Abdallah Oumbadougou
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Abdallah Oumbadougou

Agadez, Agadez, Niger | INDIE

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"Héros de la musique Touaregue"

Héros de la musique touarègue, Abdallah Oumbadougou présente son nouvel album, Zozodinga. Il rassemble des chansons inspirées des événements vécus au cours de six dernières années par sa communauté au Nord du Niger. Enregistré par le collectif français Culture et Résistance, qui l’accompagne et le soutien depuis l’aventure Désert Rebel (cf. H&M n°1264), ses chansons abordent les questions préoccupantes auxquelles sont confrontés les Touaregs et autres nomades du Sahara. Abdallah nous en offre un éclairage lucide et concerné.


Le Nigérien Abdallah Oumbadougou est un pionnier du blues rock touareg. Au même titre que les Maliens du groupe Tinariwen, il est l’un des inventeurs de cette musique illustrée aujourd’hui par de nombreux musiciens du désert : Bombino (disciple d’Abdallah), Tamikrest, Terakaft, Tidawt, Toumast et autres Atri N’Assouf. Ces groupes, qui évoluent en Europe, s’apprécient et se côtoient volontiers. Pas un musicien de manquerait le concert d’un autre, lequel bien souvent l’invite à participer au spectacle. Musicalement, Abdallah Oumbadougou se démarque, notamment de Tinariwen, grâce au fructueux compagnonnage qu’il entretient avec Daniel Jamet, depuis le projet Désert Rebel. Réalisateur artistique de l’album Zozodinga, ce dernier, l’un des piliers de feu la Mano Negra, apporte sa marque, façonnant la direction musicale d’un disque parfaitement réussi, dans des couleurs parfois délibérément rock.

Abdallah Oumbadougou fait partie des anciens et l’on respecte son autorité morale. Chacun connaît son expérience et c’est non sans une certaine admiration qu’est évoqué son parcours. Dans les années quatre-vingts, les gouvernements maliens et nigériens, hostiles à l’unité et à la reconnaissance des Touaregs, les chassaient des zones de nomadisme où depuis des générations circulaient clans et familles à travers le Sahara. Aux yeux des Algériens, les jeunes exilés qui hantaient les abords des villes en quête de travail, grattant la guitare autour d’un petit foyer creusé à même le sol pour faire le thé amer, n’étaient que des chômeurs. D’où le terme “ishumar” désignant la musique qu’ils jouaient sur des guitares de fortune. Appelés en Libye, nombre de jeunes Touaregs allaient être enrôlés par l’ex-Guide Kadhafi au profit de son jihad. Beaucoup d’entre eux y laissèrent la vie. Et dans les camps d’entraînement, les jeunes combattants de la cause touareg apprirent à manier tour à tour la Kalashnikov et la guitare électrique.

Durant les cinq années de guerre de résistance au Niger (de 1990 à 1995), les chansons d’Abdallah Oumbadougou ont servi à fournir des messages aux unités de combattants touaregs éparpillées dans le désert. Elles ont permis d’informer les familles sur leurs positions, facilitant le ravitaillement des petits groupes mobiles. Elles ont consolidé l’espoir et la détermination au sein des clans. Elles ont aussi contribué à l’unification des différents groupes armés contre la dictature nigérienne. Avec la fin de la grande rébellion, les pressions militaires et politiques s’étant relâchées, elles n’ont cessé d’exhorter à la construction d’un avenir pour les générations futures.

Sorti de la clandestinité, Abdallah retrouve sa famille à Agadez. Dès lors, sa guitare va remplacer son arme, définitivement. De sa voix, bien connue pour avoir fait le tour des campements du désert sur des cassettes dupliquées à la main, il prône l’unité. Opposé au morcellement en factions ralliées à quelques chefs rebelles, il ne soutient aucun parti, si ce n’est celui de la culture, de l’art et de la poésie. Le peu d’argent qu’il touche grâce à sa musique sert à l’éducation des jeunes générations de Touaregs. Grandis aux abords des villes, la plupart d’entre eux sont frappés de désœuvrement : pas d’école, des pâturages desséchés, des animaux toujours plus maigres et puis le vent de sable qui cingle du désert… Pour eux, Abdallah Oumbadougou crée deux petites écoles de musiques, la première à Arlit en 2000, la deuxième en 2003 à Agadez, où vit la moitié de sa famille.

C’est là qu’a vraiment démarré l’aventure Désert Rebel. Initié par l’“activiste culturel” Farid Merabet, actuel directeur du développement et des relations extérieures d’Afric.tv, et le cinéaste François Bergeron, ce projet solidaire réunit des membres du groupe d’Abdallah, Tagueyt Takrist Nakal (“Construire le pays”, fondé en 1987 en Libye), avec Daniel Jamet, ex-guitariste soliste de la Mano Negra, Amazigh Kateb, ex-chanteur de Gnawa Diffusion, et Guizmo, chanteur du groupe Tryo. En 2005 et 2006, Désert Rebel sensibilise les publics du monde à la question touareg par ses concerts internationaux, accompagnés d’un disque puissant et d’un film, signé François Bergeron, témoin de l’aventure. Dans celui-ci, les principaux acteurs de la rébellion touareg au Niger relisent l’Histoire de leur point de vue. Mais la nouvelle insurrection de 2007 au Nord Niger change la donne. Abdallah, menacé, doit rester en Europe alors que ses musiciens sont au - Hommes et Migrations


"L'origine du projet"

Desert Rebel: L origine du projet
| 04.05.07 | 14h15 • Mis à jour le 20.04.10 | 14h19


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Découvrir la suite de l'interview :
A l'origine du projet



Dans un premier temps, Abdallah Oumbadougou nous explique l'origine de projet Desert Rebel et la signification de ses chansons.

Les touaregs au pouvoir

A. Oumbadougou répond aux questions de Pierre Cherruau quant à la position des touaregs au Niger. Selon l'ancien combattant, ils seraient encore sous-représentés et victimes de leur division.

Les radiations au Niger

La région de l'Aïr, dans le nord du Niger, serait entièrement contaminé par les mines d'uranium de la Cogema-Areva. A. Oumbadougou nous fait part de ses impressions.

Les différences Nord/Sud

François Bergeron, réalisateur du documentaire « Desert Rebel » , expose à Pierre Cherruau les contrastes saisissants que l'on peut observer au Niger entre la partie Nord et celle du Sud.

La musique touareg, un véritable courant musical

Francois Bergeron, réalisateur du documentaire « Desert Rebel », nous parle des deux écoles demusique qu'a créees A. Oumbadougou, des musiciens touaregs et de leur conditions de travail. Le piratage empêche les musiciens de vivre de leur art.

Les radiations au Niger

La région de l'Aïr, dans le nord du Niger, serait entièrement contaminé par les mines d'uranium de la Cogema-Areva. A. Oumbadougou nous fait part de ses impressions.

Les différences Nord/Sud

François Bergeron, réalisateur du documentaire « Desert Rebel » , expose à Pierre Cherruau les contrastes saisissants que l'on peut observer au Niger entre la partie Nord et celle du Sud.

La musique touareg, un véritable courant musical

Francois Bergeron, réalisateur du documentaire « Desert Rebel », nous parle des deux écoles de musique qu'a créees A. Oumbadougou, des musiciens touaregs et de leur conditions de travail. Le piratage empêche les musiciens de vivre de leur art.

- le Monde


"La musique touaregue"

A l'origine du projet
Dans un premier temps, Abdallah Oumbadougou nous explique l'origine de projet Desert Rebel et la signification de ses chansons.

Les touaregs au pouvoir

A. Oumbadougou répond aux questions de Pierre Cherruau quant à la position des touaregs au Niger. Selon l'ancien combattant, ils seraient encore sous-représentés et victimes de leur division.

Les radiations au Niger

La région de l'Aïr, dans le nord du Niger, serait entièrement contaminé par les mines d'uranium de la Cogema-Areva. A. Oumbadougou nous fait part de ses impressions.

Les différences Nord/Sud

François Bergeron, réalisateur du documentaire « Desert Rebel » , expose à Pierre Cherruau les contrastes saisissants que l'on peut observer au Niger entre la partie Nord et celle du Sud.

La musique touareg, un véritable courant musical

Francois Bergeron, réalisateur du documentaire « Desert Rebel », nous parle des deux écoles de musique qu'a créees A. Oumbadougou, des musiciens touaregs et de leur conditions de travail. Le piratage empêche les musiciens de vivre de leur art.

- le Monde


"Les rockeurs oubliés du Désert"

Vendredi 4 juin à 20 heures, séance vidéo autour du film "DESERT REBEL, Ishimar les rockers oubliés du Désert", suivie d’un débat, au Kiosque, 15 rue de la République, à Pau.

Réalisé par François Bergeron, ce film met en lumière les touaregs, victimes des conséquences de la colonisation, qui se rebellent dans les années 90 au Mali et au Niger. Chanteur et combattant armé d’une guitare et d’une kalachnikov, Abdallah Oumbadougou vécut au coeur des événements. Son oeuvre écrite en réaction aux persécutions que subissait son peuple, montre d’une façon criante et poétique les difficultés des Touaregs à survivre dans un monde qui ne laisse plus de place aux nomades (...).



- Monde Diplomatique


"Les rockeurs oubliés du Désert"

Vendredi 4 juin à 20 heures, séance vidéo autour du film "DESERT REBEL, Ishimar les rockers oubliés du Désert", suivie d’un débat, au Kiosque, 15 rue de la République, à Pau.

Réalisé par François Bergeron, ce film met en lumière les touaregs, victimes des conséquences de la colonisation, qui se rebellent dans les années 90 au Mali et au Niger. Chanteur et combattant armé d’une guitare et d’une kalachnikov, Abdallah Oumbadougou vécut au coeur des événements. Son oeuvre écrite en réaction aux persécutions que subissait son peuple, montre d’une façon criante et poétique les difficultés des Touaregs à survivre dans un monde qui ne laisse plus de place aux nomades (...).



- Monde Diplomatique


"Desert rebel, une rencontre"

Desert Rebel est la rencontre d’Abdallah Ag Oumbadougou, guitariste et chanteur tamashek du Niger avec des membres du groupe Tryo, de la Gnawa Diffusion et Daniel Jamet (ex Mano Negra) auxquels se sont joints, lors de l'enregistrement d'un album et d’un DVD, Imothep d'IAM et Sally Nyolo...

Désert Rebel est une véritable aventure humaine qui a créée une musique mêlant tradition et blues du désert, rythme gnawa, rock reggae et chanson française.



- RFI


"Desert rebel, le film"

Desert Rebel (Dvd, un film de François Bergeron)

De la brousse nigérienne au studio breton en passant par un festival québécois, la rencontre des musiciens touaregs nigériens d’Abdallah Oumbadougou et des musiciens français alternatifs, Guizmo de Tryo, Daniel Jamet ex Mano Negra et Amazigh Kateb ex Gnawa Diffusion a été observée par la caméra militante de François Bergeron. Ce Dvd témoigne de l’engagement de ces artistes et retrace à travers les interviews de témoins clés la rébellion touarègue nigériane des années 90. Précis, clair et sans esbroufe, ce reportage amène un éclairage juste sur le parcours de ces nomades rejetés de toute part et dont la musique fut non seulement le refl et des sentiments contrastés mais aussi le ciment de la révolte. C’est vraisemblablement cet aspect, avec la symbolique de liberté véhiculée par l’homme bleu, qui fascine les musiciens occidentaux impliqués dans ce projet.

Rejoint par d’autres artistes, dont la camerounaise Sally Nyolo, le collectif Desert Rebel tente de trouver des solutions alternatives de distribution mais aussi d’entraide. Ce Dvd, dont 6% des bénéfi ces est destiné à alimenter des écoles de musiques nigériennes, est accompagné d’un disque composé d’enregistrements effectués au Niger, de concerts et de remix signés Imhotep, Sportes et Junior Cony.

Benjamin MiNiMuM - Mondomix


"Desert Rebel"

Desert Rebel

Né de la rencontre entre le groupe du musicien touareg nigérien Abdallah Ag Oumbadougou et les Français Guizmo de Tryo, Amazigh de Gnawa Diffusion, et l’ex-guitariste de la Mano, Daniel Jamet, ce projet est autant musical que politique.

Enregistré avec le concours d’Imothep, Sally Nyolo et Junior Cony (pour les interludes), le disque, et le dvd conçu en parallèle, s’inscrivent dans la mise en place d’un réseau de commerce équitable pour aider au financement d’une école de musique à Agadès.

Si les morceaux en français laissent perplexes par leur naïveté et leur métissage reggae attendu, le blues électrique des Nigériens se marie avec succès aux basses gnawas de Kateb ainsi qu’aux décharges amplifiées de Jamet et les interventions de Sally Nyolo élargissent l’horizon.

Benjamin MiNiMuM
- Mondomix


"abdallah Oumbadougou : Desert Rebel"

Le projet Désert Rebel, initié par Farid Merabet, l'imprésario des Bérurier Noir et François Bergeron, réalisateur de leur DVD, est né à la suite d’un voyage au Niger et de la rencontre avec le groupe touareg du Niger Takrist n’Akal et de son leader Abdallah Oumbadougou, porte-parole emblématique de la rébellion touarègue.

Avec Abdallah Oumbadougou de l'Orchestre Takrist ' Nakal (Niger) & Guizmo et Manu (Tryo), Sally Nyolo, Daniel Jamet (Mano Negra), Amazigh, Mohamed et Amar (Gnawa Diffusion), Imhotep (IAM), Junior Cony, Sportes

Diffusion en avant-première du film "Ishoumars, les rockers oubliés du désert" réalisé par François Bergeron.



Des moments magiques en plein désert en compagnie des musiciens touaregs branchant leurs guitares électriques sur la batterie de 4x4 pour quelques concerts improvisés donnent envie de faire connaître ces bluesmen des sables.

Entre le désir d'échapper aux contraintes de la télévision de divertissement et des circuits de distribution de l'industrie musicale standard, Desert Rebel est le premier numéro de la collection "Culture et resistance".

Au Festival d'été de Québec en 2004, Farid et François rencontrent Guizmo de Tryo et d'autres artistes sensibles à ce type de projet.

En mars 2005, avec Amazigh Kateb (Gnawa Diffusion), Guizmo (Tryo), Daniel Jamet (Mano Négra), ils se rendent dans les dunes du Nord Niger à la rencontre d’Abdallah Oumbadougou et de ses musiciens.

Des liens musicaux et humains se nouent aussitôt, musiciens français et touaregs élaborent ensemble des morceaux qui rencontrent un succès immédiat lors d'une mini-tournée locale.

Deux mois après leur rencontre au Niger, les membres de ce nouveau collectif, Désert Rebel, auquel viendront se joindre Sally Nyolo du groupe Zap Mama, Imhotep du groupe IAM, Junior Cony, Benj Sportes se retrouvent en Bretagne dans le studio de Guizmo, pour peaufiner et enregistrer les chansons nées dans les dunes.

Depuis, ils se sont produits en concerts dans de nombreux festivals, de Québec aux TransMusicales de Rennes en 2005, et leur programme 2006 est déjà très chargé.
- La route du Sahara


"REVUE DE PRESSE ABDALLAH OUMBADOUGOU"

Revue de presse - OriginalDubMaster


Discography


1/ Desert Rebel - octobre 2006

Il y a le commerce équitable, il y a maintenant un disque équitable né de la rencontre du groupe touareg Takrist'Nakal et (notamment) du groupe "Tryo" , Amazigh Kateb et Daniel Jamet.

2/ Ishumars les rockeurs du désert - avril 2007 ( DVD)

Après Desert Rebel, la rencontre d'Abdallah Oumbadougou, guitariste et chanteur emblématique de la rébellion touareg au Niger avec Guizmo, Manu et Dalielito (Tryo), Imhotep (IAM), Daniel Jamet ...

3/ Desert rebel - Le film avril 2007

Photos

Bio

Abdallah Oumbadougou • Zozodinga

A man from the desert, musician and warrior Abdallah Oumbadougou, is a pioneer of Tuareg blues-rock. He was there at the beginning of the musical movement later embraced by bands like Tinariwen.
Thirty years ago, exiled in Algeria, strumming their guitars while sitting around small fires dug in the ground to make tea; the young Tuaregs were called ‘the unemployed’ by the Algerian population, “li choumar” (‘les chomeurs’ in French with the local accent). “Ishumar" became a label for their music. A music which was used to pass messages to the rebels fighters in Mali, Lybia and Niger, playing a significant role in the unification of the resistance against the dictatorship ruling Niger from 1990 to 1995.
When the rebellion ended, military and political pressure eased a little. Abdallah was reunited with his family in Agadez. No weapon in his hand but his guitar. Thanks to hand-duplicated tapes which had been circulating in the desert settlements, his voice and message of unity were already famous.
Fighting against divison and gang culture, he joined no political party. Art, culture and poetry were his only mission. He invested all the income he could make from his music in educational projects for the new generation. Indeed the Young Tuaregs living at the outskirts of the city had to face enforced idleness. The lack of jobs and schools, the dry pastures and the skinny animals… often nothing else to do but listen to the desert wind.
Abdallah created music schools for them, in Arlit in 2000, and in 2003 in Agadez where half of his family lives.
This is where the adventure of Desert Rebel started. The cultural project became the catalyst that brought together some of Abdallah’s key band members (from Tagueyt Takrist Nakal, “Building our Country” founded in 1987 in Lybia) joined by Daniel Jamet, guitarist of the French band Mano Negra (Manu Chao’s the first band). Amazigh Kateb, lead singer of French-Algerian band Gnawa Diffusion and Guizmo, lead singer of French band Tryo also joined the project.
Released in 2005, the album “Desert Rebel” drew the attention of the public to the issues faced by the Tuareg thanks to powerful recordings, international concerts, and a film by Francois Bergeron in which the actors of the rebellion in Niger told their story.
In 2007, with a new uprising in the North of Niger, things changed. Under threat of imprisonment or worse should he return, Abdallah was forced to stay in Europe while his musicians remained in Niger.
In February 2010 in the face of popular opposition, president Mamadou Tandja moved to change the constitution in order to remain as head of state. He was overthrown in a coup which brought much needed hope. With a Tuareg taking the position of Prime Minister, people of the desert got some representation.
Always an advocate for unity, Abdallah’s songs are asking for peace now. Without it, the Tuaregs have no hope against the advance of the desert, one drought followed by another, decimating their livestock, the predatory cupidity of the mine owners and geo-political machinations of the West.
It’s not impossible to prevent the Tuaregs from suffering. But it requires some action. In the area of Arlit, the company Areva is extracting uranium from open-cast mines, for sale to France. “The Tuareg live with a suspended sentence above them”, says Abdallah. “Despite the wealth made from the mines, we still have no electricity or running water”.
Many people are exposed to radioactivity and suffer from diseases that were previously unknown. The roads which are used to transport the waste that we call the ‘yellow cake’, are in very bad condition. It often occurs that trucks dump their loads into pasture zones. When the rain comes, the radioactive waste reaches the families’ plots and living areas with devastating consequences.
“I don’t have the power to stop the uranium mining but I am asking for protection of the people living locally, as they did in developed countries like Canada”.
These issues, and others relating to the environment and survival of the Tuaregs are the subjects at the heart of Zozodinga the new album by Abdallah Oumbadougou.

The album is produced by Daniel Jamet, his long-time friend and musical collaborator. Adding amazing guitar solos to some of the most groovy parts, Jamet applies his touch throughout the whole album. The resulting product of seven years of fruitful partnership, indeed sounds authentically rock-n-roll but stays deeply rooted in the desert.
“Tinéré”, for example, speaks about the gazelle herd running at the top of a dune. “To us, it’s one of the most beautiful things to see, says Abadallah. It’s pure beauty that we need to protect. Nature, gazelles, the symbols of life”. “Tapsik Dalit” also refers to the beautiful and refined poetry of the Berbers with lines like: “In the middle of the desert, the tender leaves of a bud come out of a puddle. I am submerged by burning desire for