Cheveu
Gig Seeker Pro

Cheveu

Paris, Île-de-France, France | INDIE

Paris, Île-de-France, France | INDIE
Band Rock Punk

Calendar

This band has not uploaded any videos
This band has not uploaded any videos

Music

Press


"Your Flesh Mag"

New wave hardcore band Cheveu hail from France, and their melodic, drum-machine driven punk rock is some of the most unique you’ll hear this year. Imagine if Suicide somehow heard about cow punk without actually hearing any of it, and then tried to create a reasonable facsimile of it based only on a Rank and File review in Trouser Press. “Happiness” features a droll Steven Wright-like narrator bemoaning that he ‘bores people’ over a rinky-dink piano, while the vaguely menacing “Herman Choune” would resemble a lost AmRep side if not for the falsetto vocals and absence of guitar. This is to say nothing of the energy-drink surf of “Superhero,” or “Lola Langusta” which, with its horns and funky blues guitar, sounds like the residents of an insane asylum attempting to cover the Fabulous Thunderbirds. The album ends with the long, meandering “Unemployment Blues,” a repetitive vamp featuring flanged vocals that is the album’s only miss, sounding, frankly, like it was designed to fill up the rest of side two. As the album’s longest song, it does just that.

-James Jackson Toth - Your Flesh Mag


"WFMU"

Oh, the French and their music. Yes, we all love to laugh at the Gitanes-huffing septegenarian speaking obscenely to Whitney Houston, deify the likes of lookers like Gall, Bardot, Dutronc, Hardy, but rarely does the issue of France's absolute kickass punk rock scene get the headlines, which is a damn shame. And unfortunately the stuff that does trickle into American punk consciousness is rife with bands playing up the kooky-beret-and-Pepe-le-Pewisms that frankly bore the shit outta me. On the better side of the coin though, you have Metal Urbain's Stooges-go-synth-destruction "Panic" which might be up there with the best punk singles of all time (and they were still amazing screaming total hell when they reunited for a US tour that stopped at WFMU's Record Fair!), and a whole new breed has taken the torch and blasted the rocket off yet again. Somewhere along the line, California's wickedest weird-punk label S-S has become the prime importer of this stuff, distributing and putting out Francofreaks like Cheveu and Dragibus, and in recent years a few other cool artifacts have trickled into the station from bands like Lili Z and Volt, whom all seem a bit intertwined personnel and vision-wise. This new vinyl comp Tete de Bebe neatly wraps together the more ragged edges of France's more treble-endeared proponents of modern music including the four above-mentioned outfits plus some unknown-to-me peops like Les Club des Chats, Lawrence Wasser, and Cheb Samir and the Black Souls of Leviathan (and I understand a few Belgians are tossed in there). They all share a common thread of crude production, definite fandom of Chrome and maybe some of the LA weirdos of yore like Beelzebub Youth, Nervous Gender and the Screamers, but there's a healthy array of deviation and also awareness of some of the bluesy electromutants like Doo Rag. Great.

Brian Turner - WFMU


"Size matters"

"France's Cheveu have an excellent grasp on a very French post-punk dynamism, devolved in a lopsided way from progenitors such as Metal urbain, warum joe and Berurier noir. Their sound is both less and more mechanical than the suggests.
In the sense that the drumming is "real" (!) (at least I think it is), and that the keyboard seem more robotic than the suggests. But whatever their model, these guys produce a superior guitar raunch with great memble mystery moves. This power is amplified on the Dog/Make my day 7", which was actually an earlier release (I think). The primitivism here is less fully integrated, but still lush enough to make you fall over."

Byron Coley - Wire


"Cheveu, une découverte qui décoiffe à Bourges"

Chaque année depuis 25 ans, le Printemps de Bourges présentent ses "Découvertes", fruits d'une sélection organisée par ses antennes régionales. Parmi les artistes choisis lors des précédentes éditions, certains sont repassés plus tard en tête d'affiche, comme cette année Jeanne Cherhal, , Mustang, Feloche, Nathalie Natiembe ou Chapelier Fou. Parmi la sélection 2010, les Bordelais de Cheveu, qui jouent ce soir, décoiffent avec leur garage-punk ébouriffé d'electro primitive. Rencontre avec Olivier Cheveu, responsable, dans ce trio, des machines encrassées.

Etes-vous habitués aux tremplins et concours comme les Découvertes du Printemps de Bourges ?
Pas du tout, même si l'an dernier on était passé sur la scène tremplin du festival Rock en Seine. Jusque-là, nous avons surtout travaillé notre projet dans l'underground et finalement plus aux ?tats-Unis qu'en France. Des vieux punks français nous avaient mis en contact avec leurs connexions américaines, dont un label de "weird punk" de la côte Ouest qui a sorti nos premiers 45 tours. Cela nous a permis de tourner là-bas et de participer à des festivals comme le Goner Fest, à Memphis, avec des artistes bien barrés comme Jay Retard ou Jack Oblivian. C'était vraiment exaltant. Il y a quelques mois notre tourneur français nous a inscrits aux Découvertes de Bourges. Cela nous semblait bizarre après notre expérience américaine et à notre âge – on a tous la trentaine –, mais on a gagné et on mesure aujourd'hui l'impact médiatique de ce tremplin.

Comment définiriez-vous votre esthétique ?
Esthétique est peut-être un bien grand mot ! On s'est construits un peu par hasard. Après mes études, j'ai bricolé de la musique électro avec mes logiciels. David Lemoïne, le chanteur, est fan de Laurie Anderson, de Steve Reich, de musique contemporaine. C'est surtout Etienne Nicolas, un super guitariste de blues, très marqué par le rock américain, qui a déterminé notre dominante rock rêche. Nous nous retrouvions sur un amour partagé pour le Velvet Underground, Devo, Jon Spencer, le hip hop old school de Run DMC ou des Beastie Boys. L'acquisition d'un vieux clavier Casio avec ses rythmiques programmées, nous a obligés à des contraintes dont nous nous sommes servis, en ajoutant aussi une pédale d'effets au micro. Notre musique évoque parfois à certains des vieux groupes comme Suicide ou Métal Urbain que nous n'avions pourtant pas spécialement écouté. Ce qui nous attire dans le rock, ce sont surtout les ambiances de concert, la proximité qui est partagée, que ce soit dans une vraie salle ou dans un bar miteux. Cela frôle parfois le bourrin et le vulgaire, mais même un jet de bière à travers la salle peut avoir de la gueule.

En France, vous sortez vos albums chez Born Bad records, un des labels les plus en vue du moment.
JB Wizzz, le patron du label, est un pote. Il y a 5 ans, il a quitté EMI pour s'associer avec le magasin de disques parisien Born Bad (rue Keller) qui l'a autorisé à utiliser le nom pour son label. Il bénéficie du réseau spécialisé du magasin, qui propose ses sorties de façon privilégiée. JB est un esthète malin qui publie à la fois des rééditions des groupes obscurs ou des bizarreries comme les premières maquettes punk de Stephan Eicher, et des disques de la scène rock actuelle, tendance brute et sauvage. Grâce aux soirées qu'il organise aussi à la patinoire Pailleron, il s'est rapproché de labels comme Record Makers ou Tiger Sushi, et a réussi à fédérer un public branché. Born Bad publiera notre deuxième album, qui devrait sortir en septembre. Il sera un peu plus pop. Nous sommes d'ailleurs partis en Israël, récemment, pour enregistrer des arrangements de cordes.

Stéphane Davet - Le Monde


"Cheveu, on se les arrache"

Leur style ? le shitgaze, sorte de french touch déglinguée, surtout pas électro-pop, jouée fort. Vous ne connaissez pas (encore) ? Normal, après 250 concerts presque tous confidentiels, le trio est présenté aux Découvertes rock de Bourges, tremplin vers la reconnaissance. C'est pour jeudi et ça va faire du bruit.

Marre de l’électro-pop et du folk ? Tentez le shitgaze ! C’est ainsi que Cheveu, trio de Bordelais montés à Paris pour leurs études (avortées) définissent leur son. Comprenez un ? punk-rock lo-fi un peu pop et un peu psyché ?, entre Suicide et Métal Urbain, qui détonne dans le paysage musical français.

Cheveu ne fait rien comme tout le monde. Des débuts, en 2004, avec des instruments bas de gamme et un chanteur qui ne sait pas chanter ; un premier 45-tours paru sur un label américain grâce à de vieux punks parisiens ; des tournées aux ?tats-Unis, surpris par cette french touch déglinguée ; un premier album au contenu quasi bruitiste ; et un second, à paraître, en partie enregistré à Tel-Aviv avec un orchestre à cordes !

Un parcours qui propulse le trio sous les projecteurs des Découvertes de Bourges, après un concert remarqué au festival Rock en Seine en 2009. Cheveu, habitué aux clubs rock exigus, est ravi de cette reconnaissance : ? Du moment qu’on peut emmerder les “popeux” et les puristes rock, ça nous va. Et c’est tellement bon de jouer fort sur des grandes scènes, avec de grosses sonos ! ? Agréable, surtout, de sortir du lot avec une musique ? crade ? héritée du blues et jouée, à l’instinct, avec de vieux synthés, une boîte à rythmes et une guitare. Et si ça ne mord pas ici, le trio, deux cent cinquante concerts au compteur, poursuivra sa route, outre-Atlantique ou ailleurs.

Frédéric Péguillan - Télérama


"Foutraque"

Blues concassé ? Electro punk barré ? Rock complètement fou ? Projet hirsute destiné à rendre irrémédiablement dingue ? Le groupe français Cheveu a fait paraître chez Born Bad Records un disque réellement bouleversifiant, un disque de nature à sauver brillamment l'honneur du rock made in France avec une flopée de titres tout à la fois accrocheurs, expérimentaux et inspirés. Foutrement rock 'n roll, le trio parisien provoque en effet une jolie collision frontale entre une guitare rhythm and blues/punk, un chant de damné aimant déraper, des boites à rythmes sauvagement malmenées, des synthés aigrelets et des samples bizarroïdes... Sur disque, le résultat de cette entreprise de destruction des conventions musicales est proprement jouissif, remuant et salutaire ; il n'y a qu'à écouter Jacob's fight, Clara venus, Lola Lagusta, Dog ou encore Herman Choune pour se convaincre du caractère incendiaire et démoniaque des œuvres de Cheveu. A signaler, le final du disque - Unemployment blues -, un titre lancinant et torturé qu'il faudrait faire entendre à certains dirigeants auto satisfaits de notre beau pays... Sur scène par exemple, ça ne pourrait pas leur faire de mal, et ça les réveillerait ! Car Cheveu en live, c'est le joyeux bordel, avec des prestations originales, débridées et mémorables ; le hurleur en chef du combo se démène comme un beau diable pour emmener le public dans ses délires. Et ça marche ! Cheveu est un groupe à suivre ! - Foutraque


"Popnews"

Attention phénomène ! Discrètement mais sûrement le trio parisien Cheveu est en passe de rendre dingues toutes les scènes rock US (ils ont à leur actif plusieurs tournées au côté de Pere Ubu, The Slits et quelques singles qui ont bien marqué les esprits) et s'est fait là-bas, en moins de deux ans, une sacrée réputation (on n’avait pas vu un tel engouement pour des Frenchies depuis Les Thugs).
Une bonne dose de culot et de talent et voila que des radios comme WFMU ou des canards comme Wire ne jurent plus que par le trio de francofreaks !

Jusque-là rassurés par le vieil adage que nul n'est prophète en son pays, les petits poseurs chichiteux qui ont poussé comme des champignons depuis quelques années au sein d'une soi-disant nouvelle scène rock française doivent, plus très à l’aise dans leur slim, prier pour rester épargnés par la furie cathartique de Cheveu.
Qu'ils fassent gaffe quand même, car l'électron libre risque en deux riffs trois beats de faire fondre leurs belles coiffures gominées. "Kick Off The Jam Motherfuckers" comme dirait l'autre !
Munis d'un vieux Casio à dix euros, d'une boîte à rythmes et d'une machine à riffs (en la personne d’Etienne leur phénoménal guitariste) les trois Parisiens ont formé le groupe le plus inattendu et de loin le plus excitant que l'underground français ait enfanté depuis belle lurette.
Fauché mais pas chétif ce premier album est un hymne punk à lui tout seul.
Le trio joue à fond le registre du simple et de l'efficace, une approche qui n'est pas sans rappeler certains teigneux américains du début des années 80. Avec ses rythmes robotiques, sa guitare garage et un chant incantatoire, le trio élabore depuis sa cuisine un croisement génial d'électro-punk mécanique et de blues desséché.
Avec des titres comme "Clara Venus" ou "Superhero", ils débordent d'une hargne qu’on n'avait plus entendue depuis "Songs About Fucking" de Big Black ou "Unemployement Blues", un titre malade qu’aurait pu enregistrer Suicide s'ils avaient eu la bonne idée d'embaucher Bo Diddley, l'esprit et l'inspiration sont délibérément tournés vers cette Amérique-là, turbulente et dérangée.

Au final, onze titres manifestes, vicieux comme des chats affamés, qui transforment nos héros garage punk d'hier en de ringards musiciens de kermesse (le pauvre Jon Spencer ne doit toujours pas s'en remettre). Cheveu ne respecte pas les vieux et c'est tant mieux.
- Popnews


"Pitchfork review"



Though the instrumentation is simple and there's a little lo-fi gauze around their first full-length (just now getting CD release on Born Bad Records), don't mistake Cheveu for a one-trick pony. The French band's debut veers between delectably trashy drum-machine punk to Casio experiments that reverberate in slow, strange ways, hinting at graphic drug use and casual violence. The singer's voice is just slightly detached from the rest of the music, hovering somewhere above the band and adding to the album's woozy, unusual feel, whether barking, berating, or pleading. The songs are claustrophobic and desperate, or they're silly and indulgent. But they're nearly always concise, catchy, weird, and aloof.

"Jacob's Fight" starts with a hint of faraway noise, before a speeding, descending guitar crashes in over a 4/4 drum machine beat that sounds like frozen meat being punched, while organs bleat out one wavering note underneath it all. Even if it's just two notes, the organ takes more focus on "Clara Venus" with an ominous fly-swatter hum that evokes B-movie villainy, but the guitar thrash gets slowly more sophisticated as the vocals get more gruff and animated. It has more swirling incidental noise and effects that occasionally recalls the hazy, unpredictable punk of early Butthole Surfers, though Cheveu's relative hold on traditional structures and sanity makes them sound more accessible. "Happiness" has the singer faithfully reading a grisly monologue from the Todd Solondz film, and while you may not play it the whole way through more than once, it reinforces the unpredictability and wry, indulgent humor of the record. "Dog" shows off a different mode of the band, one that sounds like a bizarre Lou Reed piss-take, from its more traditional blues-inspired riffs and monotone eighth-note piano bashing to its hilariously confused come-hither lyrics-- you could say something's lost in translation, but it's pretty clear they're aiming for absurdity here. ("You smell like shit, I'll take you to my mom's").

The record gets a little more frazzled and hedonistic as it goes on. "Herman Choune" begins with near-psychedelic organ tones, then retreats to the band at its most lo-fi, with a caustic and oppressive dry sound that's nearly oppressive, and makes its icy vintage keyboard tones sound as gritty and primitive as any guitar. "Great Competitor" drowns the vocals in echo to add chaos to its bluesier pogo-friendly stomp, the two-note tightrope riff of "Superhero" plays like a more unhinged version Pixies' "Tony's Theme" as the singer barks commands like a gas-huffing John Moschitta. Then there's "Lola Langusta": This re-recorded version adds a brief moment of ragtime squawk from a horn section and a little bass to make the riff swing properly, and yet it has some of the album's most tossed-off, silly lyrics, even more than "Dog". It's self-defeating and swaggering at once; the band wants it both ways here, and they get it.

They descend into less catchy and more chaotic material, as the drum machine-driven "Hot" drags the band through ascending patterns in narcotic indulgence. "Hello Friends" sounds genuinely threatening, with it's minor-chord strum and obscured vocals evoking wires crossed and connections frazzled, like scenes in movies where you're hearing a tragedy through a walkie talkie. The record stalls occasionally, from the skippable "Happiness" and the version of "Unemployment Blues" that ambles aimlessly and maybe proves that it works best onstage, and the album does lean heavily on material stretched across previous singles-- but it remains a reward to anyone with the wherewithal to dig deeper.

-Jason Crock, May 19, 2008
- Pitchfork


"Critique Les Inrocks"

Un groupe français qui fait ses classes sur les routes américaines ne peut être qu’admirable. Surtout quand sa musique s’attaque aux racines du punk, du garage rock et de l’électronique crasseuse, trois domaines dans lesquels les Américains peuvent se permettre de jouer les difficiles. Après des tournées à se frotter à Pere Ubu, aux Slits, à Animal Collective ou aux Black Lips et une poignée de singles sur des labels US, les trois Parisiens livrent un premier album primitif, râpeux, mal léché, qui retrouve l’essence du rock, en y mettant le feu.

Leur simplicité découle d’une instrumentation sponsorisée par l’amicale des vide-greniers : synthés cheap et crados, boîtes à rythmes programmées par un simplet, copies de vieilles guitares décapées à la toile émeri et micro de récup mal nettoyé qui ne laisse passer qu’une voix comme massacrée par un mégaphone.

Qu’importe, car le chanteur ne cherche pas à décrocher une place de crooner dans un casino américain, vu que ses modèles sont plutôt du côté de Mark E. Smith (The Fall), du Colin Newman (Wire) des débuts, ou de David Thomas (Père Ubu). Chez Cheveu, il y a aussi du punk primitif à la française (Warum Joe) mélangé à du nihilisme à l’américaine (de Suicide à Shellac), avec quelques éclairs de guitare comme ressurgis du delta du Mississippi (Dog ou les neuf minutes d’Unemployment Blues).

Et parfois aussi un poil d’apaisement, comme dans ce Happiness tout juste armé d’un synthé et d’une voix inspirée par des répliques du film de Todd Solondz. Du rock brut et même pas gras pour ce Cheveu mal peigné, revêche et qui dégage bien les oreilles.

Pascal Bertin - Les Inrocks


Discography

Cheveu (album) - Born Bad Records - 2008

And many other singles on both french and american distributors.

Photos

Bio

"Future primitivism". Les expérimentations de Cheveu sont du pain béni pour les critiques et les disquaires fatigués. Le néophyte s'y reprendra à deux fois pour prendre la pleine mesure de l'inventivité de ces orfèvres du lo-fi, dont le premier album vient de sortir en France sur Born Bad et aux Etats Unis chez les très pointus S-s records (Sacramento).

Tenu par une instrumentation minimale – une guitare, quelques casio et des pédales d’effets – le trio joue sur scène la transcendance. Déconstruction du format pop des enregistrements, et voyages avec le public dans un chaos maîtrisé, renouvelé à chaque fois.

C’est en tournée, notamment sur les routes américaines, où ils ont joué plus qu’ailleurs, que s’est forgée leur musique au contact de groupes comme King Khan, Animal Collective ou Erase Errata. Expérimentateurs « garage » donc, quelque part entre Jonathan Richman, Suicide et Jon Spencer, Cheveu produit une musique à part, décloisonnante et parfois déconcertante, avec la fraicheur de ces groupes trop peu nombreux qui osent la nouveauté.

« Les trois Parisiens livrent un premier album primitif, râpeux, mal léché, qui retrouve l’essence du rock, en y mettant le feu. »
Les Inrocks

« Cheveu carbure sans rétroviseur et honore à la fois la folie, la claustrophobie, la répétition et la sauvagerie. »
Rock & Folk

« Avant-rock rêche, blues sous speed, electro punk sans fric, la musique du trio est une attaque de Huns sur la plaine… »
Magic