Echoes From Jupiter

Hailing from Quebéc, Echoes from Jupiter released the album Europa last year after their 4 track EP Io. Europa's impressive tracklist of 15 songs clocking in at over an hour, consists of shoegazy guitar tracks with a notable post-rock feel, consistently interrupted by more experimental, shorter songs.

When the albums fully blasts however, like in the middle section of the song Floating Neighbors and distorted screams throne above a wall of guitar-, bass- and drumsounds, nobody is able to resist to bang their head to the music. The title track utilizes that said strenght just as well, the band's keen sense of putting great vocal melodies above the louder parts of the album and more quiet sections take turns, so that at the end of the album only one wish is formed: to play it all over again!

Genre: Post-Rock, Instrumental, Ambient, Shoegaze - Post-Rock Community

C'est quoi?

C'est le premier album de Echoes From Jupiter, quintette post-rock / shoegaze de Québec. Cet album marque une refonte du son du groupe depuis Io, un EP paru en 2009, qui était plus vocal et prog, moins rock. Paru à l'automne dernier sans tambour ni trompette, Europa démontre clairement l'immense talent de la jeune formation... et son inexpérience.
Un continent musical?
C'est un peu ça. Une proposition aussi étoffée ne se fait pas sans talent. Et beaucoup de talent signifie aussi beaucoup d'ambition : Echoes From Jupiter n'a manqué ni de l'un, ni de l'autre. Europa nous emmène dans des envolées musicales de haut niveau, dans le sillage des grands du genre tels Mogwai ou Godspeed. On suit Echoes From Jupiter sans problèmes, jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'au final on a un peu étiré la sauce, et que l'album s'essouffle. À partir de la moitié du disque, on a une forte impression de répétition.

Un bon album tout de même ?

Oui. Malgré ces petites erreurs d'inexpérience en réalisation, problème fréquent chez les jeunes groupes, on se repassera les meilleurs morceaux, surveillant attentivement ce que cette formation produira dans le futur.

Une écoute européenne de Tony Tremblay - Bande à part

n coiffeur de Thetford Mines les a décrits comme « un son pur du futur ». Un livreur de pizza leur a plutôt dit : « vous faites de la musique de cactus. C’est comme de la musique végétale, mais avec des épines. » Bref, ils ont un son inqualifiable, viandeux, post-rock-shoegaze-expérimentale-influencé par le grunge. Ça sonne dense et ça sonne fort. Bienvenue dans la science-fiction d’Echoes from Jupiter.

En octobre dernier, le quintette (trois guitares, une basse, un drum) de Québec lançait leur premier album, Europa. Un album qui n’aurait pu qu’être une seule et longue pièce, selon Steve Trudel, un des guitaristes et la voix du groupe. « Europa est un tout : il n’y a pas de single possible, chaque pièce est imbriquée avec la suivante. Ça donne quelque chose de complexe, de dense. »

La production du disque a été totalement indépendante, du graphisme de la pochette par le drummer, à l’enregistrement sur les ordis portables des membres du band. Seule aide externe : Harris Newman (Arcade Fire, A Silver Mt Zion, Godspeed you! black emperor, We are wolves) à la masterisation. « On voulait une qualité sonore exceptionnelle, alors on est allé voir le pro de Montréal, Harris Newman. On voulait être certain que la personne avec qui on allait travailler comprendrait notre son », explique François Gagnon, le bassiste. « On avait peur de se faire dire que notre son n’a pas d’allure. Oui, notre son n’a pas d’allure, mais c’est notre son! » blague Steve.

Enregistrer n’a pas été de tout repos pour le band, puisque les membres ne sont plus tous à Québec. « Il fallait l'alignement des planètes pour qu’on puisse se retrouver pour jammer et composer. Entre Thetford Mines et Montréal, eh bien il y a skype! », ajoute David Paradis, autre guitariste.

Parlant astronomie, pourquoi Echoes from Jupiter? « Ça faisait science-fiction. On est tous un peu geek (4 des 5 membres sont programmeurs) et puis, on a voulu faire comme Sufjan Stevens et ses États (rires!) et faire des albums thématiques avec toutes les lunes de Jupiter, d’où les noms du EP IO, paru en novembre, et du LP Europa », raconte Mathieu April, co-fondateur du groupe et guitariste.

Pour les shows, il faut attendre au printemps, car comme le dit si bien Steve : « on est comme les ptits vieux dans mon bloc. On attend le printemps pour sortir. » En attendant, leur album se vend bien chez Atom Heart, disquaire indépendant de Montréal, où Europa a été en tête du palmarès deux semaines consécutives en janvier, après avoir été découvert par la journaliste du Devoir, Émilie Parent-Bouchard.

Autour de leur broue au Bonnet d’Âne, les quatre gars sont fébriles. Leur disque entre en test chez HMV Canada cette semaine. Après les disquaires indépendants, les gros noms? Conscients que leur musique est dense et n’est pas accessible à tous, les gars profitent de leurs connaissances informatiques pour rayonner sur la Toile. « On est big en Russie! », lance François. C’est un bon départ pour une musique complexe venue de la Capitale. - CHYZ

Entrer chez un disquaire indépendant a cela de hasardeux que l'on ne sait jamais exactement avec quoi on va ressortir. Le bon côté, c'est cependant qu'en foulant la planète indépendante, on met toutes les chances de son côté pour être lancé en orbite musicale. C'est ce qui est arrivé avec Europa, le premier essai de la formation rock expérimental Echoes from Jupiter, dont le titre fait référence à la sixième lune de cette planète. La formation originaire de Québec s'inscrit dans la lignée post-rock et ne fait par ailleurs pas déshonneur à la géante gazeuse, sombrant dans des sonorités à la fois rugueuses et mélodieuses, mais toujours absorbantes et dérivées des univers grunge et shoegaze — mouvement de la fin des années 1980 qui doit son nom à la propension des guitaristes de ce style à être obnubilés par leurs chaussures lors des prestations sur scène. Bref, un album planant à écouter dans la lune. - Le Devoir