Altaï Khangaï

Mongolian throat singing and horse head fiddles

Mongolian khöömei (overtone) singer Ganzorig Nergui and morin huur (horse head fiddle) player Ganbold Muukhaï are the two remaining members of Altaï Khangaï who released a splendid album Naariits Biilye on Pan in 1999. On Ongod they are joined by Garavkhuu Badmaabazar on Mongolian zither and dulcimer, "Ihk Mongol", a contemporary piece, demonstrates Ganzorig Nergui's various styles of throat singing, from the chesty, resonant sub-harmonic kharkhiraa style through the highly compressed shakhalt khailkah style - in which it's the words that dominate - to the melodic, overtone based khöömei method. It is interesting to hear Nergui trying to sing an overtone melody in a minor scale; traditionally a major pentatonic scale is sung in the overtone series.
His khöömei is sometimes heavily influenced by the Tuvan style, particulary on "Nuuts Tovchoo". The unique sound of the two-string horse head fiddle is heard on every track, with "Mongol Boukh" (Mongolian Bull) being the most traditional, a song that tells the tale of a bull that escaped from China back to its homeland in Mongolia. - Songlines

L’épopée mongole d’Altaï Khangaï
La musique traditionnelle induit une géographie des styles, des chants, des rythmes. Impossible d’écouter Ongod, le nouvel album d’Altaï Khangaï sans ressentir l’évidence de cette adéquation entre milieu naturel et esthétique : enfantées par l’immense steppe mongole, cithare, guimbarde et vièles à têtes de cheval semblent vouées à ne chanter qu’elle. Dans ces instruments comme dans le chant guttural où ronronne le grillon diphonique (combinaison d’un bourdon et des sons harmoniques émis par une même voix humaine), passent le vent, la fière course des nomades, le galop des chevaux, toute une épopée rude et envoûtante qu’Altaï Khangaï excelle à restituer. A écouter absolument, sur disque, et en concert, le 12 novembre au Studio de l’Ermitage. - Les Inrocks

Rares sont les albums qui vous transportent en quelques secondes dans un espace et un temps complètement étrangers. Ongod est de ceux-là. Un raclement de vièle, quelques battements de tambour, une voix puissante et rauque, et l’auditeur se retrouve emporté par le souffle sauvage d’une Mongolie millénaire. - Mondomix

Tout est mis en place pour entrer confortablement dans cette incroyable musique. On y entend aussi bien la richesse du chant diphonique et de ses multiples facettes que la subtile profondeur du morin khuur, violoncelle des steppes.(…) Un disque qui n’a rien à envie à la riche discographie préexistante pour la Mongolie. Un CD à écouter, à offrir… - Trad Magazine