Bodixel

De Standaard du 28/04/2007
Bodixel met un grand pas en avant
Bodixel au Handelsbeurs Gent. Concert.

L’orchestre de chanson gantois Bodixel a présenté son troisième album au Handelsbeurs.
Il était connu comme chanteur chez Ambrozijn et brièvement chez Laïs, mais aujourd’hui Ludo Vandeau semble voler de plus en plus solidement de ses propres ailes. ,, Nous ajustons incessamment le monde'' , il chantait le mercredi-soir à Gand, avec une voix qui faisait penser – sans aucune flatterie - à Jacques Brel.
Son groupe s’appelle Bodixel, un nom plutôt inattendu basé sur une histoire mythologique (la déesse de la lune Ixchel), mais aujourd’hui, Ludo Vandeau ne fait plus référence à cette histoire. « simplement un jeu musical », il dit en souriant, sachant que le nom original fut Bodixel, mais il ne sert à rien d’imposer un nom tellement difficile à écrire au public.
Le troisième album du groupe vient de sortir et signifie un très grand pas en avant pour Bodixel. Le disque est publié par le label folk Wild Boar, le photographe Michiel Hendrycks n’a pas seulement pris les photos pour le digipack, mais il a aussi conçu un très bel œuvre graphique. Un management désire présenter le groupe à l’étranger, de préférence aussi en France. Mais avant tout, le groupe a connue une forte croissance musicale, et il a pris des décisions claires.
Au Handelsbeurs, Bodixel a présenté l’album Marguérite, et il ne s’est nullement avéré une mission simple. Pour bien interpréter les nouvelles chansons, le quintette de base a été renforcé de l’accordéoniste Gwen Cresens, de trois joueurs d’instruments à vent et de trois joueurs d’instruments à cordes. On voyait perler la sueur sur le large front de Ludo Vandeau.

Le Gantois y mettait le paquet. « Vue de lune » flottait encore sobrement sur une guitare et un violoncelle, mais ensuite Bruno De Castro frappait un piano funky et les autres musiciens le rejoignaient pour « Petite chanson ». « j’ai vu un frémissement dans ton âme / est-ce de l’amour, de la douleur ou le reflet de la pluie ? ». Les textes de Vandeau sont pleins de couleurs et d’odeurs des saisons, contre lesquelles il frotte son âme.

« Certaines personnes disent que Marguérite est un disque conceptuel » dit-il. « Bien que les chansons ne soient pas toutes écrites lors de la même période, elles partagent toutefois un thème commun. Elles sortent toutes de moi-même, elles ont été inspirées par ma relation avec les gens que je connais. Et Gwen Cresens a tout rassemblé sur base de sa formation classique. »

Sur la scène, il l’a paraphrasé de manière plus romantique. “ Un hymne à l’homme qui se perd dans son temps, qui cherche son salut dans une tasse de café et une cigarette, pour se rendre compte finalement que rien ne dure à jamais. », ainsi il a introduit la chanson titre du nouveau album. En tant que leader il a du mal à jouer son rôle public, mais en tant que chanteur Ludo Vandeau émane une force de persuasion pure et intense. C’est un homme pour qui chanter est presqu’une mission.

L’espagnol et le français
Bodixel a débuté en 2002 avec le cd Métropole et s’est rapidement révélé comme un ensemble spécialisé en chanson francophone et hispanophone. Le noyau est composé des frères Ludo Vandeau et Bruno De Ccastro, qui ont été élevés avec de nombreuses chansons françaises et qui ont ainsi gardé un amour permanent pour cette langue et pour l’espagnol. « J’écris naturellement en néerlandais, ensuite il y la traduction vers le français et/ou l’espagnol », comme le dit Vandeau. « Les chansons sont très intimes, évidentes, et si je les chantais dans ma langue maternelle, il serait très direct. Chanter dans une autre langue me permet de prendre un peu mes distances. »

Pendant ces quatre années, le groupe a beaucoup évolué. Deux tournées lointaines au Chili et Cuba ont apporté de l’expérience. Aujourd’hui il n’est plus possible d’y coller une étiquette, même si l’usage poétique du français évoque indéniablement le monde de la chanson. Mais Vandeau ne le cache pas qu’il est super content avec sa nouvelle section rythmique, qui lui permet de présenter ses chanson de manière forte. Sa magnifique voix noire supporte ce son de groupe avec allure – bien qu’il sache chanter très tendrement une chanson sobre.
Le concert au Handelsbeurs ne fut pas un moment de gloire, dû à une nervosité excessive, un mixage de son médiocre dans la salle, et au matériel trop frais pour couler avec aisance. Mais il témoignait toutefois d’un grand plaisir sur la scène, et d’un désir clair de faire de la musique honnête. Si vous voyez chanter Ludo Vandeau sur la scène de façon tellement intense, vous le croyez sans peine.

Bodixel. Entendu au Handelsbeurs à Gent. de notre rédacteur Peter Vantyghem
www.bodixel.com

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Edition de Tulle
Jeudi 16 Août 2007




Ussel SORNAC – SORNAC


Ambiance poétique sur fond latino. Ludo Vandeau et Bodixel à l'occasion d'un concert ont distillé une multitude - de standaard

De Standaard du 28/04/2007
Bodixel met un grand pas en avant
Bodixel au Handelsbeurs Gent. Concert.

L’orchestre de chanson gantois Bodixel a présenté son troisième album au Handelsbeurs.
Il était connu comme chanteur chez Ambrozijn et brièvement chez Laïs, mais aujourd’hui Ludo Vandeau semble voler de plus en plus solidement de ses propres ailes. ,, Nous ajustons incessamment le monde'' , il chantait le mercredi-soir à Gand, avec une voix qui faisait penser – sans aucune flatterie - à Jacques Brel.
Son groupe s’appelle Bodixel, un nom plutôt inattendu basé sur une histoire mythologique (la déesse de la lune Ixchel), mais aujourd’hui, Ludo Vandeau ne fait plus référence à cette histoire. « simplement un jeu musical », il dit en souriant, sachant que le nom original fut Bodixel, mais il ne sert à rien d’imposer un nom tellement difficile à écrire au public.
Le troisième album du groupe vient de sortir et signifie un très grand pas en avant pour Bodixel. Le disque est publié par le label folk Wild Boar, le photographe Michiel Hendrycks n’a pas seulement pris les photos pour le digipack, mais il a aussi conçu un très bel œuvre graphique. Un management désire présenter le groupe à l’étranger, de préférence aussi en France. Mais avant tout, le groupe a connue une forte croissance musicale, et il a pris des décisions claires.
Au Handelsbeurs, Bodixel a présenté l’album Marguérite, et il ne s’est nullement avéré une mission simple. Pour bien interpréter les nouvelles chansons, le quintette de base a été renforcé de l’accordéoniste Gwen Cresens, de trois joueurs d’instruments à vent et de trois joueurs d’instruments à cordes. On voyait perler la sueur sur le large front de Ludo Vandeau.

Le Gantois y mettait le paquet. « Vue de lune » flottait encore sobrement sur une guitare et un violoncelle, mais ensuite Bruno De Castro frappait un piano funky et les autres musiciens le rejoignaient pour « Petite chanson ». « j’ai vu un frémissement dans ton âme / est-ce de l’amour, de la douleur ou le reflet de la pluie ? ». Les textes de Vandeau sont pleins de couleurs et d’odeurs des saisons, contre lesquelles il frotte son âme.

« Certaines personnes disent que Marguérite est un disque conceptuel » dit-il. « Bien que les chansons ne soient pas toutes écrites lors de la même période, elles partagent toutefois un thème commun. Elles sortent toutes de moi-même, elles ont été inspirées par ma relation avec les gens que je connais. Et Gwen Cresens a tout rassemblé sur base de sa formation classique. »

Sur la scène, il l’a paraphrasé de manière plus romantique. “ Un hymne à l’homme qui se perd dans son temps, qui cherche son salut dans une tasse de café et une cigarette, pour se rendre compte finalement que rien ne dure à jamais. », ainsi il a introduit la chanson titre du nouveau album. En tant que leader il a du mal à jouer son rôle public, mais en tant que chanteur Ludo Vandeau émane une force de persuasion pure et intense. C’est un homme pour qui chanter est presqu’une mission.

L’espagnol et le français
Bodixel a débuté en 2002 avec le cd Métropole et s’est rapidement révélé comme un ensemble spécialisé en chanson francophone et hispanophone. Le noyau est composé des frères Ludo Vandeau et Bruno De Ccastro, qui ont été élevés avec de nombreuses chansons françaises et qui ont ainsi gardé un amour permanent pour cette langue et pour l’espagnol. « J’écris naturellement en néerlandais, ensuite il y la traduction vers le français et/ou l’espagnol », comme le dit Vandeau. « Les chansons sont très intimes, évidentes, et si je les chantais dans ma langue maternelle, il serait très direct. Chanter dans une autre langue me permet de prendre un peu mes distances. »

Pendant ces quatre années, le groupe a beaucoup évolué. Deux tournées lointaines au Chili et Cuba ont apporté de l’expérience. Aujourd’hui il n’est plus possible d’y coller une étiquette, même si l’usage poétique du français évoque indéniablement le monde de la chanson. Mais Vandeau ne le cache pas qu’il est super content avec sa nouvelle section rythmique, qui lui permet de présenter ses chanson de manière forte. Sa magnifique voix noire supporte ce son de groupe avec allure – bien qu’il sache chanter très tendrement une chanson sobre.
Le concert au Handelsbeurs ne fut pas un moment de gloire, dû à une nervosité excessive, un mixage de son médiocre dans la salle, et au matériel trop frais pour couler avec aisance. Mais il témoignait toutefois d’un grand plaisir sur la scène, et d’un désir clair de faire de la musique honnête. Si vous voyez chanter Ludo Vandeau sur la scène de façon tellement intense, vous le croyez sans peine.

Bodixel. Entendu au Handelsbeurs à Gent. de notre rédacteur Peter Vantyghem
www.bodixel.com

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Edition de Tulle
Jeudi 16 Août 2007




Ussel SORNAC – SORNAC


Ambiance poétique sur fond latino. Ludo Vandeau et Bodixel à l'occasion d'un concert ont distillé une multitude - de standaard