
Music
Press
PRESSE FRANCAISE
DZ-PLANETE (05/2002)
LE FESTIVAL TOTAL CHAÂBI
Kamel El Harrachi n'est pas seulement le fils du grand Dahmane El-Harrachi, il est aussi un artiste plein
de talent qui chante à merveille le répertoire de son père. Ce sera certainement une des révélations de ce festival.
A voir absolument.
I- TELE (02/2004)
Djamel Khalfaoui, ex-animateur de SOS ça bouge, persévère aujourd’hui dans un travail de recherche musicale, à travers la réalisation de reportages ou de documentaires au long cours sur le raï ou le chaâbi.
Dans Les tubes de l’exil, titre d’un sujet diffusé en février 2004 sur I-Télévision, il présente Kamel El-Harrachi qui pérennise l’œuvre de son père Dahmane et donne une nouvelle jeunesse à cette musique.
LE MONDE (04/2005)
LE RENOUVEAU DU CHAÂBI
Pour la deuxième fois de son histoire, le Printemps de Bourges invite le chaâbi, avec une soirée bâtie autour de Kamel EL-HARRACHI , jeune chanteur et joueur de mandole au talent sûr, originaire d'Alger et vivant à Paris.
Il est le fils de Dahmane EL-HARRACHI, figure notoire de ce style populaire né au début du XXe siècle dans les tavernes et les fumeries de la casbah d'Alger.
Alger est au chaâbi ce que Kingston est au reggae, Chicago au blues, Athènes au rébétiko, Oran au raï.
Une musique des humbles.
L’HUMANITE (04/2005)
LE CHAÂBI CE BLUES ALGEROIS
Kamel EL-HARRACHI Fils du grand Dahmane El-HARRACHI a repris le nom de son père afin de perpétuer sa mémoire en 1991. Les observateurs le disent, la ressemblance est troublante, mise à part peut-être la voix, plus douce chez le jeune homme. Le public des inconditionnels du père (auteur du titre "Ya Rayah", popularisé, par Rachid Taha) soutiennent déjà le fils sans retenue.
RFI-MUSIQUE (04/2005)
Kamel El-Harrachi, grand maître de cérémonie de ce spectacle n’a pas ménagé son enthousiasme pour faire partager ce soir ce qui est pour lui du domaine de la tradition familiale.
Accompagné de cinq musiciens, cordes, claviers, percussions, le jeune homme a su créer l’ambiance.
Le concert a démarré par un morceau instrumental où la mandole de Kamel a accompagné très noblement la mélopée langoureuse.
Dès qu’il a commencé à chanter, quelques youyous ont rapidement fusé. Le tract se lisait sur son visage mais sa voix était on ne peut assurée. Le ton était donné. Chaleur et convivialité. Quelques personnes se sont alors déhanchées sur les morceaux les plus enlevés, accompagnés par le sourire de satisfaction de Kamel El-Harrachi. Le jeune homme a alors accueilli sur scène celle qui fut une amie de son père, la chanteuse et comédienne, Meriem Abed, considérée aujourd’hui comme une figure essentielle du répertoire féminin. Là encore des youyous et des applaudissements nourris.
On ne savait plus à cet instant qui des deux artistes, avait accueilli l’autre ! On peut imaginer que la grande dame était venue hier soir apporté son soutien à un jeune artiste en devenir, un futur maître d’un genre populaire qui ne risque pas de disparaître, le chaâbi.
PRESSE ETRANGERE
EL WATAN (01/2007)
Hommage à Dahmane El Harrachi
Le maître toujours vivant
La soirée, qui a démarré avec plus d’une heure de retard, a été rehaussée par la présence du ministre de
l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, qui a pris place aux côtés de Khalida Toumi,
ministre de la Culture.
Suivant au pas le paternel, Kamel El Harrachi clôturera la fête en interprétant avec cette voix éraillée
quelques chansons fétiches de l’idole restée toujours la même dans le cœur de ceux qui l’apprécient.
Il annoncera à la fin de l’hommage que des textes inédits écrits par son père seront repris
dans une production qu’il fera sortir dans les prochains jours.
Le fils prodige fera un clin d’œil à l’artiste Hamidou qui a su convaincre les services du
ministère de la Culture pour faire coïncider l’hommage avec l’entame des festivités d’Alger,
capitale de la culture arabe.
LE JOUR D’ALGERIE (01/2007)
Vibrant hommage au regretté Dahmane El-Harrachi
Sous des airs nostalgiques
Un hommage a été rendu, lundi dernier à Alger, au chantre de la chanson chaâbie, le regretté
Dahmane El-Harrachi avec la participation d’un grand nombre d’artistes.
Cette rencontre s’est terminée en beauté, notamment avec l’apparition sur scène du fils de
Dahmane El-Harrachi, à savoir le chanteur Kamel El-Harrachi qui a suivi le chemin de son
père et dont l’héritage du timbre de la voix et de la méthode d’interprétation demeure flagrante.
- many publishers
PRESSE ETRANGERE
EL WATAN (01/2007)
Hommage à Dahmane El Harrachi : Le maître toujours vivant
La soirée, qui a démarré avec plus d’une heure de retard, a été rehaussée par la présence du ministre de
l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, qui a pris place aux côtés de Khalida Toumi, ministre
de la Culture.
Suivant au pas le paternel, Kamel El Harrachi clôturera la fête en interprétant avec cette voix éraillée
quelques chansons fétiches de l’idole restée toujours la même dans le cœur de ceux qui l’apprécient. Il
annoncera à la fin de l’hommage que des textes inédits écrits par son père seront repris dans une
production qu’il fera sortir dans les prochains jours.
Le fils prodige fera un clin d’œil à l’artiste Hamidou qui a su convaincre les services du ministère de la
Culture pour faire coïncider l’hommage avec l’entame des festivités d’Alger, capitale de la culture arabe.
LE JOUR D’ALGERIE (01/2007)
Vibrant hommage au regretté Dahmane El‐Harrachi : Sous des airs nostalgiques
Un hommage a été rendu, lundi dernier à Alger, au chantre de la chanson chaâbie, le regretté Dahmane El‐
Harrachi avec la participation d’un grand nombre d’artistes.
Cette rencontre s’est terminée en beauté, notamment avec l’apparition sur scène du fils de Dahmane El‐
Harrachi, à savoir le chanteur Kamel El‐Harrachi qui a suivi le chemin de son père et dont l’héritage du
timbre de la voix et de la méthode d’interprétation demeure flagrante.
- many publishers of foreign countries
Toute la communauté chaâbi attendait cela depuis dix-sept ans : Kamel El Harrachi sort son premier album ! Dans "Ghana Fenou", il rend hommage à son père mais esquisse surtout, à sa manière, les contours d'un chaâbi contemporain, en phase avec le Maghreb d'aujourd'hui.
C'est un petit évènement dans le milieu du chaâbi : à trente six ans, Kamel El Harrachi a enfin pris les chemin des studios. Son père Dahmane El Harrachi, fut une figure tutélaire du chaâbi algérois et l'auteur du célèbre morceau "Ya Rayah" (le voyageur) remis au goût du jour par Rachid Taha dans les années 1990. Kamel s'est officiellement consacré à la musiques en 1991, en reprenant le nom de son père décédé une décennie plus tôt. Cette année là, il a aussi enregistré à Alger une cassette de reprises des morceaux paternels, qui réussit à convaincre l'exigeante communauté chaâbi. Depuis, il mène une carrière brillante mais discrète, donnant des concerts et des récitals à Paris, en Europe ou dans le Maghreb, mais surtout : dix sept ans après ses débuts, Kamel sort enfin son premier album "Ghana Fenou" ( "il a chanté son art" ), où il rend hommage à l'immense carrière de son père, pour mieux s'en démarquer, au fil des compositions. Au début de l'enregistrement, en septembre dernier, il confiait avec un sourire : " j'essaie de faire de belles choses, mais je porte le nom d'un grand artiste sur mon dos, et même si on est bon, c'est un peu délicat. Je ne pourrai jamais ressembler à mon père, j'essaie de faire de mon mieux et de donner à ma manière un nouveau souffle au chaâbi".
Né dans la Casbah d'Alger dans les années 1940, le chaâbi reste toujours apprécié en Algérie, au Maroc ou en Tunisie, mais est délaissé par les jeunes, et de moins en moins sollicité pour les mariages. Alors, Kamel invite quelques instruments pas vraiment orthodoxes sur ses morceaux : le clavier, la contrebasse, les congas ou les bongos. " Les chansons enregistrées par mon père dans les années 1950 chez Pathé Marconi racontaient leur époque. J'essaie de moderniser cette musique populaire. Il doit être toujours à l'écoute de ce que vivent les gens d'aujourd'hui." A Alger, les jasmins des balcons et des arrière-cours refleurissent déjà. - par Eglantine Chabasseur
Kamel El Harrachi, humble relève
Le chaâbi au goût du jour
30/09/2008 - Paris -
Pour fêter le mois de Ramadan et ouvrir son premier "salon de musique" de la saison, le musée du Quai Branly a accueilli le samedi 27 septembre Kamel Amrani, le fils du grand Dahmane "El Harrachi", relève discrète et convaincante du chaâbi algérien.
La fin du Ramadan approche. En attendant, ce samedi après-midi, les musulmans de France se préparent à fêter une 27e rupture du jeûne. La voix de Kamel El Harrachi, douce mais puissante, s’élève,
"nous veillerons ensemble jusqu’à l’aube" promet-il en arabe au public. Le musée du Quai Branly ouvre les portes de son premier "salon de musique" de la saison, et Kamel El Harrachi, fils de Dahmane El Harrachi, maître du chaâbi, y reçoit magistralement, pour une heure de pur chaâbi.
Héritage
Discret, rarement sur scène et visiblement surpris de voir l’amphithéâtre se remplir à cette vitesse, Kamel Amrani, dit "El Harrachi", a pourtant de qui tenir. Son grand-père était le muezzin de la grande mosquée d’Alger, son père fut l’un des maîtres du chaâbi, ce genre musical né dans les faubourgs de la casbah d’Alger au début du XXe siècle. Le chaâbi, signifie littéralement "populaire". Il est issu de la musique savante arabo-andalouse et de l’exode rural. Les paysans venus grossir les quartiers périphériques chantent leur quotidien, et inventent une musique nouvelle, festive, brute et travaillée, qui pénètre la casbah et devient vite un genre musical national à part entière.
Dahmane El Harrachi, en arrivant en France, popularise le genre dans les années 50 et prend la parole pour des milliers d’Algériens, dockers et ouvriers, loin de leur Algérie natale. Dahmane El Harrachi écrit notamment Ya Rayah ("Le voyageur"), repris par Rachid Taha avec le succès que l’on sait. Voilà pour le CV. Kamel Amrani a pris le nom de scène de son père en 1991 pour lui rendre hommage et poursuit depuis son apprentissage de la mandole et de la musique chaâbi.
Personnalité
Sur la scène de l’amphithéâtre du musée, il a décidé d’interpréter cinq morceaux de son père…et quelques unes de ses propres compositions. A 35 ans, Kamel sort tout juste de studio et y a enregistré son premier album, forcément très attendu. Les yeux rivés sur sa partition, il entame Ghana Fenou, en hommage à Dahmane. "Il a chanté son propre style musical, il a apporté sa touche personnelle", chante-t-il en arabe tout en retraçant le parcours de sa vie. Un titre auquel il "attache beaucoup d’importance", choisi peut-être pour mettre subtilement les choses au clair : il souhaite lui aussi imprimer le chaâbi de sa personnalité.
Kamel El Harrachi fait partie d’une génération de jeunes musiciens attachés au genre chaâbi et soucieux de le voir évoluer avec son temps. Il a d’ailleurs introduit une contrebasse, un piano, et sur certains morceaux des congas. Il a aussi travaillé l’orchestration, et écrit ses propres textes, qui relèvent, comme ceux des anciens, "du social". "Le chaâbi parle de la vie des gens, de la société, de l’exil, de la trahison, de l’amour…" continue-t-il. Du public quelques youyous fusent, les battements de mains donnent la mesure ou s’effacent pour laisser toute la place à un dialogue sur le fil entre la mandole et le banjo, ou une modulation de voix…
En clôture, Kamel El Harrachi, chante le rugueux Ya Rayah, et fait chanter le public avec lui. Quelques jeunes femmes se lèvent pour danser, le public en redemande, et les musiciens lui offrent un dernier morceau. Il est 19h15 et Kamel El Harrachi et ses musiciens s’éclipsent enfin, pour rompre le jeûne et profiter une bonne partie de la nuit, d’une des dernières veillées du mois de Ramadan… - Eglantine Chabasseur
Discography
National Released of his First album "Ghana Fenou" in May 25th 2009 - Mosaic Music Distribution.
Photos



Bio
By every aspects, Kamel looks like his father, Dahmane El-Harrachi, creator of Ya Rayah (wich became a worlwide tune thanks to its covered version by Rachid Taha) of whom he is indeed the elder son.
Born in Algeria in 1973, Kamel kept on walking through his father's steps since his childhood.
Open to other styles, he couldn't get bored listening to other emblematic figures of the chaâbi, popular urban style that spouted out of the casbah of Algier in the 40's, like Hadj Mrizek, el-Hachemi Guerouabi, Amar Ezzahi or Bouadjadj to get a better taste of their art.
In 1991, Kamel takes the name of El-Harrachi to perpetuate his memory, records his first tape at Afric-Audio in Douéra, nearby Algier, where one can enjoy two unreleased titles from him.
This boy, as discrete as efficient, has almost the same mandole play as his father, but a rather less rocky voice.
In 1994, he goes on exile to France, and just like his father, starts to perform in Parisian caffés to end up on huge stages such as 'le Printemps de Bourges'.
He goes on, far away from any media hype, with a musical career which makes the delights of a whole audience.
In the last few months, he finaly went back in studios.
One can imagine the impatience of his numerous fans, because his talent, his instrumental mastering and his good scenic behaviour are just out of the ordinary. Moreover, he excels in all the chaâbi styles.
You can see à VIDEO of Kamel On Stage at the BABEL MED MUSIC 2009 in the my space : www.myspace.com/kamelelharachi
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