MENSCH
Gig Seeker Pro

MENSCH

Paris, Île-de-France, France | INDIE

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Band Alternative Rock

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"original press review"



__________________________________________________________________________________
Revue de Presse
Le point (net) 11/08/12
Mensch, genre à part
À la ville comme à la scène, les deux Lyonnaises font de l'hybridité leur crédo : session acoustique de la semaine !

"Der Mensch", l'être humain en allemand. Ni femme ni homme : genre neutre. Comme un pied de nez au machisme ambiant auquel il faut faire face lorsque deux femmes se lancent dans la musique. "Dans un groupe de mecs, la fille est une potiche. Et lorsqu'en France, des filles montent un groupe, la plupart du temps c'est pour faire de la variété." Mais Mensch y croit ; une culture du rock au féminin existe bien dans l'Hexagone, même si elle s'inspire de Janis Joplin et de Patti Smith, de PJ Harvey et des Cat Power.
Mensch, c'est avant tout une rencontre. Celle d'une brune avec une blonde, d'une guitare avec une basse, de deux univers attirés l'un par l'autre mais somme toute différents. On est en 2007. Carine Di Vita est disquaire à la Fnac de Lyon ; Vale Poher, une fidèle cliente. Les deux sont férues de musique indé et discutent pendant des heures de leurs dernières trouvailles, de leurs doutes et de leurs certitudes.
Accords new-wave
Bien vite, il en est une qui s'impose : ces deux-là sont faites pour jouer ensemble. Pendant un temps, une batteuse rejoint le duo. Puis quitte le groupe, laissant les deux jeunes femmes privées de rythme à l'aube d'un concert. Du drame à l'inspiration, il n'y a qu'un pas. Plus de batterie ? Qu'importe, une vieille boîte à rythmes fera l'affaire.
On les retrouve un matin ensoleillé sur le pas de la porte de chez Gals Rock, joyeux fourre-tout - disques, fringues, bouquins - du 9e arrondissement, à Paris. Ici, c'est blouson de cuir et cheveux courts sur une musique minimaliste aux accords new-wave. Autour d'un café, on rit, on chantonne, on parle guitare, pop et afrobeat, et l'on commente avec emphase les "petits nouveaux" du festival Fnac Live de l'Hôtel de Ville, leur dernier concert.
Puis l'on découvre la fameuse boîte à rythmes. Derrière la voix aérienne de Vale Poher, perchée quelque part entre Blondie et LCD Soundsystem. Dans l'arrière-boutique, où souffle un petit air frais, d'un seul coup nous vient comme une envie de danser. Le son a beau être teinté de mélancolie, on ne s'en dandine pas moins. Mensch, décidément à part
LIBERATION 19/07/12



Télérama sortir 18/07/12




TSUGI 51 avril 12

LYLO 24 mars 2012




Inrockuptibles 28 mars 2012

poher girl


DUO
La liste est interminable. Vale Poher, musicienne de son état, a été partout ces dernières années, sur des scènes de théâtre et de concert, au cinéma, dans des galeries. Mais c'est de sa rencontre avec la bassiste Carine Di Vita qu'est né son projet musical le plus intéressant : Mensch.
LE DISQUE
Le duo ressuscite les Cure des premiers albums, ceux d'une absolue sobriété. Mensch est new wave et post-punk, acharné et décharné sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
LA VOIX
En plus de s'affirmer dans un champ musical où les femmes se font rares en France, on constate que la voix un peu rauque mais féminine de Vale Poher ajoute un supplément d'âme aux chansons glacées.
UN RYTHME
La basse, la guitare et la boîte à rythme créent une tension libérée dans des refrains en apothéose qui illustrent parfaitement le nom de leur premier titre :
Dance & Die. E. V. B. NEXT LIBERATION 7/04/12






LONGUEURS D’ONDES avril 2012













Hétéroclite avril 2012




À bout de souffle
Le premier album du duo Mensch nous emballe avec son énergie “live”. Un opus rugueux comme du krautrock et sexy comme de la dance.

Cela fait déjà plus d'un an que l'on
se faisait les dents sur leur premier
EP. Il commençait donc à nous manquer
de la matière. Mensch, duo composé
de Vale Poher et de Carine Di Vita, est un
binôme qui visiblement passe plus de temps
sur scène qu'en studio. Et c'est tout à son
honneur. Les filles bidouillent leurs sets,
corrigent leurs sons, se remettent en question
et font leurs armes en live. Résultat : en
concert, Mensch sonne sacrément bien et
de mieux en mieux. Mais voilà, il a bien fallu
trouver le temps de s'enfermer pour faire un
disque. Et faire face au risque majeur qui
plane sur un premier album : la surproduction,
qui casse souvent l'énergie live. Car le
travail de studio, c'est un peu comme la
chirurgie esthétique : il faut savoir s'arrêter et
ne pas surenchérir… Heureusement, Mensch
est expérimenté et a surtout eu l’intelligence
de s'entourer de bons gars. Le duo a en effet
fait appel à Hypo (geek génial) à la production
et au Dj et activiste Krikor au mixage. Avant
même l’écoute, on ne se faisait donc pas
trop de soucis quant au résultat final, d'autant
que, dès le premier EP de Mensch, on pouvait
percevoir des influences telles que LCD Sound
System ou encore Blondie.





Chaud-froid


Mensch nous présente donc un album qui
claque, aux rythmiques sèches et synthétiques.
Ses huit morceaux sont krautrock, avec
la pointe d'austérité et de cold que cela suppose,
mais tous sonnent dancefloor et live.
Alors, on sautille naïvement, parce que c'est
plein d'énergie. Mais méfiance : la tension
règne, ainsi qu'une certaine mélancolie insufflée
par les lignes mélodiques vocales de
Vale Poher et par la basse toujours nerveuse
de son acolyte. À l'écoute, on reconnaîtra des
morceaux de l'EP précédent comme Mystery
Train, le titre qui évoque le plus Blondie, ou
encore l'efficace Island. Mais l'évidence de cet
album, c'est Swim Swim. La rythmique attaque
souple et disco, le chant se pose, évanescent
et inquiétant. Et c'est parti, le duo empile les
sons, les effets, nous appuie la tête sous l'eau
pendant plus de quatre minutes. C'est magnifiquement bien dosé, sans aucune surcharge,
avec quelques respirations aux couplets.
On ne va d'ailleurs pas beaucoup respirer à
l'écoute de cet album d'une grande densité.
Le titre Goliath, que l'on suppose être une
halte, débute à pas de loup avec un chant
tout d’abord fragile, puis provocateur et
revanchard, avant la troisième minute où
tout s'emballe. Ce n'est que sur l'ultime titre,
Sublime, que l'on soufflera vraiment. Dommage,
car huit titres, c'est court, et c'était bien d'être à bout de souffle
SUR LE NET :

Les inrocks, Blog de Géraldine Sarratia, 14/03/12
On commence avec Mensch, duo français composé de Vale Poher et Carine Di Vita. On avait déjà , dans les Inrocks, dit tout le bien qu’on pensait des deux premiers ep de Vale Poher, lyonnaise qui évolue dans la scène féminine underground depuis quelques années. Elle a notamment collaboré avec les Nantaises de Mansfield Tya. (jetez-vous sur leur album Nyx, si vous ne l’avez pas encore fait). Après deux ans d’expérimentations, Mensch sort aujourd’hui son premier album chez le label parisien défricheur Tsunami Addiction. Un huit titres abrasif, dense, sous perfusion krautrock, qui ravira les amateurs et amatrices de plaisirs métronomiques ( Neu !, Electrelane), les fans d’Albini et de LCD Soundsytem. Produit par Hypo ( auteur de quelques albums remarqués sur le label Active Suepension), l’album a été mixé par Krikor, qui a tiré certains titres tel Wild), vers le dancefloor .En écoute le rageur et tendu Swim Swim. A noter que Mensch sera en concert dans le cadre du festival Les Femmes s’en mêlent le 27 mars à Paris ( Divan du Monde) et le 31 à Lyon. L’album sort le 19 mars. Vous savez tout.

Télérama Sortir MENSCH 19/03/2012
La première, Vale Poher, a œuvré en solo et collaboré à divers projets tant pour le théâtre que pour la pop, les arts plastiques ou le cinéma. La seconde, Carine Di Vita, a travaillé avec plusieurs groupes dont Le Peuple de l'herbe. Aujourd'hui, les deux Lyonnaises ont mis en commun leur expérience dans ce nouveau projet matérialisé par un premier album éponyme pour lequel on a eu un vrai coup de cœur. Autour d'une basse tendue héritée de The Cure ou de Sisters of Mercy, Mensch y enchaîne les titres urgents aux mélodies entraînantes d'une simplicité pleine de punch. Au fond, on perçoit vaguement l'influence de Blondie ou celle, plus récente, de Battant. Mais Mensch, s'affiche avant tout comme l'une des révélations de ce début 2012 qui aborde le revival 80's par une face nettement plus excitante que bien de ses pairs. Note de la rédaction : bien Frédéric Péguillan


POPNEWS 5/04/12

Au commencement fut Vale Poher, cette jeune femme qui m'avait scotché sur son disque "Tauten", preuve d'un talent réel pour trouver l'énergie dans les fêlures, la noirceur. Et dans l'aventure, Vale rencontre Carine. C'est sa bassiste. Le courant passe, ça fait des étincelles. Mensch naît, signe un premier EP plein de promesses, quatre titres qui donnaient envie d'entendre plus, plus vite.
L'album est là. Il est noir, comme sa pochette, avec les deux protagonistes dans un rai de lumière. Cette photo en dit long, mais il y a aussi quelques mots qui apparaissent sur le site Internet : "Dance & Die". Comme une sorte de devise qui donnerait le ton de ce magnifique disque, aux huit titres affûtés, au croisement du kraut rock, de la new wave et du rock pur et dur. D'habitude, je n'aime pas les boîtes à rythme, mais les musiciennes en ont fait une force. Ce petit boîtier implacable au milieu des chansons donne une force incroyable aux chansons, permet de tendre au maximum l'atmosphère sans jamais s'aventurer dans le superflu. A l'os, toujours à l'os, et sur les lignes de basse de Carine et la guitare menaçante, il y a le chant. De quoi y croire, de quoi se laisser porter par ces paroles souvent rageuses, qui parlent de danser, danser pour se sentir exister. Et le transfert de cette énergie vers l'auditeur est excitant, continue encore de me foudroyer ("Mistery Train" et son refrain scandé, la deuxième moitié de "Goliath", course effrénée qui renverse tout sur son passage), de me faire chavirer ("Wild", ou "Sublime", au charme qui sent le soufre), de me donner envie de danser méchamment ("Evidence"). Disque fait avec les tripes, "Mensch" sonne comme une pulsion de vie, et ça le rend unique et brillant.

The blue Walrus 16/04/12

MENSCH are two French girls with guitars, bass, keys, vocals and a drum machine – and catchy as fuck tunes. There’s that dark glamour that entranced Blondie’s audiences seething below song structures that are part dancefloor electronic-grooves in the vein of LCD SoundSystem, and part the bluesy atmosphere and tension of The Kills.
A little post-punk, a little new-wave, full of attitude and Gallic cool. I’m in awe. Swoon.

Bulles sonores 26/04/12
Le ton, ou plutôt, le rythme est posé à l’écoute de « Untitled » : ces filles-là ont un sex appeal à revendre, un rock garage et glamour comme on les aime.
Tout est là, résumé dans le titre de l’album, un univers sombre, révolté, révoltant, un premier titre « Kraut Ever » qui cadre d’autant l’univers de ce duo : un rock psychédélique et électronique, non sans rappeler celui de Joy Division ou plus récemment de The Kills.
Nous ne pouvons que valider l’association, leur association : Vale Poher (qu’on a vu en featuring chez d’autres musiciens : Doctor Flake, Mansfield.Tya, Flore…) et Carine Di Vita (aka Marilou, qui a travaillé avec de nombreux groupes : Spade & Archer, Le Peuple de l’herbe, Groom et Rzatz) qui oeuvraient en solo jusqu’en 2009 et qui dès lors s’associèrent pour travailler sur ce nouveau projet qui est MENSCH.
N’en déplaise aux puristes, même si la boite à rythme, caractéristique de ce genre musical, peut laisser quelques réfractaires sur le bord du chemin, les filles ont su en tirer savamment parti et l’utilisent tel un fil rouge tout au long des 8 titres. De la tension sur « Kraut Ever » au final doux et sombre de « Sublime« , on se laisse facilement diaboliser par ce duo de voix qui résonnent et se répondent tel un écho sur « Mystery Train » .
Coup de coeur pour « Goliath » et son intro, qui commence en douceur et pour lequel on attend impatiemment un crescendo : à 2’39 les percussions entre en lice et l’attente est comme légitimée.
Leurs guitares rageuses, leurs lignes de basses bien rondes, et l’écho de leurs voix font qu’on en redemande. Il manque une seule chose finalement, se laisser envahir et porter par un live afin d’y retrouver toute l’énergie de cet album…



Artistikrezo 29/05/12


Ce premier album éponyme, est le fruit de la rencontre entre Vale Poher et Carine Divita, et fait suite à un premier EP au titre évocateur « Dance & Die » sorti en 2010.


On pense forcement à Joy Division sur les huit titres, mais également à Kraftwerk dont le « Die Mensch Machine » a surement du inspirer les filles. Voilà le genre de disque efficace et sans compromis qu’on aime se prendre en pleine tête sans comprendre ce qui nous arrive.

Mensch pourrait sonner comme d’innombrables groupes qu’on connait par cœur, mais à l’arrivée rien ne ressemble vraiment à Mensch. Cette noirceur, cette violence dans les lignes de basses, ce son unique qu’on doit aussi à l’excellent travail de Krikor déjà croisé sur le projet France Copland, donne à « Mensch » ce son unique.

Un morceau comme Swim Swim très organique fait penser à des groupes comme The Organ ou encore Electrelane . On se dit qu’avec d’autres filles comme Claude Violante ou encore Milkymee, le rock n’est plus une affaire de mecs et qu’en 2012 avec des premiers albums plus que réussis, c’est les meufs qui tiennent le pavés.

Arno Byhet



Locita 06/06/12
Mensch, un nouveau souffle sur la musique française

Mensch est un groupe, un binôme plus précisément, de Lyon. Mené par Vale Poher et Carine Di Vita, très accessibles par ailleurs, le groupe a sorti son premier album en mars dernier. Après un EP disponible en téléchargement gratuit sur leur site (quatre titres dont l’incontournable “Mystery Train (Of Life)”), Mensch a proposé dernièrement sur Twitter à quelques blogueurs et chroniqueurs de participer au lancement de l’album en réalisant un article à ce sujet.
Cet album, c’est du rock, taillé aussi bien pour les concerts que pour les iPod. Des titres efficaces et puissants qui s’enchaînent.
Mensch, avec son rock énergique, sexy, pêchu, arrive à se placer directement dans la lignée des groupes comme Blondie ou d’artistes telles que Nina Hagen et parvient à enfin offrir une alternative crédible au rock dit «féminin».
Du rock nerveux et répétitif, mais cela n’est en rien un défaut chez Mensch : les riffs s’enchaînent de manière précise, tant à la basse qu’à la guitare. Les voix se posent de manière presque irréelle sur les instruments, comme si elles venaient d’ailleurs.
Vale Poher et Carine Di Vita ont pris le risque de faire tourner un album rock de manière parfaite avec une basse et une boîte à rythme comme organes vitaux de la formation. Enfin un groupe qui prouve que la basse et la rythmique ne sont pas là pour soutenir des guitares criantes et bruyantes. Ici, chaque éléments de la mélodie est maîtrisé et justifié par rapport à l’ensemble. L’importance de la rythmique permet de libérer une énergie très sexuelle dans les morceaux et promet des lives enivrants en compagnie de Vale et Carine.
Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter le site du groupe et à les suivre sur Twitter.
Vanessa Sophie





RADIOS

« Carine Di Vita et Vale Poher, deux filles, une basse vrombissante, quelques claviers et une boîte à rythme. Ambiance noire, sexy, interlope, c’est comme si l’on retrouvait la mythologie du krautrock berlinois, un soupçon de la sulfureuse Siouxsie, et l’empreinte de la sueur d’un club new yorkais des années 80. Mensch, c’est aussi et surtout le besoin de traduire l’urgence vitale d’exprimer des sentiments bruts. Effet stroboscopique garanti. Mensch c’est l’association de deux personnalités très engagées dans une forme d’activisme culturel. L’une a trimballé sa détermination dans les milieux du théâtre, de la musique de film et l’art contemporain, l’autre a fait ses armes dans le milieu underground lyonnais avec une participation notable dans le groupe Le Peuple de l’herbe. Leur rock tendu griffe l’épiderme. Immédiat et sans concession, c’est aussi paradoxalement leur minimalisme qui intensifie leur propos. Ce qui donne ainsi des titres accrocheurs, efficaces parce que furieusement mélodiques. Dès lors qu’il s’agit de parler de rock il est toujours question bien sûr de musique mais aussi bien souvent de posture, ou de l’attitude comme disait l’autre. Les deux filles de Mensch revendiquent le fait d’être sur scène ni spécialement charmantes ni volontairement aguicheuses. Alors qu’elles en possèdent tous les atouts, elles préfèrent jouer sur la séduction naturelle de l’alliance de leurs deux voix aériennes. Il faut écouter les huit chansons de ce disque sorti en dehors des circuits balisés. Il nous invite à renouer avec une revendication au parfum punk « dance and die ». Danser et mourir. On peut aussi leur dire que leur musique ravive le slogan « danser c’est vivre ». » Didier Varrod FRANCE INTER 6/04/12

« Excellent surprise c’est Mensch. La boîte à rythme se place entre la basse et la guitare, c’est là que la magie opère. C’est du rock mais avec un son fondé sur une basse hyper présente, une rythmique minimale mais en tension constante et des guitares qui scintillent sur des voix qui se mêlent… C’est tout de suite prenant. C’est une atmosphère forte. Une vraie personnalité. La rage se libère de manière harmonieuse et positive. Un album drôlement dense. » Benoit Brayer FRANCE INTER 7/04/12

REVIEWS LIVE

Bring me the sound 10/11/12 (Soirée Tsunami addiction Centre Pompidou)
Nos copines, parce que ça fait tout de même trois fois qu’on les voit, et on aime toujours autant. Si souvenez-vous, Mensch, Mensch Mensch. Celles qui nous font danser et mourir avec un album transcendant, du rock soutenu par des boites à rythmes avec deux voix qui se complètent parfaitement ? Faites un effort. Bref. On commence à avoir de la bouteille et du comparatif pour le live des deux demoiselles. Et bien, on peut dire qu’on a senti le progrès. Elles introduisent avec Dance & Die et la folie commence, pleines d’énergie, la voix de Vale se posant avec volupté aux abords du micro. Interactions, et le public commence à headbanger sous les beats. Les émotions sont là, et elles s’entremêlent au rythme, entre larmes et cris, pour un instant qui défile tristement. Le dernier titre confirme la beauté de Mensch, mélancolique et perçant. On en sort pas indemne.

Des oreilles dans Babylone 26/10/12 (106 Rouen)
Avant Body/Head, c'est le duo de Mensch qui monte sur scène. Groupe lyonnais formé en 2010 par Vale Poher (chant/guitare) et Carine Di Vita (chant/basse). Mensch présente avec une grande finesse un mélange de sons cold, new-wave et post-punk. Influences clairement assumées en démarrant son set par une reprise instrumentale de "She's Lost Control" de Joy Division. Pourtant, il ne faut pas y voir qu'un revival. Si c'est bien un timbre allemand, une sonorité anglo-saxonne, c'est avant tout une marque de fabrique des plus personnelles. Malgré une timidité assez manifeste dans les quelques moments où le groupe parle au public, ces deux femmes réussissent à le conquérir grâce aux charmes de leur voix et un rythme très expressif dans des morceaux comme "Swim Swim" et "Wild". Loin d'être répétitif, le groupe montre sa capacité à flirter avec le punk sur "Kraut Ever" ou le chant mélancolique sur "Sublime". Pour ceux qui ne connaissaient pas ce groupe ce fût une belle découverte, un concert qui se suffisait à lui seul.

Muzzart 20/09/12 (106 Rouen)
Les affiches attirantes se succédant sans temps mort au 106, tant dans l'expérimentation que dans les genres plus "normés", le Body/Head de...Kim Gordon de Sonic Youth -excusez du peu- était invité en ce jeudi de septembre à nous gratifier de ses stridences noisy, précédé par la superbe paire féminine que constitue Mensch et son rock cold fin et intense.

Aucune hésitation donc au moment de "tracer la route", pour d'emblée se plonger dans l'univers de Mensch (Vale Poher, expérimentée, au savoir-faire incontestable, et la froide beauté de Carine Di Vita à la basse, parfaite), qui débute par une reprise instrumentale appropriée du She's lost control de Joy Division pour finir cet impeccable concert sur un nouveau morceau aussi fin qu'enlevé, nouveauté marquante ajoutée à un répertoire déjà de haute tenue. Le minimalisme et l'inspiration des filles s'avèrent décisifs et génèrent des compos singulières dont aucune ne dénote, entre lyrisme et froideur maitrisée et ce, selon un tempo élevé, souvent, ou plus nuancé.

Le niveau de Dance & die, récent EP du duo, et d'un album plus estimable encore est donc confirmé et amplifié live et la voie bien ouverte pour Body/Head, plus radical et exigeant, certes, mais au pouvoir de "capture" indéniable dès lors que l'on fournit l'effort, certes loin d'être aisé, de s'imprégner de sa démarche et de son carnet de chansons bruitistes et basées sur un procédé lui aussi minimal et décalé à l'extrême.


Route de nuit 26/07/12 (festival Fnac live)
C’était le dernier jour du festival Fnac Live, et on y était. Parmi les sets les plus attendus, celui de Mensch dont on entend de plus en plus parler, celui de Liz Green qu’on a vendue comme l’héritière des meilleurs musiciens de jazz et de bayou et finalement celui d’Ewert and the Two Dragons. Récit.
Pour ce dernier jour du Fnac Live, on a démarré très fort avec Mensch (dont je vous ai déjà parlé ici). Il est 17h30 et le duo guitare/basse de Vale et Carine nous prend déjà aux tripes. Le beat nerveux de “Mystery train” signe le début d’un set qui n’est pas sans rappeler le kraut d’Electrelane, ou les envolées de LCD. On sent effectivement chez Vale une rage, une défiance sèche et franche qui sent bon l’assurance. Même si l’on regrette l’absence d’une batterie, il faut reconnaître que Mensch fait une forte impression. Sur “Kraut ever”, on se rappelle de cette Cigale, où elles avaient ouvert pour Mansfield TYA, et on danse, parce que c’est vachement bon.


Blog Ephelide 28 mars 2012 (divan du monde Femmes s en mêlent 27/03/12)
Les deux françaises de Mensch sont ensuite venues faire du noise, un concert ultra dynamique et noise qui a su montrer qu'à deux tout est possible, surtout quand les voix sont si qualitatives ! Le groupe fêtait en plus la sortie de son album...

Streetgeneration, 4 avril (divan du monde Femmes s en mêlent 27/03/12)
De la cold-wave au gothique, il n’y a qu’un pas. Et Mensch le franchit sans sourciller. Le duo féminin dans lequel cohabite Vale Poher, au chant et à la guitare, et Carine Di Vita à la basse. Ambiance froide et oppressante, les deux musiciennes ne font pas dans la dentelle mais leur prestation fait mouche. Elles présentent avec intensité les titres de leur premier album, tout récemment sorti, et déclenchent une réaction très favorable du public parisien. ‘She’s lost control’ en version instrumentale en termes d’hommage au défunt Joy Division clôture en beauté une prestation de premier choix. Un duo à suivre de près !

Surlmag, 4avril (transclub Femmes s en mêlent 31/03/12)
Vient ensuite le tour du groupe Lyonnais Mensch. Le duo nous présente son album éponyme fraichement sorti. Premier LP, aux morceaux rocks où se mélangent clavier, boites à rythmes, la basse omniprésente (pour mon plus grand bonheur) de Carine Di Vita, les rifts de guitare et la voix de Vale Poher, qui chantant en anglais me fait parfois penser à PJ Harvey. Le passage sur scène du seul groupe français de la soirée est une réussite, l’énergie et la complicité du duo se fait rapidement ressentir dans le public conquis, et ne fait que confirmer mon avis sur Mensch, qui est définitivement un groupe à suivre.


Arlyomag 25/05/12
Ce vendredi 18 mai, la Fnac Bellecour recevait le groupe MENSCH pour un showcase à l’occasion de la sortie de leur album éponyme. Une cinquantaine de personnes est venue assister à leur performance dans la petite salle du forum Fnac, remerciés par Carine Di Vita, la bassiste, « d’être venus aussi nombreux alors qu’il fait enfin beau ! ». Avant de commencer, le duo féminin demande au public sa permission avant de commencer. C’est donc avec simplicité, élégance et charisme que ce »groupe de fille » nous a offert 40 minutes de rock de grande classe. Des titres rageurs, tout en conservant une certaine douceur féminine. Elles terminent leur performance par un titre de Joy Division, en hommage à l’anniversaire de la mort d’Ian Curtis, chanteur du célèbre groupe. Seul regret : la salle du forum Fnac et le public assis sur des chaises, inadapté pour ce groupe qui doit avoir l’habitude des foules qui bougent !
Mensch est né en 2010, après deux années de collaboration entre Vale Poher et Carine Di Vita. Les deux Lyonnaises ont alors à leur compteur de nombreuses collaborations de qualité, telles que Doctor Flake, Mansfield.TYA, ou encore Rzatz. Les deux musiciennes proposent des titres accrocheurs, accompagnés de guitare, basse, clavier, et boîte à rythmes. Ce projet est à la rencontre du rock/électro/pop/kraut/new wave… Un savant mélange qui donne le son de leur premier album : un huit titres nerveux et soigné porté par des voix aériennes. Les amateurs de LCD Soundsystem ou de krautrock apprécieront.

Soul Kitchen 19/06/12

Le jour où le point FMR a décidé de programmer Mensch et Light Asylum le même soir, il a été touché par la grâce. Mensch sort cette année son premier album, éponyme et unanimement salué, après Dance & Die, son premier et remarqué EP. Le duo ouvre pour Light Asylum, autre duo, électro et new yorkais qui sortait le 1er Mai son premier album après avoir conquis un large public grâce à son EP In tensions, porté par le tube Dark Allies.
Tension mélancolique et énergique teintée de sonorités 80’s entre Post Punk et New Wave, en live on retrouve ce que Mensch donne en studio.
Le show est mesuré, en place, maitrisé, sans fausse note ni faute de gout. La folie qui manque à la prestation, est largement compensée par l’énergie et l’implication. La guitare crisse avec plaisir, Carine Di Vita porte une moue sur les lèvres dont on ne sait pas bien s’il s’agit d’un sourire de plaisir ou une moue de concentration. Le public, largement féminin, est acquis à la cause Mensch et répond à chaque coup de boite à rythme. Le set intense de Mensch atteint son paroxysme avec le dernier morceau. Vale Poher, chanteuse à la voix pleine de souffle et guitariste fini le concert dans la fosse et interprète un instru habité qui finira le concert avec délice.



Sig 08/06/12
MENSCH remplaça Scratch Massive initialement prévu en guest, qui, pour des raisons techniques, ne pouvait assurer la première partie. Problèmes techniques qui ont d’ailleurs subsisté, puisque Vale Poher a eu quelques soucis avec sa guitare pendant le set. « Dans MENSCH c’est la basse qui compte », dit-elle, pour nous faire oublier ce petit désagrément; rien de tel qu’une bonne dose d’humour. Les filles ne se sont pas laissé abattre et nous ont livré un bien bon concert, des sonorités plaisantes et accrocheuses. Une boîtes à rythmes, de la guitare, de la basse, des voix éthérées, tous ces ingrédients nous donne un mélange rock, kraut (rock progressif), pop, afrobeat et new wave qui fonctionne à merveille.





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Revue de Presse
Le point (net) 11/08/12
Mensch, genre à part
À la ville comme à la scène, les deux Lyonnaises font de l'hybridité leur crédo : session acoustique de la semaine !

"Der Mensch", l'être humain en allemand. Ni femme ni homme : genre neutre. Comme un pied de nez au machisme ambiant auquel il faut faire face lorsque deux femmes se lancent dans la musique. "Dans un groupe de mecs, la fille est une potiche. Et lorsqu'en France, des filles montent un groupe, la plupart du temps c'est pour faire de la variété." Mais Mensch y croit ; une culture du rock au féminin existe bien dans l'Hexagone, même si elle s'inspire de Janis Joplin et de Patti Smith, de PJ Harvey et des Cat Power.
Mensch, c'est avant tout une rencontre. Celle d'une brune avec une blonde, d'une guitare avec une basse, de deux univers attirés l'un par l'autre mais somme toute différents. On est en 2007. Carine Di Vita est disquaire à la Fnac de Lyon ; Vale Poher, une fidèle cliente. Les deux sont férues de musique indé et discutent pendant des heures de leurs dernières trouvailles, de leurs doutes et de leurs certitudes.
Accords new-wave
Bien vite, il en est une qui s'impose : ces deux-là sont faites pour jouer ensemble. Pendant un temps, une batteuse rejoint le duo. Puis quitte le groupe, laissant les deux jeunes femmes privées de rythme à l'aube d'un concert. Du drame à l'inspiration, il n'y a qu'un pas. Plus de batterie ? Qu'importe, une vieille boîte à rythmes fera l'affaire.
On les retrouve un matin ensoleillé sur le pas de la porte de chez Gals Rock, joyeux fourre-tout - disques, fringues, bouquins - du 9e arrondissement, à Paris. Ici, c'est blouson de cuir et cheveux courts sur une musique minimaliste aux accords new-wave. Autour d'un café, on rit, on chantonne, on parle guitare, pop et afrobeat, et l'on commente avec emphase les "petits nouveaux" du festival Fnac Live de l'Hôtel de Ville, leur dernier concert.
Puis l'on découvre la fameuse boîte à rythmes. Derrière la voix aérienne de Vale Poher, perchée quelque part entre Blondie et LCD Soundsystem. Dans l'arrière-boutique, où souffle un petit air frais, d'un seul coup nous vient comme une envie de danser. Le son a beau être teinté de mélancolie, on ne s'en dandine pas moins. Mensch, décidément à part
LIBERATION 19/07/12



Télérama sortir 18/07/12




TSUGI 51 avril 12

LYLO 24 mars 2012




Inrockuptibles 28 mars 2012

poher girl


DUO
La liste est interminable. Vale Poher, musicienne de son état, a été partout ces dernières années, sur des scènes de théâtre et de concert, au cinéma, dans des galeries. Mais c'est de sa rencontre avec la bassiste Carine Di Vita qu'est né son projet musical le plus intéressant : Mensch.
LE DISQUE
Le duo ressuscite les Cure des premiers albums, ceux d'une absolue sobriété. Mensch est new wave et post-punk, acharné et décharné sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
LA VOIX
En plus de s'affirmer dans un champ musical où les femmes se font rares en France, on constate que la voix un peu rauque mais féminine de Vale Poher ajoute un supplément d'âme aux chansons glacées.
UN RYTHME
La basse, la guitare et la boîte à rythme créent une tension libérée dans des refrains en apothéose qui illustrent parfaitement le nom de leur premier titre :
Dance & Die. E. V. B. NEXT LIBERATION 7/04/12






LONGUEURS D’ONDES avril 2012













Hétéroclite avril 2012




À bout de souffle
Le premier album du duo Mensch nous emballe avec son énergie “live”. Un opus rugueux comme du krautrock et sexy comme de la dance.

Cela fait déjà plus d'un an que l'on
se faisait les dents sur leur premier
EP. Il commençait donc à nous manquer
de la matière. Mensch, duo composé
de Vale Poher et de Carine Di Vita, est un
binôme qui visiblement passe plus de temps
sur scène qu'en studio. Et c'est tout à son
honneur. Les filles bidouillent leurs sets,
corrigent leurs sons, se remettent en question
et font leurs armes en live. Résultat : en
concert, Mensch sonne sacrément bien et
de mieux en mieux. Mais voilà, il a bien fallu
trouver le temps de s'enfermer pour faire un
disque. Et faire face au risque majeur qui
plane sur un premier album : la surproduction,
qui casse souvent l'énergie live. Car le
travail de studio, c'est un peu comme la
chirurgie esthétique : il faut savoir s'arrêter et
ne pas surenchérir… Heureusement, Mensch
est expérimenté et a surtout eu l’intelligence
de s'entourer de bons gars. Le duo a en effet
fait appel à Hypo (geek génial) à la production
et au Dj et activiste Krikor au mixage. Avant
même l’écoute, on ne se faisait donc pas
trop de soucis quant au résultat final, d'autant
que, dès le premier EP de Mensch, on pouvait
percevoir des influences telles que LCD Sound
System ou encore Blondie.





Chaud-froid


Mensch nous présente donc un album qui
claque, aux rythmiques sèches et synthétiques.
Ses huit morceaux sont krautrock, avec
la pointe d'austérité et de cold que cela suppose,
mais tous sonnent dancefloor et live.
Alors, on sautille naïvement, parce que c'est
plein d'énergie. Mais méfiance : la tension
règne, ainsi qu'une certaine mélancolie insufflée
par les lignes mélodiques vocales de
Vale Poher et par la basse toujours nerveuse
de son acolyte. À l'écoute, on reconnaîtra des
morceaux de l'EP précédent comme Mystery
Train, le titre qui évoque le plus Blondie, ou
encore l'efficace Island. Mais l'évidence de cet
album, c'est Swim Swim. La rythmique attaque
souple et disco, le chant se pose, évanescent
et inquiétant. Et c'est parti, le duo empile les
sons, les effets, nous appuie la tête sous l'eau
pendant plus de quatre minutes. C'est magnifiquement bien dosé, sans aucune surcharge,
avec quelques respirations aux couplets.
On ne va d'ailleurs pas beaucoup respirer à
l'écoute de cet album d'une grande densité.
Le titre Goliath, que l'on suppose être une
halte, débute à pas de loup avec un chant
tout d’abord fragile, puis provocateur et
revanchard, avant la troisième minute où
tout s'emballe. Ce n'est que sur l'ultime titre,
Sublime, que l'on soufflera vraiment. Dommage,
car huit titres, c'est court, et c'était bien d'être à bout de souffle
SUR LE NET :

Les inrocks, Blog de Géraldine Sarratia, 14/03/12
On commence avec Mensch, duo français composé de Vale Poher et Carine Di Vita. On avait déjà , dans les Inrocks, dit tout le bien qu’on pensait des deux premiers ep de Vale Poher, lyonnaise qui évolue dans la scène féminine underground depuis quelques années. Elle a notamment collaboré avec les Nantaises de Mansfield Tya. (jetez-vous sur leur album Nyx, si vous ne l’avez pas encore fait). Après deux ans d’expérimentations, Mensch sort aujourd’hui son premier album chez le label parisien défricheur Tsunami Addiction. Un huit titres abrasif, dense, sous perfusion krautrock, qui ravira les amateurs et amatrices de plaisirs métronomiques ( Neu !, Electrelane), les fans d’Albini et de LCD Soundsytem. Produit par Hypo ( auteur de quelques albums remarqués sur le label Active Suepension), l’album a été mixé par Krikor, qui a tiré certains titres tel Wild), vers le dancefloor .En écoute le rageur et tendu Swim Swim. A noter que Mensch sera en concert dans le cadre du festival Les Femmes s’en mêlent le 27 mars à Paris ( Divan du Monde) et le 31 à Lyon. L’album sort le 19 mars. Vous savez tout.

Télérama Sortir MENSCH 19/03/2012
La première, Vale Poher, a œuvré en solo et collaboré à divers projets tant pour le théâtre que pour la pop, les arts plastiques ou le cinéma. La seconde, Carine Di Vita, a travaillé avec plusieurs groupes dont Le Peuple de l'herbe. Aujourd'hui, les deux Lyonnaises ont mis en commun leur expérience dans ce nouveau projet matérialisé par un premier album éponyme pour lequel on a eu un vrai coup de cœur. Autour d'une basse tendue héritée de The Cure ou de Sisters of Mercy, Mensch y enchaîne les titres urgents aux mélodies entraînantes d'une simplicité pleine de punch. Au fond, on perçoit vaguement l'influence de Blondie ou celle, plus récente, de Battant. Mais Mensch, s'affiche avant tout comme l'une des révélations de ce début 2012 qui aborde le revival 80's par une face nettement plus excitante que bien de ses pairs. Note de la rédaction : bien Frédéric Péguillan


POPNEWS 5/04/12

Au commencement fut Vale Poher, cette jeune femme qui m'avait scotché sur son disque "Tauten", preuve d'un talent réel pour trouver l'énergie dans les fêlures, la noirceur. Et dans l'aventure, Vale rencontre Carine. C'est sa bassiste. Le courant passe, ça fait des étincelles. Mensch naît, signe un premier EP plein de promesses, quatre titres qui donnaient envie d'entendre plus, plus vite.
L'album est là. Il est noir, comme sa pochette, avec les deux protagonistes dans un rai de lumière. Cette photo en dit long, mais il y a aussi quelques mots qui apparaissent sur le site Internet : "Dance & Die". Comme une sorte de devise qui donnerait le ton de ce magnifique disque, aux huit titres affûtés, au croisement du kraut rock, de la new wave et du rock pur et dur. D'habitude, je n'aime pas les boîtes à rythme, mais les musiciennes en ont fait une force. Ce petit boîtier implacable au milieu des chansons donne une force incroyable aux chansons, permet de tendre au maximum l'atmosphère sans jamais s'aventurer dans le superflu. A l'os, toujours à l'os, et sur les lignes de basse de Carine et la guitare menaçante, il y a le chant. De quoi y croire, de quoi se laisser porter par ces paroles souvent rageuses, qui parlent de danser, danser pour se sentir exister. Et le transfert de cette énergie vers l'auditeur est excitant, continue encore de me foudroyer ("Mistery Train" et son refrain scandé, la deuxième moitié de "Goliath", course effrénée qui renverse tout sur son passage), de me faire chavirer ("Wild", ou "Sublime", au charme qui sent le soufre), de me donner envie de danser méchamment ("Evidence"). Disque fait avec les tripes, "Mensch" sonne comme une pulsion de vie, et ça le rend unique et brillant.

The blue Walrus 16/04/12

MENSCH are two French girls with guitars, bass, keys, vocals and a drum machine – and catchy as fuck tunes. There’s that dark glamour that entranced Blondie’s audiences seething below song structures that are part dancefloor electronic-grooves in the vein of LCD SoundSystem, and part the bluesy atmosphere and tension of The Kills.
A little post-punk, a little new-wave, full of attitude and Gallic cool. I’m in awe. Swoon.

Bulles sonores 26/04/12
Le ton, ou plutôt, le rythme est posé à l’écoute de « Untitled » : ces filles-là ont un sex appeal à revendre, un rock garage et glamour comme on les aime.
Tout est là, résumé dans le titre de l’album, un univers sombre, révolté, révoltant, un premier titre « Kraut Ever » qui cadre d’autant l’univers de ce duo : un rock psychédélique et électronique, non sans rappeler celui de Joy Division ou plus récemment de The Kills.
Nous ne pouvons que valider l’association, leur association : Vale Poher (qu’on a vu en featuring chez d’autres musiciens : Doctor Flake, Mansfield.Tya, Flore…) et Carine Di Vita (aka Marilou, qui a travaillé avec de nombreux groupes : Spade & Archer, Le Peuple de l’herbe, Groom et Rzatz) qui oeuvraient en solo jusqu’en 2009 et qui dès lors s’associèrent pour travailler sur ce nouveau projet qui est MENSCH.
N’en déplaise aux puristes, même si la boite à rythme, caractéristique de ce genre musical, peut laisser quelques réfractaires sur le bord du chemin, les filles ont su en tirer savamment parti et l’utilisent tel un fil rouge tout au long des 8 titres. De la tension sur « Kraut Ever » au final doux et sombre de « Sublime« , on se laisse facilement diaboliser par ce duo de voix qui résonnent et se répondent tel un écho sur « Mystery Train » .
Coup de coeur pour « Goliath » et son intro, qui commence en douceur et pour lequel on attend impatiemment un crescendo : à 2’39 les percussions entre en lice et l’attente est comme légitimée.
Leurs guitares rageuses, leurs lignes de basses bien rondes, et l’écho de leurs voix font qu’on en redemande. Il manque une seule chose finalement, se laisser envahir et porter par un live afin d’y retrouver toute l’énergie de cet album…



Artistikrezo 29/05/12


Ce premier album éponyme, est le fruit de la rencontre entre Vale Poher et Carine Divita, et fait suite à un premier EP au titre évocateur « Dance & Die » sorti en 2010.


On pense forcement à Joy Division sur les huit titres, mais également à Kraftwerk dont le « Die Mensch Machine » a surement du inspirer les filles. Voilà le genre de disque efficace et sans compromis qu’on aime se prendre en pleine tête sans comprendre ce qui nous arrive.

Mensch pourrait sonner comme d’innombrables groupes qu’on connait par cœur, mais à l’arrivée rien ne ressemble vraiment à Mensch. Cette noirceur, cette violence dans les lignes de basses, ce son unique qu’on doit aussi à l’excellent travail de Krikor déjà croisé sur le projet France Copland, donne à « Mensch » ce son unique.

Un morceau comme Swim Swim très organique fait penser à des groupes comme The Organ ou encore Electrelane . On se dit qu’avec d’autres filles comme Claude Violante ou encore Milkymee, le rock n’est plus une affaire de mecs et qu’en 2012 avec des premiers albums plus que réussis, c’est les meufs qui tiennent le pavés.

Arno Byhet



Locita 06/06/12
Mensch, un nouveau souffle sur la musique française

Mensch est un groupe, un binôme plus précisément, de Lyon. Mené par Vale Poher et Carine Di Vita, très accessibles par ailleurs, le groupe a sorti son premier album en mars dernier. Après un EP disponible en téléchargement gratuit sur leur site (quatre titres dont l’incontournable “Mystery Train (Of Life)”), Mensch a proposé dernièrement sur Twitter à quelques blogueurs et chroniqueurs de participer au lancement de l’album en réalisant un article à ce sujet.
Cet album, c’est du rock, taillé aussi bien pour les concerts que pour les iPod. Des titres efficaces et puissants qui s’enchaînent.
Mensch, avec son rock énergique, sexy, pêchu, arrive à se placer directement dans la lignée des groupes comme Blondie ou d’artistes telles que Nina Hagen et parvient à enfin offrir une alternative crédible au rock dit «féminin».
Du rock nerveux et répétitif, mais cela n’est en rien un défaut chez Mensch : les riffs s’enchaînent de manière précise, tant à la basse qu’à la guitare. Les voix se posent de manière presque irréelle sur les instruments, comme si elles venaient d’ailleurs.
Vale Poher et Carine Di Vita ont pris le risque de faire tourner un album rock de manière parfaite avec une basse et une boîte à rythme comme organes vitaux de la formation. Enfin un groupe qui prouve que la basse et la rythmique ne sont pas là pour soutenir des guitares criantes et bruyantes. Ici, chaque éléments de la mélodie est maîtrisé et justifié par rapport à l’ensemble. L’importance de la rythmique permet de libérer une énergie très sexuelle dans les morceaux et promet des lives enivrants en compagnie de Vale et Carine.
Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter le site du groupe et à les suivre sur Twitter.
Vanessa Sophie





RADIOS

« Carine Di Vita et Vale Poher, deux filles, une basse vrombissante, quelques claviers et une boîte à rythme. Ambiance noire, sexy, interlope, c’est comme si l’on retrouvait la mythologie du krautrock berlinois, un soupçon de la sulfureuse Siouxsie, et l’empreinte de la sueur d’un club new yorkais des années 80. Mensch, c’est aussi et surtout le besoin de traduire l’urgence vitale d’exprimer des sentiments bruts. Effet stroboscopique garanti. Mensch c’est l’association de deux personnalités très engagées dans une forme d’activisme culturel. L’une a trimballé sa détermination dans les milieux du théâtre, de la musique de film et l’art contemporain, l’autre a fait ses armes dans le milieu underground lyonnais avec une participation notable dans le groupe Le Peuple de l’herbe. Leur rock tendu griffe l’épiderme. Immédiat et sans concession, c’est aussi paradoxalement leur minimalisme qui intensifie leur propos. Ce qui donne ainsi des titres accrocheurs, efficaces parce que furieusement mélodiques. Dès lors qu’il s’agit de parler de rock il est toujours question bien sûr de musique mais aussi bien souvent de posture, ou de l’attitude comme disait l’autre. Les deux filles de Mensch revendiquent le fait d’être sur scène ni spécialement charmantes ni volontairement aguicheuses. Alors qu’elles en possèdent tous les atouts, elles préfèrent jouer sur la séduction naturelle de l’alliance de leurs deux voix aériennes. Il faut écouter les huit chansons de ce disque sorti en dehors des circuits balisés. Il nous invite à renouer avec une revendication au parfum punk « dance and die ». Danser et mourir. On peut aussi leur dire que leur musique ravive le slogan « danser c’est vivre ». » Didier Varrod FRANCE INTER 6/04/12

« Excellent surprise c’est Mensch. La boîte à rythme se place entre la basse et la guitare, c’est là que la magie opère. C’est du rock mais avec un son fondé sur une basse hyper présente, une rythmique minimale mais en tension constante et des guitares qui scintillent sur des voix qui se mêlent… C’est tout de suite prenant. C’est une atmosphère forte. Une vraie personnalité. La rage se libère de manière harmonieuse et positive. Un album drôlement dense. » Benoit Brayer FRANCE INTER 7/04/12

REVIEWS LIVE

Bring me the sound 10/11/12 (Soirée Tsunami addiction Centre Pompidou)
Nos copines, parce que ça fait tout de même trois fois qu’on les voit, et on aime toujours autant. Si souvenez-vous, Mensch, Mensch Mensch. Celles qui nous font danser et mourir avec un album transcendant, du rock soutenu par des boites à rythmes avec deux voix qui se complètent parfaitement ? Faites un effort. Bref. On commence à avoir de la bouteille et du comparatif pour le live des deux demoiselles. Et bien, on peut dire qu’on a senti le progrès. Elles introduisent avec Dance & Die et la folie commence, pleines d’énergie, la voix de Vale se posant avec volupté aux abords du micro. Interactions, et le public commence à headbanger sous les beats. Les émotions sont là, et elles s’entremêlent au rythme, entre larmes et cris, pour un instant qui défile tristement. Le dernier titre confirme la beauté de Mensch, mélancolique et perçant. On en sort pas indemne.

Des oreilles dans Babylone 26/10/12 (106 Rouen)
Avant Body/Head, c'est le duo de Mensch qui monte sur scène. Groupe lyonnais formé en 2010 par Vale Poher (chant/guitare) et Carine Di Vita (chant/basse). Mensch présente avec une grande finesse un mélange de sons cold, new-wave et post-punk. Influences clairement assumées en démarrant son set par une reprise instrumentale de "She's Lost Control" de Joy Division. Pourtant, il ne faut pas y voir qu'un revival. Si c'est bien un timbre allemand, une sonorité anglo-saxonne, c'est avant tout une marque de fabrique des plus personnelles. Malgré une timidité assez manifeste dans les quelques moments où le groupe parle au public, ces deux femmes réussissent à le conquérir grâce aux charmes de leur voix et un rythme très expressif dans des morceaux comme "Swim Swim" et "Wild". Loin d'être répétitif, le groupe montre sa capacité à flirter avec le punk sur "Kraut Ever" ou le chant mélancolique sur "Sublime". Pour ceux qui ne connaissaient pas ce groupe ce fût une belle découverte, un concert qui se suffisait à lui seul.

Muzzart 20/09/12 (106 Rouen)
Les affiches attirantes se succédant sans temps mort au 106, tant dans l'expérimentation que dans les genres plus "normés", le Body/Head de...Kim Gordon de Sonic Youth -excusez du peu- était invité en ce jeudi de septembre à nous gratifier de ses stridences noisy, précédé par la superbe paire féminine que constitue Mensch et son rock cold fin et intense.

Aucune hésitation donc au moment de "tracer la route", pour d'emblée se plonger dans l'univers de Mensch (Vale Poher, expérimentée, au savoir-faire incontestable, et la froide beauté de Carine Di Vita à la basse, parfaite), qui débute par une reprise instrumentale appropriée du She's lost control de Joy Division pour finir cet impeccable concert sur un nouveau morceau aussi fin qu'enlevé, nouveauté marquante ajoutée à un répertoire déjà de haute tenue. Le minimalisme et l'inspiration des filles s'avèrent décisifs et génèrent des compos singulières dont aucune ne dénote, entre lyrisme et froideur maitrisée et ce, selon un tempo élevé, souvent, ou plus nuancé.

Le niveau de Dance & die, récent EP du duo, et d'un album plus estimable encore est donc confirmé et amplifié live et la voie bien ouverte pour Body/Head, plus radical et exigeant, certes, mais au pouvoir de "capture" indéniable dès lors que l'on fournit l'effort, certes loin d'être aisé, de s'imprégner de sa démarche et de son carnet de chansons bruitistes et basées sur un procédé lui aussi minimal et décalé à l'extrême.


Route de nuit 26/07/12 (festival Fnac live)
C’était le dernier jour du festival Fnac Live, et on y était. Parmi les sets les plus attendus, celui de Mensch dont on entend de plus en plus parler, celui de Liz Green qu’on a vendue comme l’héritière des meilleurs musiciens de jazz et de bayou et finalement celui d’Ewert and the Two Dragons. Récit.
Pour ce dernier jour du Fnac Live, on a démarré très fort avec Mensch (dont je vous ai déjà parlé ici). Il est 17h30 et le duo guitare/basse de Vale et Carine nous prend déjà aux tripes. Le beat nerveux de “Mystery train” signe le début d’un set qui n’est pas sans rappeler le kraut d’Electrelane, ou les envolées de LCD. On sent effectivement chez Vale une rage, une défiance sèche et franche qui sent bon l’assurance. Même si l’on regrette l’absence d’une batterie, il faut reconnaître que Mensch fait une forte impression. Sur “Kraut ever”, on se rappelle de cette Cigale, où elles avaient ouvert pour Mansfield TYA, et on danse, parce que c’est vachement bon.


Blog Ephelide 28 mars 2012 (divan du monde Femmes s en mêlent 27/03/12)
Les deux françaises de Mensch sont ensuite venues faire du noise, un concert ultra dynamique et noise qui a su montrer qu'à deux tout est possible, surtout quand les voix sont si qualitatives ! Le groupe fêtait en plus la sortie de son album...

Streetgeneration, 4 avril (divan du monde Femmes s en mêlent 27/03/12)
De la cold-wave au gothique, il n’y a qu’un pas. Et Mensch le franchit sans sourciller. Le duo féminin dans lequel cohabite Vale Poher, au chant et à la guitare, et Carine Di Vita à la basse. Ambiance froide et oppressante, les deux musiciennes ne font pas dans la dentelle mais leur prestation fait mouche. Elles présentent avec intensité les titres de leur premier album, tout récemment sorti, et déclenchent une réaction très favorable du public parisien. ‘She’s lost control’ en version instrumentale en termes d’hommage au défunt Joy Division clôture en beauté une prestation de premier choix. Un duo à suivre de près !

Surlmag, 4avril (transclub Femmes s en mêlent 31/03/12)
Vient ensuite le tour du groupe Lyonnais Mensch. Le duo nous présente son album éponyme fraichement sorti. Premier LP, aux morceaux rocks où se mélangent clavier, boites à rythmes, la basse omniprésente (pour mon plus grand bonheur) de Carine Di Vita, les rifts de guitare et la voix de Vale Poher, qui chantant en anglais me fait parfois penser à PJ Harvey. Le passage sur scène du seul groupe français de la soirée est une réussite, l’énergie et la complicité du duo se fait rapidement ressentir dans le public conquis, et ne fait que confirmer mon avis sur Mensch, qui est définitivement un groupe à suivre.


Arlyomag 25/05/12
Ce vendredi 18 mai, la Fnac Bellecour recevait le groupe MENSCH pour un showcase à l’occasion de la sortie de leur album éponyme. Une cinquantaine de personnes est venue assister à leur performance dans la petite salle du forum Fnac, remerciés par Carine Di Vita, la bassiste, « d’être venus aussi nombreux alors qu’il fait enfin beau ! ». Avant de commencer, le duo féminin demande au public sa permission avant de commencer. C’est donc avec simplicité, élégance et charisme que ce »groupe de fille » nous a offert 40 minutes de rock de grande classe. Des titres rageurs, tout en conservant une certaine douceur féminine. Elles terminent leur performance par un titre de Joy Division, en hommage à l’anniversaire de la mort d’Ian Curtis, chanteur du célèbre groupe. Seul regret : la salle du forum Fnac et le public assis sur des chaises, inadapté pour ce groupe qui doit avoir l’habitude des foules qui bougent !
Mensch est né en 2010, après deux années de collaboration entre Vale Poher et Carine Di Vita. Les deux Lyonnaises ont alors à leur compteur de nombreuses collaborations de qualité, telles que Doctor Flake, Mansfield.TYA, ou encore Rzatz. Les deux musiciennes proposent des titres accrocheurs, accompagnés de guitare, basse, clavier, et boîte à rythmes. Ce projet est à la rencontre du rock/électro/pop/kraut/new wave… Un savant mélange qui donne le son de leur premier album : un huit titres nerveux et soigné porté par des voix aériennes. Les amateurs de LCD Soundsystem ou de krautrock apprécieront.

Soul Kitchen 19/06/12

Le jour où le point FMR a décidé de programmer Mensch et Light Asylum le même soir, il a été touché par la grâce. Mensch sort cette année son premier album, éponyme et unanimement salué, après Dance & Die, son premier et remarqué EP. Le duo ouvre pour Light Asylum, autre duo, électro et new yorkais qui sortait le 1er Mai son premier album après avoir conquis un large public grâce à son EP In tensions, porté par le tube Dark Allies.
Tension mélancolique et énergique teintée de sonorités 80’s entre Post Punk et New Wave, en live on retrouve ce que Mensch donne en studio.
Le show est mesuré, en place, maitrisé, sans fausse note ni faute de gout. La folie qui manque à la prestation, est largement compensée par l’énergie et l’implication. La guitare crisse avec plaisir, Carine Di Vita porte une moue sur les lèvres dont on ne sait pas bien s’il s’agit d’un sourire de plaisir ou une moue de concentration. Le public, largement féminin, est acquis à la cause Mensch et répond à chaque coup de boite à rythme. Le set intense de Mensch atteint son paroxysme avec le dernier morceau. Vale Poher, chanteuse à la voix pleine de souffle et guitariste fini le concert dans la fosse et interprète un instru habité qui finira le concert avec délice.



Sig 08/06/12
MENSCH remplaça Scratch Massive initialement prévu en guest, qui, pour des raisons techniques, ne pouvait assurer la première partie. Problèmes techniques qui ont d’ailleurs subsisté, puisque Vale Poher a eu quelques soucis avec sa guitare pendant le set. « Dans MENSCH c’est la basse qui compte », dit-elle, pour nous faire oublier ce petit désagrément; rien de tel qu’une bonne dose d’humour. Les filles ne se sont pas laissé abattre et nous ont livré un bien bon concert, des sonorités plaisantes et accrocheuses. Une boîtes à rythmes, de la guitare, de la basse, des voix éthérées, tous ces ingrédients nous donne un mélange rock, kraut (rock progressif), pop, afrobeat et new wave qui fonctionne à merveille.





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Revue de Presse
Le point (net) 11/08/12
Mensch, genre à part
À la ville comme à la scène, les deux Lyonnaises font de l'hybridité leur crédo : session acoustique de la semaine !

"Der Mensch", l'être humain en allemand. Ni femme ni homme : genre neutre. Comme un pied de nez au machisme ambiant auquel il faut faire face lorsque deux femmes se lancent dans la musique. "Dans un groupe de mecs, la fille est une potiche. Et lorsqu'en France, des filles montent un groupe, la plupart du temps c'est pour faire de la variété." Mais Mensch y croit ; une culture du rock au féminin existe bien dans l'Hexagone, même si elle s'inspire de Janis Joplin et de Patti Smith, de PJ Harvey et des Cat Power.
Mensch, c'est avant tout une rencontre. Celle d'une brune avec une blonde, d'une guitare avec une basse, de deux univers attirés l'un par l'autre mais somme toute différents. On est en 2007. Carine Di Vita est disquaire à la Fnac de Lyon ; Vale Poher, une fidèle cliente. Les deux sont férues de musique indé et discutent pendant des heures de leurs dernières trouvailles, de leurs doutes et de leurs certitudes.
Accords new-wave
Bien vite, il en est une qui s'impose : ces deux-là sont faites pour jouer ensemble. Pendant un temps, une batteuse rejoint le duo. Puis quitte le groupe, laissant les deux jeunes femmes privées de rythme à l'aube d'un concert. Du drame à l'inspiration, il n'y a qu'un pas. Plus de batterie ? Qu'importe, une vieille boîte à rythmes fera l'affaire.
On les retrouve un matin ensoleillé sur le pas de la porte de chez Gals Rock, joyeux fourre-tout - disques, fringues, bouquins - du 9e arrondissement, à Paris. Ici, c'est blouson de cuir et cheveux courts sur une musique minimaliste aux accords new-wave. Autour d'un café, on rit, on chantonne, on parle guitare, pop et afrobeat, et l'on commente avec emphase les "petits nouveaux" du festival Fnac Live de l'Hôtel de Ville, leur dernier concert.
Puis l'on découvre la fameuse boîte à rythmes. Derrière la voix aérienne de Vale Poher, perchée quelque part entre Blondie et LCD Soundsystem. Dans l'arrière-boutique, où souffle un petit air frais, d'un seul coup nous vient comme une envie de danser. Le son a beau être teinté de mélancolie, on ne s'en dandine pas moins. Mensch, décidément à part
LIBERATION 19/07/12



Télérama sortir 18/07/12




TSUGI 51 avril 12

LYLO 24 mars 2012




Inrockuptibles 28 mars 2012

poher girl


DUO
La liste est interminable. Vale Poher, musicienne de son état, a été partout ces dernières années, sur des scènes de théâtre et de concert, au cinéma, dans des galeries. Mais c'est de sa rencontre avec la bassiste Carine Di Vita qu'est né son projet musical le plus intéressant : Mensch.
LE DISQUE
Le duo ressuscite les Cure des premiers albums, ceux d'une absolue sobriété. Mensch est new wave et post-punk, acharné et décharné sans rien en lui qui pèse ou qui pose.
LA VOIX
En plus de s'affirmer dans un champ musical où les femmes se font rares en France, on constate que la voix un peu rauque mais féminine de Vale Poher ajoute un supplément d'âme aux chansons glacées.
UN RYTHME
La basse, la guitare et la boîte à rythme créent une tension libérée dans des refrains en apothéose qui illustrent parfaitement le nom de leur premier titre :
Dance & Die. E. V. B. NEXT LIBERATION 7/04/12






LONGUEURS D’ONDES avril 2012













Hétéroclite avril 2012




À bout de souffle
Le premier album du duo Mensch nous emballe avec son énergie “live”. Un opus rugueux comme du krautrock et sexy comme de la dance.

Cela fait déjà plus d'un an que l'on
se faisait les dents sur leur premier
EP. Il commençait donc à nous manquer
de la matière. Mensch, duo composé
de Vale Poher et de Carine Di Vita, est un
binôme qui visiblement passe plus de temps
sur scène qu'en studio. Et c'est tout à son
honneur. Les filles bidouillent leurs sets,
corrigent leurs sons, se remettent en question
et font leurs armes en live. Résultat : en
concert, Mensch sonne sacrément bien et
de mieux en mieux. Mais voilà, il a bien fallu
trouver le temps de s'enfermer pour faire un
disque. Et faire face au risque majeur qui
plane sur un premier album : la surproduction,
qui casse souvent l'énergie live. Car le
travail de studio, c'est un peu comme la
chirurgie esthétique : il faut savoir s'arrêter et
ne pas surenchérir… Heureusement, Mensch
est expérimenté et a surtout eu l’intelligence
de s'entourer de bons gars. Le duo a en effet
fait appel à Hypo (geek génial) à la production
et au Dj et activiste Krikor au mixage. Avant
même l’écoute, on ne se faisait donc pas
trop de soucis quant au résultat final, d'autant
que, dès le premier EP de Mensch, on pouvait
percevoir des influences telles que LCD Sound
System ou encore Blondie.





Chaud-froid


Mensch nous présente donc un album qui
claque, aux rythmiques sèches et synthétiques.
Ses huit morceaux sont krautrock, avec
la pointe d'austérité et de cold que cela suppose,
mais tous sonnent dancefloor et live.
Alors, on sautille naïvement, parce que c'est
plein d'énergie. Mais méfiance : la tension
règne, ainsi qu'une certaine mélancolie insufflée
par les lignes mélodiques vocales de
Vale Poher et par la basse toujours nerveuse
de son acolyte. À l'écoute, on reconnaîtra des
morceaux de l'EP précédent comme Mystery
Train, le titre qui évoque le plus Blondie, ou
encore l'efficace Island. Mais l'évidence de cet
album, c'est Swim Swim. La rythmique attaque
souple et disco, le chant se pose, évanescent
et inquiétant. Et c'est parti, le duo empile les
sons, les effets, nous appuie la tête sous l'eau
pendant plus de quatre minutes. C'est magnifiquement bien dosé, sans aucune surcharge,
avec quelques respirations aux couplets.
On ne va d'ailleurs pas beaucoup respirer à
l'écoute de cet album d'une grande densité.
Le titre Goliath, que l'on suppose être une
halte, débute à pas de loup avec un chant
tout d’abord fragile, puis provocateur et
revanchard, avant la troisième minute où
tout s'emballe. Ce n'est que sur l'ultime titre,
Sublime, que l'on soufflera vraiment. Dommage,
car huit titres, c'est court, et c'était bien d'être à bout de souffle
SUR LE NET :

Les inrocks, Blog de Géraldine Sarratia, 14/03/12
On commence avec Mensch, duo français composé de Vale Poher et Carine Di Vita. On avait déjà , dans les Inrocks, dit tout le bien qu’on pensait des deux premiers ep de Vale Poher, lyonnaise qui évolue dans la scène féminine underground depuis quelques années. Elle a notamment collaboré avec les Nantaises de Mansfield Tya. (jetez-vous sur leur album Nyx, si vous ne l’avez pas encore fait). Après deux ans d’expérimentations, Mensch sort aujourd’hui son premier album chez le label parisien défricheur Tsunami Addiction. Un huit titres abrasif, dense, sous perfusion krautrock, qui ravira les amateurs et amatrices de plaisirs métronomiques ( Neu !, Electrelane), les fans d’Albini et de LCD Soundsytem. Produit par Hypo ( auteur de quelques albums remarqués sur le label Active Suepension), l’album a été mixé par Krikor, qui a tiré certains titres tel Wild), vers le dancefloor .En écoute le rageur et tendu Swim Swim. A noter que Mensch sera en concert dans le cadre du festival Les Femmes s’en mêlent le 27 mars à Paris ( Divan du Monde) et le 31 à Lyon. L’album sort le 19 mars. Vous savez tout.

Télérama Sortir MENSCH 19/03/2012
La première, Vale Poher, a œuvré en solo et collaboré à divers projets tant pour le théâtre que pour la pop, les arts plastiques ou le cinéma. La seconde, Carine Di Vita, a travaillé avec plusieurs groupes dont Le Peuple de l'herbe. Aujourd'hui, les deux Lyonnaises ont mis en commun leur expérience dans ce nouveau projet matérialisé par un premier album éponyme pour lequel on a eu un vrai coup de cœur. Autour d'une basse tendue héritée de The Cure ou de Sisters of Mercy, Mensch y enchaîne les titres urgents aux mélodies entraînantes d'une simplicité pleine de punch. Au fond, on perçoit vaguement l'influence de Blondie ou celle, plus récente, de Battant. Mais Mensch, s'affiche avant tout comme l'une des révélations de ce début 2012 qui aborde le revival 80's par une face nettement plus excitante que bien de ses pairs. Note de la rédaction : bien Frédéric Péguillan


POPNEWS 5/04/12

Au commencement fut Vale Poher, cette jeune femme qui m'avait scotché sur son disque "Tauten", preuve d'un talent réel pour trouver l'énergie dans les fêlures, la noirceur. Et dans l'aventure, Vale rencontre Carine. C'est sa bassiste. Le courant passe, ça fait des étincelles. Mensch naît, signe un premier EP plein de promesses, quatre titres qui donnaient envie d'entendre plus, plus vite.
L'album est là. Il est noir, comme sa pochette, avec les deux protagonistes dans un rai de lumière. Cette photo en dit long, mais il y a aussi quelques mots qui apparaissent sur le site Internet : "Dance & Die". Comme une sorte de devise qui donnerait le ton de ce magnifique disque, aux huit titres affûtés, au croisement du kraut rock, de la new wave et du rock pur et dur. D'habitude, je n'aime pas les boîtes à rythme, mais les musiciennes en ont fait une force. Ce petit boîtier implacable au milieu des chansons donne une force incroyable aux chansons, permet de tendre au maximum l'atmosphère sans jamais s'aventurer dans le superflu. A l'os, toujours à l'os, et sur les lignes de basse de Carine et la guitare menaçante, il y a le chant. De quoi y croire, de quoi se laisser porter par ces paroles souvent rageuses, qui parlent de danser, danser pour se sentir exister. Et le transfert de cette énergie vers l'auditeur est excitant, continue encore de me foudroyer ("Mistery Train" et son refrain scandé, la deuxième moitié de "Goliath", course effrénée qui renverse tout sur son passage), de me faire chavirer ("Wild", ou "Sublime", au charme qui sent le soufre), de me donner envie de danser méchamment ("Evidence"). Disque fait avec les tripes, "Mensch" sonne comme une pulsion de vie, et ça le rend unique et brillant.

The blue Walrus 16/04/12

MENSCH are two French girls with guitars, bass, keys, vocals and a drum machine – and catchy as fuck tunes. There’s that dark glamour that entranced Blondie’s audiences seething below song structures that are part dancefloor electronic-grooves in the vein of LCD SoundSystem, and part the bluesy atmosphere and tension of The Kills.
A little post-punk, a little new-wave, full of attitude and Gallic cool. I’m in awe. Swoon.

Bulles sonores 26/04/12
Le ton, ou plutôt, le rythme est posé à l’écoute de « Untitled » : ces filles-là ont un sex appeal à revendre, un rock garage et glamour comme on les aime.
Tout est là, résumé dans le titre de l’album, un univers sombre, révolté, révoltant, un premier titre « Kraut Ever » qui cadre d’autant l’univers de ce duo : un rock psychédélique et électronique, non sans rappeler celui de Joy Division ou plus récemment de The Kills.
Nous ne pouvons que valider l’association, leur association : Vale Poher (qu’on a vu en featuring chez d’autres musiciens : Doctor Flake, Mansfield.Tya, Flore…) et Carine Di Vita (aka Marilou, qui a travaillé avec de nombreux groupes : Spade & Archer, Le Peuple de l’herbe, Groom et Rzatz) qui oeuvraient en solo jusqu’en 2009 et qui dès lors s’associèrent pour travailler sur ce nouveau projet qui est MENSCH.
N’en déplaise aux puristes, même si la boite à rythme, caractéristique de ce genre musical, peut laisser quelques réfractaires sur le bord du chemin, les filles ont su en tirer savamment parti et l’utilisent tel un fil rouge tout au long des 8 titres. De la tension sur « Kraut Ever » au final doux et sombre de « Sublime« , on se laisse facilement diaboliser par ce duo de voix qui résonnent et se répondent tel un écho sur « Mystery Train » .
Coup de coeur pour « Goliath » et son intro, qui commence en douceur et pour lequel on attend impatiemment un crescendo : à 2’39 les percussions entre en lice et l’attente est comme légitimée.
Leurs guitares rageuses, leurs lignes de basses bien rondes, et l’écho de leurs voix font qu’on en redemande. Il manque une seule chose finalement, se laisser envahir et porter par un live afin d’y retrouver toute l’énergie de cet album…



Artistikrezo 29/05/12


Ce premier album éponyme, est le fruit de la rencontre entre Vale Poher et Carine Divita, et fait suite à un premier EP au titre évocateur « Dance & Die » sorti en 2010.


On pense forcement à Joy Division sur les huit titres, mais également à Kraftwerk dont le « Die Mensch Machine » a surement du inspirer les filles. Voilà le genre de disque efficace et sans compromis qu’on aime se prendre en pleine tête sans comprendre ce qui nous arrive.

Mensch pourrait sonner comme d’innombrables groupes qu’on connait par cœur, mais à l’arrivée rien ne ressemble vraiment à Mensch. Cette noirceur, cette violence dans les lignes de basses, ce son unique qu’on doit aussi à l’excellent travail de Krikor déjà croisé sur le projet France Copland, donne à « Mensch » ce son unique.

Un morceau comme Swim Swim très organique fait penser à des groupes comme The Organ ou encore Electrelane . On se dit qu’avec d’autres filles comme Claude Violante ou encore Milkymee, le rock n’est plus une affaire de mecs et qu’en 2012 avec des premiers albums plus que réussis, c’est les meufs qui tiennent le pavés.

Arno Byhet



Locita 06/06/12
Mensch, un nouveau souffle sur la musique française

Mensch est un groupe, un binôme plus précisément, de Lyon. Mené par Vale Poher et Carine Di Vita, très accessibles par ailleurs, le groupe a sorti son premier album en mars dernier. Après un EP disponible en téléchargement gratuit sur leur site (quatre titres dont l’incontournable “Mystery Train (Of Life)”), Mensch a proposé dernièrement sur Twitter à quelques blogueurs et chroniqueurs de participer au lancement de l’album en réalisant un article à ce sujet.
Cet album, c’est du rock, taillé aussi bien pour les concerts que pour les iPod. Des titres efficaces et puissants qui s’enchaînent.
Mensch, avec son rock énergique, sexy, pêchu, arrive à se placer directement dans la lignée des groupes comme Blondie ou d’artistes telles que Nina Hagen et parvient à enfin offrir une alternative crédible au rock dit «féminin».
Du rock nerveux et répétitif, mais cela n’est en rien un défaut chez Mensch : les riffs s’enchaînent de manière précise, tant à la basse qu’à la guitare. Les voix se posent de manière presque irréelle sur les instruments, comme si elles venaient d’ailleurs.
Vale Poher et Carine Di Vita ont pris le risque de faire tourner un album rock de manière parfaite avec une basse et une boîte à rythme comme organes vitaux de la formation. Enfin un groupe qui prouve que la basse et la rythmique ne sont pas là pour soutenir des guitares criantes et bruyantes. Ici, chaque éléments de la mélodie est maîtrisé et justifié par rapport à l’ensemble. L’importance de la rythmique permet de libérer une énergie très sexuelle dans les morceaux et promet des lives enivrants en compagnie de Vale et Carine.
Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter le site du groupe et à les suivre sur Twitter.
Vanessa Sophie





RADIOS

« Carine Di Vita et Vale Poher, deux filles, une basse vrombissante, quelques claviers et une boîte à rythme. Ambiance noire, sexy, interlope, c’est comme si l’on retrouvait la mythologie du krautrock berlinois, un soupçon de la sulfureuse Siouxsie, et l’empreinte de la sueur d’un club new yorkais des années 80. Mensch, c’est aussi et surtout le besoin de traduire l’urgence vitale d’exprimer des sentiments bruts. Effet stroboscopique garanti. Mensch c’est l’association de deux personnalités très engagées dans une forme d’activisme culturel. L’une a trimballé sa détermination dans les milieux du théâtre, de la musique de film et l’art contemporain, l’autre a fait ses armes dans le milieu underground lyonnais avec une participation notable dans le groupe Le Peuple de l’herbe. Leur rock tendu griffe l’épiderme. Immédiat et sans concession, c’est aussi paradoxalement leur minimalisme qui intensifie leur propos. Ce qui donne ainsi des titres accrocheurs, efficaces parce que furieusement mélodiques. Dès lors qu’il s’agit de parler de rock il est toujours question bien sûr de musique mais aussi bien souvent de posture, ou de l’attitude comme disait l’autre. Les deux filles de Mensch revendiquent le fait d’être sur scène ni spécialement charmantes ni volontairement aguicheuses. Alors qu’elles en possèdent tous les atouts, elles préfèrent jouer sur la séduction naturelle de l’alliance de leurs deux voix aériennes. Il faut écouter les huit chansons de ce disque sorti en dehors des circuits balisés. Il nous invite à renouer avec une revendication au parfum punk « dance and die ». Danser et mourir. On peut aussi leur dire que leur musique ravive le slogan « danser c’est vivre ». » Didier Varrod FRANCE INTER 6/04/12

« Excellent surprise c’est Mensch. La boîte à rythme se place entre la basse et la guitare, c’est là que la magie opère. C’est du rock mais avec un son fondé sur une basse hyper présente, une rythmique minimale mais en tension constante et des guitares qui scintillent sur des voix qui se mêlent… C’est tout de suite prenant. C’est une atmosphère forte. Une vraie personnalité. La rage se libère de manière harmonieuse et positive. Un album drôlement dense. » Benoit Brayer FRANCE INTER 7/04/12

REVIEWS LIVE

Bring me the sound 10/11/12 (Soirée Tsunami addiction Centre Pompidou)
Nos copines, parce que ça fait tout de même trois fois qu’on les voit, et on aime toujours autant. Si souvenez-vous, Mensch, Mensch Mensch. Celles qui nous font danser et mourir avec un album transcendant, du rock soutenu par des boites à rythmes avec deux voix qui se complètent parfaitement ? Faites un effort. Bref. On commence à avoir de la bouteille et du comparatif pour le live des deux demoiselles. Et bien, on peut dire qu’on a senti le progrès. Elles introduisent avec Dance & Die et la folie commence, pleines d’énergie, la voix de Vale se posant avec volupté aux abords du micro. Interactions, et le public commence à headbanger sous les beats. Les émotions sont là, et elles s’entremêlent au rythme, entre larmes et cris, pour un instant qui défile tristement. Le dernier titre confirme la beauté de Mensch, mélancolique et perçant. On en sort pas indemne.

Des oreilles dans Babylone 26/10/12 (106 Rouen)
Avant Body/Head, c'est le duo de Mensch qui monte sur scène. Groupe lyonnais formé en 2010 par Vale Poher (chant/guitare) et Carine Di Vita (chant/basse). Mensch présente avec une grande finesse un mélange de sons cold, new-wave et post-punk. Influences clairement assumées en démarrant son set par une reprise instrumentale de "She's Lost Control" de Joy Division. Pourtant, il ne faut pas y voir qu'un revival. Si c'est bien un timbre allemand, une sonorité anglo-saxonne, c'est avant tout une marque de fabrique des plus personnelles. Malgré une timidité assez manifeste dans les quelques moments où le groupe parle au public, ces deux femmes réussissent à le conquérir grâce aux charmes de leur voix et un rythme très expressif dans des morceaux comme "Swim Swim" et "Wild". Loin d'être répétitif, le groupe montre sa capacité à flirter avec le punk sur "Kraut Ever" ou le chant mélancolique sur "Sublime". Pour ceux qui ne connaissaient pas ce groupe ce fût une belle découverte, un concert qui se suffisait à lui seul.

Muzzart 20/09/12 (106 Rouen)
Les affiches attirantes se succédant sans temps mort au 106, tant dans l'expérimentation que dans les genres plus "normés", le Body/Head de...Kim Gordon de Sonic Youth -excusez du peu- était invité en ce jeudi de septembre à nous gratifier de ses stridences noisy, précédé par la superbe paire féminine que constitue Mensch et son rock cold fin et intense.

Aucune hésitation donc au moment de "tracer la route", pour d'emblée se plonger dans l'univers de Mensch (Vale Poher, expérimentée, au savoir-faire incontestable, et la froide beauté de Carine Di Vita à la basse, parfaite), qui débute par une reprise instrumentale appropriée du She's lost control de Joy Division pour finir cet impeccable concert sur un nouveau morceau aussi fin qu'enlevé, nouveauté marquante ajoutée à un répertoire déjà de haute tenue. Le minimalisme et l'inspiration des filles s'avèrent décisifs et génèrent des compos singulières dont aucune ne dénote, entre lyrisme et froideur maitrisée et ce, selon un tempo élevé, souvent, ou plus nuancé.

Le niveau de Dance & die, récent EP du duo, et d'un album plus estimable encore est donc confirmé et amplifié live et la voie bien ouverte pour Body/Head, plus radical et exigeant, certes, mais au pouvoir de "capture" indéniable dès lors que l'on fournit l'effort, certes loin d'être aisé, de s'imprégner de sa démarche et de son carnet de chansons bruitistes et basées sur un procédé lui aussi minimal et décalé à l'extrême.


Route de nuit 26/07/12 (festival Fnac live)
C’était le dernier jour du festival Fnac Live, et on y était. Parmi les sets les plus attendus, celui de Mensch dont on entend de plus en plus parler, celui de Liz Green qu’on a vendue comme l’héritière des meilleurs musiciens de jazz et de bayou et finalement celui d’Ewert and the Two Dragons. Récit.
Pour ce dernier jour du Fnac Live, on a démarré très fort avec Mensch (dont je vous ai déjà parlé ici). Il est 17h30 et le duo guitare/basse de Vale et Carine nous prend déjà aux tripes. Le beat nerveux de “Mystery train” signe le début d’un set qui n’est pas sans rappeler le kraut d’Electrelane, ou les envolées de LCD. On sent effectivement chez Vale une rage, une défiance sèche et franche qui sent bon l’assurance. Même si l’on regrette l’absence d’une batterie, il faut reconnaître que Mensch fait une forte impression. Sur “Kraut ever”, on se rappelle de cette Cigale, où elles avaient ouvert pour Mansfield TYA, et on danse, parce que c’est vachement bon.


Blog Ephelide 28 mars 2012 (divan du monde Femmes s en mêlent 27/03/12)
Les deux françaises de Mensch sont ensuite venues faire du noise, un concert ultra dynamique et noise qui a su montrer qu'à deux tout est possible, surtout quand les voix sont si qualitatives ! Le groupe fêtait en plus la sortie de son album...

Streetgeneration, 4 avril (divan du monde Femmes s en mêlent 27/03/12)
De la cold-wave au gothique, il n’y a qu’un pas. Et Mensch le franchit sans sourciller. Le duo féminin dans lequel cohabite Vale Poher, au chant et à la guitare, et Carine Di Vita à la basse. Ambiance froide et oppressante, les deux musiciennes ne font pas dans la dentelle mais leur prestation fait mouche. Elles présentent avec intensité les titres de leur premier album, tout récemment sorti, et déclenchent une réaction très favorable du public parisien. ‘She’s lost control’ en version instrumentale en termes d’hommage au défunt Joy Division clôture en beauté une prestation de premier choix. Un duo à suivre de près !

Surlmag, 4avril (transclub Femmes s en mêlent 31/03/12)
Vient ensuite le tour du groupe Lyonnais Mensch. Le duo nous présente son album éponyme fraichement sorti. Premier LP, aux morceaux rocks où se mélangent clavier, boites à rythmes, la basse omniprésente (pour mon plus grand bonheur) de Carine Di Vita, les rifts de guitare et la voix de Vale Poher, qui chantant en anglais me fait parfois penser à PJ Harvey. Le passage sur scène du seul groupe français de la soirée est une réussite, l’énergie et la complicité du duo se fait rapidement ressentir dans le public conquis, et ne fait que confirmer mon avis sur Mensch, qui est définitivement un groupe à suivre.


Arlyomag 25/05/12
Ce vendredi 18 mai, la Fnac Bellecour recevait le groupe MENSCH pour un showcase à l’occasion de la sortie de leur album éponyme. Une cinquantaine de personnes est venue assister à leur performance dans la petite salle du forum Fnac, remerciés par Carine Di Vita, la bassiste, « d’être venus aussi nombreux alors qu’il fait enfin beau ! ». Avant de commencer, le duo féminin demande au public sa permission avant de commencer. C’est donc avec simplicité, élégance et charisme que ce »groupe de fille » nous a offert 40 minutes de rock de grande classe. Des titres rageurs, tout en conservant une certaine douceur féminine. Elles terminent leur performance par un titre de Joy Division, en hommage à l’anniversaire de la mort d’Ian Curtis, chanteur du célèbre groupe. Seul regret : la salle du forum Fnac et le public assis sur des chaises, inadapté pour ce groupe qui doit avoir l’habitude des foules qui bougent !
Mensch est né en 2010, après deux années de collaboration entre Vale Poher et Carine Di Vita. Les deux Lyonnaises ont alors à leur compteur de nombreuses collaborations de qualité, telles que Doctor Flake, Mansfield.TYA, ou encore Rzatz. Les deux musiciennes proposent des titres accrocheurs, accompagnés de guitare, basse, clavier, et boîte à rythmes. Ce projet est à la rencontre du rock/électro/pop/kraut/new wave… Un savant mélange qui donne le son de leur premier album : un huit titres nerveux et soigné porté par des voix aériennes. Les amateurs de LCD Soundsystem ou de krautrock apprécieront.

Soul Kitchen 19/06/12

Le jour où le point FMR a décidé de programmer Mensch et Light Asylum le même soir, il a été touché par la grâce. Mensch sort cette année son premier album, éponyme et unanimement salué, après Dance & Die, son premier et remarqué EP. Le duo ouvre pour Light Asylum, autre duo, électro et new yorkais qui sortait le 1er Mai son premier album après avoir conquis un large public grâce à son EP In tensions, porté par le tube Dark Allies.
Tension mélancolique et énergique teintée de sonorités 80’s entre Post Punk et New Wave, en live on retrouve ce que Mensch donne en studio.
Le show est mesuré, en place, maitrisé, sans fausse note ni faute de gout. La folie qui manque à la prestation, est largement compensée par l’énergie et l’implication. La guitare crisse avec plaisir, Carine Di Vita porte une moue sur les lèvres dont on ne sait pas bien s’il s’agit d’un sourire de plaisir ou une moue de concentration. Le public, largement féminin, est acquis à la cause Mensch et répond à chaque coup de boite à rythme. Le set intense de Mensch atteint son paroxysme avec le dernier morceau. Vale Poher, chanteuse à la voix pleine de souffle et guitariste fini le concert dans la fosse et interprète un instru habité qui finira le concert avec délice.



Sig 08/06/12
MENSCH remplaça Scratch Massive initialement prévu en guest, qui, pour des raisons techniques, ne pouvait assurer la première partie. Problèmes techniques qui ont d’ailleurs subsisté, puisque Vale Poher a eu quelques soucis avec sa guitare pendant le set. « Dans MENSCH c’est la basse qui compte », dit-elle, pour nous faire oublier ce petit désagrément; rien de tel qu’une bonne dose d’humour. Les filles ne se sont pas laissé abattre et nous ont livré un bien bon concert, des sonorités plaisantes et accrocheuses. Une boîtes à rythmes, de la guitare, de la basse, des voix éthérées, tous ces ingrédients nous donne un mélange rock, kraut (rock progressif), pop, afrobeat et new wave qui fonctionne à merveille.



- articles


"Press review"





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EXTRAITS de presse

« Deux ans après un maxi élastique et décharné à la manière du DFA des premières heures, Vale et Carine élèvent définitivement le standard avec ce premier album porté par un son de basse félin (le mixage de Krikor n'y est sans doute pas pour rien (…)un disque sec, nerveux, acide, qui s'écoute le cœur serré et la rage au ventre. Hautement recommandé. » Tsugi 51 avril 2012

« Elles signent 8 titres tendus à se rompre, hommage à peine dissimulé aux productions de Steve Albini, aux envolées krautrock d’Electrelane, et aux éructations dance floor de LCD Soundsystem. Classe »
Les Inrockuptibles 28/03/12

« Le duo affiche un talent et une efficacité à toute épreuve (…) Le résultat est tonitruant, prenant d’un bout à l’autre. De quoi installer Mensch comme l’un des plus beaux fleurons rock de l’hexagone, avec en plus, une identité forte. » Longueur d’ondes avril 12.

« L’excellent surprise c’est Mensch. La boîte à rythme se place entre la basse et la guitare, c’est là que la magie opère. C’est du rock mais avec un son fondé sur une basse hyper présente, une rythmique minimale mais en tension constante et des guitares qui scintillent sur des voix qui se mêlent… C’est tout de suite prenant. C’est une atmosphère forte. Une vraie personnalité. La rage se libère de manière harmonieuse et positive. Un album drôlement dense. » Benoit Brayer FRANCE INTER 7/04/12

« Le duo ressuscite les Cure des premiers albums, ceux d'une absolue sobriété. Mensch est new wave et post-punk, acharné et décharné, sans rien en lui qui pèse ou qui pose. (…) la voix un peu rauque mais féminine de Vale Poher ajoute un supplément d'âme aux chansons glacées. La basse, la guitare et la boîte à rythme créent une tension libérée dans des refrains en apothéose qui illustrent parfaitement le nom de leur premier titre : Dance & Die » Next Libération 7/04/12

« Un rock minimal, désenchanté mais dansant avec une basse qui gondole comme aux plus belles heures de Joy Division (…) Un choc thermique sensuel et 80’s, entre la rythmique glacée, zébrée de guitares chipées chez Wire et la chaleur de voix pop et aériennes. Effet garanti ».
Télérama Sortir, 21/03/12.

« …Une basse vrombissante, quelques claviers et une boîte à rythme. Ambiance noire, sexy, interlope, c’est comme si l’on retrouvait la mythologie du krautrock berlinois, un soupçon de la sulfureuse Siouxsie, et l’empreinte de la sueur d’un club new yorkais des années 80. Leur rock tendu griffe l’épiderme. Immédiat et sans concession, c’est aussi paradoxalement leur minimalisme qui intensifie leur propos.
Il faut écouter les huit chansons de ce disque sorti en dehors des circuits balisés. Il nous invite à renouer avec une revendication au parfum punk « dance and die » Didier Varrod FRANCE INTER 6/04/12

« Mensch n’ont pas fini de faire parler d’elles avec cet album réussi »
LYLO 24/03/12

« Nouveau projet matérialisé par un premier album éponyme pour lequel on a eu un vrai coup de cœur. Autour d'une basse tendue héritée de The Cure ou de Sisters of Mercy, Mensch y enchaîne les titres urgents aux mélodies entraînantes d'une simplicité pleine de punch. Au fond, on perçoit vaguement l'influence de Blondie ou celle, plus récente, de Battant. Mais Mensch, s'affiche avant tout comme l'une des révélations de ce début 2012 qui aborde le revival 80's par une face nettement plus excitante que bien de ses pairs » Note de la rédaction : bien
Télérama Sortir net 19/03/2012
« Magnifique disque, aux huit titres affûtés, au croisement du kraut rock, de la new wave et du rock pur et dur (…) fait avec les tripes, "Mensch" sonne comme une pulsion de vie, et ça le rend unique et brillant. » Popnews 05/04/12

« Mensch nous présente donc un album qui claque, aux rythmiques sèches et synthétiques.
(…) la tension règne, ainsi qu'une certaine mélancolie insufflée par les lignes mélodiques vocales de Vale Poher et par la basse toujours nerveuse de son acolyte.
C'est magnifique ment bien dosé, sans aucune surcharge (…) On ne va d'ailleurs pas beaucoup respirer à l'écoute de cet album d'une grande densité. (…) c'était bien d'être à bout de souffle. » Hétéroclite 4/04/2012


- french magazine


Discography

"dance & die " EP - October 2010.

Debut album - March 2012

Photos

Bio

Mensch a brand new band, formed in early 2010, is a duo composed of Vale Poher and Carine Di Vita.

With her 2005 solo project under her belt, Vale Poher produced two albums (Mute 2005 & Tauten 2008) and two EPs (Blue Time vs Suspense & 3×2) both of which met with critical acclaim.
Alongside this, she collaborated on a vast array of projects in a number of artistic fields: from theatrical productions with Vincent Roumagnac, to Fine Arts with Saâdane Afif (winner of the Marcel Duchamp Award in 2009) and a stint in the film industry with Vergine Keaton (award for best music at the Clermont Ferrand Festival for The Short Film in 2010). Vale Poher has also featured in the works of other musicians : Mansfield.Tya, Flore, Doctor Flake, …
In 2008, she created the Vale Poher Group, through which she met the bassplayer Carine Di Vita, aka Marilou. As for Marilou (vocal/bass or guitar), she has worked with many bands : Spade & Archer,
Le Peuple de l’Herbe, Groom, and more recently, Rzatz.
After 2 years of collaboration, the lady musicians then decided to embark on a new project, seeking a balance between rock and electro: the result was MENSCH.
Bass / Guitar / Keyboards and Beatboxes, aerial vocals and catchy tunes. The duo combines rock, kraut, pop, afrobeat & new wave, all of which make up the Mensch sound… somewhere between LCD Soundsystem and Blondie…let’s dance and die !