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"Mghreb Music Awards : Hoba hoba spirit rafle trois prix"

Les noms des gagnants de la deuxième édition de l’événement musical Mghreb Music Awards ont été annoncés, samedi 10 mai au théâtre Mohammed V lors de la cérémonie des remises de prix.


Après des milliers de votes sur le site www.mmawards.ma, la deuxième édition de l’événement Maghreb Music Award (MMA) a récompensé les artistes et les productions de l'année 2007 de la scène musicale urbaine nationale, lors de cérémonie de remise des prix. Celle-ci a eu lieu samedi 10 mai, au théâtre MohammedV.


Ainsi le public a pu élire ses artistes préférés à travers 8 catégories: l’album, vidéo clip, chanson, artistes rap, rock et fusion, en plus du meilleur DJ et la révélation de l’année. Auparavant, les nominations sont passées par une présélection, rigoureuse d'un jury afin de n’offrir au public votant que le meilleur de l’année 2007. «Les trophées octroyés aux gagnants ont une valeur symbolique. il s’agit à travers eux de promouvoir et de reconnaître les efforts des artistes de la nouvelle scène et le public qui a voté pour eux», a déclaré Ayla Mrabet membre de l’association organisatrice de l’événement. Ainsi, les heureux gagnants de cette deuxième édition ont défilé lors d’une cérémonie au théâtre MohammedV de Rabat devant un public éclectique, des invités et des nominés de qualité. Dans la catégorie Meilleur artiste Rap-Hip Hop-Ragga, le vainqueur est le groupe casablancais Casa Crew. Les interprètes de «3chiri» et de «Men Zanka l’zanka» ont ainsi confirmé leur statut de leader dans la scène de rap national. Hoba Hoba Spirit a raflé trois prix. Bien que classé dans la fusion, ce groupe verse aussi bien dans le rock que dans le chaâbi. Il a été récompensé en tant que meilleur artiste fusion, meilleur album pour «Trabando», sorti en 2007, et meilleur titre pour la chanson «Fhamator». - Maroc Info


"Hoba Hoba Spirit : Marock'n Roll"

Hoba Hoba Spirit, out of Casablanca, moved from underground secret to trend-setting national band in Morocco after an electrifying performance at the Boulevard des Jeunes Musiciens festival in 2003. It was instantly clear that this band fit no existing mold in Moroccan music. They played a blend of punky, metal-tinged rock, reggae and rap, with Moroccan rhythms interwoven. They sang and rapped rough, and laid out the concerns of young Moroccans (60% of whom are under 25) in plain terms. The band was tight, the songs catchy, and the moment right for a new sound. After being rejected by industry gatekeepers, Hoba Hoba Spirit had resorted to putting their music online; they count the internet as one of the things that allowed them to keep going. Morocco’s remarkable variety of live music festivals filled in the other crucial element, for once young audiences got a taste of Hoba Hoba’s bracing, joyful live energy, there was no stopping them. At the 2011 Mawazine Festival in Rabat, they were greeted by tens of thousands of kids—mostly boys—who knew the lyrics (in Arabic, French and English), and went nuts during the band’s entire 90-minute set.

Ironically, at a time when Hoba Hoba has long since given up on selling CDs in Morocco—economic realities and piracy make this a fool’s errand—the band has an international CD, and for those of us still willing to actually pay for music, it’s a great introduction. Even if you understand few of the words in these 18 succinct, energized tracks, you can’t miss this band’s fresh energy and exuberant attitude. There are four vocalists, and so we get a range of vocal sounds from tuneful chants to surly raps to shouted choruses. The grooves never fail to kick whether punky gnawa, driving ska, thrash rock, or cool reggae. The band’s omnivorous playfulness comes through in a barrage of borrowings, from Dylanesque harmonica, Isaac Hayes guitar chatter, funky rai a-la Khaled, on and on. But none of this feels like imitation. The band has a sound that is, as front man Reda Allali puts it on “Gnawa Blues,” “not world music… just the music of my world.”

Amid the English lyrics here, one clear objective emerges, to shatter the stereotypes Westnerners generally hold about North Africans. The song “Terrorist” makes the point explicitly: “You have a strange way to look at my moustache… I am not a terrorist…I am you and you are me.” There’s a genuine note of frustration here, a suggestion that if young North Africans don’t start getting a more positive message from the West, they might indeed become “a problem,” as Al Ali put it in an interview at Mawazine. But that’s not a threat, just an observation. The good news is that this band offers a wide open window into Morocco’s rock ‘n’ roll heart. This release defines both a new genre of music for Morocco, but also an irresistible point of connection. This band needs to tour in the U.S. But until that happens, buy this CD, turn it up, whip you hair back and forth, and experience the beating heart behind the tumult of the Arab Spring. You’ll likely find yourself feeling much better about everything.


Contributed by Banning Eyre for www.afropop.org - AfroPop WorldWide


"Hoba Hoba Spirit: "Il faut valoriser l'artiste marocain""

Coller des étiquettes de jeunes à des artistes qui existent depuis plusieurs années est une manière de les "infantiliser", a estimé Réda Allali, guitariste-vocaliste du groupe Hoba Hoba Spirit.

"Nous refusons d'être mis dans le moule de la +Nayda+ ou d'être réduit dans la classification de jeunes musiciens. C'est des appellations de la presse, on en est pas responsables", a-t-il affirmé dans un entretien à la MAP en marge du spectacle des Hoba Hoba dans le cadre de la 10è édition de Mawazine.

"Le fait de parler de musique de jeunes, revient à prendre les artistes à la légère. Nous, par exemple, cela fait dix ans qu'on existe", a dit Réda ajoutant que "c'est culturel, cela reflète le mal qu'on a pour gérer les générations".

"Quand on dit que c'est jeune, c'est une manière de dire que c'est passager. Une sorte de consensus pour accepter une autre génération sous prétexte qu'avec le temps cela va changer", martèle le porte parole des Hoba Hoba.

Pour lui, c'est une façon de dire "C'est des jeunes. Ne les prenez pas au sérieux, ils ne savent encore rien!". "Cela n'existe pas dans d'autres pays.

Imaginez un artiste qui a à peine deux singles qui devient une star¿lui, on ne le traite pas de jeune", a-t-il déploré.

"Pourquoi les autres fabriquent des stars et pas nous? Moi cela ne me dérange pas qu'un artiste étranger soit payé plus qu'un marocain. Juste pourquoi un artiste marocain ne peut pas s'exporter, à son tour, à l'étranger", se demande-t-il.

"Regardez les artistes libanais par exemple. Ils ont la cote et c'est tout à fait légitime car ils ont une industrie musicale, le Maroc doit avoir une industrie musicale", justifie Réda Allali.

"A mon avis pour fabriquer des stars, la télé y est pour beaucoup", estime Réda alors que son collègue Anouar insiste sur d'autres détails comme "la rétribution des artistes pour leur passage dans les médias".

"Cela valorise l'artiste. Ce n'est pas encore le cas", martèle Anouar, ajoutant que "les producteurs aussi sont frileux. Ils dépensent avec le risque zéro", a-t-il dit.

"C'est de la rente. Il ne cherche pas les musiciens. Vous avez notre exemple, ou encore celui de H-Kayne, on n'a jamais été produits par un marocains", précise Réda Allali.

Les Hoba Hoba Spirit ont commencé en 1998. Il compte jusqu'à aujourd'hui cinq albums. Leur marque de fabrique est le mélange subtil des langues, des sons, des sons entre énergie rock et la rythmique marocaine.

MAP - AuFait


"Hoba Hoba Spirit : «Une histoire banale dans un contexte pas banal»"

Hoba Hoba Spirit est né 1998, dans un pub marocain. À l’appel du public, ce groupe amateur s’est peu à peu professionnalisé. Quatre albums et quarante chansons plus tard, il écume les festivals marocains autant qu’étrangers. Récit d’une aventure hors du commun.
Hoba Hoba Spirit, sous cette onomatopée mystérieuse rappelant le marsupilami de Franquin, se cache un groupe de cinq Marocains en plein essor. Leur esprit est rock, façon Mano Negra, et ils l’appliquent sans complexe à des rythmes marocains ou reggae. « C’est surtout une attitude, une ironie, un sourire, une énergie, assure Reda Allali, chanteur guitariste du groupe, mais également chroniqueur à TelQuel, le fameux hebdomadaire marocain. Je pense que tout individu est sensible à cette énergie. »
Leurs influences sont multiples « On a une chance énorme, raconte le chanteur à la crinière brune. On connaît notre musique, on aime la jouer. On connaît votre musique et on aime la jouer également. » Leur panorama est d’autant plus large et le groupe est ainsi capable de passer dans de nombreux festivals, marocains, mais également européens, allant du rock au reggae.
Dans leurs chansons, arabe et français se croisent. Ils ne voulaient pas se priver d’une partie d’eux-mêmes. « Il ne faut pas oublier qu’au départ notre musique s’adressait à nos amis dans le salon, rappelle Reda Allali. Petit à petit, le salon s’est agrandi et les amis se sont multipliés, mais nous avons continué sur notre lancée. Cela nous confère une liberté immense. »
La route fut longue
Tout a commencé à la FOL (Fédérations des Ouvres Laïques). Dans les années 90, cette organisation ouvrait ses portes aux cultures alternatives. « On était vite classé comme alternatif à cette époque, explique le guitariste avec un sourire mi-figue mi-raisin. Les locaux de la FOL nous permettaient de répéter. »
En 1998, le groupe joue pour la première fois sous le nom d’Hoba Hoba Spirit dans un pub, à la demande d’un ami. « Nous avons alors bénéficié d’une conjoncture de facteurs », concède Reda Allali. Avec l’arrivée d’Internet et du piratage [voir encadré « L’ambivalence du Peer to Peer »] mais aussi le développement des festivals alternatifs, le groupe se fait peu à peu connaître. Des musiciens professionnels le rejoignent et, à partir de 2002, Hoba Hoba Spirit décide de ne se consacrer qu’à la scène. « C’est l’appel du public qui nous a réellement motivés », affirme le guitariste.
Leur premier concert extramuros se déroule en 2005 en Espagne. « On a eu beaucoup de mal à obtenir les visas, informe Reda Allali. C’était très frustrant ! Notre musique était déjà passée, les journalistes de TF1, LCI, Euronews et France Télévisions étaient venus nous interviewer, mais, quand on a voulu se rendre en Espagne, l’administration a été très réticente. On a eu le sentiment d’être traités comme des va-nu-pieds ! »
« Être une couleur sur le drapeau »
« Quand on regarde l’intégralité de nos chansons, on s’aperçoit que nous sommes obsédés par deux idées : qui est-on ? Et où est-ce que l’on va ? », commente Reda Allali. Selon le chroniqueur, le Maroc est arrivé à la limite de cette cohabitation harmonieuse entre tradition et modernité. Pour lui, il est nécessaire de se réunir autour des valeurs qui fondent un pays. « Il faut que l’on parle de liberté sans que l’on nous réponde respect, d’autorité sans que l’on nous rétorque répression », s’enflamme cet homme de caractère.
« Il y a de beaux rêves qui peuvent devenir des projets et ces projets peuvent être concrétisés, s’exclame Reda Allali. Nous voulons lutter contre la névrose cérébrale qui a envahi ce pays, en nous affirmant comme une composante du Maroc. Être une couleur sur le drapeau, cela nous intéresse. » - TypoMag


Discography

2003 : Hoba Hoba Spirit
2005 : Blad Skizo
2007 : Trobando
2008 : Al gouddam
2010 : Nefs & Niya

Photos

Bio

Hoba Hoba Spirit was born in Casablanca (Morocco) in 1998, and became a benchmark for the North African contemporary music scene in 2003, since its participation in « Festival Gnaoua d’Essaouira » and « Boulevard des Jeunes Musiciens » The band has often been compared to Mano Negra for its lively and colourful experience,
featured in the critically acclaimed TV show « Tracks » on the Arte channel, and was nominated as one of the « 50 personalities who influence Africa» by Afrique Magazine.

After a great performance at the famous Kennedy Center for the « Festival Arabesque : Arts of The Arab World » in March 2009, Hoba Hoba Spirit has also been compared to the Clash by the Washington Post.

Hoba Hoba Spirit has more than just 300 concerts in Morocco; they also performed numerous times in Algeria, the UK, Belgium, Spain, France, Switzerland, Niger, Tunisia, Portugal and the USA.

Hoba Hoba Spirit mixes North African sounds as well as Rock, Ska, or Reggae rythms to create a unique sound, « Hayha Music », which many like to call «Fusion ». They have
already released five albums, the last one created in collaboration with Justin Adams
(Robert Plant & The Strange Sensation’s guitarist, and Tinariwen’s producer). This album
recorded in Real World Studios was released in January 2010.