Cindy Doire
Toronto, Ontario, Canada | INDIE
Music
Press
«[...] She unleashes sensuality while securing the feeling that at every moment there’s an urge to explode. Her voice is coarse and full, and sometimes simply just a breath that can suddenly transform itself into a howl. Her onstage presence is magnetic; her guitar playing is precise; her melodies are effective; her charm is seductive; the potential is enormous [...] »
• Radio-Canada, Sudbury, Eric Robitaille, May 7th, 2007
«What an inspiration! »
• Tom Wilson, Junkhouse/Blackie and The Rodeo Kings, July 2007
«With her roots/jazz acoustic pallet and its way of telling us stories … La Vie en Blue evokes a beautiful universe similar to that of Norah Jones’[...] »
• Journal L'Express, Toronto, Dominick Denis, May 8th, 2007
« Her first album, La Vie en Bleu, is an absolute gem[at the station]. »
• Radio-Canada, Sudbury, Eric Robitaille, May 11th, 2007
« It’s the sort of album that allows itself to be listened to in the same manner that a great white wine allows itself to be drank [...] We devour it from the beginning until the end. »
• TFO, Critique musicale de l'album La Vie en Bleu, March 2007
« What more can I say about Cindy? She’s as charming as they come [...] »
• Rencontre en Chansons, Bernard Dionne, April 2007
« An absolute necessity for all summer festival and events [...]»
• Slackhopper, Soo Today
«Cindy Doire is like a breath mint for the soul [...]»
• Joe Chisholm, Indie Can Music
- (soo today, liaison, CBC)
Ottawa, le 22 mai 2009 - Cindy Doire lancera officiellement son deuxième album, Chapeau de pluie à l’occasion de deux spectacles lancements. C’est au TNO de Sudbury, le 22 mai et aux Vendredis de la chanson francophone du CNA le 29 mai que les premiers spectateurs auront la chance d’entendre le nouvel album. Un disque enregistré à Nashville et réalisé par nul autre que le bluesman et réalisateur Colin Linden. Elle montera sur scène avec sa nouvelle formation qui est composée de Tricia Foster à la basse, Cécile Doo-Kingué à la guitare électrique, Daniel Boivin à la guitare baryton et Olivier Fairfield à la batterie.
La découverte du Gala des prix Trille Or 2009 nous revient avec un album qui se traduit en une musique avec des teintes plus country que son précédent tout en gardant son style folk-jazz et des influences blues qui la caractérise depuis ses débuts. L’album contient des collaborations avec Tricia Foster la récipiendaire de trois Trilles au dernier Gala des prix Trille Or ainsi qu’Andrea Ramolo, une amie de longue date. Parmi les collaborations, les musiciens Bryan Owings, Paul Reddick, Fats Kaplin, Matt Blackie et ont peut aussi compter sur un ancien musicien de Johnny Cash, The Great Dave Roe. L’apport du réalisateur Colin Linden, se fait ressentir. Celui qui a travaillé avec Bruce Cockburn, Sue Foley, Colin James et The Band pour ne nommer qu’eux, a donné sa touche personnelle à cet album de différentes façons en y ajoutant de nombreux instruments. Chose certaine c’est que Cindy a su bien s’entourer pour son second opus.
Cindy Doire est originaire du Nord de l’Ontario, plus précisément de la ville de Timmins. Depuis 2002, elle déménage un peu partout à travers la planète (Vancouver, Mexique, Cuba) pour finir par s’installer à Toronto. Elle présente plusieurs spectacles à l’étranger : Angleterre, France, Italie et dans plusieurs régions de l’Amérique du Sud. En 2007, elle lance La Vie en bleu, un premier album qui détient un heureux mélange de folk et de jazz et qui laisse bercer les gens aux mélodies chatoyantes douces et rauques de la voix de Cindy. En septembre 2008, Cindy participe à la Résidence internationale au Festival international de la chanson de Granby avec l’auteur-compositeur-interprète Francis Cabrel. Cette expérience lui a permis de vivre une expérience unique ainsi que de faire de rencontres très intéressantes. Cindy récemment participer au festival Vue sur la relève et elle sera de la distribution de la prochaine édition des Rencontres qui chantent.
Une tournée s’amorce dans l’Est du pays afin de continuer de propager la bonne nouvelle. En passant par le Nord et le Sud de l’Ontario, Cindy s’arrêtera à Montréal, son nouveau lieu de résidence d’où elle partira ensuite pour les Maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve). Cette tournée se propagera certainement dans l’Ouest du pays un peu plus tard cette année.
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une pluie chaude sur le chapeau
Par Dominique Denis
Avec La vie en bleu, paru en 2007, Cindy Doire avait imposé d’entrée de jeu une certaine façon de chanter, d’écrire, d’assumer sa féminité mi-câline, mi-farouche, qui ne pouvait laisser indifférent. Avec ses couleurs de jazz, façon Norah Jones, ce premier opus proposait suffisamment de plaisirs atmosphériques pour faire oublier une écriture qui cherchait encore sa voie en marge des procédés faciles. Deux ans plus tard, avec Chapeau de pluie (distribution APCM), on sent que Cindy a beaucoup écouté, beaucoup lu, et ne se contente pas de jouer les mêmes cartes. Si le charme opère toujours, il n’est plus une fin en soi.
Il ne fait aucun doute que ce nouvel album porte la griffe de son réalisateur, nul autre que Colin Linden, autant que celle de son auteure. Ce qui n’est pas pour suggérer que Cindy n’a fait que se couler dans le moule nashvillien – ce qui eût été parfaitement compréhensible, vu le calibre des musiciens dont elle se trouvait entourée (dont le génial Paul Reddick à l’harmonica). Je crois plutôt qu’il y avait, à la base, une affinité naturelle entre l’univers de Cindy (qui vit désormais à Montréal, comme se doit de le faire toute artiste de Timmins qui ne s’appelle pas Shania Twain) et celui du guitariste-réalisateur qui a notamment travaillé avec The Band et Emmylou Harris.
Se glisser dans l’univers sonore de Chapeau de pluie, c’est comprendre la différence subtile mais fondamentale entre une interprète féminine et une interprète doublée d’une femme, et qui utilise la femme comme filtre (et comme philtre!) pour prêter une couleur particulière à ses interprétations. Difficile, à l’écoute de ce nouvel album, de faire abstraction de la charge sensuelle dont ces chansons se trouvent investies.
À l’instar de Lucinda Williams, Cindy assume cette sensualité avec un naturel qui peut séduire ou déconcerter, même s’il lui reste quelques échelons à gravir avant d’atteindre le niveau de qualité d’écriture de son homologue américaine.
Une écoute suffit pour se convaincre que l’étincelle est déjà là dans des chansons comme À genoux (au carrefour de Daniel Bélanger et Lhasa de Sela), Ollabelle, qui évoque le Dylan des années 65-66, et Noir, c’est noir, qui flirte avec le classique dont elle emprunte le titre avant de cerner sa propre mélodie et son propre propos.
Dans le sillage de ce second album, Cindy est sans doute celle qui, dans le sillage de Damien Robitaille, pourrait être la prochaine Franco-Ontarienne à s’imposer sur le marché québécois et, pourquoi pas, français.
Et pourtant, au lendemain du lancement de l’album, elle admettait se sentir déchirée entre l’exigence du service après-vente, si j’ose dire, et le désir de graver tout de suite un nouvel album à saveur plus «indie» (lisez «moins calculé pour percer»). Une tentation discutable, sur le plan stratégique, mais qui suggère que l’artiste est mue par une telle soif d’explorer et de rendre compte de ses trouvailles qu’il serait dommage de l’en empêcher - L'Express (Toronto)
L’auteure-compositrice-interprète franco-ontarienne Cindy Doire nous offre un deuxième opus fort intéressant aux univers country folk blues. Pour CHAPEAU DE PLUIE, elle s’est associée à Colin Linden et elle a eu le plaisir d’avoir The Great Dave Roe parmi les musiciens de l’album. ....
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Dès les premières notes de PÉCHÉ DE LA MER, notre sens auditif est séduit par un blues langoureux aux orchestrations enivrantes. À GENOUX nous garde accroché à ce disque rempli de sonorités qui caresse notre ouïe. Le succès garanti de ce disque et mon coup de cœur est ce bon folk pop NOIR C’EST NOIR. Une mélodie accrocheuse qui dévoile un des très beaux textes de l’album, les trames de guitare y sont puissantes.....
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Mes deux autres coups de cœur sont premièrement MAMA’S LAST SONG avec son p’tit air blues et son refrain des plus accrocheur. Là aussi un très beau texte qui nous raconte l’histoire d’une âme meurtrie. Finalement, un bon p’tit country traditionnel nous est livré magistralement afin de dévoiler un autre beau texte de ce laser sur le premier grand amour avec l’extrait PREMIER AMANT. Cindy Doire poursuit en nous offrant FOL AMOUR, une petite mélodie légère, mais oh comment enivrante… un petit bijou quoi!....
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Dans l’ensemble, tout l’album est un petit bijou. Dès les premières notes de PÉCHÉ DE LA MER, CHAPEAU DE PLUIE nous captive avec des mélodies puissantes et des orchestrations judicieuses. On doit dire merci au choix de Cindy Doire de travailler avec Colin Linden qui a assuré la réalisation de ce merveilleux disque. En conclusion voici une auteure-compositrice-interprète qu’il faut découvrir en la personne de Cindy Doire. Elle nous offre ce deuxième opus, qui est fort réussit. Découvrez l’univers de Cindy Doire via le http://www.cindydoire.com....
.. .. - Marc Lalonde
La sympa Découverte de l'année au dernier gala Trille Or, Cindy Doire, a enregistré son deuxième album de folk-blues organique aux ambiances jazzées, Chapeau de pluie, à Nashville et nous le présente, chanson par chanson.
Péché de la mer: Un texte écrit l'a passé en résidence dans le cadre du Festival international de chanson de Granby. Francis Cabrel était le parrain de douze jeunes artistes, dont Cindy. Les participants devaient s'échanger des textes et y coller de la musique. Plus tard en studio avec son complice Colin Linden, qu'elle avait rencontré dans un festival quelques années auparavant, la pièce a été un jeu d'enfant à enregistrer!
À genoux: «Comme artiste, on creuse souvent financièrement, on a des dettes. Mais je l'accepte, ce trou! Le trou, je vis dedans, je le décore, j'invite des amis dedans…»
Noir, c'est noir: «Quand j'avais 20 ans, j'ai senti un jour que je devais redonner à quelqu'un. J'étais en voiture et j'ai vu deux silhouettes faire du pouce, deux gars dans la quarantaine mal amanchés. J'avais peur, mon cœur battait vite. Les deux sortaient de prison! Un des deux avait fait 16 ans pour meurtre; j'ai parlé 3h avec lui, c'était intense. Parfois, dans la vie, on se met nos propres obstacles… C'est un thème qui revient souvent sur l'album; comme sur la pochette, où j'ai de l'eau qui me tombe sur la tête et mon parapluie à côté…
Matin bleu: «Je suis parfois insomniaque. J'ai écrit cette chanson à 5h du matin à Nashville. On a fait la musique le lendemain. Ça parle d'une histoire personnelle, d'une transition.»
Chapeau de pluie: «Je fais deux versions différentes de cette chanson-là. Sur scène, elle est très différente. En musique, t'apprends des autres, tu unis tes forces, j'ai jamais vu ça comme une compétition. Je me suis donc inspirée de quelqu'un qui se mettait toujours des obstacles et qui vit dans la peur.»
Mama's last song: Chanson née à Toronto, où Cindy a demeuré. Un sans abri venait la voir à toutes les semaines pour chercher des bouteilles et elle en profitait pour lui refiler des cigarettes. Un beau jour, elle l'a vu rouler à vélo et presque se faire tuer par une voiture. «En se relevant, il a essayé de frapper tout le monde. Il était très saoul. Ça m'a affecté. Je l'ai écrite très rapidement en essayant de m'imaginer c'était quoi sa vie, pourquoi il en était rendu là.»
Premier amant: «Une vraie histoire. Je suis née à Timmins et dans ce temps-là, je fréquentais un bûcheron. Il voulait se marier, avoir une maison et des enfants. Moi, j'avais 17 ans et je voulais partir! Là, il est marié, a quatre enfants et est toujours bûcheron. On s'est quittés en bons termes.»
Fol amour: «Je l'ai écrite en tournée, quand j'étais une relation. Je me sentais bien, amoureuse… Faut bien que quelqu'un t'aime même si tu es chiante, parfois!»
Ollabelle: Cindy a voulu offrir une ode au pouvoir derrière la séduction. Elle s'est abreuvée à des légendes et mythes pour réaliser cette pièce romanesque…
Je dormirai seule: «Une histoire… je veux pas dans les détails, mais c'est une expérience que j'ai traversée. Des fois, tu peux réagir ou non et quand je ne réagis pas, je dors seule.»
- INFO.07
The sultry singing duo may need winter tires though. At a time of the year when most musicians refuse to tour due to unpredictable cold weather, the pair will start out on their "We Don't Care That It's Winter" tour. Their two week December tour will feature twelve shows in Ontario and Quebec including one stop in Toronto on Friday December 11 at the Local.
Andrea and Cindy first met through mutual friends six years ago at the Orbit Room. There their instant connection began. In the days that followed, they did what most Toronto singers do when starting their careers, they met for early morning coffees, wrote and sang songs together.
The combination of friendship, business sense and artistry they shared led them to book shows throughout Toronto over the next few years. Andrea calls it, “Helping each other out with critical decisions that indie artists have to make.”
Ramolo has become known as the "tireless road warrior." Following the release of her first album "Thank You For the Ride" in 2008 she set out to book herself an 80 show five month 40,000 km national tour. It’s the kind of tour most Toronto musicians can only dream of.
Independently Andrea and Cindy have had more than their share of touring and critical success. From the prestigious Hugh’s Room in Toronto to every café, bar, concert hall, and outdoor stage anywhere in Canada’s east and west coasts, Ontario, Quebec and the Yukon, they have played just about every locale imaginable.
Among her 2008 performances Andrea appeared at a half dozen fairs and festivals. She also won the Toronto Exclusive Magazine awards for Best Female Folk Artist, Best Folk Album, and Best Blues Song. Anyone who has seen her perform knows she is more than just folk. Her presence onstage is often described as ‘”fearless, raw, tough, funny, sexy.”
Cindy Doire's premier album La Vie en Bleu was released in 2007. Along with being nominated for several awards, Cindy received the Meilleur Découverte at the Gala des Prix Trille Or. Her second album Chapeau de Pluie received the OCFF Songs From the Heart award. She is recording a third album, this time an English language one. Cindy’s northern roots and mastery of French, English and Spanish languages show through in her precise multilingual songwriting and performances.
Beyond the festivals and awards, it is the onstage presence of the two that no one word can capture. "Sultry, boot-stompin' magic." Expect fishnets and great harmonies.
Andrea recalls their first show was at the Boat in Kensington Market. The two have since shared the stage together many times. Cindy sings backup vocals on Andrea's album and Andrea sings harmony vocals on Cindy's. "Mama's Last Song" a co-written song appears in English and French on their respective albums. Both have new recordings currently being produced.
In Andrea's own words, the tour is, "a celebration of voices, of our friendship, and of femininity."
The sole Toronto concert for Andrea and Cindy on their “We Don’t Care That it’s Winter” tour will be Friday December 11 at the Local in Roncesvalles Village. They promise to play all night.
And in Quebec they will need those winter tires. It’s the law.
Full Ontario and Quebec touring details for Andrea Ramolo and Cindy Doire are available on Facebook online. - The Examiner
C’était il y a quelques années… Après avoir quitté Timmins à l’adolescence pour explorer l’Ouest canadien pour poursuivre ses aventures jusqu’au Mexique, Cindy Doire s’installe à Sudbury où elle est invitée à chanter au Collège Boréal. Elle y fait alors le troublant constat qu’elle n’a pas de chansons francophones à son répertoire, même si le français était la langue parlée à la maison par ses deux parents ; la francophonie parfois agressive de certains jeunes timminois l’avait incitée à n’utiliser que la langue
dominante pour éviter les ennuis. Pourtant, à la veille de se produire dans un collège francophone, Cindy prit la résolution de se réapproprier sa langue maternelle et composa, en une soirée, assez de chansons pour s’assurer un répertoire satisfaisant pour sa courte prestation. Plus tard, quand vint le temps d’enregistrer un premier disque, Cindy choisit de chanter presque exclusivement dans la langue de Desbiens (sauf pour une pièce en espagnol !). L’album a pour titre La Vie en bleu et il est devenu la première carte de visite d’une musicienne au talent immense.
Quelque part au ciel, le père de Cindy doit déborder de fierté. Celui-ci écoutait avec passion les disques de Brel et de Gainsbourg et il avait acheté une guitare à sa fille quelques mois avant son décès, en espérant lui transmettre l’amour de la chanson. Ce que Papa Doire ne savait pas à l’époque, c’est à quel
point la musique coule naturellement dans les veines de son héritière ! Quand Cindy monte sur scène, on assiste à l’apparition d’un probable croisement génétique entre Carla Bruni et Janis Joplin. La chanteuse dégage une sensualité toute en retenue que l’on sent à tout moment vouloir exploser. La voix est rauque mais ronde, elle n’est parfois qu’un souffle qui peut soudainement rugir. Sa présence sur scène est magnétique ; le jeu de guitare est précis ; les mélodies sont efficaces ; le charme opère ; le potentiel est énorme. Cindy Doire a une autre carte à son jeu : son amoureux, Ryan Levecque, est, lui aussi, un surdoué— et l’alchimie du couple se transpose sur scène, rappelant parfois la dynamique qui existait entre Johnny Cash et June Carter. Cette impression est renforcée par le répertoire essentiellement folk de ces deux artistes, teinté de jazz, de blues, de rock et de country. Les textes sont généralement efficaces, quelque part entre la chanson d’amour coquine et la protest song honnête. Cependant, si Cindy veut se démarquer, il lui faudra surprendre davantage dans le propos. Elle semble être sur la bonne piste puisqu’elle vient de craquer pour les textes de son compatriote, Patrice Desbiens. Tout en travaillant à
mettre en musique les mots du poète, elle déplore publiquement qu’aucun enseignant n’en ait parlé dans les cours de français du secondaire. Ce n’est que tout récemment que, par hasard, l’auteur a pris une grande place dans ses lectures. Cindy Doire caresse d’ailleurs l’idée d’un projet d’album bilingue, calqué sur le modèle du récit/story L’Homme invisible/The Invisible Man. Le talent de Cindy est certainement exportable, et si elle fait les bons choix, si elle continue de se nourrir de culture francophone avec autant de gourmandise, elle pourrait, d’ici quelques années, obtenir un succès comparable à celui de Damien Robitaille. À court terme, elle devra trancher entre, continuer à habiter Toronto où elle s’est établie, ou se rapprocher du Québec pour y percer le large marché francophone.
Il viendra probablement un jour où, lorsqu’on parlera de la fantastique chanteuse de Timmins, plusieurs citeront un autre prénom que Shania. Cindy porte bien le sien : elle a l’aura de Cendrillon et elle a déjà trouvé son prince.
Éric Robitaille est animateur à la station CBON Radio-
Canada dans le nord de l’Ontario.
- Liason # 137
Discography
2011; Cindy Doire, Sticks and Mud
produced by Colin Cripps
2010; SHIFT (Désirs Sans Remords)
2009; Cindy Doire release of 'Chapeau de Pluie'
produced by Colin Linden
distribution: APCM
2009: Poésie Qui Résonne
Musique by Cindy Doire
Lyrics by various poets.
2009: Mama's Last Song (recorded by Andrea Ramolo)
2007; release of Debut album "Cindy Doire, La Vie en Bleu"
Indie Can Episode #45 (three song live recording)
2007/2006
Photos
Bio
Meet Cindy Doire: Troubadour and Vagabond
How a young singer from Timmins made
three CDs, and took a music career on
the road for five years on two continents
OK, let’s tell the truth here. You really don’t expect Timmins to produce multi-lingual pop singer-songwriters, even though that gritty north Ontario town did give the world Shania Twain.
And you don’t expect an artist who’s just at home in a chansonniers’ bistro in Paris as she is in clubs and coffee houses from Vancouver to Canada’s Maritimes.
Music’s always been part of Cindy Doire’s life, but she has a footloose wandering soul that has seen her living in Mexico, teaching English in Cuba, recording in Nashville, hanging out in Brussels, busking in Spain, and laughing her way through another songwriter night at Not My Dog, Toronto’s smallest live music venue (licensed, last time anyone checked, for 28 people).
Cindy’s deceptive, too. Slim and petite, she has a voice that can whisper a lyric in your ear that will startle your heart (and maybe your libido).. This is a woman who can channel the moody atmosphere of French singers from Piaf to François Hardy and pin you against the back wall with a Joplin-esque wail to shatter your soul.
Cindy releases her first English CD
Now, as if to offer proof, Doire recently released her first album of English songs, Sticks and Mud, produced by Canadian guitarist Colin Cripps. It’s a varied, reflective collection of songs that range from the intimacy of “Spill Me Down the River” to the rollicking “The Road’s a Temptress,” the slow-burn rocker that opens the CD, “Charlie Boy” and the gritty plea “Don’t Let the Bastards Bring You Down.”
Sticks and Mud is dedicated to “all the troubadours, vagabonds and bandits with whom I’ve crossed paths.”
A troubadour and a vagabond herself, she’s also an inventive, collaborative, thoughtful songwriter and a dynamic on-stage performer, and one who’s been at home in a recording studio since she made her first CD back in 2007.
Le vie en Bleu was a striking debut. Completely bilingual, her northern Ontario heritage and her affection for southern blues and the romanticism of Europe helped create songs which trans-Atlantic audiences regarded as brilliantly French, yet somehow “different.” Closer to home, the CD earned her Music in Film and Motion nominations for Best Album, Best Songwriter and Best vocal performance.
Cindy’s second album, Chapeau de Pluie, was produced in Nashville and Toronto two years later by expatriate Canadian producer Colin Linden. It built on the success of her debut, and earned applause — and radio play — in Quebec and in Europe.
And, again, it earned recognition from her peers: The “best discovery” award from the Gala des Prix Or, and the Songs from the Heart award from the Ontario Council of Folk Festivals. The CD also earned honours as Best Album by a Solo Artist at the Northern Ontario Music and Film Awards.
Chapeau de Pluie continues to gain applause: so far this year she has won major awards at Quebec’s prestigious Festival International de Granby and from Contact Ontarois. And she has been nominated for no less than three awards at the upcoming 2011 Gala des Prix Trille Or.
This troubadour is a road warrior: Get in the van and drive
Cindy Doire is a road warrior, and she has learned the geography of Canada the hard way: get in the can and drive. You don’t make a lot of money doing this, and you play in small clubs, bars, coffee shops and house concerts in peoples’ homes. Hard work, far too many miles — but you build a fan base, one by one, on the road.
Unlike most of her Canadian contemporaries, however, Cindy also tours extensively in Europe — there were no less than four trips there last year, and there are upcoming 2011 dates in Belgium and France. Her language skills — she also speaks fluent Italian and Spanish — make her foreign trips less stressful, and allows her to build an easy rapport with her listeners.
Now Sticks and Mud has been launched, and the process repeats. Into the van, cross the country, hit the pubs and clubs and festivals and coffee houses. Play showcases for “industry” people. And sing your heart out, night after night after night.
Cindy Doire may be a troubadour, and she’s blessed with a true voice and the gift of creating songs that you can remember. Her energy, laughter and joy on stage make her concerts very special.
Best of all, she’s still a vagabond, and she just might steal your heart.
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For further information, contact:
cindydoire@gmail.com
Website:
www.cindydoire.com
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