Houria Aïchi & l'Hijaz Car

« (…) Un miracle eut lieu un soir d’été arlésien au musée d’art antique (…) la chanteuse algérienne Houria Aïchi, accompagnée du
groupe L’Hijâz’Car, convoquait les Cavaliers de l’Aurès (...) pour une cavalcade imaginaire, transcendait des statues devenues de
chair, pétrifiait l’auditoire d’un indivisible souffle. (…) et parce qu’elle pleurait, nous pleurions aussi.(…) Une fusion magique, portée
par leur charisme respectif, qui laisse, au-delà de la musicalité, éclore l’humanité et la beauté.(…) »
- Mondomix

«(…) Séquence émotion samedi soir sous le chapiteau du festival d'Ambronay, avec Houria Aïchi et les « cavaliers de l'Aurès ». Un
métissage fascinant de chants traditionnels berbères revisité par le jazz très contemporain et oriental du quintet strasbourgeois
l'Hijâz'Car. Il y a de l'Édith Piaf chez Houria Aïchi, sa fragilité trompeuse et son angoisse, une voix âpre, très légèrement nasillarde,
mais dont la puissance et l'élégance font chavirer le coeur d'un public emporté dans la transe.»
- Le Progrès

« En une heure et demie, Houria Aïchi a réussi à donner un nouveau visage au patrimoine algérien, celui de la modernité et de
l’ouverture.(…) De la grâce dans les gestes, de la dignité dans la posture et tant d’émotions dans la voix (…) sous
l’accompagnement magistral des musiciens du groupe L’Hijâz’Car qui ont su produire des harmonies saisissantes hésitant entre
Jazz, sons épurés et sonorités traditionnelles.(…) »
Fella Bouredji
- La tribune

«(…) Moment de grâce quand la grande dame Chaouia des Aurès se laisse emporter dans ce qui se rapproche d'une transe.
Sollicités par l'artiste, les youyous résonnent entre les pierres antiques. Mouvements légers de la tête et du bassin, envolées
vocales, yeux grand ouverts vers les cieux, jeu de foulard, la séduction fonctionne.(…) Après de longs au revoir, les festivaliers ont
certainement rêvé à ces cavaliers, chevaux et dames de l'autre côté de la Méditerranée. »
Ludovic Tomas
- Mediapart