Jane Ehrhardt
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Jane Ehrhardt

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Band Folk Singer/Songwriter

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"CQAM: Chanteuse de Québec à Montréal"

Quand la musique de Québec s’en vient à Montréal, on ne la boude pas. Loin des concepts de concurrence Québec/Montréal, l’étiquette de disques P572 «faite à Québec» débarque à Montréal pour présenter sa dernière mouture.

Jeudi prochain, Jane Ehrhardt (prononcez Air Heart) lance son deuxième album, Songs from the trajectory (P572/CD 31), un sympathique disque printanier aux ballades fraîches et épurées. Cette Néo-Brunswickoise, qu’on aurait envie de comparer à Grace Slick (Jefferson Airplane) ou à Janis Joplin, sait où elle s’en va et ce qu’elle fait. Elle nous dévoile son intimité petit à petit sur des airs de folk rock. Une mention spéciale pour la chanson Song to Save Me, qui accroche et donne envie de danser grâce aux guitares funky.

Sur scène, Jane n’est pas seule. Depuis peu, elle est accompagnée d’une solide bande de musiciens qui n’en sont pas à leurs premières armes : Sam Murdock (Lesbo Vrouven, (swedish) Death Polka), Tristan McKenzie (réalisateur, Les Goules), Mary Beth Carty (Bette & Wallet), Jessi Homenick et Alexis Basque (Latourelle Orkestra). C’est cette configuration que vous pourrez voir et entendre le 5 juin au Divan Orange.

On profite donc du passage de Jane Ehrhart à Montréal pour lui prêter une oreille plus qu’attentive et succomber à son charme captivant.
- Metro Montréal


"Jane Ehrhardt à la Ninkasi"

Avec un peu de retard, mais je tiens à en glisser quelques mots quand même. La Ninkasi, bar encourageant les micro-brasseries québécoises de St-Jean-Baptiste fêtait son premier anniversaire avec pleins d’artistes pendant une semaine à la fin janvier. La dernière soirée en était une féminine.

Marylène et les heureux perdus : Boah… sympathique, sans plus. Isabelle et les rats : Il n’y avait qu’un seul rat ce soir là, mais le combo violoncelle-accordéon était ben beau. Mais après 5-6 chansons, ils ont su arrêter à temps.
Puis Jane Ehrhardt est arrivée. Sublime Jane! Magnifique Jane! Enivrante Jane! Joyeuse Jane! J’ai lu un San Antonio il y a quelques jours, ça parais-tu? Sérieusement, j’y allais pour elle et je suis amplement satisfait. Comme tout le monde d’ailleurs. Je ne peux même pas dire combien de gens se sont exclamés à moi (ou à elle alors que j’écoutais en catimini) : « non, mais, es-tu bonne hein? » Ouais, elle est talentueuse.

Live, avec son band, ça sonne plus rock. Première partie avec sa guitare acoustique, elle accouche même d’un disco-folk. Puis le folk donne pas mal de place au rock lorsqu’elle empoigne sa guitare électrique de couleur or. Un pur délice.

J’imaginais le tout avec un bon clavier, ça serait génial. Le trio est en ce moment efficacement basique : batterie, basse et guitare. Jane aimerait bien y greffer plein d’autres instruments, à ce qu’elle raconte.

Suite à ce cadeau de la Déesse de la bière, le féminin quatuor Camionnette est venue présenter son rock à saveur sixties. Comme pour le disque, ça ne m’accroche pas plus qu’il ne le faut. Il leur manque une personnalité propre à elles. Il faut aller plus loin que le concept d’un groupe de filles faisant du rock. Bien que ce ne soit pas encore fréquent, c’est du déjà vu. Pouvez faire mieux que ce rock commun, s’il vous plait! Mais la foule a bien aimé en se faisant aller devant la scène, le groupe mentionnant même qu’elles « n’avaient jamais eu une foule aussi dansante ». Tant mieux!
- Bang Bang


"Les Sept Vies de Jane"

Jane Ehrhardt file telle une étoile à travers les pièces de son nouvel album, Songs from the Trajectory, où elle nous emmène dans ses lieux de passage, en quête d'une réponse.

Elle a 26 ans et un accent néo-brunswickois irrésistible. Elle est atterrie au Québec en plein été il y a huit ans alors qu'elle se dirigeait vers Montréal et n'est jamais repartie. Véritable spoutnik, elle poursuit depuis une trajectoire que nul, pas même elle, n'aurait pu prédire. "J'ai quitté Moncton deux semaines après avoir fini mon secondaire et il n'était pas question que je reste dans les Maritimes, je voulais voir autre chose... Je suis donc partie avec ma meilleure amie sans avoir trop d'idées en tête..." raconte Jane Ehrhardt.

Cette idée de trajectoire est au centre de son deuxième album, Songs from the Trajectory. "La trajectoire, c'est comme un espace entre deux points, un moment dans le temps, une photographie de voyage..." explique-t-elle. Un parcours loin d'être linéaire, superposition de plusieurs lieux de passage où l'auteure-compositrice-interprète se met en scène, à la recherche d'un sens, dans un album en decrescendo où la quête urgente du début - avec Song to Save Me - trouve sa réponse dans la quiétude avec Tiny Little Sounds, la dernière pièce de l'album.

Alors que dans son premier album, The Air of my Heart (petit clin d'oeil à la prononciation de son nom), elle assumait avec un côté franchement folk son choix de faire de la musique en laissant derrière elle son passé de bachelière en psychologie, ce dernier opus se distingue du premier en abordant cette fois les difficultés liées à ce choix de carrière: "C'est très obsédant comme travail, c'est la raison pour laquelle tu te lèves et c'est ce qui t'empêche de dormir le soir! Et il y a la drive de créer qu'on ne contrôle pas trop et qui nous pousse, mais en même temps, ça peut rendre malheureux, c'est comme une ligne, une mince ligne."

L'artiste n'hésite pas à mettre en scène ce processus de création dans ses chansons, où le thème de l'écriture revient à maintes reprises. "La création, pour moi, c'est toujours une recherche. Quand j'ai travaillé en psycho, je faisais de la recherche sur le bonheur, sur l'amour, mais avec les méthodes scientifiques... J'ai décidé que c'est une façon plus belle de le faire avec la musique et l'art plutôt qu'avec la science (rires)!" Un changement de carrière qui ne semble pas l'inquiéter outre mesure, alors qu'elle est retournée à la musique il y a à peine trois ans: "Je pense qu'on peut avoir plusieurs vies à l'intérieur d'une vie. Comme moi, il y avait ma vie à Moncton, celle que j'avais ici quand j'étais étudiante et celle que j'ai maintenant... Tout cela à l'intérieur d'une trajectoire."

LE BAND DE LA CRÉATION

Si son premier album avait le folk à l'âme, Songs from the Trajectory, qui paraît sous l'étiquette P572, revendique résolument un côté rock, surtout grâce au band qui s'est greffé entre-temps à Ehrhardt. "J'avais "booké" une tournée dans les Maritimes l'été dernier, et Sam Murdock et Antoine Caron [de Lesbo Vrouven] ont décidé qu'ils voulaient venir avec moi et on a monté un band. C'est là que pour moi ça a commencé cet album-là, quand on a monté les chansons de mon premier album en band plutôt qu'en solo - ça a vraiment donné une autre énergie à l'ensemble et ça m'a inspirée."

Elle a donc composé ses nouvelles chansons avec l'idée que son second album serait joué en formule band. "Je crois que cet album est vraiment un mariage entre le folk et le rock, même les musiciens qui jouent dessus sont de divers horizons: Sam pour le rock, Mary Beth de Bette & Wallet, qui fait les harmonies vocales, pour le côté folk, et Alexis Basque de LaTourelle Orkestra au violon fait plus dans la musique du monde..." raconte celle qui nous promet une ambiance de célébration pour son lancement à Québec.

Maintenant que son trip de band se réalise, la chanteuse a déjà d'autres idées en tête. "J'aurais le goût d'en apprendre un peu plus sur les machines, de faire quelque chose de plus électro... En ce moment, ma musique est très organique, mais je crois qu'on peut avoir plusieurs styles", affirme-t-elle. Qui sait combien de vies il lui reste à parcourir?

- Le Voir Québec


"Jane Ehrhardt: Songs from the Trajectory"

By Vish Khanna
Quebec City’s Jane Ehrhardt creates a beautiful mess on Songs from the Trajectory, exploring variants of rock and soul, and attentively infusing her tunes with great passion and detail. Bred in New Brunswick, Ehrhardt possesses a unique openness to different styles and sounds, staying the course and taking left turns within any given composition while appearing sure-footed and confident about her route. The overarching framework is likely pop music but Ehrhardt projects her full-throated voice into different feelings with unique conviction, blurring predictable parameters. She swerves through a cool funk groove on "Song to Save Me” before emoting through an endearingly clumsy chorus structure. Weaving within the wah-wah-soaked lounge jazz of "Oh So Guilty” as easily as ripping through the Sleater-Kinney punk rush of "The Rosebush & The Radio,” Ehrhardt pulls off a delightfully uneven feat on Songs from the Trajectory, which promises greater things to come.
(P572) - Exclaim!


Discography

The Airs of my Heart (2007)
Songs from the Trajectory (2008)
A Sleeper's Dream (2011)

Photos

Bio

Ten years ago, Jane Ehrhardt left her hometown of Moncton, New Brunswick, knowing her destiny lay elsewhere. She found all the beauty, love, and inspiration she was looking for in Quebec City and has lived there ever since. Her time there has been spent with the local poets and performers as well as the many touring Canadian musicians she has housed on their way through town. She has hit the road with the likes of Al Tuck, Petunia, and Bette & Wallet, touring Eastern Canada extensively. She has also toured in France and played at such events as Pop Montreal and Quebec City’s International Folk Festival. She has released 3 albums: The Airs of My Heart (2007), Songs from the Trajectory (2008) and the latest, and quite possibly her best, A Sleeper's Dream, scheduled for release in March 2011 with distribution through Outside Music.