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"On te présente Mauves avant tout le monde"

Mon radar de groupes à surveiller s’est automatiquement mis à biper en voyant le clip (le premier !) de Mauves il y a un petit peu plus d’un mois. En prenant leur show au Festival OFF comme prétexte, j’ai accompagné les gars backstage pendant une partie de la soirée et découvert un band qui promet sérieusement de mettre Québec sur la map.

Esthétique 60’s, esprit mi-dandy mi-adolescent, harmonies vocales à rendre jaloux, textes charmants/charmeurs… Aucune raison pour rester de glace devant la chic formation de Limoilou. Sérieux, faudrait vraiment qu’on fasse preuve de mauvaise volonté pour ne pas voir le buzz potentiel.


« Un vrai groupe de fille ». En tout cas, c’est (un peu) comme ça que le producteur de Mauves les décrits Une carte-là, les gars la joue sans demi-mesures, sans s’en cacher non plus. Impossible de ne pas penser à Chinatown : les deux groupes font partie de la même famille, c’est clair.

Quoique la comparaison s’arrête vraiment là. Julien Déry, Alexandre Martel (a.k.a Alex) et Jean-Cristophe Rubin (alias Johnny) ont leur personnalité bien à eux, la fraîcheur de leurs 20 ans qui joue assurément pour eux, un son et des textes pour les faire sortir du lot aussi. Résultat ? Un truc qui sonne comme Gaston Miron déchiré entre les Beach Boys et The Who. C’est eux-mêmes qui se décrivent comme ça, en fait, et c’est franchement juste.



On rajoute à ça un sens de la mélodie franchement enviable sur des compos qui torchent bien, bien assez pour envahir les ondes radios et faire battre le cœur des nymphettes. Et s’ils étaient une version québéquisée des Arctic Monkeys de Alex Turner et sa bande ? Possible.

(Note de celle qui écrit: je sais que les groupes ont horreur des comparaisons, et je le comprends. Je vais vous dire pourquoi les chroniqueurs musicaux s’en permettent autant : c’est simplement pour leur donner une saveur à travers les mots, et pas pour les traiter de copieurs ou de je-ne-sais-quoi d’autre de pas chouette…)








Justement, j’ai pris soin de vous suggérer de regarder le premier clip du groupe, pour la chanson Annie Hall pour que vous puissiez mettre des sons sur les mots. Et pour voir que à quel point personne ne leur ressemble en ce moment. Surtout au Québec.

Ah ! Et je me suis aussi permis d’inclure un lien vers leur perfo’ réalisée en partie par la charmante Virginie Lavallée Bélanger ( son blogue à elle devrait être dans tes favoris si ce n’est pas déjà fait, soit dit en passant) pour le site OFF sur le toit. Ça sonne un peu venteux, mais c’est toujours aussi bon. Ça vous donnera sans doute une meilleure idée de leur potentiel en harmonies vocales…

Curieux d’en entendre un peu plus ? On prend notre mal en patience, parce qu’on devra attendre à l’automne, probablement au mois d’octobre. Et d’ici là, on se promet de les suivre dans leurs moindres aventures. Surprenez-vous pas de revoir leurs « bettes » de gentils-rockeurs un coup les feuilles rougies, puis tombées. Voilà, voilà : Québec t’aime vous aura averti… et un peu avant que tout le monde le fasse!
- Québec t'aime


"Une soif de liberté payante pour le groupe le groupe Mauves"

Lorsqu'est venu le temps de composer leur premier album Cinéma Plymouth, les quatre membres du groupe de Limoilou, Mauves, ne voulaient s'imposer aucune limite et ne pas s'arrêter à un seul style. Leur soif de liberté a été payante puisque les critiques s'entendent pour dire que cette formation a un avenir plein de promesses.

«C'est toujours génial de voir que notre album est apprécié par les gens de l'industrie. Surtout lorsque dans le processus de production, tu as le doute qui s'installe. Voir que ça plait à la critique et au public, cela nous donne une tape dans le dos», explique un des membres du groupe Mauves, Jean-Christophe Bédard-Rubin.

La formation est née de l'initiative de ce dernier ainsi que de son ami Alexandre Martel à qui se sont ajoutés Julien Déry et Cédric Martel. Ce n'est qu'en 2008, qu'ils se sont mis sérieusement à la production de leur premier opus Cinéma Plymouth qui aura pris deux ans à mettre sur pied et qui est paru en octobre dernier.

Place à la musique

Les membres du groupe se sont avant tout penchés sur la musique pour construire leur projet. «Nous nous sommes attardés aux mélodies. Nous n'avions pas de sujet précis pour l'album. Nous avons composé et écrit les chansons par rapport à l'émotion que la musique nous transmettait», mentionne le musicien Alexandre Martel.

Selon son collègue Jean-Christophe, le style du groupe est un amalgame de plusieurs genres et influences puisque le quatuor a laissé toute la place à leur liberté créative. «Nous nous imposons pas de style pour ne pas y être confiné. Nous aimons explorer comme plusieurs groupes des années 60 et 70 qui ne se fixaient pas à un seul style.»

Leurs chansons parlent d'amour et d'espoir. Leurs mélodies sont inspirées des maîtres de la pop comme Paul Macartney, mais avec une touche de poésie à la Jean-Pierre Ferland. Le nom de leur groupe est d'ailleurs un clin d'œil à son album Jaune. Néanmoins, en spectacle les jeunes dans la vingtaine offrent un son plus dynamique que sur l'album.

«Notre show n'est pas une réplique de l'album puisque nous avons travaillé les chansons pour obtenir un son plus rock. Alors, on conseille aux gens de ne pas mettre de talons hauts, mais plutôt des souliers confortables parce que ça danse pas mal pendant le spectacle», blague Jean-Christophe.

Sur la route depuis quelques mois, Mauves sera de passage à Sorel-Tracy le 9 février prochain sur la scène du Loup Rouge.
- La voix / Julie Lambert


"Les Francouvertes, première soirée des préliminaires."

Beaucoup de mes amis se sont déplacés pour Mauves. Mauves, c'est un secret pas bien gardé de Québec. C'est quatre garçons qui chantent la pomme, la pop. Si on nous les avait présentés, dans le programme du moins, comme inspirés des sixties, leur chanson d'ouverture est plutôt progressive, se finissant en une cacophonie lumineuse d'harmonies vocales. J'en suis agréablement confuse, mais on revient rapidement à la pop promise avec Annie Hall. On jouera quelques fois encore avec moi, sautant d'un style à l'autre, d'une fille à l'autre, étalant des lectures notoires, un peu de dandysme. Le tout sans être très homogène est agréable, bien rendu sur scène, mi-fou, mi-vrai. Mi bleu, mi rouge. Mauves. - Scène 1425 / Audrey Canuel


"Francouvertes 2012: soirée 1"

Ensuite, le groupe Mauves de la ville de Québec, ont pris d'assaut la scène du Lion d'Or pour nous asséner leurs coups de pop-rock aux accents sixties. Leur prestation a commencé un peu laborieusement, pour mieux se terminer dans une véritable explosion d'énergie rock brute et jouissive. Ce bel effort leur a valu la deuxième place au palmarès. - Bande à part / Tony Tremblay


"Sept artistes à surveiller aux seizièmes Francouvertes"

Le pop-rock pur façon Beatles, Who, Turtles et cie n’est pas chose facile à (bien) faire dans la langue de Desjardins. À l’automne 2011, ce quatuor de Québec prouvait néanmoins que c’était possible avec Cinéma Plymouth, une chouette première collection d’airs légers, d’harmonies vocales fleuries et d’arrangement sixties bien goupillés. Si ça passe aussi bien live que sur disque, le groupe pourrait faire bonne figure au concours. Date de participation: le 7 février - Nightlife / Olivier Lalande


"Première soirée des préliminaires des Francouvertes: un joyeux bordel!"

Puis vint le groupe indie « pop sicle » (leurs mots) Mauves. Mon groupe chouchou de la soirée…

Déjà plus décontrac’ que Pandaléon, Mauves nous a fait oublier le temps de quelques pièces qu’on assistait à une vitrine ou, mine de rien, des artistes se disputent des prix valant des milliers de dollars.

Après « Comme un loir », une pièce quasi post-rock un brin longuette livrée en introduction, Mauves a momentanément mis le public dans la poche arrière de son « skinny jeans » en enchaînant avec « Annie Hall », un hommage (certains diront du copié-collé) à Woody Allen qui cartonne sur les ondes des radios universitaires et communautaires. Côté chant, c’est chambranlant, mais comme je préfère le cœur aux notes justes, je m’en fous pas mal. Bien que leur album m’a laissé de glace – je me rappelle même avoir lancé un « Ouin, le monde de CISM va triper! » à l’époque, honte à moi – le groupe m’a jeté sur le cul « live » en étant, justement, moins liché. Une belle (re)découverte, quoi!

En ce qui concerne les paroles, les textes sont plutôt couci-couça. Le choix des mots est parfois recherché et les histoires qu’ils racontent sont plutôt fluides, mais demeurent un brin drabe (et une joke de couleurs, une!).
Avec l’appui du public et du jury, le groupe détient présentement la médaille d’argent.

- Bang Bang / André Péloquin


"Take a groovy trip through '60s pop with Mauves"

"Annie Hall" from Mauves is a groovy trip in the way-back machine to the days of '60s pop with big harmonies, jumping keyboards and the kind of clean guitar sound that drenched the airwaves of the decade.

http://music.cbc.ca/play/artist/Mauves/Annie-HallQuebec's Mauves manage to take their prevalent inspirations and channel them into nouveau sonic safaris, and while the aesthetic is an homage to a well-traversed feild of rock and roll, the band finds new life through their unique interpretation on the album Cinema Plymouth.

Sounds Like: The Animals (but in French)
- CBC 3 / Steve Venegas


"Mauves : terreau fleur bleue"


(Québec) Quatre gars de Limoilou, dans la vingtaine, qui jardinent des pièces pop. Ne sortez pas trop vite les comparaisons à Casabon, il n'en est rien.


Mauves sème un son plus vintage, qui se réclame des années 60 et 70, du mythique Jaune de Ferland (d'où le nom du groupe couleur violet), de Gaston Miron et des Beach Boys (!). Il serait faux de croire que le premier opus du quatuor propose des textes touffus dignes de L'homme rapaillé.

Qu'importe, le quatuor a eu raison de privilégier le français pour coucher ses histoires plus souvent sentimentales. Le jeune groupe s'avère très habile dans les mélodies, nourries de multiples instruments jamais superflus (surtout le wurlitzer), et dans les harmonies vocales qui sonnent rétro comme ses boys bands de modèles. L'emballante Annie Hall, la countryesque La maison de Johnny et Le bal, qui aurait pu jouer dans un cabaret enfumé, prennent pied dans un terreau déjà très fertile, qui mérite de s'y attarder. De la bonne pop fleur bleue, tanguant entre le rock et le folk, voilà tout.
- Le Soleil/Olivier Parent


"Cinéma Plymouth"

Le jeu des références sixties. Un couteau à double tranchant. Qui n’est pas sans blesser le quatuor de Limoilou sur ce premier album – dans ses moments les plus lents, comme Le décor, Le bal, ou la pop insouciante de Chérie, écoute-moi; toutes un peu trop banales -, mais dont Mauves ressort généralement gagnant. Quand le clan se range du côté du mordant (Saigon, L’épisode, Comme un loir), du storytelling astucieux (Annie Hall) ou d’un certain glauque folky (La maison de Johnny), il débouche sur une relecture étonnamment fraîche du trip Beatles. Cinéma Plymouth est un bel effort de pop-rock costaud, sauvé de la facilité par des structures étoffées, des harmonies vocales riches et des mélodies bien ciselées - Voir/Olivier Lalande


"La vitrine du disque"

Il y a de ces disques dont l'âme accroche dès la première écoute. C'est le cas du premier disque du groupe Mauves, issu de Limoilou. Quelque chose m'a tout de suite plu dans sa façon de faire, dans les textures, dans sa manière de générer un esprit à la fois relâché et musicalement bien arrangé. Sur Cinéma Plymouth, les quatre gars de Mauves nous plongent dans une pop d'époque, dans l'ambiance très 1960 et 1970 des Beach Boys après leur phase surf, ou même dans un esprit beatlesque. Les textes, inégaux, sont comme autant de petits bouts de film absurdes et imagés, qui racontent moins qu'ils évoquent. Comme dans un film à vignettes, on y suit plusieurs personnages féminins, Madeleine, Ève, Camille, Annie Hall, et plusieurs beautés anonymes. Mauves en échappent quelques-unes — la voix fausse sur Saïgon, la trompette sur Comme un loir —, mais l'ensemble est surprenant. Fans de Jimmy Hunt, jetez une oreille.
- Le Devoir/Philippe Papineau


Discography

Cinéma Plymouth (2011)

SINGLE : Annie Hall

Photos

Bio

Mauves puise ses premières inspirations dans le terreau fertile qu’est Jaune de Ferland. Forts de l’ajout de ce nouveau mélange à leur palette, les quatre musiciens de Limoilou, à l’aube de la vingtaine, se penchent sur leurs instruments durant deux années au cours desquelles ils fignoleront une multitude de chansons pop directement inspirées de l’esthétique des années 60. Au fil des spectacles, le quatuor se forge une identité qui le rapproche de son idéal artistique, laissant place à la spontanéité et à l’énergie dans un cadre marqué par des harmonies vocales en interaction, des accords riches et des structures éprouvées par les maîtres du genre. Mauves avance une musique pop, mais non superficielle, où cohabitent le rock et la mélodie, le mât et la sophistication, l’intensité et la poésie. Poésie qui permet au groupe d’assumer pleinement son unicité à travers des textes imagés, intimes et impressionnistes où se côtoient l’amour des jeunes filles en fleurs, les ruptures amères et les espoirs avortés. Sans basculer dans le mélodrame, Mauves propose une musique amoureuse dans tous ses excès qui saura émoustiller les « fines oreilles ».