Cordeone & Bklyn Vibe
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Cordeone & Bklyn Vibe

New York, NY, USA | Established. Jan 01, 2016 | INDIE

New York, NY, USA | INDIE
Established on Jan, 2016
Band Rock Jazz

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"Miss Erzulie Nouvel Album"

"Miss Erzulie", nouvel album de Cordeone

Cordeone a joué tous les instruments de l’album : basse, batterie, guitare et accordéon. Et chant, bien sûr."
Cordeone a joué tous les instruments de l’album : basse, batterie, guitare et accordéon. Et chant, bien sûr.

Le musicien Cordeone sort son deuxième album “ Miss Erzulie ”. Le Tourangeau y a enregistré tous les instruments. Un magnifique voyage musical.
Cordeone est un homme du monde. Dans le sens premier du terme. Les voyages, les musiques, les langues, les paysages, le musicien qui a grandi à Saint-Pierre-des-Corps de parents portugais les aime et s’en inspire.
Pour son tout dernier album qui vient de sortir, « Miss Erzulie », Cordeone (de son vrai nom Loic Da Silva) ne fait pas exception à sa règle. On y retrouve les sonorités ensoleillées qui peuplent les compositions de Cordeone : reggae, tango, fado s’entremêlent dans un tourbillon d’instruments incroyable.
« Cet album, explique le musicien, c’est un peu un délire personnel : j’ai enregistré tous les instruments puis j’ai invité des amis. »
Celui qui maîtrise sur le bout des doigts la guitare portugaise et l’accordéon s’est fait plaisir en jouant aussi de la basse et de la batterie. « La batterie, j’en ai toujours joué. Mon frère était batteur et il y avait une batterie à la maison. » Une maison qui respirait musique : « Pendant les fêtes de famille, tout le monde chantait, participait. On a grandi comme ça. »
Et cette fête, on l’entend dans les compositions de Cordeone. « Même si j’ai enregistré tous les instruments, j’ai invité des amis à me rejoindre car la musique, c’est le partage. Sur scène, on est une dizaine pour défendre cet album. C’est une belle aventure et une belle formation. »
Côté textes, l’auteur-compositeur-interprète s’est « appliqué » à produire des textes principalement en portugais très travaillés.
Grande influence du fado
« Sur le premier album, je me cherchais un peu, reprend le globe-trotteur. Pour “ Miss Erzulie ”, il y a un vrai travail presque poétique. Cela vient du fado car dans le fado, on accorde la même importance aux poètes qui ont écrit les paroles qu’aux interprètes, aux chanteurs. » Le thème de la femme y est partout : l’amour dans un couple, qu’on porte à la femme qu’on aime, l’amour pour sa petite-nièce, pour l’innocence d’une enfant… « Le titre est une référence à la déesse de la féminité et de l’amour dans le vaudou haïtien. »
Pour découvrir ce beau voyage sur scène, il faut retenir la date du 23 mars au Balkanic, rue Colbert à Tours. Le 22 avril, Cordeone sera à Vaugarni avec une autre formation, le Fado Manouche trio.
www.cordeone.com - Nouvelle Republique


"Cordeone : Artiste du monde"

Six ans après la sortie de son premier album « Vida », l’artiste Cordeone revient en cette année 2017 avec « Miss Erzulie », un album rempli de ses multiples influences. Un métissage efficace à l’image de cet artiste du monde : généreux.

37 degrés : Bonjour Loïc, six ans après ton premier album Vida, tu as sorti en avril 2017 « Miss Erzulie », un album sur lequel tu travaillais depuis cinq ans. Pourquoi autant de temps entre les deux ?

Cordeone : C’est vrai que cela a été long à sortir pour plusieurs raisons : les dispos du studio, un peu de galère avec des histoires humaines qui ont fait trainer les choses.

37 degrés : Je suppose que tu es donc content de pouvoir enfin le sortir.

Cordeone : En 2011 je jouais quelques morceaux présents sur cet album. C’est une libération, j’avais vraiment besoin de le sortir parce qu’il était en moi et cela me travaillait vraiment le ventre à force.

37 degrés : Tu t’es mis la pression après les très bons retours que tu avais eu sur « Vida », ton premier album ?

Cordeone : Oui parce que je savais que le deuxième album allait mettre du temps à sortir. Tu as toujours un peu peur de te faire oublier. Mais au final je suis vraiment satisfait du résultat.

37 degrés : « Miss Erzulie » est un album très personnel, tu a notamment joué tous les instruments que l’on entend dessus.

Cordeone : Même si je conçois la musique comme du partage, je voulais en effet jouer tous les instruments dessus et me faire plaisir. C’est une sorte de délire que j’avais quand j’étais enfant.

37 degrés : Par rapport à « Vida », cet album reste dans un métissage, en l’occurrence reggae et fado ici, mais est plus uniforme que ton précédent. Même si ça fait cliché de dire cela, dirais-tu qu’il est plus muri ?

Cordeone : Vida était en effet un métissage mais moins soigné, une sorte de patchwork. Depuis j’ai muri et je me suis nourri de mes expériences, du trio fado auquel j’ai participé, de mes rencontres avec grosses pointures du Fado à Lisbonne, dont certains que j’ai accompagné sur scène comme Ricardo Ribeiro, ou encore de celles avec les chanteurs brésiliens du milieu Foro. Tout cela m’a beaucoup apporté. J’ai vraiment essayé de faire en sorte que tout soit soigné sur « Miss Erzulie », la musique comme les textes, d’être plus précis dans ce que je faisais. L’ensemble est encore un peu éparpillé et métissé mais je pense que les morceaux sont plus authentiques, chaque chanson a sa patte.

37 degrés : En parlant des textes, c’est un album où tu parles beaucoup des femmes également.

Cordeone : L’album s’appelle « Miss Erzulie » parce que c’est la déesse de la femme en vaudou haïtien. Il parle des femmes parce qu’elle ont eu une influence sur ma vie ces cinq dernières années. Il y a des chansons d’amour qui parlent d’ex-copines, mais aussi des chansons sur ma mère, ma grand-mère, ma nièce… C’est un peu une thérapie en fait (rires !)

37 degrés : Ta famille est présente dans tes chansons, tu viens notamment de diffuser une chanson clippée « Entre Lobao et Saint-Pierre Part II » qui n’est pas sur cet album et qui raconte le parcours de ton père quand il est arrivé en France.

Cordeone : Elle n’est pas sur l’album parce qu’elle est différente des autres chansons, je la chante en français de façon très rappé. Cette chanson c’est comme si j’avais réglé un truc avec mon père et moi-même. Mon père parlait rarement de son arrivée en France, parce que c’est des souvenirs un peu douloureux certainement. Une fois on a eu une longue discussion où j’ai tout noté et j’ai tout retranscrit dans ce texte. Cette chanson c’est vraiment son histoire.

37 degrés : Elle fait suite à « Entre Lobao et Saint-Pierre » où tu parlais de ton histoire à toi quand avec ta famille tu es retourné au Portugal à 17 ans. C’est une façon de boucler la boucle ?

Cordeone : La première c’était comme un message que j’avais à faire passer à mon père, parce qu’à l’époque je ne comprenais pas sa décision. Ce départ a conditionné ma vie, j’avais 17 ans, j’avais une copine ici, déjà des projets et mon père ne voulait pas rester ici, voulait retourner au Portugal et ne voulait pas que je fasse n’importe quoi. Il pensait qu’il fallait retourner au Portugal pour me remettre dans le droit chemin. Aujourd’hui je le comprends, il a fait ce qu’il pensait de mieux.

37 degrés : Tu évoques beaucoup ta double culture portugaise et française, tu chantes dans les deux langues… Tu as l’impression d’être dans une quête d’identité ?

Cordeone : Quelque part oui parce que qu’on soit ici ou là bas, les gens savent mieux que toi qui tu es. Ici t’es le portugais, là bas t’es le Français. Moi je suis 100% Français et 100 % Portugais et je suis fier d’être les deux. Après là sur « Miss Erzulie », je chante plus en portugais qu’en français mais c’est parce que je suis plus à l’aise au chant dans cette langue. Personnellement, j’ai envie que ma musique parle à tout le monde, ce n’est pas du tout un album communautaire même si j’espère qu’il plaira à la communauté portugaise évidemment.

37 degrés : En parlant du Portugal, tu y as signé avec une maison de disques récemment ?

Cordeone : Oui, j’ai signé avec une maison de disques au Portugal. L’album « Miss Erzulie » devrait sortir en décembre là-bas. Je suis heureux parce que pour l’instant il n’est sorti en France qu’en auto-production. J’espère qu’il reviendra ici par le biais de la communauté portugaise.

37 degrés : La suite c’est quoi, tu envisages une tournée ?

Cordeone : Je n’ai pas encore démarché mais oui bien sûr. On prépare la nouvelle formation, il y aura huit musiciens sur scène. Je voulais vraiment pouvoir faire de belles scènes et ne pas me restreindre dans la musique, d’où l’idée d’avoir une grosse formation scénique. J’aimerai bien pourquoi pas rejouer à Terres du Son l’an prochain d’ailleurs. Mais là dans un premier temps on va sortir bientôt un clip issu de l’album.

37 degrés : La France, le Portugal, le Brésil avec le Foro et aujourd’hui les Etats-Unis puisque tu vis en partie à New-York, tu es un artiste du monde en fait…

Cordeone : Ma femme est new-yorkaise, j’ai emménagé là-bas avec elle et on se partage entre ici, le Portugal et les Etats-Unis. Par moments je suis incapable de dire où j’habite du coup (rires!). A New-York, J’y retrouve un certain plaisir parce qu’il y a moyen de jouer de la musique dans beaucoup d’endroits avec de très bons musiciens, il y a plein de lieux pour jouer. La communauté brésilienne est très présente en plus à New-York.

37 degrés : Depuis 5 ans tu as multiplié les projets autour du Foro et du Fado. En plus de « Miss Erzulie », tu comptes continuer ?

Cordeone : Oui, je travaille d’ailleurs sur un album de fado manouche en trio et j’ai des compos pour un album avec des musiciens new-yorkais. Le trio permet de satisfaire mon envie de jouer dans des lieux plus intimes. Les projets se complètent bien en fait.

Un degré en plus :

> « Miss Erzulie » est en vente au prix de 10 euros sur le site www.cordeone.com - 37 Degres Mag


"Rencontre avec Cordeone... Le génie près de chez vous"

Quand on fait écouter un morceau de Cordeone à des experts en musique, difficile de leur faire avaler qu’il s’agit d’un premier album autoproduit composé et interprété par un mec tout seul (ou presque) quasiment inconnu. A l’heure où le multiculturalisme n’a jamais autant été attaqué, Cordeone joue avec les genres et surfe sur les influences tout en imposant un style unique, assumé et abouti.

A la terrasse du café où nous rencontrons Loïc Da Silva, les amis passent et font bonjour de loin, ou s’arrêtent carrément et tapent la bise : des danseurs de capoeira, une célèbre programmatrice de concerts, une journaliste... Vite, vite, on va se le faire kidnapper avant même d’avoir commencé l’interview !

Né à Chambray-les-Tours, Loïc est d’origine portugaise et a grandi dans les tours de la Rabaterie à Saint-Pierre des Corps. C’est d’ailleurs là-bas qu’il demande leur avis à ses amis d’enfance (qui l’ont toujours un peu chambré avec son accordéon !) et qu’il a déniché son mentor sonore, un certain Abdel, pierre indispensable au - déjà - solide édifice Cordeone.

Quand on essaie de lui expliquer qu’il vient de sortir un disque énorme, où pas la moindre mesure n’est à jeter, il n’a pas l’air de réaliser : il fait juste ce qu’il sent qu’il a à faire. Tranquille.

Attaquant funk classique, puis virant raggamuffin, et enfin reggae, la première minute parfaitement orchestrée d’ “Unido” le morceau d’ouverture laisse pourtant présager le pire : on admire la maîtrise, mais on craint le disque fourre-tout qui part dans tous les sens. Pourtant, au bout de 4 ou 5 morceaux, l’univers complexe de Cordeone se construit tranquillement, se laisse apprivoiser, et multiplicité finit par rimer avec cohérence et unicité.

Dès les premières mesures de “K Vida” l’un des morceaux les plus marquants de l’album, un (faux ?) sample annonce la couleur : “Chaque année, plus de 10 000 Tos franchissaient frauduleusement la frontière”; allusion (?) aux années 1960 où ce sont en fait plus de 600 000 Portugais en dix ans, qui sont venus apporter un peu de soleil chez nous.

Guitare acoustique, samples, petit bout d’accordéon, groove basse/batterie électro bien posé, humour, revendications pacifiques, petite pique à la “France terre d’accueil”, puis superbe phrasé en portugais : toute la marque de fabrique Cordeone est là, ou presque...

Epaulé par un ingénieur du son particulièrement inspiré, il ne cessera plus, au fil des minutes, de surprendre les oreilles les plus repues et blasées. Après 10 morceaux, vous ne savez plus trop où vous habitez !

“Le plus dur pour moi, dans mon parcours musical, a été de faire des choix. J’ai eu la chance d’avoir une formation classique, puis de participer à des tas de projets dans des styles très différents. Chaque fois, je m’y suis mis vraiment à fond : dans chaque genre, j’écoutais pendant des heures ce qui se faisait de mieux, les grandes références.”

Ce perfectionnisme et cette soif de culture musicale aboutissent à un métissage complexe approfondi, et non à un musicien labellisé ceci ou cela qui ajoute une petite touche de funk ou de bossa pour faire joli.

“Je n’avais pas envie d’un ènième projet World Music, j’ai des choses à dire et à faire. Ma musique est la somme de mes goûts, de mes envies et de mes expériences, pas un concept.”

Les arrangements millimétrés, les collaborations musicales pointues avec quelques amis musiciens apportent un plus à Cordeone et à son premier album, pour au final, avoir l’impression d’entendre le troisième ou quatrième album d’un artiste accompli et reconnu.

“Je viens juste de commencer à m’occuper de la promo. J’ai rencontré un tourneur la semaine dernière et signé un contrat avec lui, j’avance doucement. Mon CD est surtout vendu à la fin des concerts, mais il est distribué dans quelques magasins de disques et disponible sur les plateformes de téléchargement.”

Seul petit bémol dans notre (grand) enthousiasme : le discours cité/social des petites parties en français sont très convenues et manquent souvent de profondeur et d’originalité. Le phrasé aérien de Loïc et la musicalité de la langue portugaise, et son mystère impénétrable (puisque la plupart d’entre nous ne parlent pas cette langue), semblent mieux convenir à l’originalité globale du style Cordeone.

Malgré tout, force est de constater que certains passages de rap français restent terriblement séduisants et font partie intégrante de la patte Cordeone, notamment sur l’époustouflant “Na Rua” - où le texte est tout de même au-dessus du lot -, tube en puissance de “Vida”, qui puise sa force monumentale sur un groove lancinant, un flow type rap US, des scratches old school et une petite guitare solo à la Paco de Lucia.

Après un bridge rafraîchissant, teinté de chœurs impeccables, le rap français surgit, donc, radical, suivi d’un final soul à la Fugees, tout en finesse. Du grand art !

“Heu, ça fait moins branleur sans les lunettes, non ?” demande naïvement Loïc avant la séance photo, entre deux gorgées de Pago Tropical. On a bien fait d’en profiter, car selon toute logique, et si Bob le tourneur fait bien son boulot, dans quelques mois, quand Cordeone s’installera à une terrasse de café, avec ou sans lunettes de soleil, ce sera l’émeute. - Jeunes O Centre


Discography

- Vida
- Miss Erzulie

Photos

Bio

Cordeone 

Cordeone

“An accordionist I’ve noticed for some time now. Original and musical. ”
— Richard Galliano (on the album Cordeone & Arnaud Ciapolino duo accordion/flute)

In 1998, Cordeone embarked on a professional career in music. 
For over 10 years, he's worked with, collaborated with Jah Mason, Turbulence, Norrisman, Big Joe Turner and his Memphis Blues Caravan and many more.

Cordeone strives to compose music that best represents his personal and artistic identity.

Vida (Life, in Portuguese), Cordeone's first album, was released after two and a half years of writing, composing, arranging and pre-production. He created an eclectic representation of his musical inventiveness, borrowing from Jazz, Fado, Brazilian music, Funk, Reggae and hip hop.

Lyrics are sung in both Portuguese and French, with themes that shine a spotlight on some of the issues facing modern society. Often approached from a positive standpoint, each song puts forward a message of peace, respect and unity. The work as a whole is a somewhat autobiographical depiction of the artist's vision of life, influenced by experiences that have shaped his person. 

Just 3 days after the album release, Cordeone secured the opening acts for Ben l'oncle Soul, Danakil (La Nuit du Reggae) and La Ruda Salska; and also guest starred in the opening scene of Cédric Kahn's last film (Une Vie Meilleure), opposite Guillaume Canet and Leïla Bekhti. 

He then went on to perform as a principal act in July 2011 at the Festival Terres du SON, alongside artists such as Patrice, Yael Naim, Aaron, and Philippe Katherine.

 In April of 2012, Cordeone shared the stage at the printemps de Bourges festival with Zenzilé. 

In 2013, he records a single and videoclip with the amazing Clyde Spencer (The Drifters) 

In 2017, His second album releases and He sings at Lincoln Center with Forrò in the Dark.


In 2018, he records an album in NYC with BKLYN VIBE Trio and perform in Europe with the Fado Manouche Trio


Band Members