Marco Calliari
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"Marco Calliari de retour à Paris pour un concert unique"


Par Rédaction
Marco Calliari à la Maison d'Italie
Maison d'Italie, 6 novembre 2008

Après le succès de sa tournée en France au cours du mois de septembre pour le lancement de son nouveau album, Marco Calliari est de retour à Paris pour un concert à la Cité Universitaire avant de repartir en Italie pour assurer la première partie de concert du groupe 'Bandabardo' le 8 novembre à Milan. Son nouvel album éponyme tout spécialement conçu pour l’Europe comprend des succès de l’album Che La Vita et Mia Dolce Vita soit 13 titres en italien.

Marco Calliari s'est lancé il y a cinq ans dans un projet de musique du monde, qui a tout de suite fait de lui un favori des médias et du public au Canada. Il a déjà vendu plus de 30 000 copies de son dernier album Mia Dolce Vita lancé en octobre 2006, et 20 000 copies du précédent. Marco est bien connu pour ses prestations intenses et festives et son charisme indéniable sur scène. Il célèbre ses racines italiennes avec ses 4 musiciens (accordéon, contrebasse, trompette et batterie) et une énergie rock chaleureuse. Passé maître dans l’art de célébrer, aucune foule n’a su résister à la fougue et au charme du chanteur québécois d’origine italienne. Pour vous faire une idée de ce à quoi peut ressembler son univers musical, prenez le meilleur de la scène française (Debout Sur Le Zinc, La Ru! e Ketanou), ajoutez-y la bonne humeur légendaire québécoise et le charme de l’Italie.

Informations pratiques
Maison d'Italie
7 A, Boulevard Jourdan- 75014 Paris Tél. 01 44 16 63 00 (RER : Cité universitatire) Tarif 3€
Dates : Jeudi 6 novembre 2008 à 21h

- Iatlie à Paris


"La Grande fête multiculturelle : de tout, de partout, pour tous les goûts"

Le parterre et l'esplanade de la Place des Arts au pied de la grande scène érigée à l'angle des rues Sainte-Catherine et Jean-Mance allaient pouvoir accueillir de nombreux spectateurs pour la Grande fête multiculturelle de Marco Calliari. Alain Simard, patron des Francos, a quand même tenu à remercier les spectateurs d'avoir bravé la météo, avant le début des célébrations, à 21 h.

Après des salutations musicales de Calliari, on a rapidement fait le tour du monde et des genres musicaux avec Ima, Yves Lambert, Nicolas Pellerin, Paul Cargnello, Tomas Jensen, Samian, Nedjim, le groupe Labess, Shauit et Marie-Luce Béland. On assistait à une Francofête, mais l'Italie, l'Abitibi des Premières Nations (Algonquin et Innu), la République dominicaine, le Portugal et l'Amérique du Sud ont pris part aux festivités... aux côtés de Saint-Élie-de-Caxton.

Et il valait mieux être nombreux pour que la fête lève! Les musiciens et chanteurs sont constamment restés groupés sur la scène. Conférant puissance et intérêt aux différentes prestations. C'était à la fois amusant et charmant de voir des Samian et Yves Lambert accompagner Ima lors du refrain de C'est beau un homme!

Calliari et sa bande ont opté à la fois pour la simplicité et l'éclectisme, à défaut d'un contenu homogène. Rap, reggae, bossa nova... Les chansons, livrées en évitant les temps morts, ont fait leur effet sur la foule.

Comme c'est souvent le cas lors de tels spectacles, La Grande fête multiculturelle a permis de mettre en lumière le talent de voix moins connues. Les injustices, Les nomades de Samian et Shauit, livrés avec conviction ont électrisé la foule. C'est toutefois les hymnes giguants La culture populaire, La déroutée et Le démon sorti de l'enfer d'Yves Lambert et Nicolas Pellerin qui ont rapproché vraiment les spectateurs des artistes.

En bon hôte, Marco Calliari a laissé beaucoup de place à ses invités. Chaque fois ou presque qu'il s'est pointé à l'avant-scène, c'était pour mettre le feu aux poudres, dans un spectacle convenu, sans prétention ni surprise. On se rappellera de l'interprétation festive de sa Che la vita, devant un public sautillant. Le chanteur connaît la recette pour embraser la foule... et décourager les nuages de faire leur apparition au-dessus de Montréal.
- Isabelle Masse La Presse/ Publié le 25 juillet 2008 à 00h00


"Marco Calliari : From Metal to World Music"

Italian-born Quebec musician Marco Calliari looms larger than he ever has on the Canadian music scene these days. After some 15 years as a member of the Montreal metal group Anonymus, he revealed a new side of his talent and musicianship last year with the release of Che la vita, a collection of Italian songs inspired by his culltural folklore and other influences, ranging from jazz to worldbeat. This singer-songwriter-guitarist and warm personality has had an interesting career.

Back in 1989, Calliari and three friends – Carlos Araya and brothers Daniel and Oscar Souto – formed the metal group Anonymus. In 1994, after acquiring solid performing experience, the band released the first of several albums. More recently, Anonymus joined forces with another SOCAN member, Mononc’ Serge, for an album and tour.

"Initially, when I was about 14, I was attracted to hard rock and metal, I was eager to learn,” says Calliari. “But I was also very much into opera and Italian pop music, thanks to my parents."

Calliari learned guitar and classical singing in high school, while continuing to work as a rock musician. Speaking of these two seemingly separate worlds, he says "Classical or metal, it's the same world to me – the world of music." Expanding on his general calling as a musician, he explains, "It happened slightly by accident, but music makes me feel connected. I [can] find something I like in any music."

Although Calliari didn’t know it as a teenager, his career was waiting in the wings. He soon found himself touring Quebec extensively with a group of musical colleagues, learning the ropes as he went along.

Describing his band's creative process, Calliari explains: "We're having a lot of fun with Anonymus. We work each song through and through, and build everything up as a group." The approach, however, changes with each song. Sometimes Calliari writes melodies and harmonies that he later brings to the rest of the group; other times the title and lyrics of the song come out first. The songwriter adds:"We all have our own individual intensity in the band, so the occasional conflict is to be expected, but each of us is also aware of his own strengths and potential. I’m a dyed-in-the-wool optimist, and everything always comes out right in the end."

Calliari continues, "Luckily, we’re taking a bit of time off with Anonymus right now, but we’re busy preparing a new album for a 2006 release. Anyway, I couldn't drop the group if I wanted to because it's just part of me, it's till death do us part." So Calliari is planning to maintain both his new solo career and his involvement with Anonymus, increasing his audience and having fun at the same time.

Calliari's late-blooming solo career came as no real surprise to him, given his natural fondness for the kind of music he can play: "It developed spontaneously out of various experiences, including a trip to Italy in my early twenties,” he says. “I was a bit scared of going it alone at first, but I spent a lot of energy on it. After a demo and four concerts, I received calls from many producers and media – it was a real incentive."

Used to intensive rehearsals, Calliari says his new songs seemed to develop much faster, chiefly through stage performances with like-minded musicians. Released in 2004, his 14-song solo album was an immediate success. "This places me in a different bubble now,” he says, “but I’m maintaining the same relationship with the public."

Calliari explains that many of his Anonymus fans are following him in his new venture. "The traditional aspect of my new repertory is very important,” he says. “I want to teach people new things, I want to help them discover how rich this type of music is."

Apparently, the Italian-Quebec community is unfortunately more inclined to catch a visiting act from Italy than to attend a concert by a fellow Canadian of Italian descent. Calliari would like to change that. Following the release of his Italian album, he won the CBC-sponsored Galaxie Award at the Rouyn-Noranda Emerging Music Festival and was featured at the Ritalfest, celebrating Italian music in Quebec. He also received a nomination in the "cosmopolitan" album category of the 2005 MIMI (Montreal International Music Initiative) Awards.

Calliari recently performed concert dates in Barcelona and will continue his Quebec tour through the summer. For more information, please visit www.marcocalliari.com.

Gabriel Bélanger holds a bachelor of anthropology degree. Interested in all aspects of human activity, especially music, he has contributed articles to SOCAN's Paroles & Musique magazine, among others, since early 2003. - SOCAN Magazine


"Mariage parfait pour Calexico"

La soirée était parfaite hier pour Calexico, qui mariait son folk-rock cali-mex avec le chaleureux trad des Mariachis Luz de Luna (lumière de lune). Et parfait le mariage fut devant des festivaliers trop heureux de le célébrer.

À la base, la musique de Calexico, dense foutoir de post-rock, de folk et d’improvisation, fait aussi large place au son mariachi. La présence naturelle de Luz de Luna amplifiait la richesse sonore du groupe, déjà plus opulent sur scène : trois trompettes, trois violons et quatre guitares, ça sonnait, les amis…

En ouverture, la troupe de Joey Burns (guitares et voix) avait plutôt choisi de montrer son côté rock. Pendant que John Convertino sonnait la charge en martelant ses peaux avec précision, ses compères tiraient à trois guitares à la fois, produisant une explosion sonore qui ébranlait les remparts de la place D’Youville (sur All Systems Red, entre autres).

Mais Calexico est capable de toutes les nuances, même dans la puissance. Et aussi de revenir à ce qui le distingue. Son interprétation d’Alone Again Or, de Love, était magnifique.

Quand les Mariachis sont venus les rejoindre en deuxième partie, la fiesta a pris de l’ampleur, dans une atmosphère bon enfant. Généreux, le groupe a même cédé la scène pendant un quart d’heure aux Mexicains avant la finale.

La symbolique n’a probablement échappé à personne : un mariage musical, mais aussi un mariage social, un puissant message de tolérance. Muy bien.

Marco Calliari

Ah ! ces Italiens, ils ont aussi ça dans le sang… le sens de la fête. Et comme Marco Calliari a l’exubérance communicative, il n’a eu aucune difficulté à conquérir la foule. Qui était prête à se laisser séduire…

Moins éclatée que Calexico, sa proposition était quand même tout à fait dans le ton pour ce début de soirée : des airs traditionnels italiens, certes, mais avec une énergie rock, des soupçons de flamenco et de reggae.

Bien entouré par une troupe de huit musiciens enthousiastes, le Québécois brûlait les planches. Son bonheur manifeste à rendre hommage à ses racines était contagieux. Un peu plus et on se mettait à souhaiter une victoire de l’Italie en finale du Mondial… C’est dire. - La Presse / Montréal


"Marco Calliari - Al Dente"

Voilà! Voilà à qui tous les DVD musicaux devraient aspirer. Ça c’est du rapport qualité-prix, mes amis! Marco Calliari, coqueluche québécoise du folklore italien depuis deux ans lance un premier DVD, et double en plus, où il présente non seulement l’intérgale d’un concert au Lion d’Or capté en avril dernier, mais également un segement cuisine où il apprend trois recettes de sa mamma, et ça sur le premier disque! Le deuxième nous offre un petit documentaire sur la tournée 2004-2006 de l’artiste et ses accompagnateurs, une création théâtrale intitulée Mi Rocordo, un best of du Rital Fest 2005 ainsi que trois vidéo clips! Mieux, la présentation est superbe. J’espère qu’on prend des notes dans la compétition. (9/10) - Canoe


"Cinq questions à... Marco Calliari"

«Métalleux» réincarné en chansonnier italien, Marco Calliari se surprend encore du succès de son premier album solo, Che la Vita. Depuis son départ d'Anonymus, il se consacre entièrement à ce nouveau projet. Le fils d'immigrants italiens vient de lancer Al Dente, un DVD double. Avant d'amorcer une mini-tournée canadienne et européenne, il donne un concert demain à Lachine pour la fête du Canada.

Tu joues pour la fête du Canada. demain. Est-ce tabou pour un artiste québécois d'endosser cette fête?

J'ignorais que mon concert était associé à la fête du Canada. Moi, je fais des chansons italiennes. Si on m'invite à la Saint-Jean ou à la fête du Canada, je vais accepter. Quand t'es immigrant, c'est le fun de conserver ta première culture et d'apprivoiser ta nouvelle. Je n'ai rien contre le Canada. J'aime le Canada. Mais je suis fier de ma province. Le Québec est extrêmement unique. Sinon, je célèbre plus souvent la Saint-Jean que la fête du Canada. J'ai passé plus de 1er juillet à déménager qu'à fêter.

Ton récent DVD s'intitule Al Dente. Est-ce un clin d'oeil aux clichés associés aux Italiens?

Oui. (Rires) Des clichés comme la bouffe, la famille et l'accordéon, ça fait partie de la culture italienne. Il y en a dans mon DVD. Sur le premier disque, ma mère m'apprend à cuisiner mes premiers risottos et cotolettes. C'est très drôle, car je suis nul en cuisine. Mais le titre renvoie aussi à mon spectacle. Je le présente depuis trois ans et il est maintenant al dente - juste à point. Le premier disque contient mon concert filmé au Lion d'or. Sur le deuxième, on voit des extraits de ma tournée et du Rital Fest, mes trois clips et Mi Ricordo, une pièce de théâtre que j'ai coécrite sur l'immigration italienne.

En mars dernier, on apprenait ton départ du groupe métal Anonymus. Pourquoi le quitter après 17 ans de carrière?

Je croyais pouvoir ralentir ma carrière solo cette année. Mais cet hiver, j'ai perdu le contrôle. Les demandes de spectacles n'arrêtaient pas. Les gars ont eu peur. Ils m'ont demandé de prendre une décision. Moi, je pensais avoir le temps de préparer avec eux le nouvel album. Mais je n'avais pas toute la disponibilité qu'ils me demandaient. Je ne voulais pas partir, mais eux ne voulaient pas que je continue comme ça. On se quitte en bons termes, sauf que ça reste difficile.

Crois-tu pouvoir percer le marché italien avec ta carrière solo?

Le marché italien est très fermé. Il n'y a pas de juste milieu. Soit ton nom circule partout, soit ton nom n'est nulle part. J'ai plus d'espoir en France ou en Belgique. Eux voient la chanson italienne avec plus de spontanéité. Les Italiens sont blasés musicalement. O Sole Mio, ils l'ont entendue des millions de fois. Une nouvelle version ne les intéresse pas. Mais bon, je vais donner cet été quelques petits concerts au Canada anglais, puis en Italie et en Belgique. On envisage une sortie de l'album là-bas.

Que prépares-tu pour ton nouveau disque?

Les chansons seront des reprises italiennes, comme Bella Ciao et O Sole Mio. Je veux montrer aux gens que la musique italienne ne se limite pas à ce qu'on a entendu des millions de fois à la radio. L'album sort le 17 octobre. Ensuite, je vais lancer un nouvel album de compositions en 2007 ou 2008. Elles vont marier l'italien avec le français, l'espagnol et l'anglais.


Paul Journet
Collaboration spéciale - La Presse / Montréal


"Un esprit musical festif"

Il voulait écouter le match absolument. Celui de l'Italie à la coupe du Monde, évidemment. Attablé près d'un écran de télévision, il n'a pas arrêté de décocher des coups d'oeil en direction de la partie.

Marco Calliari expose davantage ses racines italiennes depuis déjà quelques années. La partie de soccer en est une bonne manifestation. La récente rupture entre Anonymus et le chanteur aussi.

Depuis cette rupture, une popularité croissante pour le musicien s'est catalysée. Trois ans auparavant, il livrait de petits spectacles solos en marge de son travail effectué à d'Anonymus. En décembre, un soudain intérêt inattendu pour le musicien après un spectacle. Depuis ce temps, projets et bonnes nouvelles s'accumulent et se succèdent.

Il s'interrompt un instant pour commenter la partie : "Ouin, les Italiens sont ben bon pour les cartons..."

Un DVD de sa tournée à peine lancé, début juin, il entreprend une série de spectacles. Quatre musiciens en sa compagnie, il parcourra l'Ontario, la Saskatchewan... Ensuite, direction l'Italie, au mois de juillet, pour y promener son spectacle. Un échange entre deux festivals lui permet d'aller là-bas. Plus tard, lors de son Rital-Fest, au mois d'août, un artiste italien, Sergio Lacone, viendra à Montréal. À l'automne, il s'envolera pour la Belgique.


David Savoie - Le Droit / Ottawa


"Tour de Pise"

Marco Calliari est passé des riffs métal de sa formation Anonymus au folklore italien. Un saut périlleux qui a permis au chanteur de s'établir sur un autre versant de la culture québécoise.

S'il a déjà arboré des chandails à l'effigie de groupes métal à l'époque où sa chevelure était plus imposante, vous pourriez aujourd'hui croiser Marco Calliari, chanteur et guitariste d'Anonymus, sans même vous douter de ses racines hardcore. Petit, le sourire aux lèvres et les yeux pétillants, Marco gagne vite la confiance de ses interlocuteurs par sa sincérité et sa générosité. En fait, avec 150 concerts donnés en un an avec Anonymus, Mononc' Serge et les musiciens de son projet solo, on ne parle plus de générosité, mais de véritable don de soi.

En mai 2004, le Québécois d'origine italienne lançait son album solo, Che la Vita, sur lequel il s'éloigne radicalement du répertoire satanique pour plutôt porter le chapeau de chansonnier italien, un registre apprivoisé grâce à l'éducation reçue de ses parents. Huit mille copies vendues plus tard, la vie de Marco roule à un train d'enfer. "Quinze ans se sont écoulés avant que ma carrière m'occupe autant, il faut bien que j'en profite", se réjouit-il à l'approche d'une saison estivale qui ne lui laissera pas de répit puisqu'il donnera une quarantaine de concerts, en plus de s'envoler vers l'Espagne. "Je ne me considère pas comme un workaholic, je suis mon instinct, c'est tout."

Combiné au succès de Che la Vita, cet instinct a mené son maître à des endroits inusités pour un chanteur métal; comme sur le plateau de Belle et Bum, que Marco a visité en plus de se retrouver sur le disque-compilation de l'émission culturelle. En mars dernier, il articipait même au showcase de ROSEQ (Réseau des Organisateurs de Spectacles de l'Est du Québec) aux côtés de Martine St-Clair et Maritza. "C'était complètement débile: le spectacle avait lieu à 18 h à Port-Cartier et je devais jouer avec Anonymus et Mononc' Serge à Sept-Îles le même soir. On ne peut pas avoir plus opposé comme contextes." Malgré tout, Calliari s'adapte parfaitement à cette sphère du showbiz québécois souvent méprisée par les musiciens des courants souterrains. "J'y trouve mon compte parce que j'ai passé par-dessus mon trip revendicateur pendant lequel je voulais me battre pour que les vidéos d'Anonymus soient diffusés à MusiquePlus. Avec le temps, j'ai compris que le métal est une musique marginale qui survit d'elle-même. Il y a énormément de groupes actifs et les adeptes du style savent où voir ces formations et à quelle heure syntoniser tel poste de radio pour les entendre. Le métal n'évolue pas au grand jour, mais c'est peut-être mieux comme ça."

Chose certaine, même s'il suit aujourd'hui les pas de Renato Carosone, Vinicio Capossela, Paolo et Giorgo Conte - avec qui il jouera cet été aux FrancoFolies -, Marco n'hésite pas à inclure une reprise réarrangée d'Anonymus à son répertoire folklorique italien influencé par les musiques du monde. "Le public apprécie le segment du spectacle où je lui divulgue mon passé. Je chante même une adaptation de C'est beau la vie (Jean Ferrat) écrite par Mononc' Serge: "Des garçons aux cheveux longs / Des pédales de distorsion / Et des signes de démon / Que c'est beau, c'est beau l'heavy".


Olivier Robillard-Laveaux - Voir / Montreal


"La vita è bella"

Marco Calliari, dans la foulée de la sortie de son DVD Al dente, est venu nous jaser des multiples retombées de son projet solo.

Marco Calliari ne fait pas les choses à moitié. Tant qu'à sortir un DVD, autant se servir de ce support pour mettre le plus de matériel possible. Résultat: un DVD double contenant plus de sept heures de matériel et illustré de jolie façon par un Marco sur le point de déguster des cordes de guitare enroulées comme des spaghettis sur une fourchette. Le DVD 1 contient la captation d'un spectacle au Lion d'Or, la place où il aime le plus jouer. Il faut dire que c'est là qu'a débuté son aventure solo. Après quelques premières prestations là-bas, tout a déboulé pour lui. "Je recevais des appels pour aller jouer de la musique italienne! J'étais pas habitué à me faire appeler", lance cet ex-membre d'Anonymus. "Le métal, c'est très difficile à promouvoir. [...] Mon projet italien, c'est le contraire. C'est le fun et c'est vraiment motivant!"

Le DVD 1 contient aussi un extrait où Marco cuisine des recettes typiquement italiennes avec sa mamma, et où son papa vient dire son mot sur la polenta. Le DVD 2 nous fait découvrir Marco et ses musiciens en tournée à travers le Québec. On peut cliquer sur la localité de notre choix et se retrouver dans les coulisses de la tournée. On a aussi droit à une création théâtrale, Mi Ricordo, à laquelle Marco a participé, à des vidéoclips et à des extraits du Rital Fest 2005, un festival qu'il organise pour faire découvrir la relève québéco-italienne.

Cet été, entre plusieurs prestations au Québec, le musicien de 31 ans fera une incursion en Belgique
et en Italie. Comment sa musique est-elle perçue dans le pays de ses origines? "Les gens embarquent surtout quand je leur explique c'est quoi mon parcours." Celui d'un gars né au Québec d'un père du Trentin et d'une mère de Milan et qui vit de chanson italienne. Marco Calliari prévoit d'ailleurs sortir le 17 octobre un nouvel album, uniquement constitué de reprises de chansons italiennes, contrairement à son premier album, Che la vita, qui regroupait ses compos.

Avec tous ces projets, on comprend qu'il ait eu à faire le choix déchirant de mettre un terme à son aventure métal. "Je peux voir d'avance. Avant, j'avais peur de ne pas être capable d'arriver. Là, tout est vraiment clair." Même s'il ne se casse plus la tête avec des conflits d'horaire, Marco Calliari se sent déstabilisé d'avoir laissé tomber un groupe qu'il formait depuis plus de 15 ans avec des amis d'enfance. "Je m'ennuie, lance-t-il. Pour moi, c'était sûr qu'à 40 ans, je serais encore dans Anonymus. C'est déphasant. J'avais beaucoup de buts à atteindre avec ce groupe, même si je trouve qu'on a déplacé des montagnes avec ce projet-là."


Élise Giguère - Voir / Sherbrooke


Discography

LP: Marco Calliari

LP: Che la vita

LP: Mia dolce vita

DVD: Al Dente - More than 7 hours of material!

Video-clips: 1-Che la vita (camminar)
2-Lacrime
3-Bella luna
4-L'Italiano
5-L'Americano

Radio airplay: Che la vita, Bella luna, Lacrime, Angelo, Queste parole, Il scelto, Amore, Solo, Lontana, Ô, Matta ma sana, Tierra.

Photos

Bio

Marco Calliari
BIOGRAPHY

ENGLISH

Marco Calliari may be a full Québécois, but he has never renounced his Italian origins. Although since childhood, he had heard the melodies of the opera, within his famiglia, in 1989, at just 14 years old, he chose a very different sound: wild screaming heavy metal! It is at that time that he co-founded, with his friends, one of the most interesting metal groups in Quebec, “Anonymus”. Nevertheless, in 2006, after more than 15 years and five solid albums, Marco ended this important musical adventure to throw himself fully into his own thriving solo career, launched in 2003.

His first composition a festive album, Che La Vita, borders what can be called World Music, Jazz, poetic music, with all the lyrics and music signed by Marco, and all in Italian. Che La Vita sold for over 25 000 copies in a primarily French speaking audience.

After this ground breaking success Marco lounge his second solo album Mia Dolce Vita in which he remakes his own versions of traditional Italian songs such as O Sole Mio, Bella Ciao and L’Americano. This album came out in November 2006 and has, to this day, sold over 35 000 copies in Quebec. In 2007 he teams with a new booking agency, Spectra Scène.

The industry has also recognized this artist talent with awarding him the Prix Étoiles Galaxie (CBC) during the Emerging Music Festival in Rouyn-Noranda (2004), and then in 2005, the RIDEAU event (The Independent Network of United Artistic Events Promoters). In 2005 and 2007, Marco Calliari was among the nominees at the Gala de l’ADISQ in the “Album of the year – World music” category.

This summer, Marco is hosting the opening night of the Francofolies of Montreal with many guests broadcasted live on TV5 World. He also was invited to perform in a very special show side by side with Quebec greatest artists in front of the dignitary and an audience of nearly a million for the 400th anniversary of Quebec City celebrations!
This September, Marco Calliari will release a new compilation of his first two records destined to the European public. Anticraft will distribute the album in France and Griptape records in Switzerland and Germany. He will tour in France and Switzerland. He will also perform in big stadium in Florence and Milan in Italy with Bandabardò, very famous in Italy for their explosive concert.

Upon is return, Marco Calliari will take a short break from the public and will then be working on new original material for his third album set to come out in 2010. Finaly, Marco’s interpretation of the classic L’Americano has been selected for a Putumayo compilation called Italia 2. The released is due next autumn.

Devi solo camminar...