriel Lemieux-Maillé (batterie).

La prise de son a été réalisée par le chevronné Mark Lawson, qui a aussi travaillé auprès d’Arcade Fire dans la Petite Église, studio du fameux groupe situé à Farnham. Cet indie folk rock ne réinvente certes pas la roue mais il s’avère fervent et incarné à n’en point douter, en témoignent ce son et ce mix de très bonne qualité. Les harmonisations vocales y sont fort belles, les guitares (acoustiques + électriques) et autres cordes (banjo, basse) sont pincées et grattées comme il se doit, le piano et l’orgue joués comme il se doit.

Everything Changes vibre bellement comme dans le bon vieux temps…et un tantinet comme aujourd’hui. Plus ça change… - LaPresse.ca (French)


"* * * Harvest Breed: plus ça change..."

On le sait, le folk-rock a connu son âge d'or durant la période 1965-1975. Voix harmonisées, chanteurs habités (et un peu givrés!), électrification partielle du mouvement folk américain des années 50, cette touche hippie, cet arôme de psychédélisme.

Trois décennies plus tard, il se trouve des cohortes de kids encore scotchés à cet âge d'or. Everything Changes, annonce le titre de l'album de ces puristes fervents et habités. Enfin... les choses changent tout de même un peu car on y perçoit une certaine actualité dans les arrangements de cordes et de vents, respectivement créés par Marc Papillon-Ferland et Jérôme Dupuis-Cloutier.

Autrefois nommé Jake and the Leprechauns et rebaptisé Harvest Breed (ce qui n'est pas sans lien avec Harvest, classique de Neil Young), ce groupe sherbrookois ne réinvente pas la roue, mais il s'avère fervent et incarné, comme en témoignent ce son et ce mix de qualité. Les harmonisations vocales y sont fort belles (menées par Charles-Antoine Gosselin), les guitares (acoustiques et électriques) et autres cordes (banjo, basse) sont pincées et grattées comme il se doit, le piano et l'orgue joués comme il se doit. Everything Changes vibre bellement comme dans le bon vieux temps... et un tantinet comme aujourd'hui.

À télécharger: Haiku

FOLK-ROCK INDIE

Harvest Breed

Everything Changes

***

Landlocked
- Lapresse.ca (French)


"Un vent de changement avec Harvest Breed"

Julie Lambert

La Voix - 23 mars 2012

Culture > Arts de la scène

Le premier spectacle de la formation Harvest Breed, avant le lancement officiel de leur nouvel album Everything changes, aura lieu au Marine Cabaret de Sorel-Tracy le jeudi 29 mars. C’est un vent de changement qui souffle actuellement sur ce groupe pour qui les succès s’accumulent.

«Lors de la production de ce nouvel album, une constante était toujours présente et c’était le changement. Nous avons vécu pas mal de choses au cours de l’année de production. Nous avons eu beaucoup de succès et au niveau personnel, quelques-uns ont eu la chance d’avoir des enfants, mais de vivre aussi des séparations. On ne cherche jamais à avoir un thème, mais on voit que cela se reflète dans nos chansons», explique un des membres de la formation Harvest Breed, Philippe Custeau.
Recommencer à neuf

Le groupe, qui a fait ses débuts sous le nom Jake and the Leprechauns, a du même coup décidé de changer son nom. «Nous avons trois albums derrière nous qui ont été très appréciés, mais puisque nous passions davantage de temps à expliquer d’où provenait notre nom et qu’il nous nuisait quand nous nous présentions, nous avons également décidé de changer le nom pour recommencer tout à neuf», mentionne le compositeur.

Formée de six jeunes musiciens originaires de Sherbrooke, la formation présente des chansons de style folk en anglais. Un choix qui allait de soi selon M. Custeau. «Nous avons toujours été inspirés par la musique de ce genre qui se faisait dans les années 1970 et de chanteurs comme Neil Young. J’ai toujours écrit en anglais. J’ai d’ailleurs fait des études aux États-Unis et écrit des livres dans cette langue. Donc pour moi qui suis le compositeur du groupe, c’était un moyen naturel de m’exprimer même si plusieurs ont critiqué ce choix lorsque nous avons commencé», confie-t-il.
Des portes ouvertes

Est-ce que cette décision a contribué aux succès du groupe? «C’est certain que l’anglais est une langue internationale et que c’est beaucoup plus facile de percer à l’étranger. Cela ouvre des portes. Plusieurs groupes de talent provenant du Québec se produisent à l’extérieur de la province et réussissent très bien en ayant fait aussi ce choix», pense le poète.

Néanmoins, leur talent est certainement leur plus grand atout. Les succès qu’accumule la formation depuis sa création en 2006, dont leur prix aux Independent Music Awards de New York en 2011 et la distribution de leurs albums en Europe et aux États-Unis, le prouvent amplement.
Première à Sorel-Tracy

En plus de sa tournée, la formation sera fort occupée dans les prochains mois avec sa participation à différents festivals, mais aussi avec sa première présence télévisuelle sur les ondes de Musique Plus le 10 avril prochain au cours de l’émission Ste-Catherine.

Les Sorelois seront d’ailleurs les premiers à entendre les compositions de leur quatrième opus Everything changes,réalisé par Mark Lawson (réalisateur d’Arcade Fire), puisque son lancement officiel aura lieu seulement le 13 avril à Sherbrooke et qu’ils seront en spectacle le jeudi 29 mars au Marine Cabaret à 18h.

Les membres du groupe ont donc vraiment hâte de tester leur nouveau matériel sur le public sorelois. «C’est à Sorel que ça va se passer. Nous sommes super contents et nous avons vraiment hâte. L’album que nous avons produit en format "live" ressemblera beaucoup à ce qu’on va jouer en spectacle. Nous adorons être sur scène et les gens aiment le show parce qu’il y a toujours beaucoup de mouvement. Nous jouons tous de plusieurs instruments. De plus, nous avons une belle interaction avec le public qui voit tout de suite notre complicité», conclut-il. - La Voix (French)


"Harvest Breed Offert sur Bandcamp.com"

En dévoilant un premier extrait de son album prévu pour avril prochain, Harvest Breed (nouvel avatar de Jake and the Leprechauns) prépare le terrain. Offerte sur www.bandcamp.com, la chanson-titre d’Everything Changes renouvellera la jauge d’enthousiasme des mélomanes de la région qui chérissent la formation alt-folk depuis 2005. On y retrouve le chant solennel de Charles-Antoine Gosselin, porté par un orgue vacillant, délicate ligne directrice que suivent guitares vrombissantes aux penchants fuzz, cordes luxuriantes et percussions qui triturent toute propension à l’accalmie. La composition americana nous ramène en terrains connus, mais sculptés avec une précision renouvelée, guidée par la réalisation de Mark Lawson (Arcade Fire). - Voir.ca (French)


"Douce nouveauté d’Harvest Breed : Everything Changes"

C’est dans une ambiance décontractée que Harvest Breed lançait son tout nouvel album dans l’enceinte du Ô Patro Vys le mercredi 18 avril. Le groupe sherbrookois interpréta six des chansons de l’album Everything Changes en débutant par la pièce du même titre. C’est par cette entrée en scène douce et feutrée qu’Harvest Breed nous a introduits dans son univers folk/indie rock.

Don’t Give Up On Me poursuivait dans la même lignée, suivie des remerciements au public, mais aussi à toutes les personnes qui ont permis la réalisation de l’album, notamment Mark Lawson qui s’est chargé de l’enregistrement.

Une touche country émanait de You Know?, la troisième chanson interprétée lors du lancement. La pièce suivante; This Time Yesterday, Redux, a tout quant à elle pour devenir un succès. Une étrange impression de déjà vu s’installe à son écoute. Peut-être est-ce dû au fait que la mélodie s’imprime rapidement à la mémoire, donnant l’impression d’avoir entendu ce morceau à la radio quelque part.

Là où Harvest Breed démontre son talent à mêler les genres musicaux, c’est avec If You Come Home. Le trajet vers la maison débute par une jolie berceuse, transite par le gospel pour dévier vers le pop légèrement disco pour un retour final vers la berceuse du départ. Après être parti de chez-soi pour un long voyage, n’éprouve-t-on pas justement, à un certain moment, le besoin pressant de revenir et ainsi se retrouver au même point qu’avant le départ, comme si rien n’avait changé. Évidemment, ce n’est qu’illusoire puisque tout a changé. L’écoute de Everything Changes évoque la nostalgie, le rêve, la brume, l’odeur d’humidité après la pluie…

C’est définitivement un disque à écouter pour relaxer. Si certaines chansons sont un peu plus rock alliant parfois le country, le disco ou le blues, comme Just Listen (Don’t Talk) jouée à la toute fin de la prestation, l’ensemble est plutôt vaporeux et enveloppant. Une poésie raffinée fait par ailleurs monter d’un cran la qualité de ce projet musical. Il s’impose d’aller lire les textes des chansons sur le site du groupe : www.harvestbreed.com

Mon coup de coeur demeure If You Come Home. Lequel sera le vôtre? - QuebecSpotMedia (French)


"Harvest Breed"

Il semblerait que du côté de Sherbrooke, il y ait une mine d’or à enfanter des talents musicaux. Est-ce géographique, géothermique, géopolitique ou tout simplement une coïncidence heureuse ? Ça me donne juste le goût de prendre une retraite hivernale dans les Cantons de l’Est, pour voir si au printemps, je change de nom et je sors un best seller. Ceci est bien une chronique sur Harvest Breed, l’essentiel s’en vient !
Cher Carl de Landlocked Records, ton courriel de ce matin a fini de me convaincre que le prochain groupe qui remplirait ces lignes serait Harvest Breed. Voilà déjà quelques jours que sa renaissance sous un nouveau nom était sur toutes les lèvres et de tous les clics. Il parait qu’on ne peut pas faire la même « carrière » en s’appelant Jake and the Leprechauns. Question de crédibilité sans doute. Alors grand bien fassent aux changements.
C’est avec ce premier extrait, justement intitulé Everything changes, qu’Harvest Breed nous tient en haleine en attendant l’album à sortir en avril. Ce seul extrait et la vidéo Don’t give up on me, ont suffi à me séduire. Il faut dire que la recette fonctionne toujours : oui, encore de l’indie-rock-folk watsonnien et entouré d’une arcade de feu. Je sais qu’il y en a que ça use, et que parfois, il est difficile de reconnaitre le bon grain de (l’i)vrai.
Mais, reste que je suis une romantique, et que six garçons plein d’allant, très bons musiciens, et qui chantent la ballade, c’est touchant voire troublant. Puis en chantant en anglais, on s’assure de ne pas tomber à plat côté paroles. Et oui, la langue de Shakespeare est plus facile à manier, ce qui donne tout mon respect à ceux qui réussissent le tour de force d’avoir des paroles intelligentes et subtiles en français. De là à dire que les francophones qui chantent en anglais sont des fainéants, non, mais, si je l’écrivais en anglais, cet article ferait 10 lignes.
Mélodiquement sûre (on retient facilement la ritournelle), la voix m’a tout de suite fait penser… à Chris Martin de Cold Play (mais c’est un compliment, bien que certains doivent bondir). On reconnait un certain nombre d’influences bien digérées, et passées à la moulinette d’Harvest Breed, la moisson est réellement bonne. J’ai l’impatience d’un flocon qui va s’écraser sur le sol dans l’attente d'en découvrir davantage et surtout en live. Si vous aimez la musique mélancolique joyeuse (petit oxymore), alors allez trainer vos oreilles sur leur site : www.harvestbreed.com - ninebubblesinthesky.blogspot.com (French)


"Harvest Breed"

Il semblerait que du côté de Sherbrooke, il y ait une mine d’or à enfanter des talents musicaux. Est-ce géographique, géothermique, géopolitique ou tout simplement une coïncidence heureuse ? Ça me donne juste le goût de prendre une retraite hivernale dans les Cantons de l’Est, pour voir si au printemps, je change de nom et je sors un best seller. Ceci est bien une chronique sur Harvest Breed, l’essentiel s’en vient !
Cher Carl de Landlocked Records, ton courriel de ce matin a fini de me convaincre que le prochain groupe qui remplirait ces lignes serait Harvest Breed. Voilà déjà quelques jours que sa renaissance sous un nouveau nom était sur toutes les lèvres et de tous les clics. Il parait qu’on ne peut pas faire la même « carrière » en s’appelant Jake and the Leprechauns. Question de crédibilité sans doute. Alors grand bien fassent aux changements.
C’est avec ce premier extrait, justement intitulé Everything changes, qu’Harvest Breed nous tient en haleine en attendant l’album à sortir en avril. Ce seul extrait et la vidéo Don’t give up on me, ont suffi à me séduire. Il faut dire que la recette fonctionne toujours : oui, encore de l’indie-rock-folk watsonnien et entouré d’une arcade de feu. Je sais qu’il y en a que ça use, et que parfois, il est difficile de reconnaitre le bon grain de (l’i)vrai.
Mais, reste que je suis une romantique, et que six garçons plein d’allant, très bons musiciens, et qui chantent la ballade, c’est touchant voire troublant. Puis en chantant en anglais, on s’assure de ne pas tomber à plat côté paroles. Et oui, la langue de Shakespeare est plus facile à manier, ce qui donne tout mon respect à ceux qui réussissent le tour de force d’avoir des paroles intelligentes et subtiles en français. De là à dire que les francophones qui chantent en anglais sont des fainéants, non, mais, si je l’écrivais en anglais, cet article ferait 10 lignes.
Mélodiquement sûre (on retient facilement la ritournelle), la voix m’a tout de suite fait penser… à Chris Martin de Cold Play (mais c’est un compliment, bien que certains doivent bondir). On reconnait un certain nombre d’influences bien digérées, et passées à la moulinette d’Harvest Breed, la moisson est réellement bonne. J’ai l’impatience d’un flocon qui va s’écraser sur le sol dans l’attente d'en découvrir davantage et surtout en live. Si vous aimez la musique mélancolique joyeuse (petit oxymore), alors allez trainer vos oreilles sur leur site : www.harvestbreed.com - ninebubblesinthesky.blogspot.com (French)


"7,5/10 Harvest Breed “Everything Changes”"

Not everything changes (thankfully) for reinvented Jake and the Leprechauns

Harvest Breed is the new name for J&tL, it’s a reinvention of sorts, not complete break, which is a relief to me because I’m still very fond of their debut record. ‘Haiku’ sounds like a throwback to the Mercury Rev like stylings of J&tL’s ‘A Long Dash…’ which was full of strings and orchestrated chaos, it was in its own small way a wonderful record.

The follow up ‘At Midnight the Birdsong’ was richer and more polished and not really any better for it. This time they went in the studio for four days only and recorded live to tape promising to go back to the first record and ‘Everything Changes’ (the song) does prove to be the opposite; the drone of the organ and the vocals may be thicker and more confident but the buzzing undercurrents and the spinney of excited strings are recognizably theirs.

Also familiar is the structure of the songs which are happy to change direction and explore cul de sacs. ‘You Know’ starts like a miserablist acoustic strum, gains confidence and blossoms into a rock song that finds a country chorus and a pedal steel solo on holiday from Nashville. Not that they have ADDS ‘After Dinner Meditation’ is a piano ballad with no diversions and ‘We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves’ is just acoustic guitars and harmonies and it is everything that it needs to be.

What has changed is the big set piece (there is one); ‘Just Listen (Don’t Talk)’ shocks in its conventionality, the organ hums, the guitars play chops, the song seems to be saying, "this is country rock, we can play it if we want to, we’re Canadian, we love the Band, we love Neil Young"; and they can. But so can many others, I prefer ‘If You Come Home’ it’s music boxes, fragile vocals, brass runs, ad hoc choirs, choppy horns playing r&b, it is almost preposterous; almost genius. It’s brief and constantly evolving and that’s what I liked about J&tL’s records, and that’s what I like about most of this too.
- americana-uk


"9/10 Debut album-review (UK)"

My Brother Jake’s Low-Fi debut oozes class

Jake & The Leprechauns revolve around C-Antoine Gosselin, multi instrumentalist, composer & lead singer plus Phillipe Custeau songwriter, guitar & pedal steel. The two friends have been making music together for over ten years but surprisingly only decided to make a record together in 2006. I say surprisingly, because this fine debut release clearly demonstrates that these guys have bundles of talent.

Gosselin earnt his musical spurs as a professional musician in Quebec & Montreal, while Custeau completed his Doctorate in Chiropractic in Iowa and a Master’s degree in creative writing. Influenced by Tom Waits, The Band & Neil Young (Expecting to Fly, Broken Arrow era), the two have produced and recorded this excellent record. They are joined by a host of Canada’s finest Americana musicians including Bob Egan (Wilco, Blue Rodeo) & Jim Bryson (Kathleen Edwards) plus numerous local musicians.

The record was voted the ‘best local’ record of 2006 by local magazine ‘Voir’. It should expand their fan base away from the locals!

The record starts off in an unassuming manner with the beautiful ‘Sleep’ – and it starts off very similar to Neil’s ‘Expecting to Fly’ but quickly diverts into its very own territory. It’s a collision of early Neil & Mercury Rev. Don’t let some of the cryptic song titles put you off. ‘Thoughts on a September Morning’ & ‘Concentric Circles’ – hang in there with these songs there’s plenty to reward you musically & lyrically, ‘the patter of rain in the empty schoolyard, the bell gone silent, yet the flowers grow through the cracks in the pavement’. Hang around for the mesmerising last track Sunday, ShelBrooke with its hypnotic closing chorus: ‘I’m a stranger, to the ocean’ closes the record on a strong and poignant note.

The record is steeped in country music with lyrics that bring the listener in; it’s an emotional ride and well worth finding this bunch of leprechauns.

Link:
http://www.americana-uk.com/auk/modules.php?op=modload&name=Reviews&file=index&req=showcontent&id=2813 - Americana.uk


"* * * Jake and the Leprechauns: un groupe prometteur"

Jake and the Leprechauns est une formation de Sherbrooke qui roule sa bosse depuis plusieurs années. At Midnight, The Birdsong, qui sera distribué aux États-Unis par Darla Records (l'étiquette de My Morning Jacket), est le troisième album du groupe mené par Philippe Custeau et Charles-Antoine Gosselin. Jake and the Leprechauns fignole de belles chansons folk-rock avec une touche americana (banjo, pedal steel).

Rien à dire du côté de la force mélodique, des arrangements riches et de la réalisation impeccable. Il y a une grande maîtrise musicale, mais cela manque de personnalité et le chant - qui respire l'émotion - est parfois un peu trop forcé. J'avais parfois l'impression d'écouter la trame sonore d'un film comme Garden State avec des influences de groupes au son «west coast» comme Death Cab for Cutie, The Wooden Birds ou Great Lake Swimmers. Jake and the Leprechauns fait néanmoins de la belle musique, agréable pour les oreilles. C'est un groupe prometteur. Il manque juste l'étincelle qu'il faut pour avoir un pincement de coeur. Des titres comme A Unified Theory of Everything et When It's Breaking, It's Breaking sont un pas dans la bonne direction.

EXTRAIT: A Unified Theory of Everything - La Presse (Montreal,Canada)


"* * * * Everything Changes"

Harvest Breed draws on the classics like Townes Van Zandt, Grateful Dead and the Band for a mellow yet complex mix of tunes. Ranging from soft, pretty piano-driven ballads to infectious, upbeat rock-tinged tracks, Everything Changes blends tempos effectively and keeps the album interesting throughout, without dragging or feeling monotonous. The lyrics paint a clear picture for the listener and each song tells its own story dripping with genuine emotion. Highlights include the title track, "Just Listen (Don't Talk)" and "If You Come Home," which is reminiscent of a lullaby in its instrumentals. - Vue Weekly


"* * * 1/2 Harvest Breed Everything Changes"

Nous savions les membres de Jake and the Leprechauns obsédés par le folk-rock, celui de Neil Young et The Band en particulier. Nous les savions également doués, capables de raffinement. Aujourd’hui réunis sous le nom Harvest Breed, les Sherbrookois lancent l’album le plus ambitieux de leur discographie. Ancré dans les années 70, le groupe y propose des compositions plus épiques. Polyvalent, le chanteur Charles-Antoine Gosselin a pris du galon. Il offre des performances aussi poignantes que délicates sur Don’t Give Up on Me et You Know?. S’il touche parfois au firmament folk avec ses arrangements de slide, de mandoline, de piano et d’orgue, Harvest Breed devient plus générique à l’occasion (la pièce-titre), mais la qualité d’exécution demeure. - Voir.ca (French)


"* * * 1/2 Harvest Breed Everything Changes"

Nous savions les membres de Jake and the Leprechauns obsédés par le folk-rock, celui de Neil Young et The Band en particulier. Nous les savions également doués, capables de raffinement. Aujourd’hui réunis sous le nom Harvest Breed, les Sherbrookois lancent l’album le plus ambitieux de leur discographie. Ancré dans les années 70, le groupe y propose des compositions plus épiques. Polyvalent, le chanteur Charles-Antoine Gosselin a pris du galon. Il offre des performances aussi poignantes que délicates sur Don’t Give Up on Me et You Know?. S’il touche parfois au firmament folk avec ses arrangements de slide, de mandoline, de piano et d’orgue, Harvest Breed devient plus générique à l’occasion (la pièce-titre), mais la qualité d’exécution demeure. - Voir.ca (French)


"Harvest Breed Entendu au Musée des beaux-arts de Sherbrooke"

Il fallait entendre Charles-Antoine Gosselin, vendredi, pendant le lancement du premier album d’Harvest Breed, Everything Changes, remercier "tous les médias sherbrookois qui parlent de nous comme si on était U2" et trouver qu’ils ont tous bien raison. Il fallait voir la marée humaine venue applaudir au Musée des beaux-arts de Sherbrooke le folk-rock lunaire du sextuor. Il fallait avoir la chance de se tenir juste à côté de Sylvain Lussier, bassiste combatif, et de Simon Bergeron, batteur orfèvre. Il fallait croire sur parole Philippe Custeau quand il affirmait que tout change, mais ne pas se résoudre à lui donner raison. Rien n’a changé les gars, vous vous êtes simplement bonifiés. En concert le 21 avril au Centre d’art de Richmond.


- Voir.ca (French)


"* * * 1/2 At Midnight, the Birdsong"

Maybe it's because of where they hail from - Quebec's often forgotten Eastern Townships - but not enough light has been shone on this here band. Jake And The Leprechauns is a group built around the duo of multi-instrumentalists and songwriters C-Antoine Gosselin and Philippe Custeau, who on record number three turn to some talented friends to bring it to life. Among others, Angela Desveaux, Jim Guthrie, Bob Egan (Blue Rodeo, Wilco) and Robbie Kuster (Patrick Watson) lend a helping hand to flush out a gorgeous amalgam of folk, pop and country-rock tunes.

- Hour.ca


"* * * 1/2 Jake And The Leprechauns - At Midnight, The Birdsong"

(...)The group are led by Charles-Antoine Gosselin and Philippe Custeau. Their third record mixes folk, indie and touches of bar band rock, creating an expansive sound that reigns in and builds off the their previous work. Where tracks on A Long Dash (Followed by Ten Seconds of Silence), felt like the work of two songwriters combining their powers, At Midnight, The Birdsong sees the duo working as one as on opener "When The Flood Came." The band's eclectic sonic experiments continue to push forward like on the surprisingly muscular "A Unified Theory of Everything."(...) - Chart Attack


"* * * * At Midnight, the Birdsong Jake and the Leprechauns"

Après deux albums d'un grand raffinement mais restés confidentiels, Jake and the Leprechauns arrivent enfin sur les tablettes des grands disquaires avec leur offrande la plus électrique. La claque est immédiate avec la rageuse et éplorée When the Flood Came, l'étonnement, renouvelé à l'écoute de la presque guillerette Busy Bee. Si la formation sherbrookoise s'est toujours appuyée sur le massif pilier folk Neil Young, ici, ce sont beaucoup les guitares de Crazy Horse et de l'album Everybody Knows This Is Nowhere qui sont convoquées. Capable de charrier toutes les émotions, la voix du compositeur Charles-Antoine Gosselin demeure cette grande magicienne qui prend au corps. «Le Wilco des Cantons», affirmait un collègue. Vrai, plus que jamais. - Voir magazine (Montreal, Canada)


"* * * * At Midnight, the Birdsong Jake and the Leprechauns"

Après deux albums d'un grand raffinement mais restés confidentiels, Jake and the Leprechauns arrivent enfin sur les tablettes des grands disquaires avec leur offrande la plus électrique. La claque est immédiate avec la rageuse et éplorée When the Flood Came, l'étonnement, renouvelé à l'écoute de la presque guillerette Busy Bee. Si la formation sherbrookoise s'est toujours appuyée sur le massif pilier folk Neil Young, ici, ce sont beaucoup les guitares de Crazy Horse et de l'album Everybody Knows This Is Nowhere qui sont convoquées. Capable de charrier toutes les émotions, la voix du compositeur Charles-Antoine Gosselin demeure cette grande magicienne qui prend au corps. «Le Wilco des Cantons», affirmait un collègue. Vrai, plus que jamais. - Voir magazine (Montreal, Canada)


"* * * * Jake and the Leprechauns - At Midnight, The Birdsong"

SOUNDS LIKE: A well-crafted collection of tunes from a talented group of multi-instrumentalists.

This collection of songs from Quebec band Jake and the Leprechauns is an eclectic mix of sometimes drum-heavy rock, sometimes bluegrass, sometimes New Orleans/Dixieland music that makes for quite an exciting 50-minute listen.

"Misunderstanding Entropy" is practically a soundtrack to a film, it's so colourful. Singer Charles-Antoine Gosselin's voice is distinctive, although processed a little too much, and the band's falsetto harmonies blend with it well.

"Busy Bee", the third track on the album, is the odd one out, featuring a ragtag collection of instruments including a trumpet, Ukulele, banjo, a musical saw, and an assortment of percussion instruments. But it's a significant contribution to the album, demonstrating that this band understands subtlety, and is just as confident with carefully-placed notes as it is with upbeat drum-driven rock tunes.

It's rare you hear a band that understands how to use as diverse instrumentation as is used on At Midnight; instruments seldom step into each other's space, even when there are upwards of seven instruments playing at once. And there's an obvious craft in their buildups, a slow and deliberate toying with expectations made all the more exciting by the diversity of instruments at their disposal.

This album is a shade darker than fun, but there are beautiful moments here, moments that will make you bust out your air-guitar, and moments that will tug at your heart. - www.soundproofmagazine.com


"* * * * Harvest Breed Everything Changes"

Formerly known as Jake and the Leprechauns, this Sherbrooke posse serves up a strong blend of folk- and country-infused rock, which alternately calls to mind Neil Young, Fleet Foxes and My Morning Jacket. Recorded live to tape by Mark Lawson at Hotel2Tango and at Arcade Fire’s Petite Église in Farnham, Everything Changes is a reinvigorating LP driven by interweaving guitars, moody keys and superb vocal harmonies, enriched even more by the string arrangements of Marc Papillon-Ferland and the horn arrangements of Jérôme Dupuis-Cloutier. At its best, as on the exquisite If You Come Home, Harvest Breed sounds like a classic band in the making. - hour.ca


"Les «Jake» deviennent les Harvest Breed"

Le groupe sherbrookois Jake and the Leprechauns fait son bout chemin depuis sa création, il y a six ans. L’an dernier, cependant, les musiciens ont choisi de poursuivre leur lancée sous un nouveau nom. Rencontre avec les deux membres à la tête d’Harvest Breed Charles-Antoine Gosselin et Philippe Custeau…

Pourquoi changer une formule qui fonctionne bien? Pour trouver la formule gagnante, tout simplement. « L’idée de départ était de se renouveler. Aussi, on s’est rendu compte au fil du temps que le nom Jake and the Leprechauns nous nuisait à l’extérieur du Québec. Le nom sonnait un peu celtique pour certains. C’est une barrière qui n’est pas nécessaire, surtout aujourd’hui, avec tout ce que l’on offre en musique. Nous avons donc choisi un nom qui sonne plus folk et qui nous représente beaucoup plus », explique Charles-Antoine Gosselin, compositeur-interprète.

Leur premier album en tant que Harvest Breed s’appelle Everything Change, mais cela ne veut pas dire pour autant que tout a changé pour le groupe, qui passe de deux à six membres officiels. Charles-Antoine et Philippe, respectivement compositeur et auteur, ont choisi de garder la même approche, le même style qui entremêle le folk, la pop et le indie rock. « Par rapport à la musique, j’avais dans l’idée de créer des structures de chansons plus standards, des mélodies plus faciles à retenir, sans toutefois aller dans la facilité. Pour Jake, c’était davantage le texte qui dirigeait la musique, mais cette fois-ci, on met les deux sur un pied d’égalité », explique Charles-Antoine.

L’avenir de Harvest Breed

Connu à Sherbrooke depuis plusieurs années, Jake and the Lepechauns a su se tailler une place à l’extérieur de l’Estrie, particulièrement avec l’album At midnight the Birdsong, sortie en 2010. Le groupe a d’ailleurs joué au cours des deux dernières années sur différentes scènes du Canada et même des États-Unis. Il a remporté un prix au plus récent Independant Music Awards, à New York.

Maintenant qu’ils sont devenus Harvest Breed, quelles sont les attentes des musiciens Charles-Antoine Gosselin, Philippe Custeau, Maxime Rouleau, Simon Bergeron, Marc-André Gosselin et Sylvain Lussier? « On s’attend à rejoindre beaucoup plus de gens avec cet album! On aimerait bien aussi sortir davantage du Québec », répond Charles-Antoine.

Les boys ont d’ailleurs pris les moyens nécessaires pour réussir. Habitués à multiplier les projets et à jouer des accords pour différents groupes, question de vivre à fond leur passion (mais aussi pour gagner leur vie!), ils ont choisi cette fois-ci de se concentrer sur un seul et même projet. « On a réalisé que le groupe Harvest Breed était le projet auquel on croyait le plus. On a décidé de faire notre chance et de mettre l’énergie nécessaire pour réussir », indique Philippe.

Harvest Breed fera le lancement de son nouvel album Everything Change, le 13 avril, au Musée des beaux-arts de Sherbrooke. - Le Journal de Sherbrooke (French)


"Plus ça change, moins c'est pareil!"

Avec un nouveau nom comme celui d'Harvest Breed, les anciens Jake and the Leprechauns se réclament haut et fort de Neil Young. Mais il n'y a pas que le nom qui lui fasse référence. Enregistré sur ruban à l'ancienne, Everything changes, le tout nouvel opus du groupe, affiche une démarche similaire à celle de Young et de son Harvest. Un vrai trip de gang pour un band tricoté plus serré que jamais.

Pendant deux jours, dans une église de Farnham, en compagnie de Mark Lawson, un de ceux qui a mis sa touche aux albums d'Arcade Fire, les six gars d'Harvest Breed ont joué et rejoué tous ensemble les pièces qui allaient se retrouver sur Everything changes.

«Tout le monde se regarde et joue ensemble, lancent d'emblée Philippe Custeau et Charles-Antoine Gosselin, les deux membres fondateurs d'Harvest Breed. Il y a une super belle ambiance dans cette église. L'endroit est parfait pour y faire un trip de band, pour vivre un enregistrement à six, d'être tout le monde ensemble.»

Pour eux, pas de secret, tout part de l'album. «Pour nous, l'album n'est pas comme un mal nécessaire, on veut le faire comme une oeuvre d'art en soi, mentionne Charles-Antoine. C'est pour ça qu'on a été comme extrémistes avec celui-là. Enregistrer live, sur ruban, ça change vraiment la dynamique au niveau de la création. On est allé à fond là-dedans et on a aussi accepté de ne pas être parfaits.»

Mais attention, n'allez pas croire qu'il s'agit-là d'un exercice de style. Loin du pastiche des chansons des années 70, la signature profondément folk reste et s'entend encore plus. «Le folk, ce n'est pas comme un changement de cap, c'est juste qu'ici, on l'assume et on va y aller là-dedans», ajoute-t-il.

Et pour saisir le tout, il suffit de faire jouer la chanson Just Listen qui sonne comme une bonne vieille chanson folk rock américaine. Et si d'ordinaire c'est le duo fondateur qui écrit les chansons, celle-ci a été soumise à l'inspiration créatrice de tout le groupe.

«On l'a amenée au groupe, on a dit on fait n'importe quoi, on le jamme comme vous le sentez. C'est pour ça qu'elle est lousse et qu'elle sonne comme un classique rock», souligne Philippe en disant qu'avec la confiance qui s'est installée au sein du groupe, ça les mènera sans doute à d'autres contributions similaires entre Maxime Rouleau, Marco Gosselin, Sylvain Lussier et Simon Bergeron, les autres membres du groupe.

Nouveau nom de groupe, nouvel album dont le titre évoque littéralement le changement, est-ce que tout a changé pour Harvest Breed? «Everything Changes, c'est un titre plus philosophique qu'au niveau artistique du produit. Je pense que ce qui est différent, c'est la prise en main de notre destin. Nous avons décidé de tout faire pour que ça marche et c'est la première fois qu'on le fait consciemment», reconnaît Charles-Antoine.

Faire plus de concerts, se faire connaître et voir sa musique diffusée le plus possible ici et ailleurs sur le continent, tel est maintenant le but avoué. «On veut jouer plus au Canada, dans l'est des États-Unis, partout. On fait toujours bien en spectacle, c'est comme ça qu'on rejoint le plus de gens», ajoute Philippe en soulignant que le groupe est prêt pour ça.

Et pour la petite histoire, avec tous les efforts mis dans la réalisation d'Everything Changes, le sentiment de fierté et de contentement reste plus présent que jamais si bien que même Charles-Antoine se permet d'écouter l'album dans ses temps libres. «C'est la première fois que je fais, alors c'est bon signe! Ça ressemble exactement à ce que j'ai dans la tête depuis le premier.» - La Tribune (French)


"Une agréable surprise"

8 out of 10: HARVEST BREED - Everything Changes

Une agréable surprise que ce disque qui sera sur les tablettes le 12 avril prochain. Cette formation sherbrookoise s'en va jouer cette fois dans la cour des grands et Harvest Breed n'a rien à envier à aucun des autres groupes du genre.

Les anciens de Jake and the Leprechauns se définissent comme folk/pop/indie, mais je rajouterais que c'est simplement un bon rock, orienté par le piano et guidé par des mélodies envoûtantes livrées par une voix remplie de mélancolie et de justesse.

Il y a une certaine complexité derrière la construction des chansons du groupe et c'est tant mieux. Plus on écoute, plus on découvre et plus on apprécie. Mes trois coups de coeur: Don't Give Up On me, From What The Stars Are Made We Cannot Hold et If You Come Home. Un aspect à considérer pour le groupe, rendre quelques morceaux peut-être un peu plus accessibles. Autrement, un bel avenir se dessine devant Harvest Breed.

Note : 8 sur 10 (suggestion de la semaine) - La Tribune (French)


"HARVEST BREED – EVERYTHING CHANGES (Dutch review)"

Een tijdje geleden kregen we een teaser te zien voor ‘Everything Changes’ van Harvest Breed. De getekende clip was buitengewoon mooi en deed vermoeden dat we met een uitzonderlijk fijn schijfje te maken zouden krijgen. Nu de plaat er al aardig wat draaibeurten heeft opzitten , kunnen we dit vermoeden alleen maar bevestigen. ‘Everything Changes’ is een wondermooie productie.

Maar hoe komt een band uit een klein stadje in de buurt van Quebec er toe om op te nemen met Grammy-winnaar Mark Lawson, die ook bij Arcade Fire achter de knoppen zat? En hoe zijn ze er in godsnaam in geslaagd om bijdragen te versieren van leden van Tragically Hip, Barenaked Ladies en Blue Rodeo? Simpel, ze schrijven verdomd sterke songs! En ze spelen die avond na avond met heel hun hart.

Harvest Breed probeert de leemte tussen de warme, iconische platen uit de jaren zeventig en de immer durende zoektocht naar lyrische perfectie op te vullen door te refereren naar een tijd waarin albums meer waren dan een speellijst van mp3’s op een computer, waarin muziek massa’s kon ontroeren, harten breken en zelfs de wereld veranderen.

De aanzet van de titelsong is haast episch te noemen. Daar waar opener ‘Don’t Give Up On Me’ nog heel ingetogen klinkt en vooral sfeer schept, is de song ‘Everything Changes’ een song die uiterst hoge ogen zou kunnen gooien op een radiozender als Studio Brussel. Toegegeven, niet elk nummer op deze plaat is even makkelijke verteerbaar. Tegelijkertijd kan je niet ontkennen dat er op ‘Everything Changes’ een paar songs staan die ontegensprekelijk hitpotentieel hebben. De zes muzikanten van Harvest Breed bedienen zich van een heel uitgebreid instrumentarium om hun auditief wereldje te creëren. Zowel een zingende zaag als een pedal steel passeren de revue. Ook melodica, banjo en mandoline zijn van de partij. Minder voor de hand liggend zijn dan weer de flarden sequencing die drummer Simon Bergeron mee de wereld instuurt. Meest opvallende rol is evenwel gereserveerd voor zanger Charles-Antoine Gosselin. ’s Mans stem klinkt heel breekbaar en met momenten lijkt ze ook te barsten. Toch balanceert hij als een behendige evenwichtskunstenaar op de grens tussen het buigen of breken, wat van zijn stem één van de belangrijkste instrumenten op deze plaat maakt.

‘Everything Changes’, live opgenomen gedurende vier dagen bij Lawson thuis, roept de sfeer op van klassieke albums van grote voorbeelden als The Grateful Dead, Townes Van Zandt, The Band, Neil Young en The Flying Burrito Brothers. De plaat klinkt bevreemdend en vertrouwd tegelijkertijd, haast alsof je een vriend die je lang niet meer hebt gezien tegenkomt in een vreemde stad.

De band bracht eerder al andere materiaal uit, al was dat onder de naam Jake And The Leprechauns. Ze hebben nooit willen spreken van een break, maar eerder van een heruitvinding, een soort van nieuwe start. Hier en daar zijn er onvermijdelijke verwijzingen naar ouder materiaal van Jake And The Leprechauns, maar over het algemeen kan je gerust stellen dat Harvest Breed een paar stappen verder gaat. In die zin kunnen we natuurlijk niet van een debuutalbum spreken. Op zich maakt dat niet uit. Het mag duidelijk zijn dat ‘Everything Changes’ een plaat is die geschreven is door een band die op een (voorlopig) creatief hoogtepunt zit.

(Preach) - rootstime.be (Dutch)


"Harvest Breed, Agents de changement"

Nouveau nom. Même groupe. Les membres d’Harvest Breed lancent un quatrième album folk-rock, une superposition d’influences maîtrisées.

Le local de répétition d’Harvest Breed se situe quelque part à Sherbrooke, dans une ancienne usine transformée en un immense entrepôt. Un condensé de briques rouges où règnent quelques fantômes se manifestant par un écho feutré. Des édifices du genre, on en trouve dans toutes les villes industrielles d’Amérique. Des groupes comme Harvest Breed, c’est plus rare.

Sur l’étage où s’exercent les six musiciens, des boîtes en attente d’être livrées forment des corridors. Et sur une table, ce sont les pochettes d’Everything Changes, quatrième disque des anciens Jake and the Leprechauns, qui sont disposées en des lignes parallèles. L’ordonnancement est temporaire car la trajectoire que prendra l’opus folk-rock, enregistré une fois de plus avec Mark Lawson (d’Arcade Fire), demeure imprévisible.

Ampli en mains, Philippe Custeau me fait faire le tour et relate son concert de la veille. Salle comble et qualité d’écoute. Tout était au rendez-vous pour ravir celui qui écrit les textes du groupe, une poésie sans couplets ni refrains, habillée de musiques par Charles-Antoine Gosselin. "Je ne me pose jamais de questions quant à l’écriture de chansons, explique Philippe. J’ai peur de trop réfléchir sur ce que je fais, que ça me bloque à certains égards. C’est pour moi encore naïf et pur. Et Charles-Antoine a un talent vraiment extraordinaire pour comprendre émotionnellement mes textes, pour leur trouver une mélodie." Chaque composition bénéficie ensuite de l’apport de Maxime Rouleau, Marc-André Gosselin, Sylvain Lussier et Simon Bergeron.

Une fois l’ampli déposé dans un coin, le parolier entérine la nouvelle appellation du groupe. "Quand je me suis mis à analyser le disque, le thème du rêve revenait encore – c’est récurrent chez moi -, mais il y avait aussi celui du changement. Je le retrouvais à plein de niveaux, et ça coïncidait bien avec le nouveau nom du groupe."

Dans le livret d’Everything Changes, une nouvelle introduit les paroles des chansons. L’histoire a inspiré un clip animé (à visionner sur la Toile) et permet d’établir l’univers de l’album. "En poésie, on parle souvent de l’importance des titres. Surtout en poésie contemporaine. Le titre est énigmatique, ne semble pas avoir un rapport direct avec le texte, mais ça installe tout de suite une atmosphère, un état d’esprit."

La nouvelle suit une conversation entre deux amis. L’un des deux exprime son impression de parfois vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ce sentiment, Philippe Custeau le connaît. "Jeune, je sentais que je n’étais pas à la bonne place, que je ne devais pas me trouver ici. Pas à Sherbrooke, pas au Québec. J’avais des cartes sur les murs de ma chambre. Je rêvais de la Californie, de grands espaces, de l’océan… Je voulais voyager. Après, j’ai vécu longtemps aux États-Unis. Ici, on a le terroir, la langue… Là-bas, c’est la route, la famille, le patriotisme… Les tensions sont différentes, et tout ça m’habite, influence mon écriture."

Par cet enracinement bipolaire, l’américanité des textes accentue leur portée contemporaine. "J’essaie d’écrire des chansons qui peuvent apporter quelque chose." Quant aux musiques, l’exercice de composition et d’enregistrement a représenté un bond vers le passé. "Plus que jamais, on était dans le mood 70's. On a enregistré 70's, avec les techniques 70's et des instruments 70's."

"Avec les trois premiers albums, on a appris à enregistrer, relate Custeau. Le problème, c’est que tu deviens obsédé parce que tu peux tout corriger à l’ordinateur. Tu ne te libères pas de ça. Quand tu enregistres sur bandes, tu ne peux pas y retoucher. Ça te satisfait une première fois, et après, tu dois vivre avec."

Et le groupe semble très bien vivre avec sa lente ascension. Si Harvest Breed se voyait transporté par le succès, la chanson We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves laisse présager que l’expérience serait vécue avec maturité, voire une certaine conscience des fatalités. "La phrase provient de Richard Brautigan, un poète beat des années 60. Il écrivait des affaires complètement insensées, avec parfois deux ou trois lignes de génie absolu. "We were famous and we kicked walnut leaves" m’est restée en tête, et j’ai construit la chanson autour de ça. C’est devenu l’histoire d’un groupe de musiciens qui a connu le succès et qui regarde sa carrière avec ironie, qui critique les jeunes… Dans le milieu musical, ceux qui sont là depuis longtemps s’approprient une certaine autorité. Pourtant, ce n’est pas parce que tu fais partie des meubles que tu as nécessairement fait de bonnes affaires…"

Harvest Breed
Everything Changes
(Landlocked)
En magasin le 10 avril
- Voir.ca (French)


"Harvest Breed, Agents de changement"

Nouveau nom. Même groupe. Les membres d’Harvest Breed lancent un quatrième album folk-rock, une superposition d’influences maîtrisées.

Le local de répétition d’Harvest Breed se situe quelque part à Sherbrooke, dans une ancienne usine transformée en un immense entrepôt. Un condensé de briques rouges où règnent quelques fantômes se manifestant par un écho feutré. Des édifices du genre, on en trouve dans toutes les villes industrielles d’Amérique. Des groupes comme Harvest Breed, c’est plus rare.

Sur l’étage où s’exercent les six musiciens, des boîtes en attente d’être livrées forment des corridors. Et sur une table, ce sont les pochettes d’Everything Changes, quatrième disque des anciens Jake and the Leprechauns, qui sont disposées en des lignes parallèles. L’ordonnancement est temporaire car la trajectoire que prendra l’opus folk-rock, enregistré une fois de plus avec Mark Lawson (d’Arcade Fire), demeure imprévisible.

Ampli en mains, Philippe Custeau me fait faire le tour et relate son concert de la veille. Salle comble et qualité d’écoute. Tout était au rendez-vous pour ravir celui qui écrit les textes du groupe, une poésie sans couplets ni refrains, habillée de musiques par Charles-Antoine Gosselin. "Je ne me pose jamais de questions quant à l’écriture de chansons, explique Philippe. J’ai peur de trop réfléchir sur ce que je fais, que ça me bloque à certains égards. C’est pour moi encore naïf et pur. Et Charles-Antoine a un talent vraiment extraordinaire pour comprendre émotionnellement mes textes, pour leur trouver une mélodie." Chaque composition bénéficie ensuite de l’apport de Maxime Rouleau, Marc-André Gosselin, Sylvain Lussier et Simon Bergeron.

Une fois l’ampli déposé dans un coin, le parolier entérine la nouvelle appellation du groupe. "Quand je me suis mis à analyser le disque, le thème du rêve revenait encore – c’est récurrent chez moi -, mais il y avait aussi celui du changement. Je le retrouvais à plein de niveaux, et ça coïncidait bien avec le nouveau nom du groupe."

Dans le livret d’Everything Changes, une nouvelle introduit les paroles des chansons. L’histoire a inspiré un clip animé (à visionner sur la Toile) et permet d’établir l’univers de l’album. "En poésie, on parle souvent de l’importance des titres. Surtout en poésie contemporaine. Le titre est énigmatique, ne semble pas avoir un rapport direct avec le texte, mais ça installe tout de suite une atmosphère, un état d’esprit."

La nouvelle suit une conversation entre deux amis. L’un des deux exprime son impression de parfois vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ce sentiment, Philippe Custeau le connaît. "Jeune, je sentais que je n’étais pas à la bonne place, que je ne devais pas me trouver ici. Pas à Sherbrooke, pas au Québec. J’avais des cartes sur les murs de ma chambre. Je rêvais de la Californie, de grands espaces, de l’océan… Je voulais voyager. Après, j’ai vécu longtemps aux États-Unis. Ici, on a le terroir, la langue… Là-bas, c’est la route, la famille, le patriotisme… Les tensions sont différentes, et tout ça m’habite, influence mon écriture."

Par cet enracinement bipolaire, l’américanité des textes accentue leur portée contemporaine. "J’essaie d’écrire des chansons qui peuvent apporter quelque chose." Quant aux musiques, l’exercice de composition et d’enregistrement a représenté un bond vers le passé. "Plus que jamais, on était dans le mood 70's. On a enregistré 70's, avec les techniques 70's et des instruments 70's."

"Avec les trois premiers albums, on a appris à enregistrer, relate Custeau. Le problème, c’est que tu deviens obsédé parce que tu peux tout corriger à l’ordinateur. Tu ne te libères pas de ça. Quand tu enregistres sur bandes, tu ne peux pas y retoucher. Ça te satisfait une première fois, et après, tu dois vivre avec."

Et le groupe semble très bien vivre avec sa lente ascension. Si Harvest Breed se voyait transporté par le succès, la chanson We Were Famous and We Kicked Walnut Leaves laisse présager que l’expérience serait vécue avec maturité, voire une certaine conscience des fatalités. "La phrase provient de Richard Brautigan, un poète beat des années 60. Il écrivait des affaires complètement insensées, avec parfois deux ou trois lignes de génie absolu. "We were famous and we kicked walnut leaves" m’est restée en tête, et j’ai construit la chanson autour de ça. C’est devenu l’histoire d’un groupe de musiciens qui a connu le succès et qui regarde sa carrière avec ironie, qui critique les jeunes… Dans le milieu musical, ceux qui sont là depuis longtemps s’approprient une certaine autorité. Pourtant, ce n’est pas parce que tu fais partie des meubles que tu as nécessairement fait de bonnes affaires…"

Harvest Breed
Everything Changes
(Landlocked)
En magasin le 10 avril
- Voir.ca (French)


"Everything Changes d'Harvest Breed"

C’est dans quelques jours que sort 'Everything changes', premier album d’Harvest Breed. Les anciens de Jake and the Leprechauns ont changé de nom mais pas de direction. Un bon titre pour un changement de saison, ou comment entamer la transition hiver/printemps en douceur. À l’image de la vidéo illustrée servant de teaser à l’opus, c’est une petite ballade en sépia que les talentueux musiciens sherbrookois nous proposent. La moisson est excellente au travers de 11 titres éclatant : de l’indie-rock mélancolique et joyeux, où comment les opposés s’attirent parfois.

J’avais déjà dit de belles choses au sujet de cette découverte et à écouter l’album au complet, je reste sans voix, donc sans mots aussi. Confiné dans mon Ipod entre Grenadine et Jacques Brel (no comment), Everything changes est la quintessence du son indie-rock. Beaucoup de groupes aux paroles anglophones et souvent de qualité se font « concurrence » sur ce créneau, avoir pour trampoline artificiel, la question boomrang : qui sera le prochain Arcade Fire ? Trop facile ou évidente comparaison, même si Mark Lawson est aux manettes, Harvest Breed laisse présager une identité propre aux grands classiques.


Sans avoir de vision sur son impact commercial et l’accueil que va lui réserver la critique et le public, il reste pour moi, l’un des meilleurs albums de ce début d’année. Quand on rencontre quelqu’un pour la première fois, il faut se fier à son instinct. À la première écoute d’Everything changes, je m’y sentais connectée avec une facilité évidente. Puis, en m’appropriant, j’y ai découvert des arrangements cachés, des subtilités sonores, de la poésie intempestive. Il y a quelque chose d’intemporel chez Harvest Breed, une facilité désarmante qui nous laisse un goût d’ailleurs mais ici. - musik-industry.com (France)


"Everything Changes d'Harvest Breed"

C’est dans quelques jours que sort 'Everything changes', premier album d’Harvest Breed. Les anciens de Jake and the Leprechauns ont changé de nom mais pas de direction. Un bon titre pour un changement de saison, ou comment entamer la transition hiver/printemps en douceur. À l’image de la vidéo illustrée servant de teaser à l’opus, c’est une petite ballade en sépia que les talentueux musiciens sherbrookois nous proposent. La moisson est excellente au travers de 11 titres éclatant : de l’indie-rock mélancolique et joyeux, où comment les opposés s’attirent parfois.

J’avais déjà dit de belles choses au sujet de cette découverte et à écouter l’album au complet, je reste sans voix, donc sans mots aussi. Confiné dans mon Ipod entre Grenadine et Jacques Brel (no comment), Everything changes est la quintessence du son indie-rock. Beaucoup de groupes aux paroles anglophones et souvent de qualité se font « concurrence » sur ce créneau, avoir pour trampoline artificiel, la question boomrang : qui sera le prochain Arcade Fire ? Trop facile ou évidente comparaison, même si Mark Lawson est aux manettes, Harvest Breed laisse présager une identité propre aux grands classiques.


Sans avoir de vision sur son impact commercial et l’accueil que va lui réserver la critique et le public, il reste pour moi, l’un des meilleurs albums de ce début d’année. Quand on rencontre quelqu’un pour la première fois, il faut se fier à son instinct. À la première écoute d’Everything changes, je m’y sentais connectée avec une facilité évidente. Puis, en m’appropriant, j’y ai découvert des arrangements cachés, des subtilités sonores, de la poésie intempestive. Il y a quelque chose d’intemporel chez Harvest Breed, une facilité désarmante qui nous laisse un goût d’ailleurs mais ici. - musik-industry.com (France)


"Harvest Breed : Everything changes"

C’est dans quelques jours que sort Everything changes, premier album d’Harvest Breed. Les anciens de Jake and the Leprechauns ont changé de nom mais pas de direction. Un bon titre pour un changement de saison, ou comment entamer la transition hiver/printemps en douceur. À l’image de la vidéo illustrée servant de teaser à l’opus, c’est une petite ballade en sépia que les talentueux musiciens de Sherbrooke nous proposent. La moisson est excellente au travers de 11 titres éclatants : de l’indie-rock mélancolique et joyeux, où comment les opposés s’attirent parfois.

J’avais déjà dis de belles choses au sujet de cette découverte (voir ici) et à écouter l’album au complet, je reste sans voix, donc sans mots aussi. Confiné dans mon Ipod entre Grenadine et Jacques Brel (no comment), Everything changes est la quintessence du son indie-rock. Beaucoup de groupes aux paroles anglophones et souvent de qualité se font « concurrence » sur ce créneau, avoir pour trampoline artificiel, la question boomrang : qui sera le prochain Arcade Fire ? Trop facile ou évidente comparaison, même si Mark Lawson est aux manettes, Harvest Breed laisse présager une identité propre aux grands classiques.

Sans avoir de vision sur son impact commercial et l’accueil que va lui réserver la critique et le public, il reste pour moi, l’un des meilleurs albums de ce début d’année. Quand on rencontre quelqu’un pour la première fois, il faut se fier à son instinct. À la première écoute d’Everything changes, je m’y sentais connectée avec une facilité évidente. Puis, en me l'appropriant, j’y ai découvert des arrangements cachés, des subtilités sonores, de la poésie intempestive. Il y a quelque chose d’intemporel chez Harvest Breed, une facilité désarmante qui nous laisse un goût d’ailleurs mais ici.

Le 29 mars au Marine Cabaret, Sorel
Le 13 avril au Musée des Beaux Arts, Sherbrooke
Le 18 avril au Patro Vys, Montréal
http://www.harvestbreed.com/ - http://ninebubblesinthesky (French blog)


"Harvest Breed : Everything changes"

C’est dans quelques jours que sort Everything changes, premier album d’Harvest Breed. Les anciens de Jake and the Leprechauns ont changé de nom mais pas de direction. Un bon titre pour un changement de saison, ou comment entamer la transition hiver/printemps en douceur. À l’image de la vidéo illustrée servant de teaser à l’opus, c’est une petite ballade en sépia que les talentueux musiciens de Sherbrooke nous proposent. La moisson est excellente au travers de 11 titres éclatants : de l’indie-rock mélancolique et joyeux, où comment les opposés s’attirent parfois.

J’avais déjà dis de belles choses au sujet de cette découverte (voir ici) et à écouter l’album au complet, je reste sans voix, donc sans mots aussi. Confiné dans mon Ipod entre Grenadine et Jacques Brel (no comment), Everything changes est la quintessence du son indie-rock. Beaucoup de groupes aux paroles anglophones et souvent de qualité se font « concurrence » sur ce créneau, avoir pour trampoline artificiel, la question boomrang : qui sera le prochain Arcade Fire ? Trop facile ou évidente comparaison, même si Mark Lawson est aux manettes, Harvest Breed laisse présager une identité propre aux grands classiques.

Sans avoir de vision sur son impact commercial et l’accueil que va lui réserver la critique et le public, il reste pour moi, l’un des meilleurs albums de ce début d’année. Quand on rencontre quelqu’un pour la première fois, il faut se fier à son instinct. À la première écoute d’Everything changes, je m’y sentais connectée avec une facilité évidente. Puis, en me l'appropriant, j’y ai découvert des arrangements cachés, des subtilités sonores, de la poésie intempestive. Il y a quelque chose d’intemporel chez Harvest Breed, une facilité désarmante qui nous laisse un goût d’ailleurs mais ici.

Le 29 mars au Marine Cabaret, Sorel
Le 13 avril au Musée des Beaux Arts, Sherbrooke
Le 18 avril au Patro Vys, Montréal
http://www.harvestbreed.com/ - http://ninebubblesinthesky (French blog)


"Harvest Breed : Everything changes"

C’est dans quelques jours que sort Everything changes, premier album d’Harvest Breed. Les anciens de Jake and the Leprechauns ont changé de nom mais pas de direction. Un bon titre pour un changement de saison, ou comment entamer la transition hiver/printemps en douceur. À l’image de la vidéo illustrée servant de teaser à l’opus, c’est une petite ballade en sépia que les talentueux musiciens de Sherbrooke nous proposent. La moisson est excellente au travers de 11 titres éclatants : de l’indie-rock mélancolique et joyeux, où comment les opposés s’attirent parfois.

J’avais déjà dis de belles choses au sujet de cette découverte (voir ici) et à écouter l’album au complet, je reste sans voix, donc sans mots aussi. Confiné dans mon Ipod entre Grenadine et Jacques Brel (no comment), Everything changes est la quintessence du son indie-rock. Beaucoup de groupes aux paroles anglophones et souvent de qualité se font « concurrence » sur ce créneau, avoir pour trampoline artificiel, la question boomrang : qui sera le prochain Arcade Fire ? Trop facile ou évidente comparaison, même si Mark Lawson est aux manettes, Harvest Breed laisse présager une identité propre aux grands classiques.

Sans avoir de vision sur son impact commercial et l’accueil que va lui réserver la critique et le public, il reste pour moi, l’un des meilleurs albums de ce début d’année. Quand on rencontre quelqu’un pour la première fois, il faut se fier à son instinct. À la première écoute d’Everything changes, je m’y sentais connectée avec une facilité évidente. Puis, en me l'appropriant, j’y ai découvert des arrangements cachés, des subtilités sonores, de la poésie intempestive. Il y a quelque chose d’intemporel chez Harvest Breed, une facilité désarmante qui nous laisse un goût d’ailleurs mais ici.

Le 29 mars au Marine Cabaret, Sorel
Le 13 avril au Musée des Beaux Arts, Sherbrooke
Le 18 avril au Patro Vys, Montréal
http://www.harvestbreed.com/ - http://ninebubblesinthesky (French blog)


"Harvest Breed album teaser"

Harvest Breed released a teaser for the album, ‘Everything Changes’, which will be available April 10th. I already loved the single that they released earlier this year, and this trailer is simply making me even more excited about what’s coming.

You can view my previous post here:
http://brightersounds.tumblr.com/post/16616157967/heres-some-powerful-indie-folk-to-lead-you-to

Until April 10th, I guess this teaser and that single will have to hold us over. - http://brightersounds


"Harvest Breed : Un nouveau nom pour un tout nouvel album!"

L’étiquette Landlocked Records annonce par la présente que sa formation Jake and the Leprechauns cesse officiellement ses activités sous ce nom, pour être désormais connue en tant que HARVEST BREED.

La dernière année a été riche en rebondissements pour le groupe qui a remporté un prix international à New York (chanson alt-country de l’année) aux Independent Music Awards (avec Tom Waits comme juge), assuré la première partie des artistes de renommée My Morning Jacket, Dan Mangan et Basia Bulat, percé le palmarès des radios universitaires à travers le pays, et sillonné le Québec pour présenter son dernier spectacle devant des foules grandissantes en nombre et en enthousiasme.

La formation vient de terminer un tout nouvel album intitulé EVERYTHING CHANGES qui fut entièrement enregistré live en studio, sur ruban, par Mark Lawson (gagnant d’un Grammy avec Arcade Fire).

Avec le soin apporté aux nouvelles chansons, l’énergie presque ésotérique de la session studio, et les méthodes de productions fidèles à leurs enregistrements fétiches des années 70, EVERYTHING CHANGES marque un tournant majeur pour la formation.

L’album paraîtra sur les tablettes en Avril 2012. D’ici là, la chanson titre ainsi qu’un vidéo pour la première pièce, Don’t Give Up on Me, sont disponibles dès aujourd’hui sur la nouvelle page du groupe au WWW.HARVESTBREED.COM

Une liste complète de spectacles se rajoutera prochainement. D’ici-là, la première prestation officielle de Harvest Breed aura lieu à l’Antiquarius, rue Wellington à Sherbrooke, le Samedi 11 Février à 20h. - QuebecSpotMedia


"Tracks: HARVEST BREED – Everything Changes"

Everything Changes is not only the name of the new album from Montreal indie folk-rockers Harvest Breed but it also happens to be the name of the lead single from the forthcoming LP. We recently got wind of the new track and now it seems as though we can’t take it off repeat here at The iM.

Have a listen to the song in the Bandcamp player below – you can even download it for free. The Mark Lawson (Arcade Fire) recorded album is set for release in the very near future and as soon as we know more, you’ll be the first to know.

For more on Harvest Breed, visit them over on Facebook. - theindiemachine.com


"Tracks: HARVEST BREED – Everything Changes"

Everything Changes is not only the name of the new album from Montreal indie folk-rockers Harvest Breed but it also happens to be the name of the lead single from the forthcoming LP. We recently got wind of the new track and now it seems as though we can’t take it off repeat here at The iM.

Have a listen to the song in the Bandcamp player below – you can even download it for free. The Mark Lawson (Arcade Fire) recorded album is set for release in the very near future and as soon as we know more, you’ll be the first to know.

For more on Harvest Breed, visit them over on Facebook. - theindiemachine.com


"Harvest Breed - "Everything Changes""

I was looking for some good Sunday tracks, and Montreal's Harvest Breed had the perfect song for that. "Everything Changes" is the first track to be released from the album with the same name, and it was recorded by Grammy Award and Brit Award winner Mark Lawson (Arcade Fire) back in April. The debut album will be out this April, but until then listen and download to the indie/folk title track.

Connect with Harvest Breed: Facebook | Website

Fresh? - ohsofreshmusic.com


"Harvest Breed : une pièce, plusieurs mondes"

Ça m’intéresse, ce p’tit groupe-là.

En une seule pièce, j’ai l’impression d’être quelque part entre Sherbrooke, 1994 et Damien Rice.

Un album à venir pour avril 2012. On l’attend, histoire d’en savoir un peu plus.

En spectacle le 11 février à l’Antiquarius Café de Sherbrooke, le 29 mars au Centre Culturel de Sorel-Tracy, et le 28 avril au Centre d’Arts de Richmond.

www.harvestbreed.com - BangBang Blog


"Jake and the Leprechauns devient Harvest Breed"

(Sherbrooke) Après des mois de réflexion, Jake and the Leprechauns a pris la décision d'enterrer son nom. Le groupe sherbrookois, qui remportait l'an dernier un prix aux Independent Music Awards de New York, ne meurt pas pour autant. Sauf que désormais, il se fera connaître en tant que Harvest Breed.

«Ça fait longtemps qu'on y pensait. Souvent, à cause de notre nom de groupe, les gens pensaient qu'on faisait de la musique celtique ou alors qu'on venait d'Irlande. Le focus restait tout le temps là-dessus et ça nous nuisait», explique le parolier du groupe, Philippe Custeau.

Le coup de grâce est, assez curieusement, venu du chanteur des Tragically Hip.

«J'assistais à un de leur spectacle et comme on a un ami en commun, je l'ai rencontré à la fin du show. Je lui ai remis notre disque, qu'il a trouvé super en tous points... jusqu'à ce qu'il le retourne et s'attarde à notre nom. Son visage a changé et il m'a demandé à quoi on avait pensé. À partir de là, j'étais vraiment certain qu'il fallait faire quelque chose. Parce que si lui, qui est dans le milieu depuis tant d'années, pensait ça, il y avait au moins 90 pour cent des gens qui voyaient les choses de la même façon.»

La formation folk-rock a donc choisi de se rebaptiser en même temps qu'elle enregistrait son quatrième disque. D'autant qu'elle sentait un intérêt croissant du côté des voisins américains. Il n'était pas question de traîner le boulet Jake-et-ses-farfadets plus longtemps.

«On a fait un brainstorm et assez vite, Harvest Breed est ressorti. On aime le clin d'oeil qu'il fait à Neil Young et à son album Harvest, qui nous a beaucoup influencés. Pour nous, c'est une façon de dire qu'on se sent les descendants de cette génération d'artistes-là.»

Le groupe profite aussi de ce repositionnement nominal pour asseoir davantage son esprit collectif ainsi que son étiquette de disque, Landlocked Records. Ce n'est pas tout à fait un nouveau départ, mais on pourrait parler d'un élan neuf.

«Notre formation s'est solidifiée. Dans Jake and the Leprechauns, pendant longtemps, Charles-Antoine Gosselin et moi étions le noyau dur du groupe. Ce n'est plus le cas maintenant. On est six musiciens à former Harvest Breed, on vient tous de Sherbrooke, on répète ensemble chaque semaine et on a tous décidé de travailler très, très fort pour avancer dans la voie musicale qui nous intéresse. Au tout début de l'aventure, on faisait ça pour le fun, sans aucune ambition. Maintenant qu'on a goûté au métier et qu'on connaît le milieu, on sait davantage comment naviguer. Ce changement, c'est pour nous une façon de repartir à neuf à partir de l'expérience qu'on a accumulée.»

Pour le reste, le sextuor mise sur la continuité. Mais une continuité qui se raffine et se bonifie avec l'expérience qu'apportent les années de métier.

Même sonorité

«Consciemment, on n'a pas voulu faire un changement de sonorité, mais comme toute chose, notre musique évolue, souligne Philippe Custeau. Notre prochain disque, Everything Changes, a dans son ensemble une couleur un peu plus folk, je pense.»

Enregistré avec le réalisateur Mark Lawson, dans l'ancienne église transformée en studio par Arcade Fire, le nouveau disque du groupe sortira au printemps 2012.

«On rêvait depuis longtemps d'enregistrer sur ruban, une méthode presque désuète, mais qui donne une réelle profondeur sonore. Tous les albums légendaires des années 70 ont été endisqués de cette façon. Pour nous, c'était donc un peu le saint Graal. On a fait ce disque comme une performance, en jouant nos partitions tous ensemble, sans retouche informatique. Il faut être certain de son affaire avant d'entrer en studio, c'est un peu intimidant, mais ça donne un grain sonore particulier, une chaleur, de la personnalité.»

On pourrait aussi dire une âme. Qu'on pourra entendre en avril, lors de la sortie du disque. Ou peut-être avant, le groupe ayant prévu un spectacle à l'Antiquarius en février.

«On ne multipliera pas beaucoup les spectacles avant la sortie du cédé, mais celui-là, on tenait à le faire. L'ambiance sera intime et chaleureuse, nos amis seront là, ce sera une belle soirée pendant laquelle on interprétera nos nouvelles chansons.»

Les Jake and the Leprechauns n'ont jamais eu à rougir de leur musique. En tant que Harvest Breed, ils ne rougiront maintenant plus de leur nom.

Harvest Breed

Antiquarius Café

11 février, 20 h

VOUS VOULEZ ÉCOUTER

www.harvestbreed.com - Cyberpresse.ca


"Review of our set openning for My Morning Jacket."

The opening band was a stellar group called “Jake and the Leprechauns”. I had not listened to any of their music before and I was pleasantly surprised by how good they were. I would describe their sound as indie country with dashes of rock and pop thrown in for good measure. I was impressed by how tight they were especially considering there were six members and at most times four guitars playing. I will admit, I usually dislike bands that have so many guitar players, but Jake and the Leprechauns were able to pull it off. Kudos to them. The only downside of their set was its short length. Still, Jake and the Leprechauns were a blast to listen to and watch and a much better opener for My Morning Jacket than Grace Potter and the Nocturnals (they opened last summer when I saw MMJ). - musingtunesandstuff by Liam Connors (Blog)


"Review of our set openning for My Morning Jacket."

The opening band was a stellar group called “Jake and the Leprechauns”. I had not listened to any of their music before and I was pleasantly surprised by how good they were. I would describe their sound as indie country with dashes of rock and pop thrown in for good measure. I was impressed by how tight they were especially considering there were six members and at most times four guitars playing. I will admit, I usually dislike bands that have so many guitar players, but Jake and the Leprechauns were able to pull it off. Kudos to them. The only downside of their set was its short length. Still, Jake and the Leprechauns were a blast to listen to and watch and a much better opener for My Morning Jacket than Grace Potter and the Nocturnals (they opened last summer when I saw MMJ). - musingtunesandstuff by Liam Connors (Blog)


"Jake and the Leprechauns"

A six-piece band from the Eastern Townships of Quebec. Their mix of pop, poetry and country-folk have led to well-earned comparisons to Wilco. Their latest release, 'At Midnight The Birdsong' rode to the Top 20 at university stations across Canada. The single 'Busy Bee' won top honours at the International Independent Music Awards.

Charles-Antoine Gosselin - ukulele, piano, Lead Vocal, Banjo, Acoustic Guitar
Philippe Custeau - Pedal Steel, organ, noise, Melodica, Electric and Acoustic Guitar, Accordion
Maxime Rouleau - Musical Saw, keyboards, Harmonica, Guitar, back vocals
Marc-Andre Gosselin - mandolin, Electric Guitar, Banjo
Sylvain Lussier - Bass, back vocals
Simon Bergeron - Sequencing, Percussions, Octopad, Drums

Dates:
Oct 13 Le Zaricot, St-Hyacinthe QC
Oct 17 Verre Bouteille, Montreal QC
Oct 22 Le P'tit Café de L'Auberge, St-André Avellin QC
Oct 28 La Petite Boite Noire, Sherbrooke QC
Nov 10 Cabaret Théatre du Vieux Saint Jean sur Richelieu, Saint Jean Sur Richelieu QC
Nov 21 Chez Baptiste sur Masson, Montreal QC - Big Medecine (Blog)


"Jake and the Leprechauns en toute confidence"

(Sherbrooke) C'est presque devenu une tradition. Tous les printemps, Jake and the Leprechauns sort de sa tanière et s'offre un bon gros show dans sa terre natale. Et cette année ne fera pas exception, alors que le groupe s'apprête à revisiter les "greatest hits" de ses trois premiers albums. Rencontre avec un groupe tricoté serré qui roule à 100 milles à l'heure et pour qui l'année 2011 laisse présager - encore - le meilleur!

La genèse de Busy Bee

Au mois de mars dernier, Jake and the Leprechauns recevait le prix de la meilleure chanson folk aux Independant Music Awards (IMA) pour sa chanson Busy Bee. Si le groupe bénéficie maintenant d'une fantastique carte de visite, voire d'une crédibilité encore plus grande, la chanson, elle, en plus de rester très bien imprimée dans la mémoire, a fait beaucoup de chemin avant que l'air ne ressemble à celui que l'on connaît.

"Au début, j'entendais, dans cette chanson, une chorale d'enfants. Des chants qui auraient été peu pratiqués par eux à l'avance. J'ai donc fait des démarches auprès d'une école, mais l'idée de demander aux jeunes de chanter de façon spontanée a été mise de côté. Finalement, Charles-Antoine, qui compose la musique, m'a dit qu'il entendait autre chose, un rythme lourd, des cuivres omniprésents, des percussions et des harmonies vocales fortes. Voilà comment est née Busy Bee", explique Philippe à qui l'on doit les textes de Jake.

En première partie

Sorel, Victoriaville, Québec et Montréal, Jake and the Leprechauns est presque constamment en spectacle. "Même si on n'a pas la chance de jouer souvent à Sherbrooke, on fait beaucoup de spectacles à l'extérieur et on espère faire de plus en plus de premières parties afin d'avoir encore plus de visibilité", reconnaît le guitariste Sylvain Lussier.

Ainsi, le spectacle du 12 juillet aura une saveur pour le moins particulière. C'est que le groupe assurera la première partie de My Morning Jacket au Métropolis de Montréal. Fan incontesté de cette formation américaine qui fait dans le rock folk inspiré des années 1970, Philippe a lui-même contacté le groupe pour lui offrir de partager la scène.

"C'est un de mes bands préférés. Quand je suis venu pour acheter mes billets, j'ai remarqué qu'il n'y avait pas de groupe en première partie. Souvent, ces groupes-là font toute leur tournée avec le même groupe. Je leur ai donc proposé de faire la première partie de leur show à Montréal. Ils ne nous connaissaient pas, mais comme notre album est sous la même étiquette que leur premier album, ils ont accepté", lance-t-il fièrement.

Un quatrième album ?

At Midnight the Birdsong, le troisième album de Jake and the Leprechauns, n'a pas encore soufflé sa première bougie que déjà le sextuor composé de Simon Bergeron, Maxime Rouleau, Marc-André Gosselin, Sylvain Lussier, Philippe Custeau et Charles-Antoine Gosselin songe au prochain.

"Difficile de dire vers quoi on s'en va. Ces derniers mois, on a misé l'instrumentation éclectique. Chose certaine, nous allons l'enregistrer dans la même pièce, tous ensemble, ce qui demande quand même beaucoup de discipline sur le plan technique", admet Philippe en mentionnant au passage la chimie qui lie les membres du groupe entre eux, mais en refusant de se prononcer sur une date approximative de sortie...

Une deuxième maison

Ce n'est plus un secret pour personne, lorsque Jake and the Leprechauns monte sur une scène de son patelin, c'est la fête! "Il y a toujours plus d'intensité et d'ambiance. C'est comme une grande réunion de famille, alors on en profite pour revisiter nos meilleurs succès", souligne Sylvain avec enthousiasme. Nouvelles chansons et invités surprises, il n'en dit pas plus sur ce le programme de la soirée. "Pour tout connaître des surprises, il faudra venir au spectacle!"

Philippe de son côté, reconnaît que le Théâtre Granada représente quelque chose de mythique pour le groupe, mais aussi pour lui. "Quand j'étais jeune, je faisais le ménage au Granada et j'aidais les groupes à ranger leur matériel. À l'époque, jamais je n'aurais cru que j'allais un jour jouer sur cette scène."

Le spectacle aura lieu le 13 mai dès 20 h 30 au Théâtre Granada. Billetterie: 819 565-5656.
- La Tribune


"Jake and the Leprechauns : quand le succès arrive à point"

Depuis que « Busy Bee » a gagné le titre de la meilleure chanson dans la catégorie « Alternative Country » au gala international des Independent Music Awards, la musique de Jake and the Leprechauns rayonne à l'extérieur du Québec. Et ça ne fait que commencer!

Sans trop imaginer ce qui pouvait arriver, le groupe a transmis la chanson dans le but de faire partie des nommés. Et quelques mois plus tard, Philippe Custeau, celui qui signe tous les textes, a appris la grande nouvelle par courriel : « Je l'ai reçu en premier, puis j'étais tout énervé. J'ai appelé tout le monde, on n'en revenait pas. Je me suis levé ce matin-là, j'ai regardé mes courriels et j'ai vu ça. C'était vraiment une belle surprise! »

Influencée par Neil Young, Tom Waits et Wilco, la formation sherbrookoise Jake and the Leprechauns, qui combine le folk et l'indie rock, a d'abord été formée par Philippe Custeau et Charles-Antoine Gosselin. Par la suite, quatre autres musiciens (Sylvain Lussier, Simon Bergeron, Marc-André Gosselin et Maxime Rouleau) se sont joints à eux. La langue de Shakespeare fût un choix tout à fait naturel pour les chansons, puisque son auteur a étudié aux États-Unis et que les influences musicales du groupe sont majoritairement anglophones.

Jake and the Leprechauns compte maintenant trois disques à son actif. C'est avec leur album At Midnight, the Birdsongs que le succès mérité a enfin décollé et dépassé nos frontières. Ce troisième en carrière marque une nouvelle étape dans leur parcours ainsi qu'une évolution musicale progressive vers la maturité. « Le son du band s'est défini avec le temps », a souligné Sylvain Lussier (basse et voix). Philippe a tout de suite ajouté que « dans la composition, [Charles-] Antoine et moi sommes plus conscients des forces que chaque membre peut apporter. Au début, Antoine allait écrire les arrangements pour tout le monde, sauf que le produit final était juste une réflexion de sa composition à lui au lieu de laisser de la place aux apports de chacun. Je pense que la maturité vient de ça. L'apport de chacun s'est solidifié et ça se sent davantage sur cet album-là. »

Les six membres de Jake and the Leprechauns ont également fait appel à bon nombre de collaborateurs, notamment : Angela Desveaux, Jérôme Dupuis-Cloutier, Jacques-Philippe Lemieux-Leblanc (The Banjo Consorsium), Bob Egan (Blue Rodeo), Robbie Kuster (Patrick Watson) et Mark Lawson (Arcade Fire) pour l'enregistrement. À partir du moment où le groupe a mixé le deuxième album (A Long Dash) au studio de Mark, The Mighty Hotel2tango, « on a vraiment développé une bonne relation de travail avec lui. Il comprend exactement où on s'en va et nos goûts aussi. C'est super facile de travailler avec lui! C'est le meilleur contact qu'on ne pouvait pas avoir », a indiqué Philippe.

Un quatrième album à venir

Plus de la moitié de leurs nouvelles compositions sont déjà terminées et le quatrième disque sera d'ailleurs enregistré à la mi-juin. « On va enregistrer là-bas, avec Mark, et tout le monde ensemble dans la même pièce, comme dans le bon vieux temps », me racontait-il. À quoi doit-on s'attendre cette fois? Des chansons « plus uniformes » et « un peu moins éclectiques » que sur le dernier. Et leur public fidèle des Cantons-de-l'Est aura la chance d'en entendre quelques morceaux lors de leur passage au Théâtre Granada le 13 mai à 20 h 30. On aura droit à « quelques surprises, a lancé Sylvain. Il va y avoir des artistes invités, des chansons revisitées et des nouvelles pièces. » Les deux musiciens ont entre autres avoué que le spectacle au Granada est toujours spécial pour eux et que, chaque fois, ils y mettent le paquet.

Récemment, ils ont appris qu'ils feront la première partie de My Morning Jacket, un groupe du Kentucky, lors de leur arrêt au Métropolis de Montréal le 12 juillet. Pour suivre l'ascension musicale de Jake and the Leprechauns, visitez leur site Internet : http://www.jakeandtheleprechauns.com/. Voici la vidéo de la jolie chanson « Busy Bee ». - EstriePlus


"Force créatrice"

Jake and the Leprechauns sort enfin un premier album, très solide, dont on ne devinerait jamais qu'il découle d'un enregistrement maison.

De nos jours, la technologie permet aux musiciens de sortir à peu de frais des petits bijoux d'album qu'ils confectionnent dans le confort de leur salon. C'est le cas pour Jake and the Leprechauns, qui a enregistré les neuf titres de son album éponyme chez l'auteur du groupe, Philippe Custeau. Le studio Memodio a été seulement requis pour la batterie.

Organisateur des shows au sous-sol du Bla-Bla, Philippe Custeau écrit depuis plusieurs années des textes sur lesquels Charles-Antoine Gosselin couche des musiques. Entre les deux règne une complicité rare. Ensemble, la création s'avère simple, facile et efficace. L'un écrit un texte, l'autre le complète en musique. Et chaque fois, ça sonne bien. "Dans la créativité, il y a une complémentarité", observe Philippe Custeau.

Charles-Antoine Gosselin compare sa facilité à trouver des mélodies à la faculté qu'ont certains de savoir jouer avec les chiffres. Il garde simplement en tête de trouver des airs qui plairont à son alter ego, mélomane averti et exigeant. D'ailleurs, les seules questions qui triturent le duo en créant sont celles-ci: "On écouterait-tu ça? On trouverait-tu ça bon?"

Le duo a commencé à écrire des chansons à l'époque où Philippe Custeau étudiait aux États-Unis. Il postait alors des textes à son ami, qui les habillait de musiques. "C'était sans prétention, mais il y a deux ans, on s'est dit: "Pourquoi on ne fait pas de quoi avec ces tounes-là?"" explique Charles-Antoine Gosselin, la voix et la guitare du groupe. "Il y avait de quoi de spécial dans cette relation qui méritait d'être pris au sérieux."

Et on les remercie de l'avoir fait. Le disque s'inscrit tout à fait dans la veine indie des spectacles que Philippe Custeau produit au sous-sol du Bla-Bla. Une musique aux accents folk, douce, qui met les textes anglais en valeur et qui nous mène parfois dans d'étonnantes envolées country. Le tout porté par la voix émotive de Charles-Antoine Gosselin. Sa façon de chanter, le jeune homme l'a développée en autodidacte, comme pour son jeu de guitare. "J'ai suivi un cours de guitare classique durant un mois et je n'en ai plus rejoué durant six mois. J'ai failli "pitcher" ma guitare par la fenêtre", confie ce membre d'une famille de musiciens. "Quand j'allais chez eux, y'avait tout le temps du monde qui jouait de la musique", raconte Philippe Custeau. Les deux gaillards, qui se connaissent depuis l'école primaire, constituent le noyau du groupe autour duquel différents musiciens gravitent. Pour l'album, ils ont eu recours à Marc-André Gosselin, Maxime Rouleau, Frédéric-Jean Gosselin et Sébastien Hinse.

Maintenant que le disque a vu le jour, le groupe tente de trouver un distributeur. Heureusement, grâce aux spectacles qu'il produit, Philippe Custeau a su développer un bon réseau de contacts. D'ailleurs, les artistes qui sont venus jouer à Sherbrooke ont entendu les chansons de Jake and the Leprechauns et certains ont même participé à l'enregistrement.

La sortie de ce premier album n'est que la pointe de l'iceberg pour le prolifique duo Custeau-Gosselin, qui travaille présentement à un nouvel album, un recueil de poèmes et un roman! "On s'est créé une espèce de camp de vacances. On se paie la traite", conclut Charles-Antoine Gosselin. - VOIR


"Le silence est d'or"

Le 11 novembre à 17h au Café Bla-Bla, le groupe sherbrookois Jake and the Leprechauns lancera son deuxième disque, A Long Dash (Followed by Ten Seconds of Silence). On peut considérer cet opus comme l'un des plus ambitieux enregistrements issus de la scène locale. En plus d'être entouré de musiciens d'exception, le tandem Charles-Antoine Gosselin et Philippe Custeau s'est offert des collaborateurs de calibre: Bob Egan (Blue Rodeo, Wilco), Andy Creeggan (Barenaked Ladies), Arlan Thompson (Wolf Parade) et Mark Lawsom (Arcade Fire). Musicalement plus abouti que l'album précédent, A Long Dash... confirme les racines americana de la formation et comporte son lot de refrains ravageurs qu'on fredonne pour se réchauffer le coeur. - VOIR


"Objet de fascination"

Comparé à des formations parmi les plus respectées de la planète, le groupe sherbrookois Jake and the Leprechauns remonte sur la scène du Théâtre Granada. Un incontournable rendez-vous pour mélomanes.

Depuis la sortie de l'album A Long Dash (Followed by Ten Seconds of Silence) en novembre dernier, Jake and the Leprechauns s'est retrouvé au centre d'un immense jeu de comparaisons. Ceux qui se sont lancé la balle sont des critiques provenant d'Angleterre, de Hollande, des États-Unis... Plusieurs noms de groupes sont sortis de leur chapeau afin de décrire la musique de la formation sherbrookoise: Wilco, Fleet Foxes, Bon Iver... Est-ce que les nombreux comparatifs ont dérangé les troupes? "Pas vraiment, répond Charles-Antoine Gosselin. Le monde a besoin de repères pour se retrouver. Et il n'y a pas eu de comparaisons fâcheuses. C'est tout à notre honneur." Fin mélomane, Philippe Custeau ne peut qu'acquiescer: "Ça serait dérangeant si on se faisait tout le temps dire la même affaire, si on se sentait dans l'ombre de quelqu'un. Là, ça va dans plusieurs directions." Voilà qui est normal car la musique du groupe sort du cadre. "Instinctivement, on a pris des aspects de plusieurs styles qui nous intéressaient: les ambiances du progressif, les expérimentations musicales du folk, le son des années 70, les textes plus modernes..."

Ainsi, le noyau créateur de Jake and the Leprechauns est déjà enchanté par les retombées de son deuxième disque. "Quand on envoie un CD pour une critique en Angleterre, c'est comme se jeter dans la gueule du loup, explique Custeau. Tu es comparé avec tout le reste; pas avec les autres bands de Sherbrooke ou les autres productions indépendantes. Si la critique est positive, on peut penser avoir fait un bon travail."

Cette recherche de reconnaissance à l'extérieur du pays n'est pas innocente. Pour Gosselin, il s'agit d'un passage obligé: "On dirait que pour être accepté chez soi, on doit faire ses preuves ailleurs." Quoi qu'il arrive, il ne faut toutefois pas compter sur le groupe pour rouler à vive allure sur l'autoroute du show-business. "On n'a jamais visé un succès instantané, confie Custeau. Si notre "carrière" évolue tranquillement, par le bouche à oreille, ça nous convient. Faire des shows de plus en plus intéressants, devant un public grandissant, on n'en demande pas plus."

RETOUR AU BERCAIL

Le 27 février prochain, il s'agira d'un retour au Théâtre Granada pour Jake and the Leprechauns; en 2007, ils étaient plusieurs à découvrir le groupe en première partie de Patrick Watson. Que garde l'ami Jake de cette soirée? "Un mal de coeur, répond Custeau. On était nerveux. Sérieusement, ce fut une vitrine incroyable. On s'en fait encore régulièrement parler."

Selon Gosselin, l'évolution qu'a connue le groupe est considérable et se reflète dans le nouveau spectacle: "Le chemin parcouru entre les deux shows, moi, ça me fascine." - VOIR


"Brève musique"

Recevoir un prix, c'est agréable, mais recevoir un prix d'un jury qui compte Tom Waits et Adam Duritz (des Counting Crows) en ses rangs, c'est une grande source de fierté. Sans pavoiser, Jake and the Leprechauns rayonnent depuis que leur chanson Busy Bee a été déclarée meilleure chanson de country alternatif aux Independent Music Awards. Cet honneur inespéré aidera certainement le groupe sherbrookois à faire connaître son répertoire folk-rock des deux côtés de la frontière. On peut aussi prévoir que le public sherbrookois voudra saluer le succès de cette fierté locale, le 13 mai à 20h30, alors que le sextuor sera en concert au Théâtre Granada, avec Mark Berube and the Patriotic Few en première partie. - VOIR


"Jake and the Leprechauns - Âme américaine"

Le groupe sherbrookois Jake and the Leprechauns remonte sur scène après une année de labeur sur son second album qui s’annonce d’ores et déjà comme un incontournable. À la toute fin du premier disque de Jake and the Leprechauns (sorti en 2006), tous les membres du groupe répètent calmement, mais inlassablement “I am a stranger to the ocean” sur un air de guitare propice au vague à l’âme. En introduction du deuxième album, qui devrait paraître cet automne, on retrouve le même choeur, mais cette fois, il scande haut et fort: “Maybe we should buy the house on the beach/Maybe we should move to Greece”. La fragilité des débuts a cédé toute la place à une conviction qui s’entend également dans la musique. Guitare pedal steel, flûte traversière et violon s’ajoutent progressivement dans cette pièce qui se conclut par un solo de guitare électrique digne de Neil Young et ses Crazy Horses. La table est mise. S’il y a une justice en ce bas monde musical, le disque A long dash (followed by ten seconds of silence) devrait positionner cette formation sherbrookoise parmi la scène folk-rock canadienne. Charles-Antoine Gosselin et Philippe Custeau forment le noyau créateur du groupe; ils s’occupent des compositions et des arrangements. Lors des spectacles, Marc-André Gosselin, Maxime Rouleau, Sylvain Lussier et Simon Bergeron les accompagnent. “La dynamique du groupe a passablement changé depuis le premier album, précise Philippe. Tous les musiciens ont eu une influence sur le développement des arrangements.” Les liens sont plus solides que jamais; la confiance est de la partie. “On sent qu’on tient la formule. Les musiciens qu’on a en ce moment sont là pour rester. S’il y a quelque chose à arriver, on est vraiment prêts, autant dans la forme que dans le fond”, ajoute Charles-Antoine.

Faire sa chance
Désormais entouré des bonnes personnes, Jake and the Leprechauns s’est donné le temps de réaliser un second album à la hauteur de ses ambitions. Des leçons furent tirées du premier enregistrement, et le groupe a su en tirer profit. “On est encore un band à la recherche d’un son, avoue tout de même Charles-Antoine. Il se définit de plus en plus, mais je ne suis pas encore convaincu que ce soit coulé dans le ciment. Moi et Philippe, on cherche toujours à aller plus loin. On n’a pas de problème avec l’idée de faire des albums très différents l’un de l’autre. J’ai le feeling que le deuxième album, c’est un peu ce qu’on aurait voulu que le premier soit.” “Il n’y a pas eu de décision consciente de dire “On veut sonner comme ça”, explique Philippe. Cet album-là, c’est vraiment ce qu’on entendait pour chacune des pièces, sans se limiter. On a donné tout ce qu’on avait.” Charles-Antoine renchérit: “Il n’y a pas eu de compromis, et on a vraiment été chanceux au niveau des collaborations.” La chance n’y est sûrement pas pour grand-chose, car le groupe bénéficie d’une bonne réputation dans le milieu en plus d’avoir un impressionnant réseau de contacts. Voilà qui explique un
peu pourquoi on retrouve Bob Egan, de Blue Rodeo, (qui fut également membre du groupe Wilco) à la guitare pedal steel, ainsi qu’Andy Creeggan, des Barenaked Ladies, au piano. Arlen Thompson, de Wolf Parade, s’est occupé de l’enregistrement de la batterie et la basse. Quant au délicat mixage, il fut confié à Mark Lawson qui est l’ingénieur de son d’Arcade Fire.

Ville/Campagne
“En évoluant dans l’enregistrement, j’ai réalisé qu’un des thèmes principaux était le contraste entre la ville et la campagne”, raconte Philippe qui écrit tous les textes du groupe. Le titre de l’album y fait d’ailleurs référence: a long dash pour la frénésie urbaine et ten seconds of silence pour la tranquillité rurale. Certaines des chansons évoquent également l’Amérique, celle du sud des États-Unis. Le point de vue de Philippe Custeau en est un de l’intérieur puisqu’il a effectué une maîtrise en création littéraire à l’Université de La Nouvelle-Orléans. “J’y ai vécu assez longtemps. Ça m’habite autant musicalement que d’un point de vue littéraire. Il y avait tellement de villes, de
situations mythiques, d’écrivains légendaires... Tu allais à quelque part, et il y avait tout le temps quelque chose: Hemingway a resté là, Coltrane a déjà joué ici... Tout ça me fascinait.” Voilà des références qui évoquent des images qu’il a su brillamment mettre en mots.

La fin de l’isolement
Chaque fois que Philippe termine un texte, il l’envoie à son acolyte qui trace ensuite les grandes lignes musicales des chansons. En plus d’être chanteur, Charles-Antoine Gosselin se révèle comme un compositeur de talent pour qui le style folk-rock n’a plus de secret... ou presque. Il avoue que les derniers temps furent déterminants pour lui: “Une erreur que j’ai faite fut d’essayer de limiter mes influences en pensant que ce que je composais allait venir de moi. J’ai réalisé avec le temps que tout ce que tu fais provient de tes influences. Je me suis tiré dans le pied et de plus en plus, je m’ouvre à ce qui se - Voir magazine, August 28, 2008


"Jake and the Leprechauns: et si c’était vrai?"

Lors de ma plus récente chronique à la radio de Radio-Canada, j'ai posé la question
suivante: est-ce que Jake and the Leprechauns est le meilleur groupe de musique
que Sherbrooke ait connu? J'ai même osé répondre sur les ondes qu'il y ait des
bonnes chances que oui. L'affirmation est forte, mais vendredi dernier au Théâtre
Granada, la formation folk-rock a bien voulu me donner raison. Ce spectacle frôlait la
perfection et dans la salle, le public lévitait. La voix de Charles-Antoine Gosselin
n'avait jamais été aussi juste et touchante; j'ai eu la chair de poule à plusieurs
reprises. Quant aux autres musiciens du groupe, ils ont habité la scène tels les
professionnels qu'ils sont. On y retrouvait cohésion, complicité, ainsi que ce précieux
alliage entre spontanéité et préparation. Oui, Jake and the Leprechauns était prêt
pour ce spectacle. Le groupe avait mis toute la gomme; deux violonistes et une
flûtiste s'ajoutaient parfois pour bonifier un son déjà raffiné. Et que dire des
nouvelles chansons offertes au cours du spectacle... Elles étaient toutes distinctes et
munies de ce supplément d'âme qui caractérisent les compositions du groupe. Une
idée comme ça... Jake and the Leprechauns à la Fête du lac des Nations cet été? Je
vous l'assure, ils sont mûrs.
- VOIR


"Jake and the Leprechauns, de projet en projet"

Le groupe folk rock anglophone Jake and the Leprechauns a le vent dans les voiles depuis la sortie de At Midnight, the Birdsong, au printemps 2010. En route vers un 4e album, les Sherbrookois présenteront à leur public quelques-unes de leurs nouvelles pièces ainsi que les coups de cœur de leurs précédents albums, le 13 mai, au Théâtre Granada.

Honorés, il y a quelques semaines, pour leur chanson Busy Bee, au gala international des Independent Music Awards, les musiciens sherbrookois viennent d’apprendre qu’ils feront la première partie de la formation américaine My Morning Jacket, le 12 juillet, au Métropolis de Montréal. « Il s’agit d’un de mes groupes préférés depuis plusieurs années. J’ai su que les musiciens venaient en spectacle au Métropolis, mais qu’ils n’avaient pas de première partie officielle. Je leur ai donc proposé notre groupe et ils ont accepté », raconte l’auteur, interprète et multiinstrumentaliste Philippe Custeau.

Depuis quelques mois, Jake and the Leprechauns cumule les spectacles (et les premières parties) d’un bout à l’autre de la province, et même du pays. « Tout semble arriver en même temps! Je crois qu’à force d’entendre notre nom circuler, les gens ont finalement été piqués par la curiosité. Le fait de faire des premières parties aide beaucoup. C’est important de se faire découvrir par un autre public que celui qui nous suit depuis nos débuts », indique Philippe.

Les musiciens ne se laissent cependant pas impressionner par les bons coups et les grandes ambitions. Ils préfèrent se laisser guider au jour le jour par le plaisir et la passion. « Notre but ce n’est pas d’être plus populaires, mais simplement d’avoir plus d’opportunités de faire entendre notre musique aux gens. Il y a une magie dans le groupe depuis nos tout débuts, il y a quatre ans, et j’espère qu’elle sera toujours présente », poursuit Philippe.

Un 4e album plus intimiste

Le processus d’écriture est rarement figé pour Philippe Custeau et Charles-Antoine Gosselin, qui respectivement écrit et compose toutes les chansons de Jake and the Leprechauns. Pour leur 4e album, qui sera enregistré à la mi-juin, les boys proposeront à leur public un son plus intimiste. « Pour le dernier album, on a expérimenté un côté plus rock, alors cette fois-ci on veut quelque chose de plus tranquille, intimiste. On veut enregistrer l’album tout le monde ensemble, plutôt que de tout enregistrer séparément, comme la plupart des artistes font de nos jours. On veut créer un effet plus spontané », indique Philippe.

Toujours en quête d’expérimentation, ils avouent prendre plaisir à sortir de leur zone de confort. « C’est une motivation pour nous. Nous sommes toujours prêts à essayer de nouvelles choses. Pour chaque album, on a essayé de se dépasser et de sortir de notre zone de confort, ce qui nous a toujours réussi jusqu’à présent. Et nous ne sommes pas arrivés au bout de ce que l’on peut faire! »
- Le journal de Sherbrooke


"Jake and the Leprechauns"

They just won the independent music awards for the Alt-Country category(...) See the whole article on page 14 of number 17
http://musicfashionmagazine.com/issues/017 - MF magazine, page 14


"Un prix IMA pour les Jake"

(Sherbrooke) Le groupe sherbrookois Jake and the Leprechauns a remporté le prix de la meilleure chanson de country alternatif aux Independant Music Awards (IMA), remis mardi. C'est grâce à sa chanson Busy Bee, extraite de son plus récent album At Midnight the Birdsong, que le sextuor a mis la main sur cette récompense.

«Nous avons appris la nouvelle aujourd'hui [mercredi]. Honnêtement, nous croyions si peu à nos chances que je n'ai aucune idée, à ce moment-ci, de ce que ça implique», avoue Philippe Custeau, principal auteur du groupe.

«Je ne crois pas qu'il y ait une bourse rattachée à ça, mais je sais que les chansons gagnantes bénéficieront d'une grande diffusion.»

Philippe Custeau et sa bande ne peuvent même pas dire s'il y avait une remise «physique» de prix. «Nous avons présumé que ça aurait probablement lieu en Californie et que ce serait compliqué d'aller là-bas.» - La Tribune


"Nomination pour Jake and the Leprechauns"

La chanson Busy Bee du groupe sherbrookois Jake and the Leprechauns est en nomination dans la catégorie Alternative Country des prochains Independent Music Awards (The IMAs), décernés à la mi-mars prochain.

Ces prix ont été instaurés il y a dix ans pour faire la promotion des artistes des petites étiquettes indépendantes. Déclinés en quelque 70 différentes catégories, ils sont attribués dans un premier temps par un jury de l'industrie, et ensuite par le vote électronique du public.


Après la remise des prix du jury, le public pourra inscrire son propre vote électronique jusqu'au 11 juillet en vue des prix IMA Vox Pop Jukebox.

- Cyberpresse.ca


"Jake and the Leprechauns, le groupe tendance de l’heure"

J’ai assisté au lancement du 2ième album de la formation Jake and the Leprechauns qui avait lieu hier soir au Café Bla Bla, au 2 Wellington Sud à Sherbrooke. Une soirée très conviviale, où familles et amis étaient invités à écouter «live» le son du nouvel album. Je me suis laissé aisément séduire par la mélodie de cet album, mais aussi par l’approche sympathique, agréable et amusante des musiciens face à leur public. Les membres du groupe ont choisi le Café Bla Bla pour d’abord poursuivre la tradition puisque le 1er album avait été lancé à cet endroit, mais aussi parce qu’ils voulaient se sentir comme s’ils étaient chez eux… L’ambiance du Café Bla Bla était parfaite; lumière tamisée, l’atmosphère chaleureuse… la place était pleine à craquer. Tout le monde se laissait facilement envoûter par la musique.




Jake and the Leprechauns, un groupe initialement formé par Philippe Custeau et Charles-Antoine Gosselin, tous deux originaires de Sherbrooke, ont lancé leur tout premier album le 12 décembre 2006. Une nouveauté qui nous a tout de suite charmés par l’intensité des paroles fusionnées parfaitement au son de la musique. Un jeune groupe ambitieux qui, au commencement, avait comme objectif de lancer un premier album, nous éblouit aujourd’hui par ce second album créé grâce à l’expérience acquise, l’ambition et la qualité musicale retravaillée… La symbiose des instruments de musique, en harmonie avec la voix de Charles-Antoine nous transporte dans nos pensées. Un genre musical qu’on peut qualifier de Folk Rock, une musique douce et agréable à l’oreille qui évoque un sentiment de confort et de bien-être.


Le temps des couettes & cafés approche... Je me visualise déjà, regardant par ma fenêtre la neige tomber, dans le confort chaud et douillet de mon appartement, un livre à la main, écoutant Jake and the Leprechauns. Une composition musicale facile d’écoute qui, à mon avis, est un mélange ingénieux de Daniel Lanoie, Damien Rice, Counting Crows, Cold Play avec une touche de Patrick Watson et de Radio Head. Jake and the Leprechauns, un incontournable du moment qui vous séduira dès la première écoute.
Vous pouvez vous procurer cet album chez Archambault, Renaud Bray, Le Tourne-Livre, Musique Cité, sur le site internet www.cdbaby.com et au restaurant la Toquade.
Vous pouvez également visiter leur site www.jakeandtheleprechauns.com
- EstriePlus.com


"Coup de cœur du jour : Jake and the Leprechauns"

Coup de cœur du jour : Jake and the Leprechauns
Posté par Guy Boulanger


Vendredi 14h18



Le groupe Jake and the Leprechauns Le téléphone sonne. « Bonjour, ici Marie-Christine Plourde de MC MUSE. Je vous ai acheminé un courriel le 9 février dernier pour vous parler du groupe Jake and the Leprechauns. Est-ce que vous en avez pris connaissance ? »

Guy : Le 9 février, veille du départ pour la semaine à Québec pour participer à la Bourse Rideau. Hum… Aucun souvenir! Je regarde dans ma boîte de réception. Je ne vois rien. Un peu gêné (et aussi par politesse) je demande à Mme Plourde de me retourner son courriel.

Mme Plourde : « Aucun problème, je vous le retourne à l’instant. »


Le groupe Play The Angel
14h22
Le téléphone sonne à nouveau. Cette fois c’est Julie-Anne, l’agente de Bobby Bazini. Elle me demande si je suis d’accord pour avoir une première partie de vingt minutes avant le spectacle de Bazini. Je lui demande qui ferait cette première partie. Il s’agit du groupe Play The Angel. C’est un groupe qui fait partie de la même écurie que Bobby Bazini. Elle me prévient de ne pas me fier à la première chanson qui est sur le site car c’est très très rock. Pour le spectacle de Bobby Bazini, le groupe jouera ses compositions, disons les plus acoustiques. Je lui réponds que j’écouterai le groupe et que je la rappellerai pour lui dire ce que j’en pense.

14h26
Je reçois le courriel de Mme Plourde. Je ne l’ouvre pas tout de suite. Je m’en vais sur le site de Play The Angel. Je ne peux m’empêcher d’écouter la pièce qui est en évidence sur le site. Hé tabarouette! C’est rock pas à peu près. Rien avoir avec le style de Bobby Bazini. Je fais quand même ce qu’elle m’a conseillé, j’écoute d’autres pièces.

Hé oui, le groupe doit bien avoir quatre ou cinq pièces plus acoustiques pour faire un bon vingt minutes avant Bazini. Personnellement, je trouve que c’est un bon groupe, mais il me semble que ce n’est pas le style de la clientèle de Bobby Bazini. Le groupe va jouer ses compositions qui se marient le mieux à Bobby Bazini. Il va donc montrer un seul côté de ce qu’il est. Il s’agit là, pour moi, d’un choix de gérance discutable. Mais bon, je ne suis pas gérant, je suis diffuseur!

14h43
J’ouvre le courriel de Mme Plourde en ne m’attendant pas à grand-chose. Je lis son courriel. J’y apprends que la formation Sherbrookoise Jake and the Leprechauns vient tout juste d’être nommée finaliste au gala international des Independent Music Awards pour sa chanson Busy Bee, extrait de l’album At Midnight, the Birdsong

Ça pique ma curiosité. Je clique sur le lien pour aller entendre le groupe. J’écoute la pièce Busy Bee une première fois, puis une seconde, puis une troisième fois. Je suis complètement sous le charme. J’écoute les autres pièces pour constater que le groupe n’est pas seulement le groupe d’une seule pièce. Les autres compositions sont aussi très intéressantes.


J’ouvre le dossier de presse qui est en pièce jointe au courriel. C’est là que j’apprends que le groupe a déjà trois albums à son actif. La critique internationale ne tarit pas d’éloges pour Jake and the Leprechauns, comparant le groupe aux plus grandes formations états-uniennes. Le groupe a, de plus, collaboré avec des membres de la royauté musicale au pays (Blue Rodeo, The Barenaked Ladies, The Tragically Hip et Patrick Watson).

Depuis ses débuts, la formation a fracassé les stéréotypes collés à plusieurs genres musicaux en habillant sa poésie d’arrangements folk et country, en injectant une dose de finesse et de profondeur dans sa pop éthérée. Leur troisième compact, At Midnight the Birdsong, enregistré par Mark Lawson (Arcade Fire), s’est glissé dans le top 20 des stations universitaires à travers le pays, atteignant la première position en Colombie-Britannique peu de temps après sa sortie.

15h 21
Je prends le téléphone pour parler à Madame Plourde. Je lui avoue que je suis complètement emballé par ce que je viens d’entendre. Elle me dit que la formation est composée de six musiciens. Trois vivent à Sherbrooke et trois sont basés à Montréal et que deux fois par semaine, ils se donnent rendez-vous à Sherbrooke pour répéter.

Je lui parle alors des Jeudis Shows Hydro-Québec et lui dis que j’aimerais bien présenter le groupe dans le cadre de cette série. Nous discutons disponibilité et cachet. Nous en venons à une entente. Nous présenterons ce groupe le 10 novembre 2011 au Cabaret-Théâtre du Vieux-Saint-Jean. En moins d’une heure, j’avais découvert un groupe, décidé de le programmer et une entente était conclue. Ce qui est assez rare…

15h33
J’écris un courriel à tous mes collègues du Réseau Scènes pour leur dire que je viens d’avoir un véritable coup de cœur pour le groupe Jake and the Leprechauns. Je les invite à aller écouter la chanson Busy Bee.

15h46
Johanne Aubry, ma collègue du Théâtre de la Ville à Longueuil, me répond qu’elle connaît le groupe. Que c’est effectivement très bon et q - http://www.spec.qc.ca


"Nomination pour Jake and the Leprechauns"

La chanson Busy Bee du groupe sherbrookois Jake and the Leprechauns est en nomination dans la catégorie Alternative Country des prochains Independent Music Awards (The IMAs), décernés à la mi-mars prochain.

Ces prix ont été instaurés il y a dix ans pour faire la promotion des artistes des petites étiquettes indépendantes. Déclinés en quelque 70 différentes catégories, ils sont attribués dans un premier temps par un jury de l'industrie, et ensuite par le vote électronique du public.

Après la remise des prix du jury, le public pourra inscrire son propre vote électronique jusqu'au 11 juillet en vue des prix IMA Vox Pop Jukebox. - La Tribune


"AUK Staff Writers Best of 2010"

#4 Jake and the Leprechauns “At Midnight the Birdsong”
From the prog rock sounds of ‘Misunderstanding Entropy’ to the more basic ‘From Here To There’, it’s all here. Something for everyone then - www.americana-uk.com


"Fructueuse 2010, prometteuse 2011"

Six mois après la sortie d'At Midnight, the Birdsong, le sextuor sherbrookois Jake and the Leprechauns connaît sa période la plus fructueuse quantaux spectacles et à la diffusion de sa musique. Mais déjà Philippe Custeau (devant Charles-Antoine Gosselin sur la photo) pense au prochain album,qui sera écrit en collaboration avec l'auteur canadien Joseph Boyden.

(Sherbrooke) Jake and the Leprechauns est un secret sherbrookois de moins en moins bien gardé. Non seulement le sextuor n'a jamais autant donné de spectacles depuis la sortie en juin de son troisième album, At Midnight, the Birdsong, mais le disque fait de plus en plus d'adeptes, jusqu'à l'autre bout du pays.

«En août, nous avons atteint le sommet des palmarès des radios universitaires de Colombie-Britannique», rapporte Philippe Custeau, un des deux piliers fondateurs du groupe estrien, avec Charles-Antoine Gosselin.

«Nous avons eu d'excellentes critiques, notamment dans le Hour et le Mirror, qui ne sont pas réputés comme les plus tendres.»

Difficile d'estimer les ventes de l'album, celles-ci étant entre les mains du distributeur. La vente numérique est aussi plus complexe à comptabiliser. Mais plusieurs sons de cloche sont encourageants: «Archambault a doublé sa commande de départ», note Philippe, qui voit surtout l'engouement grandissant avec le carnet de spectacles de plus en plus garni.

«J'étais un peu inquiet pour le Vieux Clocher de Magog. Finalement, nous avons eu de très bonnes salles et c'est là que nous avons donné nos meilleures performances. C'est vraiment la grandeur de scène idéale pour nous.»
- La Tribune


"Jake and the Leprechauns : la distance qui nous sépare"

Dans sa patrie de Sherbrooke, Jake and the Leprechauns a été la tête d’affiche du Théâtre Granada à quelques reprises. Ailleurs, les salles se font plus petites, mais commencent à se remplir de plus en plus. La formation folk rock a pondu un troisième album en quatre ans, At Midnight, the Birdsong, la semaine dernière. Le lancement montréalais du disque se fera le 13 juillet au Café Campus.

Philippe Custeau, avec Charles-Antoine Gosselin, est le noyau central du groupe qui comprend maintenant quatre autres musiciens. À présent, la moitié est installée à Montréal et l’autre, à Sherbrooke. Philippe compose les textes et Antoine, la musique. « Y’a une espèce de magie entre nous deux qui fait que, sans farce, on pourrait sortir deux albums par année si on ne se retenait pas! » admet Philippe.

La distance

Il y a quelques années, alors que Jake and the Leprechauns n’était qu’une vague idée, Philippe étudiait aux États-Unis. La distance qui le séparait d’Antoine ne nuisait en rien la création entre les deux. Plus encore, elle l’alimentait. « C’est resté comme ça, même après mon retour des États-Unis, explique Philippe. Pour les trois albums, malgré le fait qu’on était les deux à Sherbrooke, ça se passait pas mal par courriel. J’envoyais un texte à Antoine, il travaillait dessus, faisait un démo et on regardait ça après avec le reste du band. Le début de chaque chanson se fait à distance. C’est juste notre méthode de travail. »

À défaut de trouver un contrat qui lui convenait vraiment avec une étiquette de disque, Philippe a démarré son propre label pour pouvoir diffuser sa musique. Aujourd’hui, avec un nouveau contrat de distribution, At Midnight, the Birdsong se retrouvera sur les tablettes partout au Canada et éventuellement aux États-Unis.

La route

Oeuvrant dans un genre musical qui fonctionne plus au Canada qu’au Québec (pas qu’on n’a pas le talent ici, mais l’americana se fait plus rare, disons!), Jake and the Leprechauns est encore méconnu au pays. Philippe entrevoit la possibilité de faire des tournées canadiennes en première partie d’autres groupes, mais il explique que ce n’est toujours pas un besoin criant. « Personne dans le groupe a 16 ans. Dans les dernières années, on n’était pas nécessairement motivé à partir six gars dans une van et coucher sur des planchers. »

Mais avec une fiche de collaborateurs invités incluant Jim Bryson (Tragically Hip), Bob Egan (Blue Rodeo), Robbie Kuster (Patrick Watson) et Angela Desveaux, sur leur plus récent disque, et avec la finesse de leurs compositions, les offres ne sauraient que tarder. - bangbangblog.com


"Jake And The Leprechauns “At Midnight, The Birdsong” (Landlocked, 2010) 8/10"

Third album. Third success.

This is Canada’s Jake And The Leprechauns’ third album, and if you want to know what their first two were like, then look no further than this here website. Just go to “CD Reviews” and follow your online nose to the “J” section and all will be revealed. As you will see, the previous two have garnered favourable reviews from my fellow writers, but their reviews are far better written than this one will be. Well we can’t all be Keats, Byron or Shakespeare can we?

These guys continue in the vein of having some of the more complicated song titles around. ‘Misunderstanding Entropy’, ‘The Modest Triumphs of a Life Examined’, and ‘Longanimity’ for example. And despite their seemingly nonsensical titles, they are all excellent tracks. but what they actually mean is beyond my limited intelligence.

The first three songs, ‘When The Flood Came’, ‘The Year In Review’ and ‘Busy Bee’ open the album strongly. The first with its jangly funky guitar and steady beat bringing to mind the National. The second, with its intro reminiscent of James Dunns’ ‘Cards On The Table’, and exquisite backing vocals from Angela Desveaux, quoting some great lyrics “None of it is ours to keep” and then the funereal ‘Busy Bee’ laying down some New Orleans jazz trumpet and vibraphone combo.

C-Antoine Gosselin has written all the tracks here and its definitely his band, but he’s perfectly capable of deviating from one genre to another with extreme ease. From the prog rock sounds of ‘Misunderstanding Entropy’ to the more basic ‘From Here To There’, it’s all here. Something for everyone then. - americana.uk


"Jake and the Leprechauns “A Long Dash (followed by ten seconds of silence)” (Independent, 2008) 8/10"

The crock of gold at the end of the rainbow

This record takes just over two and a half minutes to reveal itself and forty seven more delighting the listener. So how does it begin? Fat twinkling droplets drip from velvet hammers, a bass line begins, pedal steel adding to the whimsical beauty, a flute opening up a bucolic vista, strings stirring in the background like a warm breeze pulling leaves from trees - then a chorus of voices repeating a refrain, strings gradually increase their strength until they have the upper hand, the flute flitters by, then dirty drums kick in followed by bursting blisters of guitar, and then it ends, a great beginning. These elements are present in the songs that follow, in differing amounts, in different patterns and with the addition of tender vocals. I’m not suggesting Jake or the little people are limited - these songs are beautiful and seem to be of the same aesthetic as Bon Iver or Fleet Foxes, the vocals of C-Antoine Gosselin laying in the music like pebbles in soft silt.

On ‘Another Night of Cold Blankets’ they sound like a better version of Snow Patrol, if you imagine them with glints of pedal steel instead of bombast. They also remind me of the National - the same textured sound, same attention to detail and the same end result. ‘Discipline’ is the closest they get to their Brooklyn cousins. They manage to bridge the sun-dappled bucolic wistfulness with the umbra of dark noise as elegantly as Santiago Calatrava joins two banks of a river. This means that the songs move from one state to another in a balanced and unforced way. This is another example of the ridiculous fecundity of the music scene in Canada in general and Montreal in particular; it is somewhat depressing that I haven’t heard of these before. I’ll be doing all I can to put that right. - americana.uk


"A Long Dash-album review"

Advancing an already progressive sound, C-Antoine Gosselin and Philippe Custeau present another gorgeously rendered rock record as Jake and the Leprechauns. The Sherbrooke, QC duo are smitten by a rustic muse yet beholden to harsher, intricate noise. The musical marriage appears on "Desolation Sound," with the haze of Great Lake Swimmers blending with the Sea and Cake. "Discipline" is a better example of the band's dynamic pomp, bursting forth from an evenly delivered verse of heartfelt poetry into a blast of densely populated guitar lines and mathematically precise drumming. Like Wilco or My Morning Jacket, it's tricky to tell where Jake and the Leprechauns' pop-oriented country sound ends and where their sophisticated prog-punk begins. It's that tension that makes "Ocean Song" leap out of the speakers, as gentle mandolin strings entangle gigantic drums. Guests like Bob Egan and Jeremy Strachan add their textures but it's the vision of Jake and the Leprechauns that makes this sophomore record so vital. (Independent)

Link:
http://www.exclaim.ca/musicreviews/generalreview.aspx?csid1=129&csid2=850&fid1=35800 - Exclaim magazine


"A Long Dash: CD baby Editor's pick"

Take a bit of Sufjan Stevens, a taste of Wilco, and a smattering of My Morning Jacket, and filter it through a Quebecois group of multi-talented musicians and you get this admirable new album from Jake and the Leprechauns. It's filled with great songs and singing, impeccably recorded by Arlen Thompson (of Wolf Parade), and the band, and mixed by Mark Lawson (Arcade Fire, Islands, Beirut).

Link:
http://www.discmakers.com/html_email/cdbaby/cdbabyufa1208.html - CD Baby


"Jake and the Leprechauns By Karina Halle on October 19th, 2010 in Listen"

Though there seems to be a plethora of bands coming out of Quebec, most of them derive from the cultural hub of Montreal. But the overlooked town of Sherbrooke has a pretty, little secret with a strange little name: Jake and the Leprechauns. This six-piece indie folk band (with a name stemming from an inside joke) has been playing the Canadian music scene for the last few years now and is getting some due respect for their most recent studio album, At Midnight, The Birdsong.

Singer (and jack of all trades) C-Antoine Gosselin and guitarist Philippe Custeau became friends 15 years ago, bonding over their similar tastes in music. Custeau’s education would soon take him to Iowa to complete a doctorate degree, but their bond continued via letters filled with song ideas. By the time Custeau moved back to Canada, they formed a band and dove headfirst into the music scene.

Of course, the music scene is a fickle beast no matter what country you’re in, and Jake and the Leprechauns did whatever they could to find recognition for their eclectic sound. Luckily, they found support via the media.

“It’s always a challenge to get your music heard outside of your immediate surroundings,” admits Custeau. “But we’ve been quite lucky to have found a great distributor like FAB and to have been blessed with such amazing reviews from all over the world for all of our albums.”

Their first two albums, 2006’s self-titled debut and 2008’s A Long Dash, garnered admiration for their raw songwriting and prolific guests, including artists from Wilco and The Barenaked Ladies.

Their latest album, At Midnight, The Birdsong, features some of the same high-profile guests (Jim Guthrie) and sharper recording done by Mark Lawson, who worked with Arcade Fire. The album is both a swooning saga and a melodic hodgepodge of various music styles. Sure, indie folk would be a generic way to describe them, but there are layers of bluegrass, country, soul, and rock found in each song. The lyrics are a realistic slice of poetry, beautiful but painfully aware of the life around us.

“The Year in Review” is full of poetic longing, with a guitar that ebbs and flows with the emotional voices of Gosselin and Canadian singer Angela Desveaux. “Busy Bee” is decidedly more folksy with its cutesy lyrics and horn section, but Gosselin’s vocal work and the grounding bass prevent it from being too saccharine. And I hate to draw comparisons, but “Tangiers” sounds like a worthy download for any Arcade Fire fan. It’s not the same, but there is enough intricate songwriting and larger-than-life crescendos to please any indie lover’s ears. It’s a love song between the parted but with the cynical hindsight of the times.

Understandably, the band is influenced by a wide range of subjects and sounds.

“C-Antoine and I are both avid music listeners,” says Custeau. “We never set off to record an album that is going to sound like something in particular (other than ourselves), but I am always listening to albums, old and new, and I often get production ideas that way. I may not especially like a record but will fall in love with the drum sound or a specific way to use or record an instrument or something.”

Interestingly, while the band features a lot of different instruments and strange recordings (they have someone credited as playing pots and pans and the saw), there is a certain relaxing simplicity that comes across in the album.

“Musically, I still think that some of the best-sounding albums that were ever made are those that feel very natural and not overproduced. Old Neil Young and Flying Burrito Brothers’ albums, for instance. Lullaby for the Working Class, a defunct band from Nebraska, has always been a great influence for us as well.”

Whatever their influences, these boys certainly have a sound all their own. If you wanted to be Canadian about it, you could say Jake and the Leprechauns are a blend of The Tragically Hip with a heaping of Dan Mangan and a dash of Blue Rodeo (whose drummer, Bob Egan, plays the pedal steel on At Midnight). If you wanted to be international about it, you could say it’s just well-written, cohesive folk rock with a heap of honesty. Either way, it’s good stuff, and it seems there’s nothing but bright days ahead for these Leprechauns.

Says Custeau,“We just signed a distribution deal with Darla Records for the US and Asia and are thrilled about that. We’re hoping to be able to tour some more and get the chance to play shows in front of people who’ve never seen us live. And we have a really big project in the works for our next album that is going to feature very big names, but that’s all we can say about it for now!”

Talk about a pot of gold at the end of the rainbow. (Sorry, I had to throw a leprechaun joke in there.) - Consequence of Sound


"Jake and the Leprechauns At Midnight, the Birdsong (Landlocked/FAB) 8,5/10"

The third release by this Sherbrooke duo—supported by engineers and musicians from some of Canada’s biggest and/or best bands—has a folk-rock foundation, with layers of gossamer pop melodies, deluxe guitars, graceful strings and ghostly desert ambiance forming a near-perfect sonic structure. Philippe Custeau’s lyrics are steeped in existential malaise and artfully peppered with $5 words, but rather than sounding forced, it flows naturally via C-Antoine Gosselin’s smooth and sturdy vocals. 8.5/10 Trial Track: “The Modest Triumphs of a Life Examined” - Montreal Mirror


"Jake and the Leprechauns At Midnight, the Birdsong (Landlocked/FAB) 8,5/10"

The third release by this Sherbrooke duo—supported by engineers and musicians from some of Canada’s biggest and/or best bands—has a folk-rock foundation, with layers of gossamer pop melodies, deluxe guitars, graceful strings and ghostly desert ambiance forming a near-perfect sonic structure. Philippe Custeau’s lyrics are steeped in existential malaise and artfully peppered with $5 words, but rather than sounding forced, it flows naturally via C-Antoine Gosselin’s smooth and sturdy vocals. 8.5/10 Trial Track: “The Modest Triumphs of a Life Examined” - Montreal Mirror


"Jake and the Leprechauns At Midnight The Birdsong"

At Midnight, The Birdsong is the third full length release from this six-piece band from Quebec. It is a hybrid of many styles, a dangerous game to play, but where most bands end up creating an inedible goulash when they try fusion cooking, Jake and the Leprechauns succeeds. This mix of folk, indie rock, bluegrass and soul is layered and delicious. They use simple techniques and let the ingredients, such as guitar, mandolin, ukulele, banjo, vibraphone and pedal steel, do the talking. Quirky folk tunes like “Busy Bee” and “Misunderstanding Entropy” are appetizers for the standard indie rock tunes likes “Tangiers” or the experimental “Bowhead Song.” Served up course by course, At Midnight, The Birdsong is a full 14-song meal. - SEE (fwix)


Discography


Everything Changes, Release Date: April 2012 / Landlocked Records

As Jake and the Leprechauns:

At Midnight, the Birdsong, 2010 / Landlocked Records

A Long Dash (Followed by Ten Seconds of Silence), 2008 /Landlocked Records

Jake and the Leprechauns, Self-Titled, 2006 /Landlocked Records

Photos

Bio


"Quebec's answer to Wilco"
-Voir

"Four Stars. Harvest Breed sounds like a classic band in the making"
-HOUR

"It is almost preposterous; almost genius."
- Americana UK (England)

"it sounds classic, but not your parents' Folk Rock."
-examiner.com

BIO:

Harkening back to a time when albums were more than a computer playlist of MP3s, when music could still move masses, break hearts, open minds, and change the world, Harvest Breeds songs bridge the gap between the warm and fuzzy iconic records of the 70s, and the quest for lyrical perfection which permeates the work of contemporary poetry luminaries.

The Montreal six-piece records with Grammy winner Mark Lawson (Arcade Fire), and has scored guest appearances by members of Barenaked Ladies, Patrick Watson and Blue Rodeo. They have won an international award, delighted audiences of major festivals, as well as opened tours and concerts for My Morning Jacket, Beirut, Patrick Watson, the Barr Brothers, Dan Mangan, and more.

The bands four albums clearly outline the bands ambitious project of coalescing the folk and country traditions with classic and indie rock, creating songs that are fresh yet familiar and imprinted with emotional depth.

ARTISTS THEY'VE OPENED FOR:

My Morning Jacket, Beirut, The Barr Brothers, Dan Mangan, Patrick Watson, Plants and Animals, Basia Bulat and The Besnard Lakes.

FESTIVALS THEY'VE PLAYED:

NXNE 2012, NXNE 2013, Festival d't de Qubec, FMEAT, Canadian Music Week, Pop Montreal, Indie Week, Quebec Folk fest, Festivoix, Fte du Lac des Nations, Sherblues, ARTEFACT.

AWARDS:

Winner of the best alt-country song of 2010 award at the 10th annual Independent Music Awards for the song "Busy Bee". Nominated for Best Folk album of the year at Quebec's indie awards (GAMIQ)

http://www.independentmusicawards.com/ima/artist/jake-and-the-leprechauns

CONTACT:
info@harvestbreed.com

BOOKING:
Marie-Christine Plourde
mcmuse.mcp@gmail.com
450.651.1707

PRESS:
Carl Smith (Landlocked Records)
landlockedrecordsmusic@gmail.com

DISTRIBUTION:
FAB Distribution(Canada)
sales4@fab.ca

Darla Records (USA and Asia)
james@darla.com