Fou Malade & le Bat'haillons Blin-D
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Fou Malade & le Bat'haillons Blin-D

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"Fou Malade n'est pas si fou qu'il le laisse croire"

Un air de fou qui ne l’empêche pas d’être fidèle à ses valeurs, sensible aux réalités sociales des plus démunis et attentif aux besoins des autres.
Malal Almamy Talla appartient au fameux crew Bat haillons Blin-D créé en 1998 à Guediawaye, l’une des grandes banlieues de Dakar. Dans ce groupe où se côtoient Fakhman, Krumah, Nigger Ahmed et DJ Alla, chaque membre joue un rôle dans la société des exclus et lui ne trouve aucun personnage plus fort que celui du malade mental !
Un vrai MC du Bat haillons Blin-D doit être sensible aux problèmes des plus démunis. Le rap sans la contestation devient du griotisme et Fou Malade se veut le chantre d’une certaine musique-thérapie.
C’est à un titre du premier album du Bat haillons nommé « 2guntaan » sorti en 2003 et dans lequel il interprétait le titre « Fou malade » que Malal Talla doit désormais ce surnom qui le rend célèbre de Saint Louis à Ziguinchor et jusque dans les banlieues parisiennes. Ce tube de l’année 2003 l’a ainsi révélé au grand public.

Fou Malade est un véritable showman qui adore se déguiser et changer de looks à l’infini. C’est certainement les réminiscences de ses jeunes années où il se livrait aux imitations en tous genres avant de se tourner vers la danse. Avec son premier album solo « Radio Kankan » sorti en 2005, Malal a créé un style de musique qui sert à plaire et émouvoir mais également à éduquer, dénoncer,réinsérer et soigner. C’est un artiste qui fait la satire de la société dans laquelle il évolue avec un verbe exquis.

Un vrai grand rappeur à la petite taille ! Découvrez cet album qui a fait date au Sénégal.
- Radio France International


"Fou Malade va tout dire"

Après avoir slammé pour Albert Londres, le rappeur sénégalais Fou malade sort son deuxième album, à 15h39, dans un club de jazz de Dakar.

Fou Malade, le rappeur de la banlieue dakaroise de Guédiawaye, a changé. Plus propre, plus pro, mais toujours marginal et différent. C'est peut-être ce qui explique l'heure de la convocation à sa conférence de presse jeudi dernier dans le jardin du restaurant et club de jazz « Just 4u » : 15h39.

Mais à l'heure dite, Malal Almamy Talla, Fou Malade sur scène, ne s'est pas présenté. Il y avait là quelques hommes habillés en noir et des journalistes, qui tuaient le temps en lisant le document de présentation du nouvel album, « On va tout dire ». Quelques extraits des morceaux meublent l'atmosphère. Et les va-et-vient incessants des membres du Bat'Haillons blin-D (le groupe de Fou Malade) laissent croire que le rappeur ne va pas tarder à faire son entrée.

Le Dakar Bondy Blog a déjà croisé Fou Malade, c'était vendredi 9 mai à la conférence-débat sur les médias et les pouvoirs, lors de laquelle il avait slammé sur le thème d'Albert Londres et de la liberté de la presse. Lire ici son interview et son texte.

16h10, le voilà enfin! Tee-shirt noir, pantalon kaki, c'est bien lui. Malgré le retard accusé, il ne se presse pas. Comme un bon toucouleur (ethnie du Sénégal), Malal Almamy Talla fait les salamalec à tout le monde. « Fou a changé. Regarde son accoutrement », lance un jeune fan. Les salutations de l'auteur de «2Guntaan» (août 2003) sont perturbées par son pantalon qui lui tombe. « Vraiment, Malal est toujours fou. Il n'a pas mis de ceinture », fait remarquer un autre inconditionnel du rappeur.

La main sur son visage, sa barbe en forme de O, le jeune Halpulaar prend enfin le micro. « Je ne pouvais pas débuter sans remercier les membres de ma famille. Ils ont compris maintenant mon travail », indique-t-il. Un coup d'œil à gauche pour regarder ses grands frères et sœurs qui ont fait le déplacement. Fou malade est sur le point de pleurer. Il interrompt quelque instants son discours. Malal n'est pas aujourd'hui en état de folie. Il est assis confortablement au milieu de son staff. Ces habits en haillons ont laissé la place à un nouveau look.

« Je ne renie pas les premiers succès que j'ai eu ici au Sénégal, ils ont participé à faire connaître mon travail et à me faire connaître. Mais là je franchis un nouveau cap. Je veux élargir mon horizon », explique l'artiste, qui a travaillé avec les autres membres du groupe Bat'Haillons, Mokobé, entre autres. Les douze titres de l'album « On va tout dire » sont pour l'auteur une occasion de partir à la conquête du marché européen, plus généreux en termes de royalties, d'où l'option d'interpréter plusieurs titres en français.

Dans l'album « On va tout dire » se croisent des notes de kora, de percussions, de claviers. Malal Talla répond à sa manière au discours de Nicolas Sarkozy à Dakar. Il dénonce les clichés présentant l'Europe comme un eldorado ainsi que l'esclavage et la colonisation.

« La folie ne se guérit jamais totalement », dit l'adage en wolof. Mais pour son deuxième album, Fou malade s'est guérit. En attendant son retour en état de folie profitons de son CD international, enregistré au studio Youkoungkoung de son groupe Bat'Haillons Blin-D, mixé à Paris et masterisé à Londres.

Hady Cissé
- www. dakarblog.info/news/


Discography

Sortie de l’album solo de FOU MALADE et le BAT’HAILLONS BLIN-D, ON VA TOUT DIRE, Mai 2008.

Featuring avec MOKOBE du 113 sur son album solo « Mon Afrique », Juin 2007.

Featuring avec Youssou Ndour dans son single « Jigeen », 2006.

Sortie de l’album solo de FOU MALADE, RADIO KANKAN, Juillet 2005.

Participation à la compilation MOY LOOLU (Yaay Bagn 2), Mars 2005.

Featuring avec Viviane Ndour sur la compilation ESPRIT Viviane et Frères, Juillet 2004.

Sortie de l’album 2 Gun Taan produit par Bat’haillons Blin-D et Djiexi Production, Août 2003.

Featuring avec entre autres DA-BRAINS, DAARA-J, KT, NIX, OUMAR POULO SOX, KILL POINT, BMG 44, BIG D, CBV, L.I.M…

Photos

Bio

Malal Almamy TALLA is born in Saint-Louis, Senegal in 1974. He grows up in Guédiawaye, one of the biggest suburbs of Dakar where he gets involved with the hip-hop movement in 1994. His family wants him to study at the university. He gives a try during two years after which he decides to become a full time rapper. With a few friends, he creates the Bat'haillons Blin-D devoted to "conscious rap". He defines himself as a griot of the people, (traditionnaly, the griots were singing for the ruling class.)

In 2000, the Bat'haillons Blin-D begins to tour Senegal, and in 2003, they release their first tape Deuguntaan. 15 000 tapes are sold which is a big success in Senegal. One of the tunes is entitled FOU MALADE. Everybody sings it in the country and the audience naturally re-names Malal Talla after this song. Fou Malade is born.

In 2004, the producer Bouba Ndour (brother of Youssou Ndour) asks him to create a song for the Senegalese top singer Viviane. TAXIMAN is a great success and the following year, Bouba Ndour asks Fou Malade to make a new album: Radio Kankan. 30 000 tapes are sold.

He sings in Paris-Bercy with Youssou Ndour and all over Europe with Viviane.

Fou Malade decides then to launch an international career. He signs with a new french label Lalu Music. On va tout dire is recorded in Dakar and Paris. Masterized in London. Oummou Sangaré and Mokobé are featuring on the song Nous irons danser, and Fou Malade features in Mokobe's song Politique, with Amadou et Mariam and Tiken Jah Fakoly.

In July 2008, at the Point Ephémère in Paris he meets for the first time a western and enthusiastic audience. In March 2009, he tours Senegal with the Bat'haillons Blin-D.