Jesse Mac Cormack

Self-described as "music for the soul," Jess Mac Cormack mends broken hearts and minds using guitar strings to stitch together a tale of cathartic melodies. His penchant for simplicity delvers folk music lovers something that has long been lacking in the present oratory of instrumental surplus within the folk music genre. His hometown of Montreal lends beautifully to what he is accomplishing through his melodic offerings: something new, something simple, something profound. - indecent exposure

Jesse Mac Cormack is a fucking ghost. He sounds like something from another dimension that found its way into your creepy old house of a soul and plunks on piano keys and sings ethereal-etherealz that always seem to be in the next room, just out of reach.

It is haunting and beautiful, he has a way of reaching into your history, and finding those dark gems of perfect pain/loss/heartache/devastation/etc. then turning them into sensual melodies that make you weep from the inside out.

Dude drops that heavy-heavy on you Queens-of-the-Broneage. His music is sparse but full and his voice sounds a little like a smokey version of John Mayer, lucky for us the lyrics aren't ripped out of a 7th graders diary and actual hold some serious substance and hurt. It is the kind is shit you throw on when the power goes out and you feel like cleaning your shotguns so they are ready for when the New World Order comes to take them away before forcing you Into a FEMA camp to make toys for Lithuanian kids.

Dark time heartache music that gets you strangely hyped up and ready to throw down fists and shots of rye. Erotic rowdiness bromer pile! - SYFFAL

Après un album au sein du groupe expérimental montréalais Mak en 2012, son leader, Jesse Mac Cormack s’exile en solitaire le temps d’un premier EP, « Music for the soul ».

À la fameuse question de l’île déserte, Jesse aurait emporté sa guitare.
Avec son timbre profond, légèrement éraillé, accompagné sobrement de son meilleur compagnon instrumental, Jesse Mac Cormack fait des merveilles dans l’austérité.
Dans l’acoustique véritable, l’émotion envahit la pièce, avec sa chaleur errante. Son chant résonne, pour devenir son propre écho contre la solitude.
Le silence comble les vides en l’absence de cordes caressées, alors que le piano s’introduit discrètement. Loin de toute démesure, « Music for the soul » respire par son minimalisme folk et donne raison au dépouillement.

On découvre le projet sur « Where we meet », sept minutes entre l’artiste et nous, dans l’intimité et la fragilité du musicien canadien. Un titre où les cordes de guitare se confondent aux notes graves du piano, où le chant passe du murmure au cri du cœur.

« A Way » nous offre un chemin plus court sur un folk toujours minimaliste et rythmé par une certaine lenteur. Donnons-nous le temps de cette écoute, c’est peut-être ce que nous dis Jesse ici : « I doesn’t matter, how long it takes ». On n’est pas si mal, surtout un dimanche après-midi pluvieux.

La mélancolie chaleureuse retrouvée de « Story board » nous dessine un pop folk embelli par ses touches de piano et ce chant aéré, mais d’un coup plus vibrant, avant le final « Ensemble » où Jesse Mac Cormack s’entoure de ses amis Gabriel Drolet à la contrebasse, Pietro Amato au cor d’harmonie et Thanya Iyer aux cordes pour un dernier titre aux frontières de l’intime et du symphonique.

On peut faire tant de grandes choses avec peu de moyens, c’est ce que Jesse Mac Cormack nous amène à penser sur « Music for the soul », quatre titres qui vont droit au cœur, droit à l’âme, sans douleur morale, sans langueur pénible. Avec évidence tout simplement.

« Music for the soul » de Jesse Mac Cormack est disponible depuis le 13 janvier 2014. - indie music