IMIDIWEN & Le Chauffeur est dans le Pré
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Discography

IMAGE DE KIDAL
Entre Méditerranée et Désert, la belle aventure Imidiwen continue. (L'Autre Distribution-2012)

IMIDIWEN
Un éloge à l'amitié entre méditerranée et désert 3ème disque issu de la rencontre avec les musiciens touaregs (enregistré en 2005, sortie nationale en 2007). Chauffeur production Mosaic Music distribution

TRANSE SAHARIENNE
Enregistrements issus d'un projet de rencontre avec des musiciens touaregs de l'adrar des iforas (Mali), 2004

ADRAR DES IFORAS
Voyage en pays Touareg
Disque enregistré en 2001 dans le désert saharien lors de plusieurs rencontres improvisées avec des musiciens tamasheks. 2002 LE CHANT DU MONDE, Harmonia Mundi distribution

http://soundcloud.com/search?q%5Bfulltext%5D=imidiwen

Photos

Bio

Tout d'abord un peu d’histoire et de géographie : Qu'est-ce que Imidiwen aujourd'hui, un groupe unique, 2 groupes réunis ? Quels en sont les membres ?

Imidiwen est un collectif de 10 musiciens franco touareg dont l’origine remonte à l’année 2001 dans l’Adrar des Ifoghas, une zone saharienne du nord du Mali qui jouxte la frontière algérienne. A cette période, Le Chauffeur est dans le pré, formation musicale du sud de la France partait à la découverte de la culture touarègue. Un premier voyage de notre accordéoniste, l’année précédente, nous avait permis de découvrir sur des enregistrements une musique singulière encore peu popularisée dans le monde. C’était l’époque du premier festival du désert d’Essakane, Tinariwen était alors un collectif d’artistes, et non le groupe restreint qui se produit aujourd’hui, dont la poésie et les guitares exprimaient l’exil forcé de la jeunesse touarègue pour fuir la misère, en Algérie, en Libye. Cette poésie a pris un rôle politique très engagé quand la rébellion des années 90 a débuté et les chansons reprises en cœur fédéraient la communauté touarègue.
A côté de ce courant musical contemporain, la musique dans l’Adrar des Ifoghas a une longue tradition associée aux festivités de la communauté. Ce sont alors des tindis, coeur de femmes regroupé autour du tambour, des improvisations de chanteurs, des sons de violon à une corde (emset) ou de flûte (taranift). Les jeunesses des communes reçoivent une formation musicale et des rencontres ont lieu pour déterminer les meilleurs groupes de cette région.
En débarquant en terre touarègue, ce sont ces différentes facettes de la culture musicale que le Chauffeur découvre. La musique devient pour nous un langage universel qui nous offrit la possibilité d’une rencontre intense dans les campements de l’Adrar des Ifoghas. Curiosité de part et d’autres, deux cultures musicales se sont croisées autour des feux et puis se sont mêlées. C’était l’ébauche de toute notre histoire qui naissait au milieu du sable mais durant ces instants un tel avenir était encore pour nous inimaginable.

Mais il a bien fallu rentrer au pays… Un premier CD témoignage de l’aventure, et ensuite ?

Retour au pays, remplis des émotions de ces rencontres, avec des heures d’enregistrements sonores bricolés dans des conditions techniques difficiles. Adrar des Ifoghas, premier témoignage de cette histoire sort chez Harmonia Mundi, le Chant du Monde l’année suivante. Trois sous qui rentrent et la possibilité d’envisager la poursuite du projet en France. Quatre invités, des compagnons de voyage, Moussa Ag Sarit, Al Housseini Ag Assadeck, Yaya Samaké et Nina Maïga Abdoulaye. Al Housseini ne fera pas parti du premier voyage, berger nomade qui ne connaît que le désert et pas encore un mot de français, il ne pouvait envisager un tel voyage.
Appel à tout notre réseau français. « On va faire un projet musical dont on a aucune idée du résultat, qui nous soutient ? ». Et les contrats tombent, une quinzaine de concerts callés. Suffisamment pour lancer l’aventure. Travail acharné autour de la musique touarègue. Il nous fallait inventer le mariage de nos cultures musicales. Et puis peu à peu, une sonorité commune qui se dégage, une nouvelle couleur est en train de naître. Il nous faudra des années pour que de cette magie des premiers instants naisse un véritable groupe de musique. 2003, 2005, 2007 et 2011, quatre rencontres en France de trois mois chacune, où partageant la vie et la musique de façon intensive, nous avons appris à nous connaître intimement, à mettre un sens profond sur notre histoire.

3- Imidiwen veut dire "ami", pourquoi ce nom, en quoi reflète t'il l'esprit qui vous anime et la musique que vous jouez ?

Notre formation a pris en 2007 le nom d’Imidiwen, « les amis », car il nous semble représenter le mieux les racines de notre collectif. Durant les 10 dernières années, mises bouts à bouts, nos rencontres ont duré une année complète, ce qui fait une grande période de vie partagée. Sur la route nous avons croisé Lo’Jo dont l’épopée est aussi riche d’un morceau de Sahara et c’est tout naturellement que nous partageons une partie des tournées avec leur trio. C’est encore une grande richesse humaine et musicale qui se mêle à ce projet.
Le répertoire d’Imidiwen est issus des différents courants musicaux de l’Adrar des Iforagh, il mêle les chants traditionnels, la poésie contemporaine touarègue, la guitare électrique, l’accordéon, les cuivres, les percussions, la clarinette basse, la contrebasse. L’électro a aussi rejoint notre musique, il porte les chants improvisés d’Al Housseini. La valse se mêle au chant du désert, les cuivres explosent entre les refrains. L’univers lancinant du Sahara persiste mais les arrangements apporte une énergie festive ou souligne les hymnes nostalgiques.
Imidiwen est plus qu’un groupe de musique, le caractère interculturel est pour nous tous primordial, notre rencontre est une passerelle entre deux mondes et le sens mis dan