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"Versus, 17/20"

Les compos de nos Montréalais sont d’une rare puissance (« Phran-Ko Phun » - quel jeu de mots ! - et « Kamikaze »), aussi bien que jumpy (« Éphémères ») ou encore avec une atmo très « spatiale » combinée à du pur métal (« Contact »). Certaines parties plus chantées que gueulées (sur « Krydlà ») manquent légèrement de maîtrise mais n’affectent en rien le reste de « Versus ». Les Kintra ne renient pas leurs influences (System Of A Down, Deftones... je rajouterai même Sepultura) mais ont su s’en détacher avec maîtrise et maturité certaine. C’est de l’autoprod mais le son est fantastique (écoutez cette basse…). Bref, un groupe qu’il faut découvrir et suivre de près, on en entendra très prochainement beaucoup parler. À quand un album plus long ? À noter le petit plus : tous les textes sont écrits dans la langue de Molière. Soulignons également que le titre « Phran-Ko Phun » figure sur la compil French-Metal à sortir.

El Caco 17/20 - French-Metal.com


"Versus, 7/10"

Voilà un style de musique que je n'avais pas écouté depuis longtemps, et je dois bien avouer que j'ai apprécié la ballade.

Versus est le premier EP du groupe Montréalais Kintra. Après la sortie d'une démo et de deux singles depuis 2003, c'est en 2007 que le groupe autoproduit ce CD de six chansons et quelques intermèdes. Les amateurs de néo métal vont fortement apprécier. On sent fortement des influences comme Lofofora, Korn et autres bons bands de néo mais on ne peut s'empêcher de se laisser porter par la musique et l'énergie du groupe.

De plus, pour une auto-production je dois avouer que ça déménage, le son est de bonne qualité, la basse ronfle et le chanteur déborde d'énergie. Le groupe est jeune, mais motivé!

Je dis néo, mais pas uniquement...! Au fur et à mesure des morceaux on découvre plusieurs autres styles,principalement un peu de punk (comme à la fin de Phran-Ko Phun par exemple), mais aussi des petites tendances hardcore qui viennent pimenter le tout par-ci, par-là. Ce petit mélange de style aide bien à apprécier Versus et évite au groupe de tomber dans l'habituel et simple néo métal, qui certes est très agréable, mais est peut être un petit peu trop fait depuis cette dernière décennie.

Une chose qui me plaît aussi chez Kintra c'est qu'ils chantent en français. Ils ne sont pas tombés dans la facilité des chants en anglais et c'est un plus pour eux.
Avec des jeux de mots forts sympathiques et des paroles bien ficelées, le groupe nous offre des métaphores tantôt chantées, tantôt gueulées qui viennent se superposer à des mélodies de guitares bien efficaces. J'ai de plus noté quelques changements de rythmes qui permettent introduire des variations dans le type de chant, peut-être un peu trop fréquents, mais qui viennent renforcer le style de cet EP.

Une dernière chose intéressante à noter est l'image du groupe. Ils se donnent en effet beaucoup de mal, et c'est réussi. La pochette de l'album est belle, et leur logo, type tribal, pour une fois ne vient pas de nulle part. On peut d'ailleurs en trouver l'explication sur ... Wikipédia !

Même si on à tous beaucoup entendu de néo, je vous dirai quand même de jeter une oreille sur ce Verus. C'est sympathique et ça donne de l'énergie. Je pense qu'en live, Kintra doit être une bonne expérience. - MusikUniverse.net


"La collision des corps, 8/10"

C'est quoi?
Voici la deuxième offrande de Kintra, de Montréal, qui s'est forgé un nom en 2008 grâce à sa chanson Phran-ko phun, laquelle a trôné en tête du palmarès Bande à part.

Doit-on prendre une assurance collision?
Et comment! Kintra propose une musique agressive, à la fois entraînante et syncopée, qui inspire la collision des corps. Le groupe puise sans détour dans les sonorités metal et hardcore de ses cousins français. Pas juste pour ses textes dans la langue de l'Hexagone, mais aussi dans sa livraison, qui rappelle Tagada Jones et Mass Hysteria.

Le quatuor a le sens de la formule, autant dans les titres (Démondialisation, Amouragan) que dans les refrains accrocheurs et les grooves capables d'écheveler un chauve. Tout est bien orchestré et bien dosé dans l'excès. La production de JP Latour est nette, mais avec une once de crasse qui rend service à la musique et au chant incisif de Simon Harrison. Les textes sont plus profonds que la moyenne, inspirés d'un concept (le septénaire humain) qui aurait pu s'avérer périlleux.

C'est dans les dents?
Littéralement. Content d'avoir inclus le dentaire dans mon régime d'assurance, parce que je n'ai pas fini d'écouter ce disque.

Une écoute percutante de Martin Guindon - Bande à part (Radio-Canada)


"La collision des corps, 4/5 (recommande)"

Rares sont les groupes métal qui chantent exclusivement en français. Kintra le fait, et les textes du chanteur Simon Harrisson, un réquisitoire en règle contre les excès de notre société, sont déclamés avec une passion qui trouve son écho dans un mélange de métal et de hardcore. Dans la lignée des Banlieue Rouge, Akuma et Lofofora, le groupe montréalais, découvert avec le EP Versus (2007), propose sur La Collision des corps un coup de poing sonore puissant, mis en relief par la réalisation acérée de Jean-Philippe Latour (Fuck the Facts, Talamyus). On écoute en boucle Amouragan, Démondialisation et Kryogena. Le 4 décembre au Bar Lounge U.V.E. avec Fallstaf. - Voir (journal)


"Compte-rendu, Kintra, Lancement d'album "La collision des corps""

Spectacle: Le 13 novembre 2010 aux Studio de Rouen à Montréal
Organisateur: Kintra
Photographe: Amaury Evra
Compte-rendu: Amaury Evra

Samedi dernier, le groupe de néo-métal francophone Kintra a organisé un petit party privé pour le lancement de son deuxième album « La Collision Des Corps ». Et c’est dans un lieu bien original que tout cela s’est passé puisque c’était aux Studios de Rouen, l’immeuble accueillant la salle de répétitions des artistes et qui est aussi doté d’une petite salle de concert.

À mon arrivée vers 20h beaucoup de monde était déjà présent. Je ne connais pas la capacité maximale de la place, mais à mon avis, on n’en était pas loin. C’est donc une soirée V.I.P, sur invitation, que les quatre membres de Kintra ont organisé. Qui plus est, un excellent deal, pour 12$ les invités avaient le droit à l’album, alcool à volonté (excellente méthode pour chauffer une salle!) et surtout un show de Kintra qui interprétait pour le coup, l’intégralité de son dernier album live !

Bien que connaissant un peu le groupe pour avoir écrit la critique de leur premier album et les avoir déjà rencontrés personnellement, je ne les avais jamais vus sur scène. Il faut dire qu’ils ne s’étaient pas produits à Montréal depuis plus d’un an et demi. C’est donc avec impatience que j’attendais ce moment.

21h, après quelques bières et autres sympathiques rencontres, le groupe monte sur scène. L’ambiance est clairement détendue et on sent que le public est trié sur le volet et connais de prêt ou de loin le band. Après quelques mots pour nous mettre dans l’ambiance le groupe commence à jouer.
Première impression : malgré un manque de lumière dynamique et une balance pas encore tout à fait finie, le son tape fort et le plaisir est là. Simon le chanteur ne cesse de bouger sur scène et de se déplacer de parts et d’autres du plancher. Les premières chansons du nouvel album font fortes impressions sur le public qui se réjoui de pouvoir enfin entendre les nouvelles compositions de Kintra.
On sent que le groupe est heureux d’être sur scène ce soir et il donne tout ce qu’il a. La sueur coule et la bière à était remplacée par l’eau pour tenir le coup. Nic le bassiste se prend de plus en plus au jeu et nous entraine dans son son de basse à gros coup de slaps bien efficace. Aucun doute, nous sommes à un show de néo comme je les aime.

Autre bon point à noter, le band avait organisé un petit jeu pendant le show pour faire gagner des t-shirts aux membres du public. Le but du jeu : faire de l’air-guitar pendant que le group interprétait une chanson ! Bon certes, on ne peut pas se permettre cela à tous les shows, mais pour le coup, l’idée était bonne et le public a bien accroché !

Une heure se passe et le groupe termine son album sur une touche un peu électro lancée par le chanteur qui modifie l’écho de sa voix préenregistrée. Mais si le band pensait pouvoir rejoindre tout le monde et profiter de la soirée et bien non c’est raté. C’est à l’unanimité que le public leur demande un rappel et d’interpréter quelques morceaux de leur premier album « Versus ». Ils se sont évidemment exécutés et nous on offert trois chansons dont le single « Phran-Ko-Phun ».
C’est donc après environ 1h30 de métal et bonne humeur que le groupe arrête de jouer et reprend le cours de la soirée avec tout le monde. Le temps de boire quelques verres et dire au revoir à tout le monde.


C’est donc une excellente soirée à laquelle j’ai eu le plaisir d’assister. Et je vous conseille de poser une oreille sur ce dernier opus des Québécois. Et petit détail, mais non des moindres, pour les puristes : Kintra chante en français et essai de nous faire passer un message qui vaut la peine d’être écouté !
Personnellement je suis parti avec l’album, que j’ai écouté plusieurs fois depuis, et je l’aime beaucoup !
Affaire à suivre donc !


Bien à vous. - MusikUniverse.net


Discography

Démos
-100 Argents 100 Talents (démo, 7 titres, 2003)
-Les plaies (démo, 1 titre, 2005)
-Zéro (démo, 1 titre, 2007)

Discographie officielle
-Versus (EP, 10 titres, 2007)
-La collision des corps (album, 12 titres, 2010)

Compilations
-French-Metal (France, Belgique, Suisse, Canada, 2007)
-Profusion IV (Montréal, Canada, 2007)
-Les Archives Québec-Radio, vol. 1 (Québec, 2008)

Vidéoclips
-Zéro (2006, sélectionné pour l'émission Capharnaüm)
-Phran-Ko Phun (2008)

Téléchargement gratuit de La collision des corps
http://kintrazik.net/modules/telechargement/lacollisiondescorps.html

Téléchargement gratuit de Versus
http://kintrazik.net/modules/telechargement/versus.html

Écoute en ligne : http://www.myspace.com/kintrazik

Photos

Bio

Quatre membres, quatre visages. Batterie, basse, guitare et voix se fondent et se démarquent tour à tour de l’ensemble, pour ponctuer les compositions de rythmes, de bruits, d’effets et de
mélodies. Une matière brute dans un contenu brut, Kintra se nourrit de néo-metal, de metalcore, de hardcore, de rock,
de punk, de metal et de death metal, ainsi que de tout ce qui
peut soutenir l’énergie virulente. Ses créations musicales ne sont
pas anti-pop, mais plutôt des rejetons de ce monde distorsionné qu’est l’anti-pop, ou l’underground. Construites à partir de rythmiques tranchantes, parfois même comme une suite d’airs sans refrains, les courtes chansons s’articulent instinctivement selon l’inspiration organique des quatre membres compositeurs réunis. Aucun opus épique ; qu’un orage d’airs tantôt mélodiques, tantôt brutaux.

Le groupe de musique voit le jour à Montréal en juillet 2001. Les quatre membres provenaient de styles musicaux très différents, allant du punk au death metal en passant par l'industriel et le rock francophone. À l’époque le groupe surfe musicalement sur la vague métalcore (Korn, Ill Nino) et alternative (Deftones, Raised Fist) qui bat son plein. Toutefois, s’inspirant directement de l’exemple de groupes de France (Pleymo, Mass Hysteria,
Lofofora) qui mettent en valeur le français, le groupe de Montréal n’hésite pas à utiliser la langue de Molière dès ses premières compositions. Le nom Kintra est adopté en 2002.

En 2003, le groupe enregistre un premier démo de sept titres, intitulé 100 argents 100 talents, distribué en très petit nombre à son entourage. À partir de l’hiver 2004, le rythme de création du groupe ralentit considérablement, pour consacrer plus d’efforts à l’amélioration technique des musiciens et à la maturation des compositions. Kintra travaille dès lors à devenir un groupe semi professionnel et sérieux dans ses démarches. Les compositions, auparavant très hardcore, s’inspirent de plus en plus du néo-métal et s’ancrent pleinement dans le métalcore. Deux sessions studios permettent d’enregistrer des simples (singles) : « Les plaies » en 2005 et « Zéro » en 2006-2007. Pendant cette période, Kintra débute ses spectacles, lance un premier site internet et met au point ses différents logos officiels.

Dans ce cheminement progressif, le 20 mai 2007, le premier mini-album officiel du groupe, Versus, a été officiellement lancé. Comprenant 6 chansons et quelques intermèdes, il représente 6 années de travail au sein d’un groupe plus vivant et plus fort que jamais. Le titre de l’album se réfère à la transformation stylistique au sein du groupe. Versus décrit aussi le contraste culturel franchi entre le genre musical – un rock lourd et brutal, tributaire des pays anglo-saxons – et les textes – francophones. Pour mousser la promotion de Versus, des chansons font partie de disques compilations, au Québec comme en France; un vidéoclip a aussi été réalisé pour la chanson « Phran-Ko Phun »; le groupe a participé à plusieurs entrevues radio, et l’album a été chroniqué par plusieurs médias spécialisés. Enfin, Kintra s’est programmé un horaire intense de spectacles pour promouvoir l’album. Ceci l’amena à faire plus d’une trentaine de spectacles pour promouvoir son nouvel album auprès des publics du Québec et de l’Ontario, de Lasarre en Abitibi à Sherbrooke en Estrie, de Saguenay au Lac-St-Jean à Windsor dans le Sud ontarien. Au fil de ces spectacles et de ces rencontres, Kintra a participé activement à construire un réseau de groupes métal chantant en français, participant de façon consécutive à l’organisation du seul festival du genre, le Camping métal francophone, en 2008 et 2009.

Fort de ses réalisations, Kintra livre en 2010 son second opus. L’album, une bombe de 42 minutes, est plus lourd et plus néo-métal que jamais. Il s'agit en majeure partie d'un album concept, particulièrement au niveau des textes. Prenant pour inspiration le septénaire humain, ou les sept corps qui composeraient l’être humain, « La collision des corps » jette une critique sur la société moderne, qui à force de vouloir préserver son individualité en vient à sacrifier le monde dans lequel elle vit.