Comme un jardin la nuit
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"Comme un jardin la nuit"

Elles sont deux avec leurs voix et leurs guitares. Ensemble ou séparément, elles déclinent la luxuriance des musiques mé-diterranéennes en les parant d'une solennité majestueuse ou d'une fraîcheur primesautière. C'est dans ce deuxième registre qu'Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki sont les plus convaincantes. Quand leurs chants entrelacés vagabondent, picorant de-ci de-là avec une gourmandise et une gaieté contagieuses. Il y a de la véhémence aussi et de l'effronterie dans leurs jeux à deux. La langue grecque est leur point de convergence. Le lieu où s'épanouit le plaisir de dire et de saisir la musique des mots, des souvenirs, de l'identité commune. On connaît l'aînée, Angélique, qui vit en France depuis 1969. Dans son dernier album Eros y Muerte, elle chantait Pablo Neruda en espagnol et Anna de Noailles en français. Pour ce disque en duo avec la jeune Katarina, dont la voix est aussi pure et haute que la sienne est rauque et basse, elle se concentre sur les compositions du prolifique Manos Hadjidakis, dont on ne connaît en France que le célèbre mais réducteur Les Enfants du Pirée. A leur répertoire également, des textes de la poétesse Sappho, un tango en grec ancien et un envoûtant chant traditionnel de l'Epire (Xenitemeno mou pouli, « Mon oiseau d'exil »). Et aussi, deux reprises, plutôt réussies : Quel joli temps, de Barbara et Cette blessure, de Léo Ferré. Un DVD filmé lors d'un concert de septembre 2008 à Lyon accompagne le CD. Il permet de prendre la mesure de leur complicité sur scène, de leur goût pour la dissonance et le minimalisme... Mais, surprise, lors d'un récent concert, leurs répliques étaient exactement les mêmes, à la virgule près... Un brin de spontanéité et d'improvisation en plus et ce serait parfait. - Télérama


"Les voix envoûtantes d'Angélique Ionatos et de Katerina Fotinaki"

Angélique Ionatos délaisse pour un temps ses hommes. La chanteuse grecque se présente au Café de la Danse, à Paris, jusqu'au 15 mars, sans musiciens. Elle les retrouvera plus tard, continuant à mener sur les routes sa précédente création, Eros y Muerte. En ce mois de mars, qu'entre deux accordages de guitares capricieuses, elle dit détester pour ses humeurs cyclothymiques ("Ce mois pourrait être grec... Il fait semblant d'offrir le printemps et subitement on a froid."), la chanteuse se produit en duo avec sa jeune compatriote et soeur de coeur, Katerina Fotinaki.
Elle l'a rencontrée en Grèce, élève d'un de ses amis, le baryton grec Spyros Sakkas. C'est pour lui qu'elle avait mis en musique le poème scénique Maria Nefeli ("Marie des Brumes"), d'Odhysséas Elytis, dans les années 1980. Elle l'avait ensuite retrouvée en 1995, avec la création Parole de juillet, toujours d'après un poème d'Elytis.

Les deux chanteuses viennent d'enregistrer ensemble un album d'une belle délicatesse, Comme un jardin la nuit (Accords croisés/Harmonia Mundi). Le titre a été choisi en pensant à Léo Ferré. Dans Cette blessure, Ferré écrit "cette blessure... comme un jardin qu'on ouvre que la nuit".

CONSTELLÉE DE BOUGIES

La poésie est depuis toujours l'amie d'Angélique Ionatos. Dès 1976, quelques années après son installation en France, elle compose sur des textes de poètes grecs. Elle continue à les chanter : Odhysséas Elytis, Manos Hadjidakis, Sappho de Mytilène, poétesse grecque de l'Antiquité (VIIe siècle av. J.-C.). Dans ce tour de chant, elle enserre Septembre (Quel joli temps), de Barbara, interprété avec une grâce fragile par Katerina Fotinaki.

Ces rapprochements peuvent surprendre. "Ne m'en voulez pas si je vous parle de Sappho comme d'une contemporaine, justifie en souriant Angélique Ionatos. La poésie c'est comme les rêves, personne ne vieillit jamais." Guitare en main, chacune assise sur une estrade constellée de bougies, pieds nus, les deux chanteuses alternent leur voix (mate et ombrée pour Angélique Ionatos, évanescente et aérienne pour Katerina Fotinaki), les croisent ou les superposent, s'amusent comme deux adolescentes, rapprochant, par exemple, un chant traditionnel grec avec un texte de Colette. Dans un jardin, la nuit, toutes les audaces sont permises.

Patrick Labesse - Le Monde


Discography

Comme un jardin la nuit – Accords Croisés, 2009
Sappho de mytilène / Parole de juillet, box set for the 10th anniversary of Naïve, 2008
Eros y Muerte – Naïve, 2007
Anthologia – Naïve, 2006
D’un bleu très noir – Naïve, 2000 / Mia Thalassa – Tempo Auvidis, 1994
O Erotas – Tempo Auvidis, 1992 / Sappho de Mytilène – Tempo Auvidis, 1991
Le Monogramme – Tempo Auvidis, 1988 /
Marie des Brumes – Tempo Auvidis, 1984
Ô Hélios Ô Héliatorias – Arc-En-Ciel, 1983
La Forêt des hommes - Arc-En-Ciel, 1981
Résurrection – Arc-En-Ciel, 1972

Photos

Bio

Angélique Ionatos

Born in Athens, Angélique Ionatos left Greece in 1969 for Belgium, then France. In 1972 her first album, Resurrection, with her brother Photis, won the Gustavo Beytelmann Prize. That marked the beginning of her career in France. She went on to make a second recording with her brother, this time of songs in French which they had composed.
Their duo broke up in 1976 and Angélique Ionatos decided to turn to setting texts by contemporary Greek poets to music. Her first solo recording, I Palami sou, won the Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros. Two years later La Forêt des hommes was released, with compositions based on poems by Greek Nobel Prize winner Odysseus Elytis. The album O Hélios O Hélatoras followed the same path.

In 1984 she met the Greek baritone Spyros Sakkas and set a poetic work by Odysseus Elytis to music, Maria Nefeli (in French, Marie des Brumes). She asked the Greek conducter Alexandre Myrat to orchestrate this cantata for two voices, which was premiered at the Théâtre de la Ville in Paris. The album, recorded live at the Théâtre de Sartrouville, was awarded the ‘Grand Prix Audiovisuel de l’Europe’.

In 1988 came Monogramme (seven love poems by Odysseus Elytis) for small ensemble and male-voice choir. This time the orchestration was by the Argentine composer Gustavo Beytelmann.
From 1989 to 2000 Angélique Ionatos was resident Associate Artist at the Théâtre de Sartrouville.

1990 saw the premiere of Archipel, with Jean-François Roger (percussion) and Paul Broutin (cello) and arrangements by Gustavo Beytelmann.

After meeting fellow Greek singer Nena Venetsanou she had the idea of composing a work for two female voices. Encouraged by Odysseus Elytis, she set poems by Sappho (7th century BCE) to music, which were sung in classical Greek and in a modern translation by Odysseus Elytis. The result was Sappho de Mytilène (orchestration, Christian Boissel; staging, Joël Jouanneau), which was presented at the Théâtre de la Ville in Paris in 1992. The album was awarded the Grand Prix de l’Académie Charles Cros.

In 1993, O Erotas marked the beginning of a regular collaboration with musicians Henri Agnel (strings and percussion), Jean-François Roger (percussion) and Renaud Garcia-Fons (double bass). O Erotas was on the bill for a week at L’Olympia in Paris. The album (her tenth) was released at the same time.

In 1994, she worked with Christian Boissel again. Together they recorded an original work by Mikis Theodorakis, Mia Thalassa, to poems by Dimitria Manda. Angélique Ionatos was accompanied by Christian Boissel (piano), Hélène Daubry (cello) and Renaud Garcia-Fons (double bass).

In 1995, at Montreux (Switzerland), she gave the first performance of Parole de juillet, inspired by a poem written by Odysseus Elytis, an elegy for small instrumental ensemble and three soloists. She was joined once again by the baritone Spyros Sakkas. The work was orchestrated by Henri Agnel. It was subsequently presented at the Théâtre de la Ville in Paris and also at the National Theatre of Northern Greece in Salonica, for the anniversary of the death of the poet Odysseus Elytis.

Two years later Angélique composed La Statue merveilleuse, a short opera for children, based on Oscar Wilde’s story The Happy Prince. Commissioned by the Délégation Départementale pour la Musique des Alpes-Maritimes, it was performed at the Palais des Festivals in Cannes, then at the Opera House in Nice with the Orchestre de Cannes. Christian Boissel orchestrated the work.

In 1998 she returned to the more intimate form of the recital with Chansons nomades, in duo with Henri Agnel (strings, percussion) at the Théâtre des Abbesses (Paris). The album was released the same year.

In 1999, at the Théâtre de Sartrouville, Sanglot des anges was given in tribute to Mikis Theodorakis. Later the same year Wladislaw Znorko’s show Corrida was presented at the Avignon festival; for the first time Angélique Ionatos appeared in an acting role.

2000 saw the premiere at the Théâtre de la Ville (Paris) of D’un bleu très noir, in which Angélique was accompanied by Henri Agnel, Michael Nick and Cesar Stroscio.

The same show was presented for three weeks at the Café de la Danse (Paris) in 2001, then for five days at the Bataclan (also in the capital) in 2002, with special guests Misia, Lambert Wilson, Sonia Wieder-Atherton, and Juliette.

In 2003 Angélique presented L’Alphabet de la mer, with Michael Nick (violin) at the Maison de la Poésie in Paris. The show, directed by Jean-Claude Feugnet, paid tribute (in French) to the poets Odysseus Elytis and Sappho.

Next she recorded the album Alas pa’ volar, on which she sang (in Spanish) texts from the diary of the Mexican painter Frida Kahlo, set to music by Christian Boissel. The show inspired by the album was staged by Omar Porras at the Théâtre des Abbesses in October 2003.

In January 2005 her new show Athènes-Paris via… was presented at the