Les Dorothée

Les Dorothée sont de retour dans le paysage lanaudois après une année fructueuse afin de rendre leur plus récent album, One night stands et romance cheap, disponible en magasin. Depuis le 3 juillet, il est maintenant possible de tenir ce rafraîchissant opus dans vos mains.

Après avoir conquis le Québec une ville à la fois, les Dorothée, les Productions D-Cybel (VU Records) et DEP Distribution ont uni leurs forces afin de rendre l’album du groupe accessible à tous.
Les Dorothée, formation punk rock, œuvre maintenant depuis plus de 10 ans dans le milieu underground et se spécialise dans la composition de chansons accrocheuses et irrévérencieuses. On a entre autres pu les apercevoir lors de nombreuses prestations, notamment aux Francofolies de Montréal en 2008 et en 2011, à Woodstock en Beauce en 2006 et 2008 et leur de leur nomination au Gala Gamiq en 2008 pour l’album punk rock de l’année.
Un album… fidèle aux Dorothée
L’album One night stands et romance cheap égaiera les peines d’amour, à la façon Dorothée. Il traite essentiellement de périples amoureux plus ou moins satisfaisants quoique… soyons honnêtes, les Dorothée transposent la vision de Lisa Leblanc sur sa vie au thème de l’amour. Avec des textes tantôt touchants, tantôt corrosifs, tantôt complètement déjantés – ou inappropriés – les membres du groupe des Dorothée sont toujours efficaces, accompagnés d’hymnes pop-trashs dansants.
« Après une seule écoute, vous serez accros, constamment en manque, vous voudrez être leurs amis, vous tenterez de leur faire des enfants », préviennent les Dorothée par voie de communiqué, parlant d’eux-mêmes.
Vous souriez, mais soyez conscients que rien n’est impossible, puisqu’ils seront de passage à Lavaltrie dans le cadre du nouveau Festival Pouzza Pelouzza, qui se déroulera le 1er septembre.
Les Dorothée auront la chance de se produire en première partie d’Anti-Glag, The Planet Smashers, Vulgaires Machins et plusieurs autres. Ils seront également en spectacle le 15 septembre prochain au pub Saint-Maurice de Repentigny et feront honneur de leur présence au Noël des pauvres le 15 décembre 2012. (VH)
- Hebdo Rive Nord, Publié le 19 Août 2012

Un deuxième album complètement accrocheur en poche, Les Dorothée viennent dans la région afin de défendre les chansons de One night stands et romance cheap.
En matière de scandales amusants, Les Dorothée s’y connaissent. Il y a quelques années, le groupe originaire de Repentigny suscitait la colère de nos cousins avec la chanson Les putes de Paris, tirée de sa première galette, Danse et explose. Quatre ans plus tard, Mathieu Genest, chanteur de la formation, s’en amuse encore. "Quand le clip a été mis en ligne sur YouTube, il y a eu des Français qui l’ont vu et ils n’ont pas aimé ça du tout. Je ne sais pas jusqu’à quel point c’est représentatif de l’opinion de la France au complet. Je sais par contre qu’ils étaient plusieurs Français à trouver ça irrespectueux et déplacé de chanter qu’il pleuvait des putes sur Paris. Ils n’ont pas le même humour qu’ici peut-être…"
Le deuxième disque, intitulé One night stands et romance cheap, paru en mars 2011, marque un sérieux tournant dans le ton des chansons des Dorothée. "C’est un album de peine d’amour. On était tous dans cette situation-là quand on l’a composé et on avait vieilli. C’est sûr que ça fittait aussi avec ce qu’on vivait et ce qu’on écoutait dans cette période-là."
Au-delà des échecs amoureux, le virage indépendant (le groupe était autrefois avec l’étiquette Les Disques Tox) des Dorothée aura également grandement contribué au son particulier de ce deuxième effort sur disque. "Il n’y avait personne qui venait checker ce qu’on faisait. Si on voulait rajouter un musicien, on n’avait pas nécessairement à passer par toute la paperasse que ça implique. On lui demandait, il se pointait et il faisait ses trucs. On lui donnait ensuite ce qu’on pouvait sans devoir respecter les tarifs de la Guilde des musiciens. On s’est comme payé la traite un petit peu."
Malgré certains passages plus salés, il reste que One night stands et romance cheap contient de nombreux hits potentiels. Au dire de Mathieu, si les chansons des Dorothée n’ont pas réussi à se faufiler dans les grilles de programmation des grandes radios, ce n’est pas faute d’avoir essayé. "Quand on sort une toune, j’essaie de la pousser et de la rendre à CKOI. Je ne m’en cacherai pas parce que si CKOI passe nos tounes, c’est une bonne amélioration pour le poste, mais je n’irai jamais tronquer mes chansons pour qu’elles passent là. Par exemple, pour la chanson Dormir seul, ils ont dit que la toune avait un vocal agressant et que ce qui marchait de ces temps-ci, c’est l’électro."
Tout indique que Les Dorothée ne se prêteront pas à la sauce électro de sitôt. En plus de 10 ans d’existence, le groupe n’a fait qu’un seul sacrifice et, comme le dit l’adage, une fois n’est pas coutume. "Au départ, on s’appelait Dorothée est une salope. On est ensuite devenus Les Dorothée. Ça a été notre seule concession et quand on a vu que ça ne changeait pas grand-chose, on ne pouvait pas revenir à notre ancien nom. Ça aurait fait un peu: "On a essayé de quoi et ça n’a pas marché et là on fait comme si de rien n’était.""
- VOIR, 9 FÉVRIER 2012, par JOËL MARTEL

Jadis connus sous le nom Dorothée est une salope, les musiciens du groupe Les Dorothée de Repentigny lancent une nouvelle crêpe de sons le mardi 29 mars à La Ninkasi. Le sextuor formé de Mathieu Genest, Simon Prévost, Jean-Philippe Dargis, Vincent Dargis, Sébastien Gouger et Natacha Chenier viendra nous chanter la pomme pour faire la promotion de One night stand et romance cheap, un disque qui rend hommage aux amours éphémères et autres copulations inopinées. Juste du punk, pas de sauce. (811, rue Saint-Jean) - VOIR.CA (QUÉBEC) Tenue de ville, 23 mars 2011, 1:40, Par: François Gariépy

Les Dorothée ont présenté deux spectacles devant près de 1 000 personnes aux Francofolies de Montréal, samedi dernier. Ils ont profité de la deuxième représentation pour offrir un spectacle hors de l’ordinaire.

Les quatre membres masculins du groupe ont enfilé leurs plus belles robes pour présenter le cabaret des grandes dames. Robes, perruques et maquillages étaient au rendez-vous. «C’était tout une expérience de jouer en étant habillés en femme», a affirmé le guitariste Vincent Dargis à la fin du spectacle.

Le cabaret des grandes dames a été un franc succès puisque Les Dorothée ont reçu une ovation après ce spectacle qui restera gravé dans leur mémoire. «Je ne pense pas qu’ils réalisent ce qui vient de se passer. Ils vont regarder la prestation grâce au vidéo et c’est à ce moment précis qu’ils réaliseront l’ampleur du spectacle», a mentionné Marc Lapointe qui consulte le groupe, tout en aidant à faire de la promotion. Véritablement sous le choc après le spectacle, M. Dargis n’avait pas réalisé que le groupe venait de recevoir une ovation. M. Lapointe lui en a fait part.

Après le premier spectacle, Sébastien Gouger, l’autre guitariste du groupe, déclarait qu’il n’avait jamais vu autant de spectateurs lors d’une représentation. «Il y avait plus de personnes au test de son que dans certaines soirées.»

Une présence remarquée

Le groupe n’a téléphoné à personne ou n’a envoyé aucun dossier de presse aux membres de l’organisation des Francofolies. «Mathieu (le chanteur) a reçu une invitation des organisations via téléphone pour présenter deux spectacles. Je lui ai dit qu’il était chanceux», a expliqué M. Lapointe.

«Il y a même des hauts dirigeants de compagnies de disques qui sont supposés être venus voir le spectacle», a-t-il poursuivi. Selon ce dernier, le président de la maison de disques Indica, Franz Schuller, devait se rendre au spectacle.

Les Dorothée auront un été très occupé avec des spectacles à L’Assomption, Montréal, Québec, le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.
- L’Écho de Repentigny, OLIVIER DAOUST, Arts et spectacles - Publié le 15 juin 2011 à 09:24

Un été chargé pour le groupe repentignois
Ils ont déjà foulé les planches du paradis des rockers, Woodstock en Beauce, à deux reprises et ils feront de même aux FrancoFolies, ce samedi.
Sujets : Groupe repentignois Les Dorothée , FrancoFolies , Woodstock , Beauce
Le groupe repentignois Les Dorothée se paie tout un cadeau à l’approche de son dixième anniversaire.
Pas si mal pour un groupe qui a commencé en chantant des textes s’apparentant à des calories vides au plan littéraire. « C’était deux guitares accompagnées d’une voix. Ça avait l’air de Simon and Garfunkel, notre affaire », rigole Mathieu Genest, chanteur du groupe.
Samedi soir, le groupe composé de Mathieu Genest, Vincent Dargis, guitariste, Natacha Chénier, batteuse, Christina Tzournavelis, claviériste et choriste, Jean-Philippe Dargis, bassiste, Sébastien Gouger, guitariste, produira deux spectacles. L’un à 20h et l’autre à 23h, au pub urbain.
« C’est un beau festival et c’est flatteur, car c’est la preuve qu’il y en a qui reconnaissent notre travail et que nous avons atteint un certain niveau. L’ambiance de ce festival est très belle et ça donne au groupe une bonne adrénaline », note Mathieu.
Le groupe ne sera pas que sur le mode « prestation », samedi soir. « Il y a plusieurs bands qui nous intéressent. Nous ne ferons pas que faire notre spectacle. Nous en profiterons aussi pour regarder les spectacles qui nous attirent », ajoute-t-il.
Mathieu indique qu’un défi supplémentaire s’impose lorsqu’on se produit en spectacle dans un festival.
« Souvent, nous devons travailler plus fort pour embarquer la foule dans le spectacle, car il y a beaucoup d’activités aux alentours et les gens viennent et repartent. Il faut recréer la proximité que nous avons avec les gens durant un spectacle en salle. Il n’y a pas plus de pression dans un gros festival comme les FrancoFolies. Nous sommes un peu nerveux lorsque nous embarquons sur scène, surtout s’il y a beaucoup de spectateurs, mais nous faisons ce que nous aimons et tout va bien », analyse-t-il.
Les deux spectacles présentés aux Francos seront différents, promet Genest. « Ça devient comme une prestation de deux heures. Nous voulons que tous nos spectacles soient différents. Si nous jouions tous les soirs, nous n’aurions pas le choix, mais nous voulons offrir quelque chose de différent tous les soirs. C’est plus plaisant pour nous de changer la recette et c’est une surprise pour ceux qui suivent ce que nous faisons. Habituellement, nous aimons faire plusieurs de nos nouvelles chansons, puisque ce sont celles que nous aimons le plus présentement. Pour les Francos, nous allons faire un mélange des nouvelles et des plus vielles pour plaire à tout le monde », dévoile Genest.
Festival d’Art Urbain
Outre la scène des Francos, Les Dorothée monteront aussi sur celle du Festival d’Art Urbain de Repentigny, du 21 au 24 juillet.
Évidemment, se produire en spectacle dans les rues de la municipalité où ils ont grandi revêt un cachet spécial. « C’est sûr que c’est particulier, témoigne-t-il. Les gens nous connaissent et plusieurs de nos fans sont du coin. C’est un très beau festival. Nous allons être ici tous les jours du Festival, car il y a plusieurs choses à voir et à faire », encense le chanteur du groupe.
Lui et ses acolytes iront aussi faire un tour en Gaspésie, ils iront tâter le pouls d’un public complètement différent. « Ce sera la première fois que nous allons aussi loin. Nous voulons sortir de notre zone de confort et du monde que nous connaissons pour présenter nos chansons à d’autres personnes qui nous connaissent moins », conclut-il.
- Hebdo Rive Nord, Publié le 10 Juin 2011 , Daniel Richard

En retard et pas d’excuses, sauf le manque de temps (Pfff, du temps, Julie? C’est quoi ça? Arrête de te plaindre!), voici une petite critique du dernier album des Dorothée, critique que j’ai tout de même faite à CIBL le jour du lancement, le 22 mars dernier. Kin, toé.
Entre les Sainte Catherines et Les Goules, Les Dorothée demeurent encore méconnus du grand public, malgré d’excellents coups musicaux, tout au long de leur carrière. Tendant parfois vers la mélodie plus simple, tantôt vers des couches d’arrangements où les cordes et les percussions prennent une place imposante, le nouvel album des Dorothée surprend par les nuances qu’il apporte.
Le groupe semble avoir peaufiné son approche musicale et ses textes depuis Danse et explose, en 2007. Peut-être moins crues, les paroles sont orientées vers les chansons d’amour à saveur punk-rock. Il s’agit d’une certaine sensibilité nouvelle pour le groupe («Dormir seul»), sensibilité qu’on apprécie et qui ne dénature pas pour autant l’audace du groupe originaire de Repentigny, et qui permet de mieux nuancer cet album punk-rock. Certaines pièces oscillent même entre le punk et le folk si on se fie, par exemple, à la pièce «Comme un caribou».
Certaines pièces donc, offrent un son moins punk et plus calme mais font tout de même naître les vers d’oreille. Sachez aussi qu’il y a quelques excellentes pièces acidulées sur cet album qui feront assurément naître le goût de chanter à tue-tête même chez le plus muet des zombies. Je parle de zombies de manière gratuite, mais surtout parce que la pièce «Toutes mes ex-blondes sont des zombies (qui portent des uniformes nazis)», m’a bien fait rire, de même que «Les tourtereaux», et plusieurs autres. Cela dit, certaines m’ont un peu laissé perplexe. Je pense ici à «Folle dingue» où on ne sait pas si les paroles et les prouesses vocales sont une blague ou non, «Une merde sur un trottoir» qui ne lève pas vraiment, etc.
Il s’agit donc d’un album plus axé sur les histoires d’amour venues à terme (ou néfastes, même) que sur les histoires salaces, contrairement aux précédents albums où les thématiques étaient partagées de manière plus équilibrée. Pas que je sois une romantique, mais je considère cet album plus nuancé et mieux équilibré que les précédents. Le punk-rock des Dorothée rentrera toujours au poste et ce, surtout en concert, j’imagine!
Cote Ledoux : 3,4/5
- BANGBANG, Julie Ledoux, 24 avril 2011

STÉPHANE FORTIER
Arts et spectacles - Publié le 23 mars 2011 à 08:58

Un groupe 100 % lanaudois, Les Dorothée, vient de sortir son troisième album depuis 2005 intitulé One night stands et romance cheap.

En plus de rester fidèles à leur style punk rock, les six membres du groupe Les Dorothée, quatre gars et deux filles originaires de Repentigny, L’Assomption et Charlemagne, comptent sur la participation de la violoniste des Cowboys Fringants, Marie-Annick Lépine, sur cet album. On y retrouve des textes tantôt touchants, tantôt corrosifs ou complètement déjantés sous forme de pop-trash dansant. «Mais nous sommes des musiciens beaucoup plus proches de la lumière que des ténèbres, contrairement à ce que bien des gens pensent», précise Christina Tzournavelius, la claviériste du groupe.

«Le premier album en était un où c’était des ados qui déconnaient et qui jouaient avec les dernières technologies de l’enregistrement», mentionne Mathieu Genest, chanteur et auteur.

Pour le deuxième album, les membres de Les Dorothée se sont associés avec une maison de production, mais des cadres trop rigides les ont convaincus que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même et le troisième album est un produit 100 % Dorothée. «Pour le deuxième album, nous avons réussi à garder notre authenticité, mais il a fallu nous battre», souligne Mathieu Genest.

Dorothée n’est plus une salope

Le groupe Les Dorothée était connu autrefois sous le nom Dorothée est une salope. «Nous imaginions le personnage du Magicien d’Oz dans un film porno, mais en fin de compte, nous avons dû changer de nom parce que cela choquait des gens. Certains disaient que cela faisait haineux envers les femmes», raconte Mathieu.

Leurs chansons ont commencé par tourner sur les ondes communautaires et universitaires et, plus tard, sur certaines stations de Québec comme Radio X Choi, ce qui a contribué à les faire connaître. Cette année, ils en seront à leur troisième participation au Festival d’art urbain de Repentigny. «Mais c’est bien la seule opportunité que l’on a de jouer chez nous. On ne nous invite pas souvent ici. Notre musique est peut-être moins conventionnelle, mais nous sommes plus du côté de la lumière que des ténèbres», affirme Christina. «On dirait qu’ils nous prennent pour des squeegees sataniques», renchérit Mathieu. Bien sûr, on peut considérer que le contenu de certaines chansons est plutôt explicite. «Nous aurions aimé participer au Festival Feu et glace, mais on craignait sans doute que nous soyons trop trash pour un tel rendez-vous familial», note le leader du groupe.

En attendant, on peut se procurer leur dernier album sur Espace Emergence ou iTunes. On pourra apprécier, outre Mathieu et Christina, Vincent et Jean-Philippe Dargis, respectivement guitariste et compositeur et bassiste, Sébastien Gouger à la guitare et Natacha Chénier à la batterie.
- L’Écho de Repentigny

Le neige qui fond, le printemps qui s'en vient, on aime ça. En plus, j'ai trouvé la trame sonore de votre Printemps. Le nouveau CD des Dorothée ''One Night Stands Et Romance Cheap''. Quand on a entré le premier extrait ''Dormir Seul'' à Rock 100,9, je me suis mise à hocher de la tête toute seule en studio. Alors mon Boss vient me porter le CD des Dorothée. Première écoute : On veut s'assurer de tout comprendre, on repèse sur play. Les textes de Mathieu Genest, chanteur pour la formation, sont d'une réalité frappante. Parfois, déjanté et très expressif dans son ''chanté'' il réussi très bien à nous accrocher. Chaque être humain peut se reconnaitre dans les 14 chansons du CD. Tout le monde à vécu le célibat, les peines d'amour et tous les sentiments qui viennent avec. ''Wap Bap Shoobap'' vous donne le goût de sauter partout avec son air ska/Punk. ''L'Amour Tue'' est particulièrement touchante avec sa référence à Roméo et Juliette. ''Politiciens et Producteurs'' est d'une cruelle vérité. ''Toutes Mes Ex Blondes Sont Des Zombies'' m'a tout de suite envouté avec sa ligne de basse. Le mix de voix Féminine et Masculine durant ''Folle Dingue'' rend l'histoire encore plus crédible. La fin de '' La Seule Façon Convenable de Terminer Quoi Que Ce Soit '' est plutôt surprenante, surtout très forte dans la voiture!

C'est un Punk/Rock/Ska/indie bien efficace. Les voix ne sont pas toujours juste mais parfaite pour le style.

Le CD a été enregistré sans aucune aide financière, en Novembre 2010, et c'est ce que les membres voulaient. On parle ici de passion pour la musique. On peut sentir un peu de manque de budget sur la production mais ça cadre très bien avec le son.

Je vais être dû pour plusieurs écoutes encore pour comprendre toutes les histoires de ''One Nights Stand Et Romance Cheap''. Et ça ne sera pas un calvaire de le tourner en boucle.

Des Lancements sont prévus dans les prochaines semaines.
http://www.myspace.com/lesdorotheesalope

Disponible sur Itunes dès le 22 Mars
Auteur : Geneviève Landry
- MUSIK UNIVERSE

Alexandre Courteau s'est rendu à Repentigny en compagnie de VJ Ma" pour rencontrer Mathieu Genest et Vincent Dargis du groupe Les Dorothée, à l'occasion de la sortie de leur album One night stand et romance cheap.
29 mars 2011 Les Dorothée One night stand et romance cheap genre : Rock Chanson Pop Punk Ska
date de sortie : 22 mars 2011
C'est quoi? C'est le troisième album des plus sympathiques représentants de la banlieue, Les Dorothée, qui s'assagissent ici (c'est moins punk-rock) pour parler de relations homme- femme avec la bonhomie festive, le ton narquois et la voix criarde qu'on leur connaît.
Les relations homme-femme, un sujet d'actualité?
Inévitablement, parce qu'on le vit au quotidien, n'est-ce pas? Rien de nouveau, mais l'approche te donnera encore de l'agrément : maintenant assuré en solo cavalier par Mathieu Genest, le verbe mord efficacement aux endroits faciles mais moins sensibles à l'usure (romance etc.) et te donne envie de participer (pis ça, c'est l'important). L'instrumentation se fait championne quand elle beurre épais de pathos pour servir le majestueux, mais fait sourciller quand on en vient au ska - alors que c'est interdit (tout comme le popping : c'est non).
Une relation compliquée?
Avec ses changements de genre, l'album se prend comme une relation de couple instable sur laquelle on mise en se donnant un thème, mais qui manque de mise en costume et qui dure un peu trop longtemps, ce qui nuit à la cohésion. C'est « DIY », mais la production lacunaire empêche d'apprécier certaines pièces- sauf que la vraie trame, on le sent, c'est le plaisir.
Une écoute quand on a que l'amour de Benoit Poirier - BANDE À PART, 29 mars 2011

S'il pouvait arrêter de nous tomber de la merde blanche sur la tête, ce troisième disque de la formation Les Dorothée serait pile de circonstances. De retour à un son plus brut mais doublé d'une orchestration surprenante (ukulélé, cordes, cuivres), le groupe offre 14 sympathiques variations de leur punk comique, qui va de pair avec le printemps. Récit à multiples volets des lendemains malheureux d'une rupture amoureuse, l'album trouve aussi écho dans cette saison pivot entre la fin des amours d'hiver et le début des histoires d'été. Les Dorothée parsèment le disque de clins d'oeil à la musique, des intros en choeur d'Arcade Fire au Prélude de la Suite No 1 pour violoncelle de Bach. On aime ce groupe pour les mêmes raisons que l'on apprécie Les Trois Accords, Les Goules, Les Marmottes aplaties ou même Blink 182: c'est un peu (pas mal) con, mais ça vise souvent juste, et c'est musicalement terriblement efficace. À voir le 29 mars, à Québec, à la Ninkasi. - Philippe Papineau, Le Devoir, 25 mars 2011