Maya Kamaty
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"Maya Kamaty s'offre le K"

Maya Kamaty sera en concert le samedi 16 mars à 20h00 au K en Saint-Leu en première partie de Fatoumatou Diawara

Au rayon des révélations récentes, Maya Kamaty avance à pas de géants. Epaulée par Sakifo Records et repérée par les Francopholies de La Rochelle, la jeune femme n’en finit plus de rallier public et professionnels à sa cause. C’est que Maya a quelques atouts majeurs dans son jeu. Légèrement voilée, son grain de voix a un charme fou. Il enchante avec aisance des compositions folk aux influences voyageuses, de la Réunion à l’Inde en passant par l’Afrique. Accompagnée par des musiciens fins et à l’écoute, Maya abordera la scène du K (en première partie de Fatoumata Diawara) avec un premier album prêt à sortir. Gageons que 2013 sera une grande année pour une chanteuse qui a déjà tout d’une grande. - IZI


"Maya Kamaty prend son envol"

Choriste de Ziskakan, Maya Kamaty joue une musique habitée, réussissant brillamment le pont entre ses racines maloya et un folk moderne et subtil, porté par sa voix cristalline. La fille de Gilbert Pounia effectue une tournée sud-africaine pour présenter ses compositions.

Maya Kamaty sera en tournée :

- 6 octobre 2012 : Maya Kamaty Festival Rocking the Daisies à Cap Town
- 17 octobre 2012 : avec Vavanger à Johannesburg
- 18 octobre 2012 : Maya Kamaty à Durban
- 19 octobre 2012 : Maya Kamaty à Durban
- 20 octobre 2012 : Maya Kamaty African Poetry à Durban

Plus de renseignements sur http://www.myspace.com/mayakamat - RUNMUZIK


"Maya Kamaty"



Entre blues créole et chanson réaliste, influences indiennes et folk enjôleuse, la môme Pounia, fille de Gilbert et choriste pour Ziskakan, bosse dur pour se tailler un chemin bien à elle.

Ti pa ti pa, depuis trois ans, elle tourne un peu partout avec ses compositions et à l’arrivée, mine de rien, elle est peut-être l’artiste réunionnaise qui a fait les plus gros progrès cette année. Excellente en début de saison dans Vavangèr(s), hommage original rendu à Alain Peters avec ses compères Alex Sorrès et Sergio Grondin, elle a livré une performance hyper solide sur la scène du Vince Corner lors du dernier Sakifo.

C’est plus qu’assez pour entrer dans notre collimateur : nous la surveillerons de près cette année, d’autant qu’après un passage en Afrique du Sud, elle devrait enregistrer un nouvel album, à paraître en 2013 - AZenda


Discography

- EP Maya Kamaty 5 tracks (2009)

First album will be released by the end of this year

Photos

Bio

Au tempo de l’envie

Bercée par des sonorités africaines et indiennes, faisant ses gammes entre les accords de son père et les contes de sa mère, Maya Pounia a grandi avec la ferme intention de ne pas tomber trop vite dans la marmite. Mais les ingrédients du zanbrokal avaient déjà la saveur des notes du maloya et des mots que l’on goûte à petit feu. Des cours au Conservatoire de La Réunion : alto, piano et chorale ; la guitare en bandoulière au lycée pour des reprises de Nirvana ou des Cranberries… Des compositions en français et en anglais, un premier groupe baptisé Coyote & Co. Une voix qui se cherche, une voie qui se trace…
L’adolescence est rythmée par le désir de se démarquer, de s’éloigner du milieu familial pour bien marquer sa différence. En 2006, des études à Montpellier en Médiation Culturelle et Communication seront révélatrices. C’est là que Maya découvre vraiment l’importance de la culture réunionnaise. L’éloignement du pays natal provoque un retour aux sources, une envie de mettre en valeur une langue longtemps brimée, de dire avec les mots de son cœur les battements de l’île qui l’a vu naître. Le groupe Grèn Sémé voit le jour. Ces étudiants en quête d’identité vont très vite se faire connaître et participer à des premières parties. Avec comme point d’orgue le festival Sakifo à La Réunion en 2008.
Ses études l’amènent à se consacrer à l’administration culturelle. Elles la confortent dans son désir de sauvegarder la langue créole et de valoriser le patrimoine réunionnais. Cela passe par des lectures d’Axel Gauvin et de Jean Albany, l’écoute de chansons de Ziskakan, d’Alain Peters et de Danyel Waro. Des repères pour avancer. Maya découvre l’ampleur des images en créole, partage avec le public ses premières compositions. La langueur de Véli séduit déjà, la langue s’affine et la voix se fait l’écho de nouvelles sonorités.
Une dizaine de compositions plus tard, Maya choisit son deuxième prénom, Kamaty, pour créer un nouveau groupe. Le temps de se préparer pour un premier album, d’écrire d’autres textes en créole pour enrichir sa palette, d’inclure dans son répertoire deux textes en français pour étendre son registre. C’est également le temps de peaufiner son jeu scénique, de résidences en concerts, de voyages entre la France et l’Afrique du Sud, avant l’entrée en studio.
La voie est tracée. L’album de Maya Kamaty résume le parcours d’une jeune femme réunionnaise qui a pris son temps pour se dire et dire son île. Les instruments traditionnels (kayanb, roulèr) fécondent le champ de l’acoustique ; les textes oscillent entre imaginaire et réflexion, portés par une langue imagée et magique ; la voix emporte en brise et en braise le blues métissé de maloya, entre rêves d’enfance et sève ardente d’un pays qu’il reste encore à inventer. Des histoires que l’on écoute ensemble à la brune, le visage embrumé de colère ou éclairé de tendresse, avant de prendre le dernier virage des comptes à rendre.
Maya Kamaty. Deux prénoms qu’il faut désormais conjuguer au tempo de l’envie…

michel ducasse
3 avril 2013

Young artist from Reunion Island, Maya composes and writes folk songs for her pleasure.
She goes up on stage to sing her compositions, a tender mixture between maloya and French song carried by an impertinent voice.
Born on Reunion Island in 1985, Maya comes from a family of artists, musicians, plastics technicians, storytellers... Sonorities coming from Africa, India and the islands of the Indian Ocean
as well as the many stories which her mother told her rocked her childhood. She flies away for France in 2005 in order to continue her studies in Cultural mediation and Communication.
In July 2009, she played on the Festival of the Nights Colors in Aniane and feels the desire of proposing another music group with her own compositions. Since her return to the country, she opened for Ziskakan’s concert, alone with her guitar or as
a chorus singer. Today, she is surrounded of young talented musicians and currently works on its very first album.