MASSIVE SLAVERY
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MASSIVE SLAVERY

Rouyn-Noranda, Quebec, Canada | INDIE

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"MASSIVE SLAVERY - critique Global Enslavement"

Ça sonne en TA-BAR-NAC! Du vrai bon death metal mélodique avec des hooks, de la brutalité et du groove. La première chose que je remarque c’est évidemment la production. Un album métal bien produit, ça fait toute la différence. Le groupe est tombé pile en choisissant le duo St-Amant/Rémillard pour leur premier album. La deuxième chose sur laquelle j’aime bien porter une attention particulière; c’est le drum. J’ai vraiment rien à dire sur la performance de Pierre-Alexandre Mercier; c’est impeccable. Tout est à la bonne place et à la bonne vitesse pour supporter les riffs. Et de la vitesse, y’en a en masse! Parlant de riffs, j’adore le jeu de Joel St-Amant. Original, complexe, mélodique et très heavy. Très surprenant comme guitariste. Le bassiste Marc-André Barrette fait parfaitement sa job. Je ne suis pas très fan des groupes où le bassiste est un virtuose qui vient modifier la sonorité d’une toune. J’aime une bonne bass qui supporte le beat et le riff et qui ajoute un peu de couleur. C’est exactement ce que fait Barrette. N’allez pas penser qu’il passe innaperçu… il est bien présent et son jeu est bien senti.

Comment passer sous silence la voix de Jonathan St-Pierre. Holy shit man! Ça c’est une voix à mon goût! Si vous aimez le clean vocal; ben y’en a pas dans Massive Slavery pis c’est parfait comme ça! Y’en a déjà assez de même dans le monde du métal.. fuck that. Avec St-Pierre, c’est une excellente voix death d’un bout à l’autre. Sa voix est parfaitement balancée. Il joue avec juste assez pour donner différentes intensités, mais pas trop pour ne pas sortir de son registre. J’aime ça de même.

Ce quoi ça parle cet album là? En gros ça traite de notre société de merde. C’est un album engagé. C’est aussi à ça que ça sert le métal : conscientiser les gens vis à vis une réalité troublante. Voici un extrait de leur communiqué de presse qui décrit parfaitement le positionnement de l’album :

« En ces temps sombres où l’humanité semble être aveuglée par une paresse collective, par la corruption et l’individualisme, ainsi que par la quête de pouvoir et de puissance de nos grands dirigeants, quatre musiciens d’origine abitibienne au nord du Québec ont décidé de mettre sur pied un nouveau projet afin de conscientiser la population sur cette dégradation de notre monde.

Comme un cri d’alarme, leur but est d’avertir et d’éclairer la masse, afin de mettre au grand jour la triste vérité que plusieurs refusent simplement de voir ou d’accepter. C’est sous cette trame de désillusion complète envers notre civilisation que MASSIVE SLAVERY émerge de l’ignorance collective, afin de défendre et promouvoir un mouvement grandissant de résistance et d’opposition face aux grands dirigeants et manipulateurs de notre système. »

Ce que je retiens de GLOBAL ENSLAVEMENT : la parfaite balance entre l’extrême et le mélodique. Même si le groupe est campé dans un style bien défini, l’album est très varié musicalement. Le groupe n’est pas tombé dans le piège de la répétition mais n’essaye pas de sortir du style non plus. Ça c’est rare. La structure de l’album est idéale aussi : Une intro, 5 morceaux, un interlude, 4 morceaux et une outro. Je suis peut-être classique de ce côté là mais quand c’est bien fait, ça fonctionne à tout coups. On va entendre parler de Massive Slavery pour un bon boutte je crois. Bravo les gars, votre album va brûler mes speakers dans pas long. DESTROY-REBUILD-REPEAT!!!

9/10 - Boulevard Brutal


"MASSIVE SLAVERY - Global Enslavement review"

Massive Slavery is the latest genuine rough diamond sprouting from the flourishing Quebec metal scene. As a loyal pupil of the newer Canadian death metal school, this band is practically as modern as they come. On Global Enslavement - a semi-concept album themed around social criticism - the once established boundaries between melodic death metal and technical death metal have become heavily blurred, even a few deathcore influences get thrown in. All in all a more than decent debut effort. But...

But don't expect a straightforward release. Like a barbed wire the sudden tempo fluctuations snake through this album. From all sides breakdowns, complex-sounding leads and other rhythmic hiccups are intruding the compositions, which were still rough around the edges to begin with. Like aborted porcupines the frenzied tunes crawl around in your ears corrupting the smoothness of your listening experience. Clearly the accessibility is scarce in these jagged soundscapes... (presumably even for the sake of it).

So is this a bad thing? Massive Slavery sure is trying hard to convince me it's not. On several other occasions they're also trying to convince me they're more relentless and brutal than they actually are. Anyway, this is the kind of structured pseudo-chaos you're getting accustomed to after a few spins, so no worries there.

Two more good-to-know-factoids regarding Global Enslavement. One. The album is probably more dynamic and varied than your everyday melodic death metal album - a sure rarity in this day and age. Two. Also the harsh vocals lines are very diverse. They're not the easiest ones to stomach, though they fit perfectly with the overall course. And they don't make me want to impale myself on a spiked dildo, so that always a good thing. (Just this once I will let them off the hook for the casual deathcore pig squeals on the album's title track - but seriously, what in fuck's name were you thinking there?)

Final verdict: at first blush, Massive Slavery seems infinitely preferable to some of their bromigo's in the Canadian modern death metal scene. As said, decent enough album.
- Metal Storm


"Massive Slavery veut libérer le peuple"

Le groupe abitibien de death métal mélodique Massive Slavery s’est en quelque sorte donné le mandat de libérer le bon peuple contre l’esclavage de masse dont il est victime. Il vient de lancer un premier pavé dans la mare, le 27 juillet, avec Global Enslavement, paru sous l’étiquette Maple Metal Records.
Sujets : Massive Slavery , Rouyn-Noranda , Val-d'Or , Abitibi
Le groupe est tout jeune, ayant vu le jour à l’hiver 2009, mais il a été fondé par des musiciens d’expérience, soit le guitariste Joël St-Amant et le bassiste Marc-André Barrette. Le premier a officié dans Descend Into Nothingness et le second, dans Paroxysm, deux groupes qui ont connu un succès d’estime au-delà des frontières québécoises.
«Joël et Marc-André se sont connus au travail et ils ont découvert par hasard qu’ils partageaient la même passion pour le métal. Ils ont commencé un projet ensemble et ils ont intégré le batteur Pierre-Alexandre Mercier (Decrepity). Je me suis joint comme chanteur alors qu’ils avaient déjà sept chansons de montées pour l’album», confie Jonathan St-Pierre, qui a poussé la note dans Psykotyk, il y a cinq ans.
Sept milliards d’esclaves
Quant au concept de l’album, il porte sur l’esclavage des masses pratiqué par la classe dirigeante. «Nous sommes sept milliards d’esclaves sous l’emprise d’une poignée de dirigeants. Les médias de masse, la religion, l’économie, la politique et les nouvelles technologies font de nous des êtres dépendants. C’est ce que je dénonce en gros dans mes textes», souligne Jonathan St-Pierre.
Après avoir complété l’écriture des dix chansons qui allaient se retrouver sur l’album, Massive Slavery s’est dirigé vers le Northern Studio de Yannick St-Amand pour les enregistrer. Puis, Pierre Rémillard a procédé au mix et au mastering. Deux grosses pointures du métal extrême au Québec.
Maturité
«On voulait un produit de qualité. On a tout payé nous-mêmes. La compagnie de disques est arrivée après. Son propriétaire, John Belrose, a découvert le groupe sur Internet et il nous a approchés. On n’avait même pas l’intention de faire affaire avec une maison de disques», fait valoir Jonathan St-Pierre.
S’ils n’ont pas l’intention de s’asseoir sur leurs lauriers, les gars de Massive Slavery ont l’avantage de savoir, avec leur maturité, exactement ce qu’ils veulent. «On ne peut pas partir en tournée 300 jours par année. On a tous des bonnes jobs, des blondes. On veut faire des shows et pousser l’album, mais on ne sacrifiera pas tout pour y arriver», précise Jonathan St-Pierre. - Abitibi Express


"Une année mouvementée pour MASSIVE SLAVERY"

La formation métal rouynorandienne Massive Slavery a connu une année plutôt mouvementée, avec la parution de son premier vidéoclip et le départ de son batteur. Rien n’arrêtera ce groupe qui est impatient de produire un second album.

L’automne 2010 a été chargé pour la formation death metal, qui a tourné un vidéoclip en octobre avec une boîte de production ontarienne. Le clip de la chanson Humanity’s last hope, que l’on retrouve sur l’album Global enslavement, a entièrement été tourné à Rouyn-Noranda.

Publié sur internet en décembre 2010, le vidéoclip approche les 15 000 visionnements sur You Tube. «Ça donne une visibilité supplémentaire», a affirmé Jonathan St-Pierre, chanteur du groupe. Comble de chance, les contacts du groupe ont été payants puisque la chanson s’est retrouvée sur le jeu vidéo Rock Band.

Il est possible pour les joueurs de guitare virtuelle de télécharger Humanity’s last hope et de tenter leur chance pour reproduire la mélodie rapide de la chanson. «Il y a même quelqu’un en Allemagne qui nous a envoyé un vidéo de lui qui la réussit à 100 % à Expert», a raconté Jonathan, amusé.

Mauvais départ

Peu après la parution du vidéoclip, le batteur Pierre-Alexandre Mercier a malheureusement quitté le groupe. Après trois ou quatre mois de recherche active d’un batteur, la formation devait se rendre à l’évidence : Ils ne trouveraient pas de batteur pour le remplacer.

C’est alors que le guitariste Joël St-Amant, sur un coup de tête, a vendu tout son matériel de guitariste pour s’acheter une batterie. «En six mois, il a non seulement appris à jouer de la batterie mais à jouer toutes nos chansons, a dit Jonathan. En spectacle les gens ont dit qu’ils n’ont même pas remarqué qu’on avait changé de drummer.»

Il faut dire qu’ils ont reçu l’aide d’un ami afin de pouvoir faire quelques spectacles cet été. Francis Beaulieu, guitariste du groupe Archons, a remplacé Joël à la guitare le temps du Metal Fest de Lebel-sur-Quévillon et prendra place dans la formation pour le Festival de musique émergente. Il ne s’agit toutefois que d’un remplacement temporaire.

Ouvrir pour des légendes

Massive Slavery prendra part à la Nuit Métal de la prochaine édition du FME, tout de suite après Les Gars du Nord. «C’est vraiment une belle opportunité parce que ça nous donne une visibilité extérieure au monde du métal, s’est réjoui Jonathan. Il y aura beaucoup de gens du milieu comme des artistes et des promoteurs mais on espère aussi y trouver de nouveaux fans.»

Selon Jonathan, les billets en vente à l’Abstracto étaient écoulés plus d’une semaine avant la soirée thématique métal. Massive Slavery jouera en première partie de Les Ékorchés, une formation composée de membres d’anciens groupes métal des années 90 et de Cryptopsy, un des trois plus gros groupes métal québécois de tous les temps.

«C’est un honneur d’ouvrir pour des légendes, a fait savoir Jonathan. C’est un groupe qu’on apprécie, ils ont une exécution musicale extraordinaire.» La soirée métal aura lieu au Petit Théâtre du Vieux-Noranda, le dimanche 4 septembre dès 22h30.

Visionnez le vidéoclip de Massive Slavery ici : http://www.youtube.com/watch?v=XZDCVv7jDF8 - La Frontière


"MASSIVE SLAVERY - Global Enslavement review"

Before reading this review, take a second and search “Rouyn-Noranda QC” on Google Maps. This is the town Massive Slavery are from. It is an 8-hour drive North into the Quebec wilderness from Montreal. I’m pointing this out because the scene in Rouyn is thriving even though bands born there must travel five to eight hours minimum to get to the next population center. This is a plight many Canadian bands face and it is a testament to their tenacity and their drive to create.

On to the album! Massive Slavery deliver a refined version of melodic death metal on steroids that grips you like a vice and beats you into submission. The style is extremely straightforward, but offers up both unrelenting brutality and purely catchy tunes in a way that will make any metal militant stand to attention. The closest comparison to be made would be with Montreal’s Neuraxis, although with less prog and more death metal.

The production on Global Enslavement is absolutely huge. At the helm was Yannick St-Amand, the mastermind behind the aural assault on albums by Beneath the Massacre, Despised Icon, and many more. Needless to say, everything is in place and hits home like an eighteen-wheeler colliding with a moose. (There you go, another Northern Canada reference).

Massive Slavery take the political route with their lyrical topics. “Pull the Plug on Modern Civilization” and “The Denial of Man’s Regression” in particular need no explanation. The album cover, with references to television, violence, religion, the financial system and labor, give the impression that this band is in it for more than just good times. They have something to say, and that is extremely refreshing in a scene filled with watered-down “badass” or “dark” lyrics.

Aside from a few choice breakdowns, the band’s style generally remains melo-death-squared done to near perfection. If you’re into that and have an interest in the political message, do not hesitate to check out Global Enslavement. - The New Review


"Un clip professionnel pour Massive Slavery"

Le groupe de métal a fait son tournage à Rouyn-Noranda

En octobre dernier, Rouyn-Noranda s’est transformé en décor post-apocalyptique afin de permettre au groupe abitibien de métal extrême Massive Slavery de tourner son premier vidéoclip.
Sujets : Massive Slavery , Rouyn-Noranda
Il s’agit d’un clip pour la chanson Humanity’s Last Hope, tiré de leur premier album Global Enslavement lancé en juillet dernier sur l’étiquette Maple Metal Records. L’album, en passant, est maintenant disponible dans tous les HMV du Canada.
«Le clip est en ligne depuis le 15 décembre et en cinq jours, il a été vu par plus de 2000 personnes. Mon objectif personnel était qu’il soit vu par 1000 personnes avant la fin de l’année. Nous sommes les premiers surpris. Trois des cinq plus gros sites Internet métal l’ont annoncé. Ce qui serait bien maintenant, c’est qu’il soit diffusé à la télévision, pour un maximum de visibilité», souligne le chanteur du groupe, Jonathan St-Pierre.
Un produit professionnel
Le tournage a eu lieu le 24 octobre, après une journée de repérage visuel et de scénarisation la veille. Le clip a été coréalisé par Chad Archibald et Philip Carrer, de Black Fawn Film, qui ont fait plus de 70 vidéoclips pour des groupes tels Baptized in Blood. Le produit fini possède une facture extrêmement professionnelle.
«Le premier choc qu’on a eu, ç’a été de voir la version préliminaire du clip au début du mois de décembre. Notre mâchoire est tombée à terre. Ça valait vraiment toute cette attente», confie Jonathan, en faisant allusion à différents délais survenus depuis le tournage.


Une grosse journée
Cette journée de tournage en octobre s’est avérée toute une aventure pour le groupe, qui est complété par Joël St-Amant (guitare) et Marc-André Barrette (basse). Le batteur Pierre-Alexandre Mercier a participé au tournage, mais a quitté la formation depuis.
«On a tourné de 9h à 22h, sur un terrain industriel dans Noranda-Nord, avec les cheminées de la fonderie en arrière-plan. Il faisait froid. Ils ont tourné plus de six heures d’images à deux caméras. Si on n’a pas joué la chanson 40 fois, on ne l’a pas jouée une fois. On avait des barils enflammés pour donner le look post-apocalyptique et le plus difficile a été de garder les flammes à la bonne hauteur», précise Jonathan St-Pierre.
Ce dernier a aussi fait une chute dans les roches qui aurait pu compromettre le tournage dès le départ. «Dès la première scène, je sautais d’un cap de roche et j’ai versé sur une roche. Je me suis ramassé avec des bleus, du sang et un bon mal de dos. Mais sur le rush de l’adrénaline, j’ai pu faire toute la journée. C’est après que j’ai vraiment ressenti la douleur», souligne celui qui en rit aujourd’hui.
- Abitibi Express


"Massive Slavery, de Rouyn-Noranda au jeu Rock Band"

Si on avait besoin de se convaincre de l'importance du web comme outil de promotion pour les musiciens, voici un exemple trouvé à huit heures de route au nord de Montréal.

C'est un jeu vidéo qui a permis à Massive Slavery, groupe métal originaire de Rouyn-Noranda, d'étendre sa réputation au-delà des frontières de l'Abitibi. « Pour nous, cela a été le plus gros élément pour nous faire sortir du Québec », explique à Radio-Canada.ca le chanteur et gérant du groupe, Jonathan St-Pierre.

Présent sur le site de réseautage ReverbNation, le groupe a participé à un concours permettant de voir l'une de ses chansons mise en vente sur le site du jeu de simulation musicale Rock Band. Jonathan St-Pierre reconnaît que la réputation du réalisateur de l'album de Massive Slavery, Yanick St-Amant, connu aussi pour son travail avec Despised Icon, l'un des groupes de métal extrême les plus respectés ces dernières années au Québec, leur a donné une longueur d'avance.

De plus, le fabricant du jeu voulait lancer une nouvelle batterie à deux pédales. La rythmique complexe de Humanity's last hope, la chanson de Massive Slavery choisie pour le jeu, se prêtait à merveille à ce nouveau système.

Résultat : lancée à la fois sur Rock Band et en vidéoclip sur YouTube, la chanson a valu au groupe une grande visibilité, et des messages non seulement des États-Unis, mais aussi d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Sud. Il a aussi reçu des remerciements de fans allemands ayant battu le record de points du jeu de simulation musicale.

Payante, cette visibilité? Pour chaque vente à 1,99 $ de la chanson sur Rock Band, seulement 24 ¢ reviennent à Massive Slavery et à sa maison de disques torontoise, Maple Metal Records. Au final, le groupe en garde 12 ¢.

« [Rock Band] est vraiment plus un outil promotionnel, un outil de marketing, qu'une source de financement. C'est plus une belle porte d'ouverture pour se faire connaître. » — Jonathan St-Pierre, chanteur et gérant de Massive Slavery
Cette nouvelle notoriété se mesure autrement. Après le lancement de la chanson en ligne, les téléchargements illégaux de l'album de Massive Slavery ont triplé, voire quadruplé, estime le chanteur et gérant. Sur YouTube, Humanity's last hope a obtenu 5000 visionnements durant sa première semaine en ligne, puis quelque 1000 visites par semaine pendant les 4 ou 5 mois suivants, des résultats respectables pour du métal. D'autres sites ont depuis emboîté le pas pour la diffusion du vidéoclip.

Outre les ventes réalisées en ligne, environ 1000 exemplaires en format CD de l'album Global Enslavement ont été écoulés depuis sa sortie, dont les trois quarts en Abitibi. Beaucoup de ces ventes ont été réalisées en spectacle, précise Jonathan St-Pierre.

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De quoi donner du travail de relations publiques au groupe, dont les pages Facebook et MySpace ont reçu des messages d'aussi loin que la Russie, où des groupes québécois comme Despised Icon et Cryptopsy se sont déjà produits. Mais pas de longue tournée en vue pour Massive Slavery, dont les membres ont tous un emploi du temps chargé et parfois même une famille. Jonathan St-Pierre, par exemple, étudie à la maîtrise et enseigne à temps partiel.

Pour le gérant, c'est là que les réseaux sociaux sont « magiques ».

« Pour un groupe qui n'est pas au stade de faire de grosses tournées, le faire de façon virtuelle avec les réseaux sociaux, c'est une belle alternative. On est capable de garder contact, de se faire connaître, de se faire voir en étant perdus au fin fond de nulle part. » — Jonathan St-Pierre, chanteur et gérant de Massive Slavery
Pour Jonathan St-Pierre, la valeur de l'album, avec le téléchargement illégal, est maintenant davantage dans l'usage qu'on en fait. « S'il est téléchargé, c'est qu'il est écouté, s'il est écouté, il va être peut-être partagé, donc on peut aller chercher de nouveaux fans comme ça », dit le chanteur.

« Le CD, la chanson, c'est rendu un outil de promotion, ce n'est plus avec ça que tu fais ton argent, que les bands vont être capables de survivre. L'argent, aujourd'hui, ça se fait dans les spectacles, ça se fait dans la vente de marchandises. Un gilet, ça ne se pirate pas », conclut-il. - Radio-Canada


Discography

Global Enslavement - LP 2010

Photos

Bio

Né d'un concept élaboré par Marc-André Barrette (ex-Paroxysm) et Joël St-Amant (Ex-Descend Into Nothingness), Le groupe métal MASSIVE SLAVERY a connu officiellement ses débuts à Rouyn-Noranda en hiver 2009.

Ayant déjà travaillé avec Joël dans Descend Into Nothingness, Pierre-Alexandre Mercier (Decrepity) n'a pas hésité à le joindre au sein de Massive Slavery. Il fallu par contre attendre quelques mois pour que Jonathan St-Pierre s’ajoute à la formation en comblant le poste de vocaliste.

L'ajout de ce dernier apporta au groupe une nouvelle dynamique et une énergie supplémentaire qui poussa celui-ci à finaliser l’écriture de leur premier album, intitulé GLOBAL ENSLAVEMENT.

Ce premier assaut musical à été produit et réalisé au Northern Studio de Villemontel (Qc.) par Yannick St-Amand (Despised Icon, Beneath the Massacre, Neuraxis), tandis que le mastering et le mixing à été fait à St-Zénon (Qc.) au très réputé Wild Studio par Pierre Rémillard (Misery Index, Martyr, Anonymus). Global Enslavement fût lancé de façon indépendante à Rouyn-Noranda en avril 2010.

Peu de temps après ce lancement d’album devant plus de 350 personnes au Petit Théatre du Vieux-Noranda, le groupe signa son premier contrat de disque avec le label indépendant torontois MAPLE METAL RECORDS. La maison de disque procéda donc a un second lancement, cette fois si au niveau international en juillet 2010.

Global Enslavement est donc distribué en Amérique du Nord et du Sud, ainsi qu’en Europe grâce à une multitude de distributeurs dont Century Media, Relapse, HMV, Indie Pool Canada et plusieurs autres. Il est également offert en version numérique sur Itunes et Amazon.com.

L’automne 2010 fût fort chargé pour le groupe, qui tourna son premier vidéoclip pour la pièce « Humanity’s last Hope » avec les directeurs Chad Archibald et Philip Carrer du studio de production Black Fawn Films (Guelph, Ont.). Au même moment, cette pièce a également fait son entrée sur le célèbre jeu vidéo ROCK BAND, donnant ainsi une excellente visibilité mondiale au jeune groupe Rouyn-Norandien.

L'année 2011 fût marquée par un problème de line-up, mais cela n'empêcha pas le groupe de participer au Quévillon Metal Fest en compagnie de Anonymus,Martyr, et plusieurs autres.

De plus, ils ont pris part au Festival de musique émergente de Rouyn-Noranda, le plus gros festival indépendant au Québec, en compagnie de Cryptopsy et Les Ékorchés.

2012 s'annonce une année chargée pour le groupe, qui a compléter son line up et prépare présentement du nouveau matériel pour un éventuel 2e album.