les doux cactus
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"Patrick Lagacé"

En ces temps d'effervescence du cinéma québécois, je suis sûr que l'histoire des Doux Cactus ferait un excellent film d'été. Avis aux scénaristes qui liront cette chronique. Vous me refilez 10% des recettes et on n'en parle plus.

Tiens, je vois même Patrick Huard jouer dans ce film, qu'il réaliserait aussi. Bon, O.K., un billet en première classe pour Tokyo coûte plus cher qu'un billet en première classe pour Paris, mais je suis sûr qu'il y a moyen de moyenner...

Le scénario, «tiré d'un fait vécu», donc. Huit gars qui font de la musique. Deux frères, un blond et un brun barbu. Le blond chante et joue de la guitare. Le brun barbu chante et joue de la contrebasse. Ah, il y a Jérôme, aussi: guitare et voix. Ils sont de Rosemont.

Les boys jouent dans des bars miteux, surtout rue Ontario. C'est pour ça qu'ils s'appellent Les Doux Cactus. Ça rappelle le country. Et le country, ça pogne, rue Ontario. Ils jouent du Hank Williams, du Johnny Cash. Leur musique est country-flyée-festive. Par contre, ils détonnent un peu rue Ontario.

Flyée? C'est l'expression du blond. Il y a des cuivres dans ce groupe. Des cuivres dans les bars de la rue Ontario: il faut être un peu flyé, merci beaucoup...

Et là, un jour, avant un show dans un bar simili-miteux qui s'appelle Verres stérilisés (rue Rachel, pas Ontario), le chanteur compose une chanson. C'est une toune langoureuse en hommage aux piliers de bars qui tètent leur grosse Molson à longueur de jour aux Verres stérilisés, universelles épaves solitaires...

La toune est traduite en anglais pour qu'une amie japonaise la comprenne. Et là, la Japonaise traduit la chanson en japonais.

Ce soir-là, aux Verres stérilisés, Les Doux Cactus jouent Japanese Country. En japonais, bien sûr. Le blond la chante phonétiquement, il ne comprend rien à ce qu'il chante.

Comme dit Jérôme: ce soir-là, il y a eu une étincelle. Japanese Country a viré la place à l'envers. Le film commence rue Rachel, il se poursuit au Japon...

Aimez-vous mon idée de film? Pour déconner un peu (mais là, c'est pas basé sur la réalité), un des gars pourrait tomber en amour avec la Japonaise du clip, une trèèèèès jolie et mystérieuse cascadeuse, fille d'une prêtresse bouddhiste (je ne déconne pas, ça, c'est vrai).

Il faut bien une amourette dans un film estival, non?

Les Doux Cactus existent vraiment. Leur trip japonais aussi.

Le chanteur blond, c'est Vincent Hamel; son frère, Charles, le barbu brun, est bassiste. Leur pote Jérôme Saint-Jean joue de la guitare. Le noyau des Cactus. Ils ont grandi dans les avenues, à Rosemont. Ils m'ont donné rendez-vous aux Verres stérilisés, bien sûr...

Pourquoi le Japon? Une amie japonaise de la blonde d'un des Cactus, explique Charles. Mais il y a aussi que les gars aiment d'abord et avant tout la musique. «On est musiciens, pas poètes», dit Jérôme. Rapport? «La langue japonaise a une sonorité écoeurante. C'est saccadé, exotique.»

Le groupe a sorti un CD, Japanese Country, huit chansons en japonais. Des tableaux naïfs et humoristiques. Sont allés tourner un clip à Tokyo. Désormais, pour Les Doux Cactus, c'est en japonais que ça se passe.

Ça ressemble à quoi? Impossible à décrire. Allez sur YouTube, tapez Doux Cactus pour constater le délire surréaliste de Mon Noël à Tokyo. C'est quelque chose...

Des bars de la rue Ontario à Tokyo, l'aventure transcende la musique. Vincent: «C'est devenu un trip musical, culturel, festif, touristique.» Charles: «Un trip familial, aussi. Ça me permet de passer du temps avec mon frère.»

En famille. Comme quand Charles et Vincent étaient ti-culs, et que la très sévère soeur Berthe venait leur donner des leçons de piano à la maison...

Ça décolle un peu pour Les Doux Cactus. Ils sont allés à Belle et Bum. Agent au Japon, qui pousse des projets pour eux. «En janvier, on va jouer devant le consul du Japon à Montréal», dit Vincent. Oui, un cactus peut rêver...

Est-ce que ça va marcher? Dans le film, on pourrait s'arranger pour que ça marche. Ils gagneraient un Félix. Tiens, René Angélil pourrait les découvrir. Mais je m'en fous, que ça marche ou pas pour Les Doux Cactus.

Cette chronique n'est pas une plogue pour un groupe de musique. C'est une plogue pour la passion. C'est une plogue pour la folie.

Une plogue pour la passion, disais-je. Des Montréalais qui chantent en japonais! Pensez-y: aucune chance que ça marche! C'est justement pas le but. Ils font de la musique pour faire de la musique. Pour l'amour de jouer.

Pas pour entrer à Star Académie. Pas pour tourner à Rythme FM. Pour le trip. Pour l'aventure.

Dans une époque frigide de sérieux, formatée à l'os, et je ne parle pas juste de musique, voici huit gars qui font des niaiseries. Et ces niaiseries-là les font atterrir dans le plus conformiste des pays industrialisés, le Japon. Leçon: Faites des niaiseries, les jeunes. On ne sait jamais où ça peut mener...

Dans la taverne vide, je demande aux gars c'est quoi leur but, leur ambition, dans - La Presse


"André Desroches"

Pas de grand-mère ou d'arrière-grand-père originaires de Kobe. Pas une goutte de sang nippon dans l'arbre généalogique. Pas un des membres ne parle la langue de Mishima. Et pourtant, le groupe Les Doux Cactus, une formation 100% québécoise fondée en 2006, a décidé de chanter en japonais.

Choix artistique pas banal pour ces quatre Rosemontois que l'on pourra entendre le 8 août. Ils présenteront à 20h30 un concert en plein air gratuit près de l'intersection Louis-Hébert et Rosemont.

Accompagnés d'une section de cuivres, Vincent Hamel (voix, contrebasse, thérémine), Charles Hamel (guitare), Jérôme St-Jean (guitare) et Charles Henri Duquette (batterie) livreront une douzaine de chansons en japonais. Ils nous promettent «un party d'une énergie débordante».

Si les accords commerciaux ne manquent pas, «il n'y a pas beaucoup d'échanges culturels entre le Japon et l'Occident. Il y a une barrière, la langue», note Vincent Hamel. Les Doux Cactus font leur part pour jeter un pont alors que le spectacle qu'ils donneront soulignera le 80e anniversaire des relations diplomatiques entre le Canada et le pays du soleil levant.

Cette aventure a débuté de manière toute simple pour le quatuor, qui a fait paraître l'an dernier le disque japonais pur jus Japanese Country. «Jusque là, nous faisions du cover country-rock», relate Vincent Hamel. Or au cours d'une soirée, ce dernier demande à une amie japonaise de lui traduire quelques phrases. Quatre phrases, puis une autre, puis une autre. Ces vers mis bout à bout sont devenus une chanson. Le groupe ajoute la pièce à son répertoire. «Au fil des spectacles, on a constaté que c'était la toune qui levait le plus dans le show», explique le chanteur encore un peu étonné de ce succès qui allait dicter la suite des choses.

Les membres ne parlent pas un mot de japonais. Leur maîtrise des paroles doit tout à l'apprentissage de la phonétique. En novembre dernier, lors d'une tournée au Japon au cours de laquelle ils ont tourné le clip Mon Noël à Tokyo, ils on pu vérifier la qualité de leur prononciation. Vincent Hamel se remémore cette performance dans un restaurant. «Les gens nous comprenaient bien», dit-il. Toute une surprise pour les Doux Cactus de voir les clients reprendre en chœur un refrain accrocheur.

«On ne fait pas ça pour que ça marche, pour que l'on soit célèbre. On voit qu'il y a un intérêt», confie Vincent Hamel. Un intérêt de la part du public, et aussi un intérêt au plan artistique pour les membres du groupe. La langue colle parfaitement à leur musique «country-flyée-festive» qui file à 100 à l'heure. Tak ! Tak ! Tak ! Tak ! Tak ! C'est très rythmé comme langue. «Musicalement, c'est fort intéressant, estime Vincent Hamel. Le fait de chanter en japonais me donne une liberté. C'est comme si je jouais d'un autre instrument. Je ne me sens pas les mains liées.»

Au début, «on faisait ça pour s'amuser, glisse le chanteur. Là, c'est sérieux.» Ce n'est pas qu'une lubie. Le japonais est là pour rester. «Nous avons l'intention de continuer à creuser ça», avec le même leitmotiv qu'au début, explique Vincent Hamel : ne pas faire de la pop bonbon, mais de la musique de party.

Il ne cache pas que l'importance du marché constitue un aspect très intéressant. Tandis que les artistes du Québec jouent du coude à Paris pour tenter de séduire un marché de 65 millions de Français, la compétition est pas mal moins féroce au Japon, un pays où vivent 130 millions d'habitants – 30 millions pour la seule région de Tokyo et sa banlieue. Et les Japonais sont friands de musique. C'est le second marché après les États-Unis.

Se démarquer ainsi a valu une belle surprise aux Doux Cactus. Un matin, un producteur belge travaillant à Hollywood a pris le téléphone pour communiquer avec un groupe québécois chantant en japonais. «J'étais certain que c'était quelqu'un qui me niaisait», relate Vincent Hamel. Pas du tout. Le 19 juillet dernier, à l'invitation de Sony Pictures International, ils étaient au Japon pour assister à la première du film de science-fiction Starship Troopers Marauder, du réalisateur Ed Neumeier, dans lequel on peut entendre leur chanson UFO tirée de Japanese Country. «Le producteur nous a trouvés sur You Tube. Il cherchait une toune country. Quelque chose de bizarre, lance en riant Vincent Hamel. Une belle surprise. C'est tombé du ciel !» - Journal de Rosemont


"Starship Troopers Marauder"

Everybody knows "It's A Good Day to Die" song from Starship Troopers 3: Marauder, right? But there's another very cool song in the movie (you can hear it in the Johnny&Dix&Lola's meeting scene). The song is titled "UFO" and written and performed by Les Doux Cactus. The guys from Les Doux Cactus traveled to Japan to see Marauder on the big screen. They did this little cool vid (and you can listen to the whole song!). - SONY Pictures Entertainment


Discography

We have a CD called Japanese Country with our original songs that is available in Canada and on ITunes around the world. We performed many times in Canada and in Japan. Our song UFO play worldwide in the movie Starship Troopers 3 in the Hollywood Sony Pictures Entertainement production.

Photos

Bio

Founded in 2006, Les Doux Cactus has taken Montreal by storm by daring to perform highly original music while singing in Japanese. The music of Les Doux Cactus is a blend of many diverse influences, including Fishbone, Stray Cats, The Velvet Underground, Maceo Parker and Johnny Cash. Singing in Japanese allows the band to play with the diverse rhythms of the language while creating a unique vibe that no one can resist.
Les Doux Cactus is comprised of Vincent Hamel (vocals, upright bass, theremin), Charles Hamel (guitar and vocals), Jérôme St-Jean (guitar and vocals), and Charles-Henri Duquette (drums). On stage, a full brass section accompanies the band.
Last November, ecstatic Japanese audiences had the chance to see Les Doux Cactus perform live in Tokyo, where the band was visiting while shooting their video My Tokyo Christmas. The band returned to Tokyo in July to attend the Hollywood movie premier of Starship Troopers Marauder in which we can hear the Les Doux Cactus
single UFO.