Mini (dj)

When word got out that Mini's long-awaited debut album was finally going to drop, "Finally!" and "It's About Time" were easily the top two reactions. All things considered, she couldn't agree more.

"It took way longer than it was supposed to," she concedes. "I didn't want to put it out until it was perfect. I found myself reevaluating and re-tweaking every track, one by one, until it was ready."

So was it worth the wait? Undoubtedly. Clocking in at ten tracks, Aural Hygiene is about balance - tough yet supple, straightforward yet unpredictable, it aspires to be everything at once. And the best part? It is.

ALL BENT OUT OF SHAPE
Rather than take the cookie-cutter approach, Mini made the difficult choice, which, as everyone knows, is the right choice. Not only did that mean creating her own unique bank of sounds, but also building her own unholy army of mutated machines to make them. Armed with her soldering gun and a healthy sense of adventure, Mini, née Evelyne Drouin, set about circuit bending Speak & Spells, kitchen appliances and whatever else she could squeeze a sound out of.

"It's a fun and organic way to make sounds. It takes a lot of time, but it's gratifying when you can come up with something so unique. Plus, it's always fun to be able to say: 'Yeah, this is my Tupperware!' she laughs.

Most of them ended up in the trash, but their death rattles live on in the heavily textured backdrops of jacking tech-funk like Blue Velvet (the first single, with a rumoured remix by...David Caretta? Stay tuned!) and the atmospheric closer, Wagon (think Ellen Allien making love to Dominic Eulberg in outer space).

Adding to the mix are a battery of guests and goodies worthy of a Jay-Z album. Spitting the Spanish rhymes overtop a thick acid groove on This is Now is Montreal's own Butta Beats, while the Lezzies on Ecstasy dish out a punishing dose of distortion on Ego Trip. Then there's the remixes - a pair of tracks by goth-industrial-ambient icons Trisomie 21. A long-time fan, Mini says it was destiny.

"It's been a dream of mine to remix their songs," she beams. "I heard through Maus that people were starting to do remixes. It was a great coincidence, because that was what got me into music - I wanted to remix a song that they did called La Fête Triste, but I got to remix their new stuff, which is also cool. So I guess it was a sign that I was meant to make music."

(STILL) WORKING FOR THE WEEKEND
Hooked by the tender age of 15, little did Mini know then that she would someday earn her living as a bad-ass DJ. Shortly after the Rimouski-born teen moved to Montreal, she quickly became a permanent fixture at raves around town, selling jewelry to fun-fur wearing e-tards for rent money. Nowadays, the only thing Mini hustles at parties is bass and sales are good. Very good.

"I knew that I wanted to be a part of it - to be able to express myself through music as a DJ and producer. Now I'm living off of it - everyone used to tell me that it didn't work like that, but if you really want to do it you can. It's a big achievement and I'm super-happy now."
A little help along the way never hurts, either. Feeling conflicted over what direction to take, Mini once received some invaluable advice about compromise and how sometimes it really is possible to please everyone all the time. "I was having trouble with the idea of doing what I wanted to do and trying to please people. It was Ellen Allien who told me that you've got to please them a little bit, but you also have to make sure that you please yourself too." - Nightlife Magazine, Montreal, 2006

La Presse – 21 Octobre 2006 – Révélation
cd review

Célébrée par les clubbers de la ville, DJ Mini anime les notoires soirées Overdose au Parking, et sa propre recette d'électro, de house et de techno ne cesse de rallier les danseurs. La sortie d'Audio Hygiene, son premier album de compositions originales, est une progression naturelle pour cette musicienne qui aspire à faire rayonner son talent hors de nos frontières. Nul doute que ce premier disque réussira à faire tourner les têtes. Mini a misé sur l'effet surprise plutôt que sur le son électro pour faire sa marque. Des titres rigoureusement techno comme Blue Velvet (qui ouvre l'album avec force), ou le légèrement plus planant No Works Of Words (son remix d'un titre de Trisomie 21) laissent croire en une collection s'adressant d'abord aux DJ, ensuit aux mélomanes qui aiment danser dans leur salon. La suite des choses est toutefois pleine de rebondissements, de l'excellente This Is Now (agrémenté de rimes espagnoles du MC Butta Beats) aux grooves industriels et sombres d'Ego Trip (avec les Lesbians on Ecstasy), jusqu'à la coulante Wagon qui clôt l'album. Pris dans son ensemble, Audio Hygiene est un disque prometteur qui vaut franchement qu'on s'y attarde.

Philippe Renaud, collaboration spéciale

La Presse – 21 Octobre 2006 – Mini qui voit grand
Section Arts & Spectacles

Après seulement trois années passées à la barre des soirées Overdose du club Parking, DJ Mini est devenue 'la' reine des nuits montréalaises. Sa sélection de techno et d'électro a fait de nombreux adeptes, attirés par son énergie et celle des prestigieux invités – Tiga, Miss Kittin, Ellen Allien, Laurent Garnier et cie. Prophète en son pays, il est désormais temps pour Evelyne Drouin d'aller convertir les danseurs du monde entier. Son premier album, Audio Hygiene, sera son passeport.

Au soir du lancement de son album, Mini et son équipe du tout nouveau label NRGKomrads étaient déguisés en médecins, 'pour aller dans le même thème du titre de l'album. C'était drôle, on se sentait comme dans un labo!'

Alors que la musique électronique se confond dans toutes sortes d'influences musicales, l'hygiène sonore que recommande Mini passe pour un retour aux sources, au techno pur et rigide dans la tradition des scènes de Detroit et de Berlin, un contraste remarquable avec ses performances de DJ fortement teintées d'électro, sous-genre musical revenu en force au cours des dernières années.

'Ce qu'on découvre sur l'album, c'est vrament moi, assure Mini. Lorsque je travaille en club, lorsque j'exerce ma fonction d'animatrice d'une soirée, le son est différent. Oui, derrière les tables tournantes, ma musique est très proche de l'électro, sauf que j'ai beaucoup d'autres choses qui m'intéressent. Cet album était l'occasion parfaite pour le démontrer.'

Deux personnalitées musicales semblent donc habiter cette musicienne autodidacte de 25 ns, originaire de Rimouski mais rompue aux raves de Montréal, qui l'a depuis gardée captive. 'L'album m'amène plus loin dans ma démarche musicale que lorsque je dois faire danser les gens.'

Du techno rigide des premières pièces de l'album, en passant par les deux remix qu'elle a réalisés à partir de compositions des légendaires technophiles français Trisomie 21, Mini nous mène à travers des ambiances plus légères, flirte avec le new wave et nous étonne, avec brio, grâce au morceau This Is Now sur lequel rappe, en espagnol, Butta Beats.

'La plupart des DJ commencent à faire des albums mixés pour se faire un nom, enchaîne Mini. Je suis partie dans l'autre sens; alors que je pensais faire de même et ensuite me 'magasiner' un label, j'ai réalisé qu'il serait plus logique de lancer tout de suite un album de mon propre matériel. J'ai foncé', avec un bon coup de main de Frédéric Lagacé, collaborateur de longue date de DJ Laflèche qui a apris à Mini le b.a.-ba de la production musicale assistée par ordinateur.

Le but avoué est de rejoindre de nouveaux auditoires. 'Absolument. On espère que quelqu'un voudra le distribuer, en Europe et aux États-Unis. C'est une bonne carte de visite à donner aux décideurs à l'extérieur du pays'.

C'est un départ.

Philippe Renaud, collaboration spéciale - La Presse

Le Devoir – 20 Octobre 2006

Super Mini – par Frédérique Doyon

Elle en déplace, de l'air, cette Mini. Pas si Mini que son nom d'artiste l'annonce, qui résonne comme un doux euphénisme pour celle qu'on surnomme la reine de l'électro de Montréal. Elle abandonne le préfixe de DJ qui l'a accompagnée jusqu'ici pour la sortie de son premier album de compositions originales, Audio Hygiene, sur le nouveau label NRG Komrads. il était temps, et on est content.

La chose est minutieusement construite, à des kilomètres de ce qu'aurait livré une jeune première. Il faut dire que la Mini n'a pas la trempe d'une débutante, malgré la sortie d'un premier album. Littéralement aspirée par le millieu de la musique électro dès l'expérience d'un premier rave à Montréal, la fille de Rimouski a rapidement gravi les marches des podiums de DJ à travers le Québec et jusqu'en Europe.

Elle maîtrise certes l'art de faire danser, au Blue Dog d'abord, puis au Blizzarts et enfin en résidence au Parking, où elle partage ses platines tous les jeudis depuis 2003 avec des invités aussi renommés que Laurent Garnier, Miss Kittin, et Zombie Nation. Les soirées Overdose qu'elle dirige ont d'ailleurs été sacrées 'meilleures soirées musicales en ville' par les hebdos Mirror et Ici en 2004, 2005, et 2006.

L'album est parcouru de grosse basse sale, ponctuée de mélodies très personnelles, tantôt acérées (Blue Velvet, Chronicles), voire décapantes, tantôt plus aériennes (Walking, Wagon) mais toujours jubilatoires, comme cet Ego Trip réalisé avec les délurées Lesbians On Ecstasy. Mini – Evelyne Drouin de son vrai nom – partage d'ailleurs le ton impudique et provocant de la formation électro-punk montréalaise entièrement féminine comme celui d'une Miss Kittin (dans No Works Of Words et Chronicles notamment).

Elle puise ses influences tant dans la new wave d'hier que dans la techno-punk de demain et ose même un drôle de break techno aux couleurs latino, This Is Now, avec le rappeur Butta Beats. Le groupe français Trisomie 21 a aussi collaboré à Audio Hygiene. La jeune femme ne dédaigne pas non plus les pratiques plus expérimentales. Elle a ainsi participé à des spectacles de peinture en direct du groupe Lattakeuse Dimage et, plus récemment, à l'atelier Technopéra de l'Opéra de Montréal, qui vise à intégrer la musique électronique aux opéras.

Bref, du talent et de l'énergie à revendre!
- Le Devoir - 20 Octobre 2006

Hour Magazine - October 12th, 2006
Lalla Land by Steve Lalla

Mini's stature grows

She's frequently called "Montreal's Queen of Electro," having become one of our city's most loved weekly DJs and performing alongside the world's best through a three-year reign at Parking's Overdose weekly. What more could she ask for? Tonight Mini answers that question as she drops her heavily anticipated debut album, Audio Hygiene.

"I started working on my album around two years ago," tells Mini. "I first wanted to make music for an EP, but as time went on there were many more songs than I thought, so obviously something more was possible, so I decided to do a full-length album. It's something that I've wanted to do, make music of my own, since even before I became a DJ. I want to have both in parallel. I'm quite happy that I could achieve my goal. Frédéric Lagacé started teaching me how to use programs, and helped me fix up my songs... He was there in the studio with me for a huge chunk and became my tech and teacher, as we can say. I don't think I could've done it all without him."

While founded in the electro style that she is known for, the full-length CD sees Mini experimenting with vocals, minimal and abrasive techno and down-tempo soundscapes, exhibiting diversity and ample production skills through 10 tracks.

"I think the album is eclectic enough that it's hard to categorize," agrees Mini. "I would call it electronica because it's a term that, while not really defining exactly what it is, gives you a more global idea. There's definitely some songs in there that could be
called electro, but overall I would say it's electronica. I would love for people to call it that, but really I'm curious to hear the terms they will use."

Who are Mini's biggest production influences?

"My influences come from all over the place, from everything I listen to, actually, so it's one big melting pot! I enjoy new wave and cold wave a lot, electronica/IDM, electro, techno, minimal, experimental, industrial, et cetera. If you want names of artists, I could mention Björk, Boards Of Canada, Isan, Throbbing Gristle, LFO, Brian Eno, Cluster, Felix Kubin, Cocteau Twins or Nitzer Ebb. So it's all over the place."

Mateo Murphy is Mini's guest at the launch tonight, Oct. 12 (at Parking), with a special listening and screening of Audio Hygiene beginning at 9 p.m. (www.djmini.com).

- Hour Magazine - October 12th, 2006

The Gazette - 18th of January 2007

by T'Cha Dunlevy

She found her voice, now where's a scarf ? - With a new disc to her name, featuring her own vocals, DJ Mini takes the stage at Igloofest...

Just one week ago, the flyer for Piknic Électronik's annual outdoor winter shindig Iglofest seemed sadly optimistic. One snowstorm later, it reads as stroke-of-genius dramatic timing. As if the powers that be decided that global warming scare tactics were no match for a good snowy dance party.

Montrealers get not one, but two nights of fun this weekend, as the Piknic takes over Jacques Cartier Pier on the Old Port (the event has been moved from it's usual location on Ïle Ste Hélène).

The funky folks at Ninja Tune take the reins the Friday night. Things turn techno on Saturday with, mong others, Montreal electro queen DJ Mini providing the musical motivation for everyone to keep their heart rate up.

'It was soooooooooo cold that day,' Mini said about last year's event, at which she performed. 'It was like, minus 3 million degrees. And it was really windy. The stage was heated, but because it was elevated, everytime it got windy, it blew right on me... I was shivering putting records on. But it was so fun. People were screaming, everyone was dancing. They didn't have a choice.'

Not that she needs sub-zero temperatures to make a crowd shake its feet. Mini's affection for hard, driving, boundary-pushing beats have made her a favorite on the local scene. She's been hosting Overdose Thursdays for more than 3 years now.

She explores her softer side every other week at trendy Mount Royal Ave. tavern Bily Kun. The venue offers her a chance to play other kind of electronica, she said.


'It gives me an opportunity to bring out stuff I listen to at home,' she said. 'There's something really nice about sitting down and listening to music... It allows me to have a different ear, i'm focussing on sounds and feelings. It has brought me something, but something that was already there.' - 2007