MAMAR KASSEY
Gig Seeker Pro

MAMAR KASSEY

Niamey, Niamey, Niger | Established. Jan 01, 2005 | INDIE

Niamey, Niamey, Niger | INDIE
Established on Jan, 2005
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Music

Press


"Mamar Kassey"

Mamar Kassey, de band rond muzikant Yacouba Moumouni genoemd naar de stichter van het
legendarische Songhai-rijk dat zich uitstrekte langs de Niger, is al jaren het visitekaartje van
de Nigerese muziek. Na een pauze van vijf jaar is Mamar Kassey nu terug met het ronduit
schitterende Taboussizé. Voor dit album versterkte Moumouni zijn vaste band met vier gasten:
zangeressen Fati Mariko en Safiah, die samen het verleden en de toekomst van de Nigerese
muziek gestalte geven, Harouna Godjé, meester van de godjé, een eensnarige Nigerese
viool, en fluitist Jean-Luc Thomas. Met titelnummer Taboussizé wil Mamar Kassey de vele
Nigerese migranten in Ivoorkust een hart onder de riem steken en ook Mali is van eenzelfde
strekking, maar dan gericht aan de door oorlog geplaagde Malinezen. Dat Yacouba zijn land
genegen is mag blijken uit Kountché, een prachtig door een fluitritme ondersteund nummer
over de voormalige Nigerese president Seyni Kountché, en Bowdi een eerbetoon aan alles
wat Niger zo mooi maakt. Absolute aanrader van de sterkhouders van de Nigerese muziek!
Mamar Kassey komt Taboussizé op 4 december live voorstellen in de Brusselse Magic Mirrors! - Tropicalidad - blog 2013


"Top of the World: Mamar Kassey – Taboussizé-Niger"

Kasseys are jolly good fellows

Mamar Kassey is the working group name used by the musician Yacouba Moumouni (nicknamed Denke-Denke). The group is from Niger and this is their third album release. Their 1999 debut, Denke-Denke, was a striking album that mixed the traditional sounds of the Sahel with a modern electric instrumentation. It was followed by Alatoumi in 2001, which was pretty much faultless. Taboussize-Niger continues in a predominantly acoustic and traditional vein, revealing an increased level of maturity and confidence in performance.

Moumouni has a deep, rich, thick voice and plays flute in an earthy and breathy fashion. He also plays kamalengoni lute, backed by an ensemble that includes a raspy single-stringed fiddle and pulsing talking drum. However, this isn’t entirely acoustic traditional fare – there’s an electric bass and flashes of electric guitar that round out the production. Two female voices impeccably fill out Yacouba Moumouni’s terrific vocals on a West African album that is an absolute joy. - Song Lines


"Le groove sahélien de Mamar Kassey Nouvel album, Taboussizé"

Le groove sahélien de Mamar Kassey
Nouvel album, Taboussizé
Après quatre ans d’absence, le groupe nigérien Mamar Kassey revient porter sur les scènes
du monde son entêtant groove sahélien, avec un nouvel opus, Taboussizé.
Sur la photo qui illustre Taboussizé, le troisième album de Mamar Kassey, les huit musiciens du groupe
posent tout sourire, sur une Citroën Dyane bleue aux phares allumés dans une rue de Niamey. Yacouba
Moumouni, leur leader, chanteur et flûtiste, trône au centre dans un généreux boubou de bazin moutarde.
Après quatre ans d’absence, Mamar Kassey revient prêcher sur les scènes du monde son credo
: une musique néotraditionnelle, inspirée de "chansons de village" passées au tamis urbain de
Niamey, capitale sahélienne poussiéreuse et cosmopolite. C’est là où le tout jeune Yacouba Moumouni
y a fait l’apprentissage de la vie et de la musique, qu’il a rencontré ses maîtres de chant et de
flûte, qu’il a vu débarquer de brousse, comme lui, des Peuls, Haussas, des Zarmas, avec leur répertoire
et leurs instruments. Là aussi que Mamar Kassey est né, un jour de novembre 1995.
A ce moment-là, Yacouba Moumouni a vingt-cinq ans, mais déjà un long apprentissage de la musique. Enfant,
il a mené les bêtes paître aux champs, en jouant dans une flûte en bambou pour tuer le temps. Au décès de son
père, il s’enfuit de la maison familiale et marche pendant six jours pour rejoindre Niamey à pied. Il a neuf ans.
Pour se loger et gagner de quoi vivre, il devient domestique chez une chanteuse, Absatou Dante. "Il y avait 25
personnes à la maison, je classais les tambours de la troupe avant les répétitions, je lavais les habits, j’allais
au marché. Et puis le flûtiste titulaire, Harouna Marounfa est devenu mon maître de flûte", se souvient-il.
Un jour de 81, le maître disparaît dans la nature et il faut le remplacer au pied levé, pour jouer devant sept chefs
d’État : le petit Yacouba qui s’était entraîné en secret, fait le job. De là, il devient mécanicien le jour et s’entraîne
le soir au Centre culturel franco-nigérien. "Un jour, le chef du centre de formation musicale du Centre culturel
franco-nigérien a envoyé quelqu’un me chercher alors que je travaillais au garage. Je me rappelle bien,
j’étais en train de réparer un amortisseur de R18. Il s’agissait de jouer avec l’orchestre national de la capitale,
le Takeda, d’être engagé et payé ! J’avais quelques mois d’essai, mais au bout d’une semaine, j’étais engagé !"
Yacouba Moumouni reste deux ans au sein du Takeda. Il commence à se faire un nom en tant que flûtiste,
vient jouer en solo au festival Africolor, puis rencontre Oumou Sangaré et Ali Farka Touré à Londres. "Ils
m’ont donné un conseil : 'Foncer sur la tradition'. A l’époque, à Niamey, les orchestres donnaient dans
le zouk ou la rumba zaïroise, c’était donc révolutionnaire de jouer nos rythmes", se rappelle Yacouba.
Il entreprend donc de fusionner les terroirs, les langues, les instruments et de monter un répertoire, qui fait
tout de suite mouche. Invité aux Nuits Atypiques de Koudougou, au Burkina Faso, le groupe se produit ensuite
sur la scène des Nuits Atypiques de Langon, en France et signe sur le label Daqui, pour deux albums. Que connaissait-on du Niger sur les scènes internationales ? Les danses peules wodaabé et c’est à peu près
tout. Le groove sahélien de Mamar Kassey - du nom d’un guerrier de l’empire Songhaï - conquiert l’Europe.
Au Niger, il revient auréolé de ses succès, la quarantaine de radios privées du pays diffuse en boucle certains
de ses tubes. Un phénomène qui s’est reproduit ensuite à la sortie de chaque album : "Actuellement, c’est le
morceau Kissey qu’on entend non stop. Il raconte les complications du mariage. Les belles-mères se mêlent
de la vie des foyers, elles arrangent ou dérangent les mariages : résultat, tout le monde est malheureux. Du
coup, aujourd’hui, les jeunes évitent de se marier. C’est trop compliqué, ça coûte trop. On ne peut pas dire ça
ouvertement au Niger, donc les gens appellent les télévisions et les radios pour demander qu’on le diffuse".
A Niamey, Mamar Kassey se produit de moins en moins. Le groupe n’anime pas les fêtes familiales.
Il se réserve pour les concerts lors de manifestations culturelles "sérieuses", les festivals ou les
dîners à la présidence. Les occasions se font donc rares… "Niamey est pris en étau, entre le Nigéria,
la crise au Mali, un contexte sahélien tendu" soupire le flûtiste breton Jean-Luc Thomas, directeur
artistique du disque et compagnon de route de Yacouba Moumouni sur un autre projet, Serendou.
Enregistré au Centre de Formation et de Promotion Musicale de Niamey en janvier 2012, en plein lancement
de l’opération Serval au Mali, l’album a failli ne jamais voir le jour pour des raisons de sécurité. Mais l’envie
et les risques économiques pris par le label breton Innacor ont pris le dessus. L’équipe a posé ses valises à
Niamey et sublimé une tension latente en belle sérénité. Intenses, précieux et envoûtants, les dix morceaux
de Taboussizé sont des moments de fête et de grâce arrachés aux heures tendues de la zone sahélienne.
Eglantine Chabasseur - RFI - 11/12/2013


""Mamar Kassey, le Niger dans toute sa diversité""

Le nom de Mamar Kassey est auréolé de légendes. Selon les Songhaï, il s’agirait d’un héros
qui aurait unifié les peuples vivant sur les rives du Niger pour bâtir un empire s’étendant du
Maroc au Dahomey. Aujourd’hui, son nom n’a rien perdu de son éclat puisqu’il désigne l'une
des meilleures formations musicales nigériennes. Mené par le chanteur et flûtiste Yacouba
Moumouni, Mamar Kassey a été fondé en 1995 avec le désir de rassembler plusieurs traditions
et de leur donner une actualité nouvelle sans sacrifier à quelque clinquant modernisme.
« Aujourd’hui, les gens jouent une musique facile pour gagner de l’argent », nous explique Yacouba.
« Ils sont riches, mais hors-culture. Moi, j’ai décidé de garder la culture telle qu’elle est.
Ayant des racines au Mali, au Niger et au Burkina Faso, j’ai voulu mélanger ces trois cultures
pour créer le rythme denkedenke. Et j’ai refusé de mettre une batterie, car je préfère la calebasse,
le kalangou, le molo et le kamélé n’goni traditionnels. » Le premier album, Denké-Denké,
est sorti en 1998, suivi d’Alatoumi, en 2000. Les tournées se sont enchaînées, en Afrique,
en Europe et aux Etats-Unis. Mais le groupe s'est fait ensuite plus rare, la faute à un certain
nombre de difficultés imprévues (décès de l’un de ses membres, changement de danseuses
et de chef d’orchestre). Yacouba en a cependant vu bien d’autres, lui qui, durant l’enfance, a
dû fuir un entourage maltraitant avant d’arpenter les rues de Niamey sans un sou en poche.
Accompagné d’une nouvelle formation de Mamar Kassey, c’est tout souriant qu’il revient
aujourd’hui présenter l’excellent Taboussizé. « On est fiers d’avoir réussi ce disque malgré
les difficultés, ici au Niger, et avec la guerre au Mali », déclare-t-il. De fait, la précision
rythmique du groupe est impressionnante et la superposition d’éléments traditionnels et de
textes engagés, toujours aussi efficace. Attaché à sa culture, Yacouba n’en est pas moins
un homme que révolte toute forme d’injustice. En témoigne le morceau Kissey, qui dénonce
les mariages arrangés. « Nous avons voulu avertir la population de la capitale, qui ignore
ce phénomène traumatisant. Je sais que les mariages forcés existent encore, parce que
je viens de la campagne. Là-bas, des filles sont mariées à 13 ans et abandonnées après la
naissance de leur enfant. » Dans Taboussizé, il s’insurge encore, cette fois contre le travail
infantile, véritable fléau au Niger. « On oblige les enfants à travailler dans un milieu
qu’ils ne connaissent pas, et souvent ils en meurent. Les gens qui font cela n’ont aucun
respect pour eux. » A ces maux et au risque que représente l’instrumentalisation politicienne
des divisions ethniques, Yacouba oppose sa propre utopie. « Mamar Kassey représente
le Niger dans sa diversité. Nous sommes songhaïs, djermas, gourmantchés, haoussas…
Et on joue ensemble, on rit ensemble, on vit ensemble. La politique africaine, c’est du
commerce. C’est à nous de nous lever pour dire la vérité et sauver l’esprit de tolérance. »
Louis-JulienNicolaou
Mondomix,
n° 60, nov-déc 2013 - Mondomix -2013


"Musiques du Monde - Chronique du disque "Taboussizé-Niger" MAMAR KASSEY"

Le nom du groupe est celui d'un illustre guerrier qui pacifia et réunifia les peuples du Niger lors de la décolonisation : un symbole fort pour cette formation qui en perpétue depuis 1995 le message de tolérance à travers la diversité musicale, en relisant les traditions ­ethniques du pays (songhaï, pulaar, haoussa, djerma...). Nulle batterie, mais une calebasse et un tambour d'aisselle kalangou pour rythmer ces styles frénétiques sous l'assaut répété des cordes : celles du violon godjé (hypnotique), du molo et du komsa (luths à deux et trois cordes) et du kamele n'goni.

Ce dernier est la spécialité de Ya­couba Moumouni (également flûtiste et chanteur), lointain descendant du vaillant Mamar Kassey et leader charismatique. Dans cet arsenal acoustique, celui qu'Ali Farka Touré considérait comme son fils spirituel ne concède à la modernité que la basse et la guitare électrique, dont les fulgurances énervées font de Kountché le morceau fort du disque. Ailleurs, on regrette seulement que les flûtes (dont celles de Jean-Luc Thomas, en invité), qui donnent du relief aux mélodies linéaires et singularisent le groupe nigérien, ne soient pas plus présentes. - Anne Berthod - Télérama - 2013


"Chronic album "Alatoumi" in BBC / English"



Mamar Kassey are from Niger, sandwiched between Nigeria, Algeria and Mali, and are named after a legendary warrior who extended the Songhai empire into the Sahara Desert.

This is the second record from the nine piece who have been together since 1995, and it's possibly the most infectiously breezy, life affirming slice of Afropop you're likely to hear all year.

As you might expect, there's a strong Wassolou tinge to the music, but the use of lutes and single string violin as well as electric bass and guitar give the music a distinctive, Arabic flavour and an earthy, bubbling energy.

The band's rhythms are unlocked, almost floating, yet groove hard enough to provoke involuntary spine twitching in the listener, with the dual percussion attack of tambour and calabash underpinning the forest of crossrhythms. The occasionally rough recording quality doesn't hurt either and suits the vital immediacy of Mamar Kassey's music; there's no Parisian studio gloss here.

Leader Yacouba Moumouni's voice is like honey seasoned with pepper; a sweet rasp that floats and soars effortlessly over the rich, layered rhythms of the band, answered by the female chorus. He's no slouch on the flute either; overblowing, false fingering and impossibly fast, tumbling runs are coupled with an improvisational sense that rivals the finest kora players; his unaccompanied solo on the opening 'Foulbe Gari' is a tour de force.

The other players are equally as good; Harouna Abdou's bass is fat, mobile and funky, while the lutes provide rolling, bluesy riffs, occasionally surfacing for brief solo statements. There's not a duff track on the album, though the closing 'Alzouma' (co-writen by jazz flautist James Newton) runs out of steam fairly early on. But that's nitpicking - this is a fantastic record.
- BBC - 2002


"Chronic in Vibrations / French"

Ce qui anime Yacouba Moumouni est de vivifier la tradition locale en la confrontant a d autres perspectives. D ou une instrumentation qui allie petits luths et tambours, mais aussi basse et guitares electriques, qui marie tous les rythmes du pays. Par-dessus, la voix du maitre de ceans sert de guide, accompagnee avec finesse par un cœur feminin, pour se faufiler a travers les meandres du fleuve Niger, symbolise par un ensemble de chansons dont la vivacite virtuose ne doit pas cacher des ressorts plus spirituels. - Vibrations - 2001


""Mamar Kassey : révélation des Nak" in World / French"

S il est un groupe qui a marque a Koudougou, c est bien Mamar Kassey du Niger. Son style contemporain puise aux sources de la tradition peule. La flute est l instrument emblematique de la musique de ces eleveurs parfois encore nomades. Entre les doigts de Yacouba Moumouni , chanteur de Mamar Kassey, elle exprime toute la palette des sentiments, depuis la nostalgie des grands espaces jusqu a la joie la plus intense. Mamar Kassey : retenez bien ce nom, parce qu il pourrait bien exploser bientot sur les scenes du monde, offrant pour la premiere fois au niger une representation musicale actuelle de niveau international. Yacouba, Abdallah et leurs huit compagnons qui composent le groupe ont trouve l alchimie pour faire danser en cœur guitares electriques et sonorites traditionnelles : un regal de chaleur a rever, a danser, a rugir de plaisir. - World - 1999


"Portrait in Mondomix / French"

Tel le fleuve Niger au cours large et implacable, le groupe Mamar Kassey (nom de l’un des heros de l’empire Songhai) entraine l’auditeur/spectateur dans un flux de vie et d’energie ou rites ancestraux et progres cohabitent naturellement. Un groupe parfaitement a l’image de l’Afrique d’aujourd’hui.
Fonde a Niamey en 1995, l’orchestre rencontre tres vite le succes. Des 1997, se met en place une tournee internationale –commencee sur la scene de Nuits Atypiques de Koudougou- qui emmenera les Mamar Kassey dans la plupart des capitales de l’Afrique de l’Ouest : Ouagadougou, Abidjan, Lome, Accra, Cotonou…. La musique du Niger sort enfin de ses frontieres !
Si le Nigeria a vu naitre l’afro-beat (inventee par Fela et son batteur/directeur d’orchestre Tony Allen dans les annees 70), son voisin le Niger est beaucoup plus discret sur la scene musicale internationale. Pays riche de traditions culturelles diverses souvent inspirees par le desert, le Niger n’a jamais imposeun style particulier (a l’instar de la rumba zairoise ou du Mbalax senegalais). Et ceci se retrouve aussi bien dans le repertoire des Mamar Kassey que dans la composition du groupe ou se retrouvent peuls, haoussas, germas. Ce qui ne pourrait etre qu’une collection de melodies typiques, qu’un echantillonnage folklorique prend toute son ampleur grace a la modernite des arrangements (le groupe a longtemps travaille avec le musicien/ directeur artistique Camel Zekri) et a la puissance du chant de Yacouba Moumouni le leader de la formation.
Chanteur exceptionnel et personnage hors du commun, Yacouba Moumouni est une figure emblematique de la scene africaine, tant par son talent que par sa destinee. Il n’a que 9 ans lorsque son pere decede; ses freres lui menent une vie si rude (le rouant de coups a la moindre occasion) qu’il s’enfuit de chez lui et parcourre a pieds les 200 kilometres qui le separe de la capitale, dormant dans les fosses et marchant jusqu’a l epuisement. A Niamey, il trouve refuge sur le marche ou en echange de quelques pieces, il porte des cartons. J’avais a peine de quoi m’acheter une petite culotte, se souvient Yacouba . Une femme recueille un jour cet enfant des rues. Il s’agit de la chanteuse Absatou Dante. Pendant des annees, il travaillera a son service, menant les troupeaux aux chants. C’est dans la solitude de la campagne que Yacouba apprendra a jouer de la flute, achanter et a danser pour un public compose de chevres et de moutons. Une apres midi, juste avant de partir jouer dans une ceremonie, le flutiste attitre de sa bienfaitrice tombe malade. Le jeune Yacouba le replace au pied leve et s’en sort si bien qu’il est autorise a jouer avec la troupe de temps a autre, puis regulierement. Parallelement , il travaille dans un garage. Un jour, alors qu’il a les mains dans un moteur, une belle voiture s’arrete devant son atelier. Le directeur du Centre Culturel Francais en descend et demande a voir un jeune artiste nomme… Yacouba Moumouni.
A partir de la, le conte de fee commence pour le petit patre illettre : Alhassane Dante, ancien directeur du Ballet National et co-directeur du Centre Culturel Franco-Nigerien, le prend sous son aile. Au CCF, il rencontrera Camel Zekri, talentueux musicien venu enseigner a Niamey, et Aly Keita, virtuose du balafon. Entre ces trois la, l’amitie; ne se dementira jamais et aujourd’hui ils se retrouvent regulierement a travers le monde, soit lors de projets communs (tel le festival de l’eau, cree par Camel) soit comme invites a des evenements musicaux prestigieux.
C’est tout naturellement que des leurs debuts, les Mamar Kassey font appel a la direction artistique de Camel Zekri (qui realisera leur premier disque) pour trouver ce son si particulier qui fait la particularite du groupe. Tres vite le succes arrive et le groupe devient rapidement le representant musical du Niger a travers le monde.
Parallelement au groupe, Yacouba Moumouni poursuit aussi une carriere solo, essentiellement en tant que flutiste. On peut l’entendre sur un titre du Worotan d’Oumou Sangare, sur l’album d’Hasna el Becharia ou encore comme invite de nombreux grands jazzmen lors de lives memorables.
Aujourd’hui, Yacouba Moumouni est une veritable star au Niger, un musulman pratiquant qui n’hesite pas a envoyer paitre les integristes et qui jouit d’une certaine aura sur ses compatriotes. A tel point qu’un jour.. 'Comme je devais partir faire un concert en Europe, raconte Yacouba, je suis alle faire renouveler mon passeport. Puis je suis revenu chez moi en moto, et la… je me suis rendu compte que j’avais perdu mon passeport, qui avait du s’envoler de ma poche. Je partais le lendemain matin trus tot et je n’avais pas le temps de le faire refaire. Alors j’ai telephone a la radio nationale qui a fait passer mon annonce en directe. Quelques heures plus tard, on sonnait a ma porte : c’etait un admirateur qui me rapportait fierement mon passeport !' - Mondomix - 2003


Discography

2013 : New album " Taboussiz Niger "
fvrier 2013
Production/Editor : Innacor Records
Physical and digital distribution : L'Autre Distribution (France and World)
4000 exs
The 5 tracks on sonicbids EPK are not the final versions (not mastered)

1999 : "Denk-Denk" // Daqui & Harmonia Mundi,
2000 > 2001 (re-editions) : "Alatoumi" // Daqui (2000) & Harmonia Mundi // World Village WV470003 (2001)
2006 : "Via Campesina" // Daqui & Harmonia Mundi

Photos

Bio

Yacouba Moumouni, the leader of the band MAMAR KASSEY, had paused the project for 5 years to focus on new musical encounters and invitations to France and around the world. Enriched by this experience, he returns with a new Mamar Kassey and a new repertoire. To reform the band, he calls his friend Jean-Luc Thomas, a Breton flute player with who Moumouni plays in Serendou project. Jean Luc gives the artistic direction to the band. Moumouni surrounded himself with the manager and music producer Bertrand Dupont from the INNACOR label. This label produced albums such as NDIALE, mix of Jacky Molards quartet and Foune Diarras Malian trio, or ALE GENA, which mixes the Breton band Badumes Band with the ethiopian singer Selamnesh Zemene. Bertrand Dupont entrusted the tour management to Yorrick Benoist of RUN PRODUCTIONS (Staff MBONGWANA International, Danyel Waro, Tambours du Burundi, Konono n1, Tartit...)

PRESENTATION OF THE BAND MAMAR KASSEY

The name Mamar Kassey belongs to the history of the Songhay people whose empire was extended from Walata (Moroco) to Dendi (Dahomey-nowadays called Benin). Mamar Kassey is the most famous of those peoples ancestors who decided, to avoid fratricidal conflicts, to exile all along the Niger river and establish themselves in the areas of Kolmane, Yatakala, Wanzarb, Tillabry, Gotheye, Tra, Gaya and as far as Kandi in Benin.

Original band Mamar Kassey was created 22nd of November 1995 by two men : Yacouba Moumouni and Abdallah Al Hassane who are musicians trained by the Centre de Formation et de Promotion Musicale de Niamey (CFPN Elhadj Taya).
Yacouba Moumouni, more known under the nickname of DENKE DENKE, nowadays is considered to be the most popular artist in Niger. Mamar Kassey is widely appreciated in all Western Africa.

Tradition is not a limitation for Mamar Kasseys music but the dynamic element giving it all a sense and taste.

The essence of tradition flows into the bands compositions, free from any rigid codes, thanks to its open minded view of the music and respect of oral traditional singing. It propagates at the speed of light through the calabashs tempo and the kalangou drum. It unites in a subtle game of contrasts, the melodic lines of the rhythm guitar and of the little luth Komsa. It talks through the singing and the Seys flute which bounces as a tightrope on the lines of a bass under high voltage.

MAMAR KASSEY plays brilliantly and with professionalism well-executed arrangements supporting Yacoubas beautiful and powerful voice, full of sensuality and warmth with an authentic Nigerian identity strongly affirmed by a subtle play, performed by the traditional luths Komsa and Molo and an armpit drum (Kalangou).
The beauty of dancers gestures is in perfect harmony with the rhythmic and melodic nuances of well-executed music. MAMAR KASSEYs music is a lot more than an addition of talents. It is the expression of a mutating culture, the link between the secret words of an art reserved to the hogon masters, God, fetishes and the universal language of the new millennium.

The MAMAR KASSEYs band is not a mere coincidence but the accomplishment of combined efforts of men and women convinced by the necessity to give Nigeria its voice into the concert of worlds music.

line up :

Yacouba Moumouni : vocal, peules flutes, dance, composition,
Harouna Abdou "Harou" : bass & vocals
Boubacar Souleymane "Barry" : gourd & vocals
Abdramane Albarka : electric guitar
Adamou Daouda : kalangou (talking drums)
Seyni Halidou : molo, komsa (lutes in 2 and 3 ropes)
Fatoumata Amadou :vocals
Catherine Onadja : vocals, dance


summer tour 2014
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7 juin Festival Music Meeting - Nijmegen (Pays-Bas)
8 juin Festival Musiques mtisses - Angouleme (F)
15 juin Festival Respect - Prague (rep. Tchque)
21 juin Fte de la musique Langonnet (F)
28 juin Festival Africa fte - Marseille (F)
29 juin Festival les sous-fifres - St Pierre dAurillac (F)
3 july Amsterdam Roots Festival (NL)
4 juillet Festival Roskilde (Danemark)
6 juillet Festival Afrika Hertme (NL)
10 juillet La Roche sur Yon (F)
11 juillet Festival Kan al loar - Landerneau (F)
19 juillet Crossroads Festival - Cracovie (Pologne)
24 juillet Festival Musica di mundo - Sines (Portugal)
2 August Festival Bout du Monde - Crozon (F)