ALexis Prigas Et le Metronome
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ALexis Prigas Et le Metronome

Douala, Littoral Region, Cameroon

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"Le Messager (Douala) Cameroun: Discographie - Alexis Prigas vire au numérique"

Alain Njipou

23 Mars 2010

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Le fait, pour inaccoutumé qu'il soit, ne relève pas de la banalité pour ne pas figurer devant les projecteurs de l'actualité du show biz au Cameroun. C'est que, Alexis Prigas, bassiste et chanteur au talent pluriel a décidé de donner une nouvelle envergure à sa carrière artistique. La vedette a paraphé un contrat avec un distributeur américain, Cd Baby basé à Portland aux Etats-Unis d'Amérique.

Les clauses contractuelles disposent que CD Baby doit assurer la distribution numérique de son opus, Spleen and joy, atterri dans le marché discographique en 2009. L'objectif étant de disponibiliser une à "uvre estampillée du sceau du jazz, du blues, dans les quatre coins de la planète. C'est dire qu'à travers cette amorce, Alexis Prigas voudrait s'internationaliser et apporter plus de relief à une carrière qui s'ouvre probablement sous de bons auspices.

Pour l'artiste, qui garde sa tête au dessus des épaules, «ce contrat présente de gros avantages. L'opportunité est offerte au public, aux fans et autres amoureux de la musique d'acheter le CD d'Alexis Prigas en ligne au prix de 13 dollars, le Mp3 en version numérique à environ 10 dollars Us ou encore une chanson à moins d'un dollar soit en fait 0, 99 dollar» a-t-il indiqué. En rappel, CD Baby s'occupe de la distribution numérique de Joëlle Esso, Gino Sitson et bien d'autres vedettes de la chanson camerounaise. Pour l'heure, Alexis Prigas cravache à produire un digital versatile disk (DVD) dans les tout prochains jours. Nul doute que ses fans auront, par le truchement de ce support, la possibilité de se délecter du spectacle de bonne facture que ce bassiste de race a offert au Centre culturel français Blaise Cendrars de Douala (CCF) le 11 mars 2010 en compagnie de Z'yang.
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Au cours de ce show labellisé Mundené qui signifie invocation, la guitare bass a assuré l'orchestration, dimensionné et orienté le groove. Tout comme, les sonorités «balafoniques» puisées dans les profondeurs de la forêt ont été abondamment utilisées. Les percussions ont fait le reste, en apportant une coloration rythmique particulière. La singularité vocale et la scénographie ont achevé de convaincre les plus sceptiques. A travers Mundené, Alexis Prigas a passé en revue nombre de titres qui constituent son dernier album. Koni Koni, Kalondo, Eyando, Isokoloko, Malambi, Sésé...En guise d'avant goût du prochain album en gros caractérisé par l'afrobeat, Alexis a exécuté Sandja au grand bonheur d'un public acquis à sa cause.
- ALL Africa.com


"Cameroun: Alexis Prigas, après son concert au CCF de Douala."

Par Alix Fétué - 15/03/2010
«Le cabaret c’est la seule école de musique que nous avons au Cameroun»



Alexis on ne vous voit pas beaucoup depuis la sortie de votre album, pourquoi?
Tout simplement parce que la priorité c’était la promotion, c’est normal qu’après cela je passe à autre chose. L’album se porte bien, il a reçu un très bien accueil.

Vous ressurgissez pour votre concert de ce jeudi 11 mars au CCF de Douala, sous quel signe l’avez-vous placé?
Sous le signe de la continuité. Je pense que c’est un processus, après la promotion les spectacles suivent. Pour moi, c’était surtout un concert pour présenter Spleen & Joy au public.

Parlez nous justement de cet album.
Spleen & joy c’est un album de dix sept titres essentiellement Jazz africain; Spleen c’est une souffrance interne qui pousse parfois l’homme au dépassement et Joy tout simplement parce que c’est transmis avec une certaine joie.

Avant d’être chanteur vous êtes d’abord instrumentiste, comment arrivez-vous à la basse?
C’est depuis 1980 que je flirte avec la batterie, j’y ai pris goût étant encore tout gosse. Après j’ai pris des cours de piano, puis de guitare classique, et depuis 1988 je joue de la basse.


© Journalducameroun.com
Alexis Prigas

Comment vous définissez votre musique?
Ma musique, c’est tout simplement du jazz africain, et c’est un mélange de tout. On y retrouve du jazz, de blues, de musique traditionnelle, etc. c’est une musique de recherche, de festival, c’est une musique pour les découvertes. Il y a pas mal de personnes qui la classent dans le registre world music, moi j’aime à l’appeler jazz africain.

Y a-t-il un risque de vous voir un jour partir à l’étranger, puisque c’est là que cette musique semble mieux porter les fruits?
Je dirais que ça ne me tente pas beaucoup, mais pour des raisons d’opportunité, je pourrais finir là bas. Mais pour l’instant je n’ai aucune envie de m’installer ailleurs qu’en Afrique. Je peux m’installer dans un pays africain parce que j’ai besoin de sillonner l’Afrique afin de découvrir d’autres musiques traditionnelles qui vont me permettre de travailler.

Vous continuez à ce jour de jouer en cabaret, dites-nous quelle est la place du cabaret dans votre carrière personnelle?
Disons que le cabaret c’est en réalité la seule école de musique que nous avons au pays. Parce que on a beau acheter des bouquins, on a beau pratiquer à la maison, mais il faut un stade; c’est un peu comme un footballeur, il va s’entraîner mais s’il ne va pas dans un stade il ne saura jamais si ce qu’il a fait à l’entraînement peut produire quelque chose de concret. Donc le cabaret pour moi c’est une véritable école.

D’autres dates après ce concert?
Il n’y a pas encore de dates vraiment calées, mais il y en a en vue; parce qu’il faut quand même que l’on s’entendent. Mon équipe et moi nous y travaillons, j’ai envie de faire le tour du Cameroun. Je n’aime pas précipiter les choses. Je prends mon temps pour bien travailler. Par exemple mon deuxième album est presque prêt, mais je ne saurais le faire avant au moins quatre ans.

- Journal du Cameroun.com


"Musique:ALEXIS PRIGAS chante la souffrance"

Le basiste a mis sur le marché son premier album intitulé « Spleen and Joy ». Dans son premier album, Alexis Prigas a mis tout son cœur. « Mon album est un résumé de ma vie. J’ai tellement vu et vécu de souffrances que j’ai voulu les relater en chantant », raconte t-il. «Spleen and Joy » (Souffrance et Joie), c’est ainsi que Alexis a baptisé son premier « trésor musical ».

Pour ce coup d’essai, qui se veut en même temps un coup de maître, l’artiste a réuni dix-sept titres chantés essentiellement en langue duala. Les mélomanes ont donc le choix entre « Kodi o Bantu », «Koni Koni », « Ba Yeye », « Kolondo », « Sese », « Aïso », «Embe Nyolo », « Njo e », «Bantu Blues », « Sala », « Ndedi», « Eyando », « Isokoloko», « Ka Laïta, « Eyabo », «Diyamane » et « Malambi ». Des titres compilés dans un compact disc en version audio.

« Spleen and Joy » d’Alexis Prigas dénonce l’hypocrisie, la jalousie, le pouvoir. Des messages que l’artiste véhicule en racontant des anecdotes croustillantes. Pour épigler la jalousie par exemple, l’artiste, dans son titre « Kolondo », raconte l’histoire d’un monsieur qui n’a pas de jambes, mais qui tue son frère pour prendre ses chaussures. Un vrai griot. Le genre musical plutôt particulier à l’artiste ; « le jazz africain », dit-il. « En bon Bantou, j’ai voulu mélanger les sonorités africaines aux instruments modernes », conclut-il. D’ailleurs, pour ouvrir son album, Alexis Prigas a servi dans « Kodi o bantu » une ballade de guitare basse. Dans les autres titres, saxophone, guitare solo, balafon s’enchaînent pour rendre le travail musical plus acoustique.

L’album, composé et produit par Alexis Prigas est le fruit d’un travail de longue haleine. En tout e six ans de dur labeur. Une dizaine d’artistes, parmi lesquels Nicole Ekoko, Edy Berty et Pauline Ngangue ont collaboré à la réalisation de cet album. Des featuring qui apportent aux chansons une coloration plus glamour. Bassiste à l’origine, Alexis Prigas a travaillé auprès des grands noms de la musique camerounaise. Notamment, le feu Tom Yom’s, Geo William Masso, Sallè John… « Tom Yom’s est l’artiste qui m’a le plus aidé. Ses conseils m’ont beaucoup aidé sur ce premier album », indique Alexis. Sorti officiellement le 03 novembre 2009, l’album Spleen and Joy est distribué par Culture Mboa au prix de 3000 Fcfa.
- Quotidien LE JOUR


Discography

L'album SPLEEN AND JOY renferme des titres comme:KODI O BANTU, BA YEYE, BANTU BLUES...OU LES RYTHMES DU PATRIMOINE AFRICAIN comme le Bolobo,l'éssewe,le makouné...se melent au sons jazzy, groovy,funky sur un fond de voyage à la fois mélancolique et festif.à découvrirr...

Photos

Bio

Né un 11 avril à Douala, et neuvième d'une famille de 15 enfants,
Prigas est <>.
Bercé dés le premier réveil par un tourne-disque qui crachait toutes
les nouveautés de Nelle Eyoum, Eboa Lottin, Miriam Makeba, Manu
Dibango, Francis Bebey, les black Styl, James Brown, Fela Ramson
Kuti, Elvis Presley, Franco et bien d'autres, c'est en franchissant par
curiosité l'enceinte du Cabaret Oryx Bar de Bonaberi (dans la
périphérie de Douala) qu'il se décidera de devenir batteur, en 1980.
Il fait ses gammes sur une guitare Acoustique, mais juge qu’une
guitare avec moins de cordes irait bien ; il est indécis .Il trouvera sa
voie à travers la basse en 1988.
S'engager dans l'aventure musicale est l'un des plus gros risque à
prendre dans son univers où le musicien est synonyme du voyou
typique et il en paie les frais; guitare cachée dans le plafond ou
démolie à coups de talons rageurs, punitions diverses, tout pour lutter
contre la fibre maudite qui était entrée en lui aux dires de son
entourage. Contre fougues et noms d'oiseau, il ne lâche pas l'affaire.
Autodidacte qui côtoie ses pairs pour échanger les bribes de cours
qu'il reçoit de ses aînés, il choisit aussitôt de se lancer dans la
recherche d'une Autre musique africaine, à la fois urbaine et riche en
canons ancestraux. C’est ce qu'il appelle Le Jazz Africain.
A partir de 1991, il fonde avec des amis de nombreux groupes ; Ding
Deng Dong jazz quartet, Azîk bantu, Le Hélélé, 3bu, Ozigi-
Zaga,Kongo Roots, Rosyne et Mounban.
Pour se mettre définitivement en route, ses influences l'inspirent
autant qu'elles le poussent au dépassement; Manu Dibango, Eboa
Lottin, Francis Bebey, Ultramarine, Jaco Pastorius, Etienne Mbappe,
Richard Bona. . Il fait un pas de plus à chaque collaboration et très
vite, on se l'arrache; Geo Masso, Tom Yom's, Misse Ngoh, Salle
John, Julius Essoka, des instants de Jam Session avec Hervé
Meschinet, Gille Renne, Jojo Kuoh, Lobe Valery, Henri Dikongue. . .
et plusieurs autres vedettes camerounaises accompagnées à travers les
tournées et les cabarets, quand il n'est pas en studio!.
2003, tournant pour concrétiser sa vision ! Du fait de son expérience
d'auteur-compositeur, il se décide de faire désormais route à part et se
consacre à étoffer ce qui est aujourd'hui un vaste répertoire qu'il fait
partager lors de ses différentes sorties avec son groupe Métronome.
Pour lui, c'est le champ des registres de Jazz et de synthèses, des idées
toutes nouvelles qui soutiennent son projet SPLEEN & JOY; ici,
rythmes profonds de Ngosso, Bolobo, Sekèlè, Essèwè, Abélé,
Méréngé et un zeste de musique sahélienne cohabitent.
Méticuleux et perfectionniste pour que sa trouvaille soit vraiment une
nouveauté et qu'on l'apprécie à la mesure de ce qu'il entend imposer,
il préfère être efficace à la recherche de la cohésion de son ensemble,
ce qui pour lui passe par la rondeur et la justesse de chaque note.