Moonengineer
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Moonengineer

Paris, Île-de-France, France

Paris, Île-de-France, France
Band EDM Folk

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Music

Press


"internet review"

"Avec des titres comme It’s Coming My Way, ces ingénieurs de l’espace vous emmèneront sûrement dans un endroit s’approchant de la lune ou d’une autre planète." C'est par cette petite phrase, lue sur le site de La Flèche d'Or, un beau jour d'aôut 2006, que je suis entrée dans l'univers de Moonengineer. D'un seul clic, je me suis retrouvée sur sa page MySpace (http://www.myspace.com/moonengineer) et le player a démarré sur "It’s Coming My Way" justement ... 5 minutes, 5 petites minutes plus tard, j'étais conquise. Suite à cette découverte, je proposai à Moonengineer, d'une part de faire figurer "It’s Coming My Way" sur French Zone, notre première compilation et, d'autre part, de l'interviewer, ce qu'il accepta.

Moonengineer, c'est la symbiose d'un rêveur épris de grands espaces - Cali (composition et chant) a passé son enfance en Arizona - et d'un musicien ayant choisi les machines comme moyen d'expression. Neil Young, John Lennon, Pink Floyd, Radiohead, Portishead, Massive Attack, Bjork, Air ... Voici les influences que Cali revendique dans son travail et on retrouve effectivement un peu de tout cela à l'écoute de Lite Comas, premier album de Moonengineer, que Cali présente plutôt comme une maquette. Comment ne pas penser à Radiohead (pour la voix filtrée et la touche électro) et Pink Floyd (pour le côté planant) à l'écoute de "It’s Coming My Way" (titre qui reste mon préféré), à Lennon sur "No hope, No Fear", "How Can I", "Nobody Knows" (avec là encore une voix aux accents de Tom Yorke) ou encore "All In Your Hands", à Portishead sur le très beau "Lords & Kings" ...

La voix douce de Cali, le rythme lent, la mélancolie du chant, le juste dosage de l'électro et de la pop font de ces 10 titres joliment tournés un moment de rêverie totalement apaisant. On se retrouve coupé de la réalité, en apesanteur complète ... c'est peut être cela l'effet Moonengineer : son tour de force, c'est de nous propulser loin de l'attraction terrestre pour nous faire sentir plus léger ! On ne peut que lui souhaiter bonne chance dans sa recherche d'un label. On espère que les décideurs qui auront eu Lite Comas entre les oreilles ne resteront pas sourds à cette belle musique calme et dépouillée. - 01audio-video.com


"french biography"

Lite Comas by a Moonengineer

Un soir très tard, ou un matin très tôt. Un C.D qui m’avait été glissé dans la poche lors d’une fête tombe sur ma platine. Une sorte de petit miracle. Voilà c’est à nouveau possible. La musique qui impose le silence, qui oblige à lever la tête et à respirer dans le sens de la hauteur. Elle est là,prenant mes sens au son. Il faut imaginer d’où cela vient. De qui cela peut bien être. Peut-être un garçon solitaire, qui dialogue avec ses machines pour les faire sangloter, un solitaire qui caresse le manche de sa guitare pour la faire pleurer. Un ingénieur de la lune qui se met à chanter. Imaginez vous, Neil Young revisité “don't let it bring you down” pour le meilleur d’une west electronica qui s’invente sous les toits de Paris. Country club après la culture club pour un garçon né en 1975 en France et exilé tout de suite en Arizona à Tucson. Le désert, l’espace, le bonheur, l’imagination. C’est son côté lune. Puis retour à Paris, France. Obstacles, ciment gris, adaptation. C’est son côté ingénieur. Deux faces pour un même musicien. Elégant, un peu dandy, très loin d’ici et du présent même si l’émotion, unique moteur de ce guerrier pacifique prend toute les douleurs de la création pour une percée dans le mystère de la vie. Artiste spirituel, ce qui n’est plus de nos jours une redondance, Moonengineer compose une musique spiritueuse. Capiteuse, soyeuse, griffeuse… Entre le blues révélé de l’électronique et la candeur de la pop, ce subtil héros de la solitude vient de produire une poignée de chansons majeures. Le confidentiel et brûlant « Don’t want to listen », le bouleversant « No hope, no fear », le Lenonnien « I’ll cry for you », le dialogue inconscient avec l’ange Buckley « All in your hands », le trait d’union « Lions dreams »…
Moonengineer, voix qui tutoie les anges, entre la corde sensible des matins bleus et la note bleue des nuits sombres, aux commandes du petit vaisseau aquatique de l'electronica qui a trouvé enfin son port attache pop, jetant l'ancre dans une petite crique folk entre mémoire tatouée et futur bouleversant... Cet alchimiste de la musique a peut-être inventé un nouveau genre. Lui-même.

Didier Varrod

- didier varrod


"interview in french"



Q. : Pouvez-vous présenter un peu votre groupe ? Moonengineer, c'est Cali qui se cache sous le nom d'un groupe ou vous êtes plusieurs ?

R. : avant même de commencer la musique j'ai décidé que j'étais un ingénieur de la lune. étant fasciné par la lune et les émotions , je voulais les vivre et les retransmettre..
Mescalito est mon vrai prénom, Moonengineer, c'était moi, mon ordinateur , ma console. Le fait d'écrire des chansons ( moon) et de travailler sur ordinateur (engineer) décrivait bien mon univers.


Q. : Quel est la moyenne d’âge des membres du groupe ?
R. : nous sommes de toutes les générations 20 / 30 / 40 / 50 .


Q. : Depuis quand le groupe existe-t-il ?
R. : nous avons fait notre premier concert le 10 novembre 2005.


Q. : Qu’est-ce qui vous a donné envie de former un groupe ?
R. : la scène ! l'amour de la musique et la possibilité de transmettre aux autres de l'énergie.


Q. : Pourquoi avez-vous choisi Moonengineer pour le nom du groupe ?
R. : car cela ressemble à ma musique et à moi-même. C'est un peu comme voir la terre vue du ciel.


Q. : Vous faites presque tout tout seul : pourquoi ? Est-ce par plaisir, par désir de tout contrôler, par manque de moyens ... ?
R. : Lorsque j'ai commençé, je rêvais de faire partie d'un groupe, et ne comprenais pas pourquoi je ne rencontrais personne avec qui jouer.
J 'ai commençé à le faire moi même pour explorer mon univers, par nécéssité et depuis d'autres ont rejoint le vaisseau, lorsque l'occasion s'est présentée de jouer en live.


Q. : Lorsque vous jouez en concert, vous ne pouvez pas tout faire vous-même : avez-vous un groupe pour la scène ?
R. : Je joue avec Charly Doll ( batteur) et Bernie Swell ( guitare éléctrique ) et en guest Léo (saxophone), ce qui donne à la musique une impulsion plus rock

Q. : Comment définiriez vous votre style ?
R. : C'est de la musique qui peut être d'ambiance légèrement éléctro en l'écoutant chez soi et qui peut être trés pop / folk et généreuse en concert.

Q. : Le choix de l'anglais pour vos textes, une évidence dès le départ ?
R. : absolument, j'ai vécu toute mon enfance en arizona, et je n'ai écouté que de la musique anglosaxonne.

Q. : Qu’' écoutait Cali dans son adolescence ? Quels ont été les disques marquants ?
R. : The doors, Ac/Dc, The Beatles, U2, The Police, N. Young, CSN, Pink Floyd, The Who, The Rolling Stones


Q. : Quelles sont les influences que vous revendiquez dans votre travail actuel ?
R. : izdatso / n.young / john lennon / radiohead / air / portishead / massive attack / everything but the girl


Q. : Quel a été le premier disque que vous ayez acheté personnellement, pas celui écouté parce que les parents l'ont mais celui dont on se dit : dès que j'ai l'argent, je m'achète ça ?
R. : à 11 ans je me suis acheté le 45 tours de statu quo " i' m in the army now ". mais le premier qui a fait sensation chez moi était "dummy" de portishead.


Q. : En ce moment, qu’' est-ce que vous écoutez et qu'est-ce qui retient votre attention ?
R. : j'écoute coldplay, air, miss kittin, et sinon il y a de belles surprises comme Sébastien Schuller, Diving with Andy. Pour le reste, j'aime beaucup alva noto et ryuchi sakamoto, edith progue,
des musiques éléctroniques minimales.


Q. : Quel genre de consommateur de musique êtes-vous ? Vous achetez beaucoup, vous triez après ? Vous téléchargez pour faire le tri avant d'acheter ?
R. : je n'achète que ce qui me touche énormément, qui me fend le coeur.. sinon j'achète sur i tunes quelques morceaux s'il ny en a pas assez de bien sur l'album.


Q. : Quand vous êtes fan d'un artiste, vous êtes du genre collectionneur ou pas ? Récupérer les inédits, avoir tous les Live, ... ça vous intéresse ?
R. : J'achète ses meilleurs disques.


Q. : Comment avez-vous appris la musique ? Avez-vous eu une éducation musicale particulière ?
R. : j'ai appris tout seul avec comme seul conseil la liberté totale tant que ça ne sonne pas faux.
j'ai été entouré de musique depuis tout petit, et mes oreilles ont trainé ..

Q. : Vous proposez 4 titres en écoute sur votre page MySpace : Internet est-il un bon vecteur de promotion pour vous faire connaître ?

R. : Oui c'est un moyen d'exister et la simplicité d'utilisation en fait un excellent moyen de communication. C'est une fenêtre sur le monde, et sans barrières, ce qui permet de toucher des personnes, et d'avoir un feedback rapidement.


Q. : Comment ces titres ont-ils été enregistrés ? Vous travaillez à la maison avec un home-studio ?
R. : ils ont été enregistrés le plus simplement du monde à la maison avec les moyens du bord, beaucoup d'amour, de la patience et de l'humour !

Q. : Au fait, vous êtes plutôt Mac ou PC ? Et avec quels logiciels travaillez-vous ?
R. je travaille sur mac avec digital performer.


Q. : Etes-vous conscient d'avoir réalisé de très bons titres ?
R. : Il y en a un ou deux qui me semblent excellent , mais on ne peut se féliciter d'avoir des idées.., cela dit je suis trés satisfait de leur réalisation.

Q. : Comment se passe le processus créatif ? Comment est élaboré un morceau ? Quand vous arrêtez-vous en vous disant, ça y est, il est fini ?
R. : l'inspiration vient à des moments où on se laisse aller, on l'écoute et on la matérialise. cela peut être une émotion, une idée, ou bien un son , une rhythmique.Ensuite on cherche la meilleure parure, et cela peut durer longtemps lorsque l'on commence, mais ensuite un fil se trace, et cela va plus vite.


Q. : Etes-vous rapidement satisfait d'un son ?
R. : les meilleurs titres se font tous seuls, les autres prennent plus de temps et on peut douter car on cherche l'évidence qui ne s'y trouve pas.


Q. : Vous préparez un album ?
R. : Oui, il est terminé en tant que maquettes .







Q. : Pour des fans de pop anglo-saxonne, on est gâté en ce moment en France. Avec des gens comme Syd Matters, Sébastien Schuller, Diving With Andy, 3 Guys Never In, Los Chicros, ... la qualité est au rendez-vous ! Et ceci pour ne parler que de ceux qui ont trouvé un label et donc un accès au grand public car il existe des dizaines de groupes non signés que l'on peut écouter sur Internet et qui font de très bonnes choses ... Est-ce que vous pensez que ce bouillonnement représente le bon moment pour un groupe comme vous de trouver un label ?

R. : C'est en effet un bon moment car nous avons tous besoin d'entendre de la musique faite par des artisans. qui révèlent de vraies émotions auquelles on peut s'identifier, sans forçément revisiter le passé comme on le fait depuis quelques années.

Q. : J'ai cru comprendre que vous aviez d'autres projets musicaux en parallèle de "Moonengineer" ? Vous gérez ça comment et quelle est la priorité ?

R. : La priorité va à celui qui marche. C'est assez logique. J'ai travaillé avec izdatso en tant que manager et musicien pour les live , nous avons sorti deux albums en 1999 et 2003.
Depuis 2004 je prépare un album solo.

Q. : En attendant que la musique vous permette de gagner votre vie, vous faites quoi pour faire bouillir la marmite ?
R. : Je mets l'eau à chauffer.


Q. : A part la musique, quels sont vos autres centres d'intérêt ?
R. : L'art et le cinéma, ma famille, les humains


Q. : Quels sont vos projets à long terme ?
R. : rejoindre la lune


Q. : Sur votre page MySpace, on peut voir qu'un site Web est en préparation : ça en est où ? Que proposerez-vous en plus des infos qu'on peut trouver sur MySpace ?
R. : à vrai dire il est en préparation depuis 5 ans ! je veux qu'il reste simple, que l'on écoute de la musique et un lien vers ceux que je soutiens.


Q. : Si vous vouliez faire passez un message, que diriez-vous ?
R. : don't let it bring you down


Q. : Votre playlist favorite ? (5 albums préférés)
R. : ok computer - radiohead / dummy - portishead / talkie walkie - air / protection - massive attack / N.Young " harvest "

- 01audio-video.com


Discography

1- It's coming my way: France Inter - Electrons Libres / Compilation French Zone Volume 1
2- Nobody knows: Compilation French Zone Volume 2
3- Love who you are: France Inter - Electrons Libres

Album to be released soon

album soon to be released

Photos

Bio

Coming down from the moon in his space ship, Moonengineer has landed in the Tucson Arizonian desert with emptied batteries. His electronics could not function anymore without the earthly fuel needed in order to take off again and fly back home. He found a guitar and started singing to reach out to the universe's main fuel: LOVE

While fighting his lonely way through the magnetic desert he had the godly insight to stop at a mexican beer joint where he, by a surreal twist of fate, ran into two of the most genuine dropouts you could dream of east of the Rillito river: Guitar wizard Eat Gas and Enlightened Old Timer Edith Progue with whom he shared sensitive abilities and the love of experience and got extremely drunk on cheap tequila. 

Edith has spent a long journey in the realm of sounds and crystal clear melodies
Eat Gas has made a 50 year jump in time and space bringing with him a high skill in the handling of electricity and its waves through dry wood.

Together they are the lazy bastards for the diverted consideration of stoned friends

Moonengineer and Lazy bastards

Band Members