Carl Bastien & The Stone County Players
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"Carl Bastien : c'est réussi"

Dimanche 29 octobre 2006
ROCK-ÉLECTRO

Carl Bastien est ce qu'on appelle un musicians'musician, un musicien admiré des autres musiciens et un réalisateur particulièrement prisé des artistes : multi-instrumentiste et compositeur, il a également réalisé et/ou arrangé et/ou mixé des albums pour Daniel Bélanger, Ariane Moffatt, Dumas, Marc Déry, Kid Koala, Freeworm, Paul Kunigis, etc., et a accompagné sur scène Jean Leloup et plusieurs des artistes cités ci-dessus, ce qui ne l'a pas empêché de fonder son propre groupe, les Stone County Players, formation à géométrie variable. En écoutant ce double CD baptisé Live, enregistré justement avec de nombreux musiciens réunis sous la bannière Stone County Players, on a l'occasion rare d'apprécier le « portfolio » sonore d'un surdoué qui connaît littéralement la musique sur le bout de ses doigts. L'album enregistré au chouette bar Va-et-Vient est plus années 70 et souvent très Rolling Stones, et baigne dans une ambiance chaleureuse ; le second, enregistré au Studio Victor, se tourne plutôt vers les ambiances électro chères aux années 2000 et a une facture plus « bidouillages faits en studio ». Pas sûre que ce double album s'adresse à ce qu'on appelle « le grand public ». Mais pour ce qui est de donner la mesure de tout ce que Bastien connaît et maîtrise, c'est réussi.

+ Le CD enregistré au Studio Victor

- La pochette, conçue pour qu'on sacre après...

* * *
CARL BASTIEN & THE STONE
COUNTY PLAYERS
LIVE (AUDIOGRAM) - La Presse, Marie-Christine Blais


"Carl Bastien, solide et léger comme Plume au Parc McLaren"

Dimanche 17 juillet 2005

Quelques heures avant le début de la prestation de son groupe Stone County Players en ouverture du festival Buckingham en Fête jeudi soir, le "fils prodigue buckinois" Carl Bastien était léger comme une plume. C'est sur la scène qu'il a commencé à prendre de la place, question de préparer le terrain à l'immortel Michel Latraverse, alias Plume.

À chaque fois qu'il revient dans la ville qu'il a quittée en 1991 à l'âge de 20 ans pour voir sa famille et ses amis d'enfance, il fait le saut! "Buckingham... c'est une ville en construction!, ironise-t-il. Non, sans farce, c'est pour le mieux tout ça, le centre-ville va être super. On a des petits cafés le fun, comme le bistrot 'Lala' où j'ai déjà travaillé. C'est relax ici."

Les proches de Carl Bastien ont pu se rendre compte jeudi que son talent s'étend sur plusieurs fuseaux horaire. Celui qui tue la routine en alternant entre la réalisation de disques (Ariane Moffat) et des spectacles (Dumas et Stone County Players), commence à avoir un curriculum assez chargé! Carl Bastien estime que son groupe existe en partie pour lui permettre d'essayer de nouveaux trucs, de se défouler entre amis et de chasser les habitudes.

L'appel artistique l'a gagné à cinq ans quand il se faisait garder chez son cousin Luc Tremblay, avec qui il jouait de la musique et tournait des films. Trente ans plus tard, il est devenu un des réalisateurs les plus en vue de la métropole et prépare un album live pour la fin de l'été.

Toute une ouverture!

Les organisateurs avaient bien pensé à leur affaire en "confrontant" le son moderne et encore frais de Carl Bastien avec les vieilles ritournelles rauques de Plume Latraverse. Le résultat était connu d'avance : on se ferait les dents plus facilement sur les classiques du vieux routier, alors qu'on plisserait les yeux d'étonnement devant les synthétiseurs du réalisateur!

Qu'à cela ne tienne, Carl Bastien a donné toute une leçon de musique aux amateurs. Une musique recherchée qui gagne à être écoutée... et non entendue. Un peu comme ces vieux tubes progressifs aux résonances multidimensionnelles (Yes, Genesis), mais si terre à terre finalement. Son album "Extra Lovin" a légèrement été injecté aux stéroïdes pour que les morceaux soient plus accessibles. Bonne stratégie qui lui permettra de se faire connaître.

S'il en est un qui n'avait évidemment pas amené sa carte de visite, c'est Plume. On ne critique pas un spectacle de Plume. On l'écoute, on l'absorbe, on le décante et on le digère tout à la fois. Sa poésie très fleur de lysée aux traits de "crayon Market" extra noir touche toujours autant. On ne peut faire autrement que de se surprendre à rire tout seul comme un cinglé lorsqu'il plaint les pauvres ou lorsqu'il erre de tavernes en tavernes. Du bon vieux "québécoa" bien rétro.

S'il a sauté la barrière des soixante ans, Plume ne le démontre pas. Il ne semble pas vieillir. C'est la faute à El Nino. Dès la première pièce, la foule de 5000 personnes hurle avec lui, et ce jusqu'à la fin où, comme à son habitude, il avoue avoir eu "ben du fun à...". Quel phénomène. Une voix de crécelle, un coeur immense et des musiciens hors pair qui, beau temps ou pas, le suivent depuis 25 ans. Une plume qui vole au vent et qui n'a pas besoin de nous chatouiller pour nous faire rire.

Les artistes originaires de Gatineau pleuvent cette fin de semaine!

Qu'ils soient de jeunes loups ou que leur odomètre soit plus usé, les artistes de la région qui se produisent à Buckingham en Fête en fin de semaine profitent au maximum de la sonorité exceptionnelle offerte sur le site et de l'accueil chaleureux de la population.

Outre Annie Lefebvre et Jean-Philippe Barrette, qui débutent leur carrière sur les chapeaux de roue et qui le démontrent sans hésiter en fin de semaine, les groupes The Gaskets (dont les membres Guy et Marc Charbonneau, Steven Charron, Jason MacMillan et Bruce Gauvreau ont fait bonne impression grâce à un excellent rock jeudi soir), Sage Délire, Classic et Châkidor ont la chance de montrer de quoi ils sont capables durant ce festival.

Les membres de Sage Délire, Steven Newnham, Daniel Mineault (qui est aussi directeur technique du festival) ainsi que les trois Jean-François (Roy, Brown et Girouard) font de la musique ensemble depuis neuf ans. C'est en montant un vaudeville en compagnie d'enfants que les cinq comparses se sont découvert une "dangereuse" chimie.

Les cinq gars sont certes sages, mais lorsqu'ils montent sur la scène, les inhibitions disparaissent! Comme l'explique Daniel Mineault, leurs goûts musicaux et leurs orientations professionnelles sont tellement aux antipodes les uns des autres que le mélange musical que tout cela donne ne peut qu'être bon. À preuve, ils ont été conviés aux auditions du prochain Festival de chanson de Granby !

Sage Délire a six compositions dans son étui à guitare et le groupe les présentaient aux festivaliers vendredi soir sous le Chapiteau Ville de Gatineau, - Le Bulletin de la Lièvre (Buckingham), Patrick Voyer


"Bastien a chanté pour les siens"

Arts, vendredi 15 juillet 2005, p. 39

Exilé dans la métropole canadienne pour devenir l'un des réalisateurs d'album les plus prisés du showbiz québécois, Carl Bastien était de retour, hier soir, dans son patelin pour donner le coup d'envoi de la 15e édition de Buckingham en fête, en présentant son propre spectacle avec son groupe Stone County Players.

Quelque 3500 personnes étaient là pour lui souhaiter la bienvenue. D'ailleurs, deux heures avant sa montée sur la grande scène, Carl avouait qu'il avait des papillons dans l'estomac.

"C'est vraiment spécial pour moi de revenir chez nous. Je me rappelle que je venais souvent au festival et je me disais qu'un jour je serais sur cette scène. Donc, je suis un peu plus nerveux que d'habitude, parce que je sais qu'il y a beaucoup de monde que je connais qui sont ici", nous confiait Carl Bastien.

Difficile de qualifier son style musical, puisqu'il intègre son attirance pour la musique country avec, parfois, le rock progressif, parfois, le jazz.

"Je n'avais jamais entendu sa musique avant ce soir. C'est spécial, mais j'ai bien aimé", soulignait une nouvelle admiratrice préférant garder l'anonymat.

Outre deux nouvelles pièces qui se retrouveront sur son prochain album qui sortira l'an prochain, la prestation présentée hier regroupait sensiblement les compositions de son premier album, Extra Lovin, mais servies avec beaucoup plus d'énergie, en laissant place pour l'ad lib, afin de mettre en valeur les cinq excellents musiciens qui l'accompagnent.

"Comme nous travaillons beaucoup chacun de notre côté, on n'a pas souvent le temps de faire des shows. C'est à peine la sixième fois qu'on présente le spectacle et on aime ça improviser. Je pars la pièce et on se met à triper, alors que chacun y apporte son grain de sel. Ce qui fait qu'en spectacle, la toune est beaucoup plus longue que sur l'album", fait remarquer le Buckinois de coeur.

D'ailleurs, en fin de soirée, il se promettait bien d'aller rejoindre son bon ami d'enfance, Marc Charbonneau, et son groupe local des Gaskets, pour jammer avec eux sous le chapiteau de la ville de Gatineau. - Le Droit, Yves Soucy


"Carl Bastien : de l'ombre à la lumière"

Personnalité, lundi 28 février 2005, p. 15

À chaque semaine, Le Droit, en association avec la radio et la télévision de Radio-Canada, honore une personnalité de la communauté qui s'est particulièrement distinguée. Aujourd'hui, nous vous proposons une rencontre avec Carl Bastien, un compositeur originaire de Buckingham et qui a reçu un Jutra pour la meilleure musique de film.

Carl Bastien est un homme discret. Il n'est pas du genre à exposer ses récompenses au vu et au su de son entourage. Mais il doit admettre que le Jutra qu'il méritait la semaine dernière avec Dumas pour la musique originale du film Les Aimants ira rejoindre, sur une étagère, le Félix qu'il possède déjà pour la réalisation de l'album Rêver mieux de Daniel Bélanger.

" Je ne sais pas trop ce que ces prix représentent. Je les considère comme des reconnaissances. Des gens ont aimé mon travail. Mais au fond, qu'est-ce qu'on gagne vraiment ? " demande le réalisateur originaire de Buckingham.

Malgré ces récompenses prestigieuses et un curriculum vitae qui ferait rougir n'importe quel aspirant musicien, il demeure une figure méconnue du grand public. À 35 ans, ce travailleur de l'ombre se définit davantage comme " un gars de studio qu'un gars de live ".

Il admet d'emblée qu'il n'est pas un artiste populaire. " Ce n'est pas une motivation pour moi. Je sais bien que les gens qui ont regardé les Jutra ne savaient pas qui j'étais quand on a reçu notre statuette ", avoue Carl Bastien avec lucidité.

Pourtant le multi-talentueux réalisateur aurait de nombreuses raisons de pavaner. Il est également l'homme derrière Déflaboxe de Bélanger et des albums de Dumas Le Cours des jours, Marc Déry À l'avenir, Ariane Moffatt Aquanaute et Freeworm Vegetation = Fuel.

Il affirme aimer se lancer dans le vide en faisant des gestes concrets avant de voir comment les choses vont aboutir. Pour sa première aventure au cinéma avec le film d'Yves Pelletier, il a touché à la musique baroque, aux cordes et au clavecin. " En même temps, on a fait des tounes pop qui tournent à la radio. C'est rare pour une musique de film. "

Il compare son travail à celui d'un chef d'orchestre. " Chaque album est différent mais on est comme une personne-ressource. Il faut arriver à un son tout en étant le plus objectif possible. Je communique ce que j'entends. Je suis aussi un peu psychologue parce que j'écoute les autres et je les épaule. Je dois les mener jusqu'à la fin du projet. Un album doit être un tout, pas juste une suite de chansons. "

Dès qu'il a touché à l'orgue, alors qu'il était très jeune, Carl Bastien a su qu'il allait embrasser la musique. " Je ne sais pas pourquoi. C'était naturel. Je savais que j'allais faire ça. Ça faisait partie de moi. "

Bien qu'il estime ne pas venir d'une famille de musiciens, il fait remarquer que la musique a toujours été importante à la maison. Sa culture musicale est d'abord anglophone puisque ses parents écoutaient du rock'n roll. Il a grandi au son d'Elvis, CCR et Jerry Lee Lewis.

Quand il a découvert George Martin, le cinquième Beatles, ce fut la révélation. Il a immédiatement su ce qu'il voulait faire une fois devenu grand.

De la polyvalente où il jouait de la musique, en passant par sa participation à la troupe Intersection au collège de Hull, des études en musique à Trois-Rivières à un band de Blues à Montréal pendant quelques années, son idée se précise.

Un début prometteur

Son premier contrat professionnel : prendre part aux spectacles de Jean Leloup à titre de claviériste. Il joue également sur scène avec Daniel Bélanger et Dumas, deux amis avec qui il a travaillé en studio mais décide très tôt dans sa carrière qu'il ne veut pas seulement accompagner les autres. Les tournées, l'autobus et la route ne sont pas les éléments qu'il préfère du monde de la musique.

" J'ai toujours été un gars de studio. Mon complice est l'ingénieur de son Louis Legault avec qui je travaille depuis Rêver mieux de Daniel Bélanger. Je suis un trippeux d'album et l'univers paisible du studio me convient parfaitement. Quand j'étais petit, j'avais un cousin qui faisait de la musique et des films. Je passais des fins de semaine là. Peut-être que l'environnement du studio me ramène à cette époque, à cette nostalgie de ma jeunesse ", suggère celui qui est toujours ravi de se retrouver derrière une console.

À la fois bassiste, claviériste et guitariste, le bidouilleur de talent se fait également auteur-compositeur-interprète depuis la sortie de son premier album avec son groupe Stone County Players. En 2003, il lançait Extra Lovin' un album aux accents de rock atmosphérique auquel on aurait ajouté quelques influences de folk et de country. Le chagrin provoqué par le décès de sa mère, survenu plusieurs années auparavant, lui a inspiré certaines chansons. De plus, écrire en anglais lui vient le plus naturellement du monde. Il a bien essayé en français mais " ça sort mieux en anglais ".

Passant de l'ombre à la lumière, Carl Bast - Le Droit, Caroline Barrière


"Que de musique... et Carl Bastien"

Arts et spectacles, vendredi 31 décembre 2004, p. E1
Nos coups de coeur 2004
SPECTACLE

C'était un soir de semaine. C'était très tard. Il faisait noir. J'étais vannée, comateuse. Honnêtement, ce mardi-là, j'aurais préféré restée calée dans mon divan. J'aurais préféré atteindre le sommeil profond à 21 heures. Ce que j'aurais raté... Le spectacle de Carl Bastien et de sa gang de surdoués était un moment de pure folie musicale. Surréaliste. Caprice d'initiés. Nous étions une trentaine, gros maximum, dans le bar. Avec les plafonds bas, le peu d'éclairage, l'ambiance brumeuse, je me serais crue dans une boîte londonienne des années 70. Placée entre les mains de six des meilleurs musiciens québécois, la musique rock du réalisateur-arrangeur (Dumas, Daniel Bélanger) et de son album Extra Lovin', très seventies, remplissait les vides, bourrait les oreilles, saoulait. Je n'oublierai pas les baguettes-mitraillettes d'Alain Quirion, les solos mégalos de Jocelyn Tellier. C'était un soir de semaine. C'était très tard. Et c'est le genre de soirées qui restent gravées. - La Tribune, Laura Martin


Discography

Carl Bastien & The Stone County Players Live (2006)
Extra Lovin' (2003)

Photos

Feeling a bit camera shy

Bio

Musician, songwriter, composer, producer… Carl Bastien’s credits cover the full range of musical endeavour. He first rose to prominence in Montreal in 1999 as keyboardist for Jean Leloup and as the mixer of Kid Koala’s Carpal Tunnel Syndrome. In 2000 he co-produced and played on Dumas’ eponymous first album, mixed Freeworm’s Vegetation = Fuel, and took on sound-processing and mixing duties for Daniel Bélanger’s Déflaboxe (released 2004). The working relationship between Carl and Bélanger blossomed, and he was subsequently called upon to co produce Bélanger’s Rêver Mieux album (2001), which garnered seven Félix awards including Best Producer and Concert of the Year (Carl was the show’s musical director). In 2002, Carl oversaw the mixing of Ariane Moffatt’s début album, Aquanaute, and Marc Déry’s second solo effort, À l’avenir, enriching them both with layers of sound and effects. In 2003, he produced Dumas’ second album, Le cours des jours, which received two Adisq nominations, and co-produced Freeworm’s follow-up CD, Solar Power. Under the name Stone County Players, Carl released his first solo album, Extra Lovin’ and toured it in a series of live shows around Quebec. He then ventured into the world of film scoring with Dumas, composing, producing and mixing the soundtrack of Yves Pelletier‘s 2004 award-winning Les Aimants. The work earned him a Jutra for Best Film Score and an Adisq nomination for Arranger of the Year. That same year, he re-arranged two pieces for Jaune 2005, the visionary remake of Jean-Pierre Ferland‘s 1970 landmark album. He also co-produced and played on Ariane Moffatt’s second album, Le Cœur Dans La Tête and in early 2006, produced Jeszcze Raz’s vocalist Paul Kunigis’ first solo effort, Exodus. He recently resumed his collaboration with Daniel Bélanger to produce Bélanger’s latest album, scheduled for release in 2007, and produced Dumas’ third album, slated for a fall release. Carl is currently putting the finishing touches on his latest Stone County Players offering, a double live album set for launch October 24.