Dactylo Fidelity

Tout d’abord, il ne serait pas négligeable de spécifier que Dactylo Fidelity est un produit local. Oui, sherbrookois. Cet album, dont le genre se situe dans la musique électronique, planante, avec quelques touches rock pour pimenter les ambiances, est le projet de Mathieu Girard. Son premier album mélange les genres, pièces instrumentales très atmosphériques, vocales franco (dont l’excellente Saint-Joseph) et anglo. C’est ambitieux comme projet, mais le résultat est probant. Ça se démarque et c’est extrêmement bien fait. Malgré les nombreuses variantes, Pièces de résistance se tient, et impressionne. À découvrir. - La Nouvelle - 27.02.08

Électro/pop/rock avec en arrière-plan une vaporeuse trame ambiante. C’est ce qu’on pourrait dire objectivement, mais Dactylo Fidelity ne se résume pas en mots, mais bien par l’ambiance qui y émane, à la fois synthétique, vertigineuse et touchante. Des collaborations de Thomas Hébert de Misteur Valaire à la trompette et de Ryan Morey (Arcade Fire, Amon Tobin) au mastering. Un projet anglo/franco de Mathieu Girard de Sherbrooke. Lancement le 26 février au Téléphone Rouge, à Sherbrooke - CHYZ.ca – Février 2008

C'est quoi?

Dactylo Fidelity est la création musicale d'un seul homme, Mathieu Girard, arrangeur-bidouilleur. Musicien autodidacte, le Sherbrookois d'origine a pris plus de quatre ans pour mettre au monde son premier opus, Pièces de résistance, sous l'étiquette Chat blanc records.

Bipolaire?

Tout à fait. Mathieu a choisi de créer en laissant libre cours à la langue de son inspiration (comme l'évoque le titre de l'album). On y trouve donc des pièces en anglais et en français. Cette dualité s'entend également dans les arrangements. Des vieux pianos et machines à écrire sortent des sons plus rétro, tandis que la modernité transparaît dans les manipulations électroniques faites à plusieurs niveaux. À certains égards, on sent l'énergie de Dumas ou encore de Boards of Canada.

Efficace, le dactylo? Les mélodies créées sont intéressantes, malgré leur côté très sombre nous rappelant parfois The Cure. En contrepartie, l'interprétation de Mathieu Girard, par moments, nous dresse les poils sur les bras par son manque de justesse (Cinéma vérité). Néanmoins, l'album se tient. On sent l'effet libérateur par la salve d'émotions réprimées qu'a dû vivre l'artiste à travers l'écrit.

Une écoute noircie, par Natalie Poirier - Bande à Part - 14 mars 2008

Difficile de catégoriser Dactylo Fidelity, projet bilingue du musicien Mathieu Girard. Entouré de quelques collaborateurs, le Sherbrookois a passé quatre ans à confectionner Pièces de résistance, un disque alliant des enrobages électro-ambient à des guitares rock indé, parfois shoegaze, et à des mélodies pop mélancoliques rappelant Dumas. Hétéroclite sans être disparate, le compact nous plonge dans un univers feutré et distinct.

Olivier Robillard Laveaux - VOIR Montréal 1 mai 2008