Colin Moore
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Colin Moore

Montréal, Quebec, Canada | INDIE

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"Colin Moore: un interprète aussi captivant que sa musique"

Tout juste avant de chanter la dernière chanson de son spectacle, hier soir à la salle Louis-Philippe-Poisson, Colin Moore a dit espérer revenir à Trois-Rivières bientôt mais cette fois avec tout son groupe pour que ça rocke un peu plus. On me permettra de ne pas être d'accord. En duo, avec son frère musical Ryan B, il offre un excellent spectacle qui ne laisse rien à désirer.

En fait, avec sa guitare sèche et l'électrique de son copain en plus d'un harmonica épisodique, il donne à son répertoire folk rock un teint résolument folk qui va aussi bien aux chansons qu'à l'interprète. Par moment, hier soir, la quarantaine de spectateurs auraient tout aussi bien pu être dans une petite salle enfumée des années 60 à vibrer aux histoires de cet auteur, compositeur, interprète anglophone de Montréal.

Colin Moore ne doit d'ailleurs plus souvent chanter devant d'aussi petits auditoires que celui d'hier, lui qui s'est promené un peu partout en Amérique et en Europe au cours de la dernière année. La demande est forte et sa carrière est en rapide progression. On n'a qu'à assister à son spectacle pour comprendre pourquoi.

Ça ne tient pas qu'à sa voix remarquable et à ses interprétations intenses. Non plus qu'à son sex-appeal ou à la complicité qu'il entretient avec son acolyte de scène. C'est qu'il y a une totale cohérence dans son travail. Il a la voix parfaite pour son répertoire et sa musique colle à son style et à sa personnalité. Il n'a pas à jouer à quoi que ce soit pour habiter ses chansons.

La rugosité de sa voix est en concordance avec les thèmes qu'il aborde: les amours cassés, les petites et grandes défaites d'une vie pas toujours évidente à affronter. La beauté simple des choses, aussi, parce que le garçon chante aussi l'amour avec beaucoup d'inspiration. L'amour simple sans le masque du lyrisme. En tout cas, ça a l'air vrai et c'est émouvant.

Mine de rien, Colin Moore a trois albums dans lesquels puiser quand vient le temps de monter un spectacle et il s'est allègrement promené de l'un à l'autre avec un égal bonheur. Comme le tout dernier, Heart of the Storm, a des tendances plus rock, il ne l'a pas trop écumé, hier, se gardant ce privilège pour les prestations en compagnie de ses deux autres compères.

On n'y a pas perdu au change parce que les chansons dénudées font ressortir sa magnifique voix râpeuse qui marque la douleur. Mariée à des accords de guitare martelés lourdement, elle fait merveille tant pour la tendresse que la révolte ou les blessures.

Pour la tendresse, on retient particulièrement la très belle interprétation de We Shall Overcome, tirée d'un album d'interprétations de Bruce Springsteen avec lequel il accuse une incontestable parenté ou Brother, chanson consacrée à son propre frère. Superbe.

Moore a une voix pour raconter sobrement des histoires et des émotions quotidiennes avec une touchante ferveur. Mais plus que ça, il a du coeur et beaucoup de talent. Il a offert hier, en toute simplicité, un excellent spectacle, captivant et touchant. On se souhaite qu'il revienne très bientôt. - La Presse.ca | Le Nouvelliste


"«Heart of the Storm» de Colin Moore: un petit trésor à saveur folk-rock"

Depuis la sortie de son premier album Leaving Home, l’auteur-compositeur-interprète montréalais Colin Moore a su très rapidement gagner le cœur des amateurs de folk. Pas étonnant qu’il ait été nominé pour le prestigieux Grand prix de la relève musicale Archambault et qu’il ait reçu un prix GAMIQ; sa musique est revigorante et rafraîchissante, ses textes sont enivrants, il maîtrise parfaitement une voix roque et sexy, en plus d’avoir beaucoup de charme. Que demander de plus? En octobre dernier, Moore était mûr à l’idée de nous présenter douze nouvelles compositions empreintes d’émotions avec sa seconde offrande: Heart of the Storm.

L’œuvre porte bien son nom puisque l’ensemble offre effectivement une tempête d’émois chantés par une voix forte faisant étrangement penser à celle de Jack Black, mélangée à un soupçon de Bruce Springsteen. Rassurez-vous, les textes sont toutefois beaucoup plus profonds; parlant d’amour déchirant, de nostalgie, de départ et de route, Moore est beaucoup plus sombre que sur sa première galette, et le tout est livré dans une ambiance généreusement plus rock sans jamais s’éloigner de ses racines: le folk. Néanmoins, il nous réserve aussi des ballades plus douces et acoustiques qui viennent nous atteindre droit au cœur.

D’emblée, avec « Long Road»,nous avons envie de faire un roadtrip entre amis à la simple conquête du bonheur. De tous les titres proposés, celui-ci se démarque par sa forte prédominance pop américanisée et sa dynamique complètement joviale. Vraiment tout le contraire de Heart of the Storm, Bible, ainsi que The Traveler, où l’on découvre un Colin Moore en urgence de vivre, avec une force de caractère qu’on lui connaissait moins. C’est le genre de chansons qu’on choisit de mettre dans sa playlist lorsque nous sommes dans un état colérique et qui défoule, qui fait «sortir le méchant».

Moore revient ensuite à la source avec une mélodie touchante, «Brother», une chanson guitare-voix avec une transparence déstabilisante qui dénonce des faiblesses de famille comme nous en vivons tous les jours dans toutes bonnes familles. S’il touchait déjà profondément les gens avec sa plume animée d’une sensibilité sans nom, on peut dire qu’il s’est surpassé cette fois-ci avec une ode à l’amour inconditionnel entre deux frères.

Au niveau musical, il n’y a malheureusement pas beaucoup de recherche, pas de complexité musicale; le band ne réinvente rien. Les riffs de guitares et les twists de batteries sont prévisibles, presque prémâchés. Mais Colin offre une prestance forte et constante lors de l’interprétation de ses compositions. On peut presque sentir l’émotion qui l’habite lors de l’enregistrement de son opus, ce qui rajuste le tir et nous amène un bel équilibre rempli d’authenticité.

Somme toute, Heart of the Storm est sans contredit un album réussi. On en découvre beaucoup plus sur l’homme derrière l’artiste. Il lègue ainsi une partie de lui dans chacune de ses chansons, tel un journal intime, une blessure ouverte, et cela rend le tout très intéressant et si humain, de là toute la force de l’artiste. - labibleurbaine


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Discography

Leaving Home - 2010
Accepting The Mistakes - 2011
Heart of the Storm - 2012

Photos

Bio

"Though his vocal qualities bear comparison to Springsteen, Rod Stewart, Dave Wyndorf and even Tom Waits, Moore crafts highly personal songs, taut with emotional bearing, in the manner of Tom Petty or Neil Young. With a debut album of this caliber, Moore's name should continue to be mentioned in the same breath as these greats for many years to come." Steve Lalla, Hour****

Colin Moore is a Canadian singer / songwriter hailing from Montreal. With his smoky, whiskey soaked voice and his ability to tell his stories through lyrics and melodies, Colin weaves a rich and inspiring musical tapestry on which it isnt hard to hear the influence of greats like Springsteen, Petty and Dylan. Although a new player to the folk-rock scene, he quickly caught the attention of both fans and industry alike. Following the release of his debut album "Leaving Home", Moore played a variety of festivals, including the Quebec city summer Festival, the Montreal Jazz Festival, SXSW, NXNE, One Movement and Festival of the Sun in Australia.

He toured relentlessly both nationally and internationally logging 350 shows over the past 2 years in Europe, USA, Canada and Australia, including supports tours with Joseph Arthur, Alan Jackson, Rodger Hodgson, David Usher, Holly Williams, Jeff Martin, Sophie Hunger & Roseanne Cash. In April 2011, Colin Moore was nominated for the prestigious Grand Prix de la Relve Musicale Archambault and a GAMIQ award.

His sophomore album "Heart of the Storm", released October 2nd, 2012, leans more towards rock, while keeping an intimate and acoustic touch. Songs like "Bible" and "Heart of the Storm" give the record a darker, heavier feel, and took shape with the addition of Dustin Moores on drums and Vincent Peake (Groovy Aardvark) on bass. Conversely, standout tracks like "Brother" and "Long Road" retain a strong acoustic folk feel; the addition of producer John Whynot (Blue Rodeo, Bruce Cockburn) to the mix and tracking made this transition natural, simplifying the approach and helping make the record more personal, upfront, and closer to the band's live sound. The album is based around the theme of life in what is rumored to be humanity's final years. Lyrically, it touches on the religious, political and personal aspects of our times, a much darker outlook than his first album.