Marco Calliari

YVES LECLERC
PUBLIÉ LE: VENDREDI 21 FÉVRIER 2014
Marco Calliari était en grande forme, hier, pour présenter les chansons de son nouvel album intitulé Mi Ricordo. Versions de classiques québécoises repris en italien, compositions et chansons traditionnelles, ça sentait l’Italie à la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec.
Sur Mi Ricordo, qui vient tout juste d’arriver sur les tablettes, l’Italo-Québécois rend hommage, à sa façon, à des grandes chansons du répertoire québécois qui ont marqué son adolescence.
Casquette sur la tête, l’ex-chanteur et guitariste de la formation metal Anonymus a lancé la soirée, sous des éclairages rouge et orange, et avec un coup de cymbale et avec Ahi Ohi (Ayoye) d’Offenbach.
En plus de jouer de la six cordes et chanter, Calliari joue du «bass drum» et actionne un mécanisme lui permettant de faire résonner cymbale et tambourine. Un véritable homme-orchestre.
Le musicien est accompagné par trois filles sur les planches. Il y a Amélie Poirier-Aubry à l’accordéon, Isabelle Verville à la trompette et Julie Houle qui traîne son spectaculaire tuba.
DYNAMISME
Les trois filles chantent et jouent aussi des percussions. Elles bougent, exécutent quelques chorégraphies et dynamisent le tout, dans une mise en scène de Michel Faubert.
Marco Calliari salue le public en italien et lui indique, en français, qu’il peut filmer, prendre des photos, faire ce qu’il veut et surtout s’amuser.
Il a poursuivi avec Non C’é Granché, version italienne de Y’a pas grand chose dans l’ciel à soir de Paul Piché. Les gens apprécient et tapent des mains.
C’est avec Bino di Bedonia et Sempre Ci Sara (Y va toujours y avoir) de Richard Desjardins et Abbittibbi, avec de belles lignes de trompette d’Isabelle Verville, qu’on a senti le party s’installer. C’était festif, entraînant et bien rendu.
Une superbe version de Bella Ciao, avec un début plus lent et dramatique, suivi de la portion plus rapide, a confirmé le tout. On sentait dans le language physique de Calliari et des trois musiciennes que le quatuor était en train de s’éclater.
Après un court entracte, la formation a poursuivi avec Alla Manic (La Manic) de Georges Dor, tout en douceur et avec des superbes harmonies vocales de la part des trois filles.
L’OR À SOTCHI
Marco Calliari a dédié Per Fortuna, de l’album Al Faro Est, à tous les champions et à l’équipe canadienne de hockey qui avait, en après-midi, remporté l’or à Sotchi.
Les Giulia (Julie des Colocs), la Buena Creaza (La Bienséance de Plume Latraverse), l’Americano et une superbe relecture de Lindberg de Charlebois ont mis un terme à la
soirée.
Le chanteur-guitariste et les trois filles sont ensuite revenus sur scène avecChe La Vita et Frederico (Frédéric) de Claude Léveillée comme rappels. Marco Calliari réalisera un rêve, à compter du 27 février, en allant se produire dans sa patrie d’origine, avec sept spectacles à différents endroits en Italie. - Le Journal de Québec