Morgue
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"Dethroned 8/10"

Morgue est une formation québécoise oeuvrant dans un style musical peu orthodoxe. En effet, certains qualifieront ses compositions comme étant du Black Métal en raison de leur utilisation de "corpsepaint" et leur tendance à exploiter des thèmes lyriques orientés vers l’annihilation du Christianisme. Malgré tout, une simple écoute vous permet de conclure qu’une forte influence Death Métal est aussi présente. Cette composante hybride rend le quintet unique en son genre. Après un premier album pleine longueur qui en a mis plein la vue à plusieurs dont moi-même, il revient avec un deuxième effort dont il sera question dans les prochaines lignes. Lorsque j’ai reçu le disque en mains propres, je me demandais sérieusement si les québécois allaient réussir à perpétrer toute l’énergie et l’intensité du premier opus.
Dès les premières secondes de l’écoute, l’auditeur est encore une fois placé en plein centre d’une reproduction sonore de la pochette de l’offrande, ce qui a pour effet de plonger ce dernier profondément dans l’univers sombre de Morgue avant de décoller dans une aventure des plus rocambolesque. Malgré un départ plus léger dans les premiers morceaux, une explosion de violence se fait ressentir et perdure pour le reste de l’écoute malgré quelques autres moments plus posés. Les québécois sont reconnus pour leur musique hargneuse et saignante et croyez moi, c’est encore le cas. L’énergie dégagée est tellement intense que certains auront envie d’un entracte avant que l’expérience prenne fin. Par contre, si vous êtes un endurci, vous trouverez votre dose d’adrénaline avec ‘’Dethroned’’.
Musicalement parlant, Morgue a su progresser depuis son premier effort tout en gardant ce qui le rendait si attrayant. En effet, aux guitares, Iron et Maimed se complètent à merveille en créant des mélodies parfois lourdes, parfois coupantes. Après plusieurs écoutes, j’ai pu observer que l’emphase est presque toujours mise sur leur performance et ce ne peut qu’être un point positif tellement ils créent un tourbillon destructeur qui guide l’ensemble musical de belle manière. L’un d’eux se démarque parfois le temps d’un court solo, ce qui ajoute une touche technique appréciée. À la basse, Haze se perd un peu dans le raz-de-marée orchestré par ses compatriotes. En effet, à moins de faire un effort auditif important, sa contribution est difficile à bien discerner. Malgré tout, il offre un support pesant et vient prouver encore une fois que bien qu’il soit souvent sous-estimé, son instrument est indispensable au Métal. À la batterie, sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, Panzer porte son nom à merveille. Son jeu est vigoureux, détruit tout sur son passage et fait part d’une sincère délicatesse. Plus précisément, toute la ferveur qu’il déploie ne sert pas seulement à impressionner, mais plutôt à ajouter une pointe d’extrême à l’expérience. Il est définitivement une des raisons principales pour laquelle la musique de Morgue est si hargneuse et dévastatrice. Finalement, aux vocaux, Goliatt est en pleine forme. Il préconise toujours sa sonorité grave, donc moins Black Métal, mais donne une richesse et une allure sauvage au travail de ses collègues. De plus, lorsqu’il propage les paroles violentes dans un registre plus aigu, il apporte une toute autre dimension à l’œuvre des musiciens de la Vieille Capitale.
Dans un autre ordre d’idées, je ne peux passer sous silence le merveilleux travail derrière le côté esthétique de l’album. ‘’Flames and Blood’’ donnait littéralement des frissons simplement qu’à le regarder et je dois avouer que même si moins évocateur, le concept derrière ‘’Dethroned’’ est tout aussi sublime. Je lève donc mon chapeau bien haut à Nicolas Francoeur et Iron qui firent les illustrations et le design respectivement. Mon seul désarroi est de voir que la galette fut produite sur un cd-r, ce qui pourra causer quelques frustrations dans certains lecteurs.
En résumé, avec son deuxième disque, Morgue vient donner un énorme coup de masse en pleine figure des amateurs de Black Métal Québécois. Après un premier opus exterminateur, il revient avec des compositions qui sauront en charmer plusieurs. ‘’Dethroned’’ dégage définitivement une maturité et un souci du détail des plus intéressants. Le quintet n’a rien perdu de sa fougue et évolue merveilleusement dans une direction captivante, ce qui me rend fier de les supporter. (English version)
‘’Furent créées les religions, les temples et les statues
Le jardin d’Éden où nous serions les bienvenus
Allez au front mes fils, vous verrez la lumière
Encore et toujours leur sang abreuve nos rivières’’
- Métal Obscur


"Dethroned 8/10"

Morgue est une formation québécoise oeuvrant dans un style musical peu orthodoxe. En effet, certains qualifieront ses compositions comme étant du Black Métal en raison de leur utilisation de "corpsepaint" et leur tendance à exploiter des thèmes lyriques orientés vers l’annihilation du Christianisme. Malgré tout, une simple écoute vous permet de conclure qu’une forte influence Death Métal est aussi présente. Cette composante hybride rend le quintet unique en son genre. Après un premier album pleine longueur qui en a mis plein la vue à plusieurs dont moi-même, il revient avec un deuxième effort dont il sera question dans les prochaines lignes. Lorsque j’ai reçu le disque en mains propres, je me demandais sérieusement si les québécois allaient réussir à perpétrer toute l’énergie et l’intensité du premier opus.
Dès les premières secondes de l’écoute, l’auditeur est encore une fois placé en plein centre d’une reproduction sonore de la pochette de l’offrande, ce qui a pour effet de plonger ce dernier profondément dans l’univers sombre de Morgue avant de décoller dans une aventure des plus rocambolesque. Malgré un départ plus léger dans les premiers morceaux, une explosion de violence se fait ressentir et perdure pour le reste de l’écoute malgré quelques autres moments plus posés. Les québécois sont reconnus pour leur musique hargneuse et saignante et croyez moi, c’est encore le cas. L’énergie dégagée est tellement intense que certains auront envie d’un entracte avant que l’expérience prenne fin. Par contre, si vous êtes un endurci, vous trouverez votre dose d’adrénaline avec ‘’Dethroned’’.
Musicalement parlant, Morgue a su progresser depuis son premier effort tout en gardant ce qui le rendait si attrayant. En effet, aux guitares, Iron et Maimed se complètent à merveille en créant des mélodies parfois lourdes, parfois coupantes. Après plusieurs écoutes, j’ai pu observer que l’emphase est presque toujours mise sur leur performance et ce ne peut qu’être un point positif tellement ils créent un tourbillon destructeur qui guide l’ensemble musical de belle manière. L’un d’eux se démarque parfois le temps d’un court solo, ce qui ajoute une touche technique appréciée. À la basse, Haze se perd un peu dans le raz-de-marée orchestré par ses compatriotes. En effet, à moins de faire un effort auditif important, sa contribution est difficile à bien discerner. Malgré tout, il offre un support pesant et vient prouver encore une fois que bien qu’il soit souvent sous-estimé, son instrument est indispensable au Métal. À la batterie, sans vouloir faire de mauvais jeu de mot, Panzer porte son nom à merveille. Son jeu est vigoureux, détruit tout sur son passage et fait part d’une sincère délicatesse. Plus précisément, toute la ferveur qu’il déploie ne sert pas seulement à impressionner, mais plutôt à ajouter une pointe d’extrême à l’expérience. Il est définitivement une des raisons principales pour laquelle la musique de Morgue est si hargneuse et dévastatrice. Finalement, aux vocaux, Goliatt est en pleine forme. Il préconise toujours sa sonorité grave, donc moins Black Métal, mais donne une richesse et une allure sauvage au travail de ses collègues. De plus, lorsqu’il propage les paroles violentes dans un registre plus aigu, il apporte une toute autre dimension à l’œuvre des musiciens de la Vieille Capitale.
Dans un autre ordre d’idées, je ne peux passer sous silence le merveilleux travail derrière le côté esthétique de l’album. ‘’Flames and Blood’’ donnait littéralement des frissons simplement qu’à le regarder et je dois avouer que même si moins évocateur, le concept derrière ‘’Dethroned’’ est tout aussi sublime. Je lève donc mon chapeau bien haut à Nicolas Francoeur et Iron qui firent les illustrations et le design respectivement. Mon seul désarroi est de voir que la galette fut produite sur un cd-r, ce qui pourra causer quelques frustrations dans certains lecteurs.
En résumé, avec son deuxième disque, Morgue vient donner un énorme coup de masse en pleine figure des amateurs de Black Métal Québécois. Après un premier opus exterminateur, il revient avec des compositions qui sauront en charmer plusieurs. ‘’Dethroned’’ dégage définitivement une maturité et un souci du détail des plus intéressants. Le quintet n’a rien perdu de sa fougue et évolue merveilleusement dans une direction captivante, ce qui me rend fier de les supporter. (English version)
‘’Furent créées les religions, les temples et les statues
Le jardin d’Éden où nous serions les bienvenus
Allez au front mes fils, vous verrez la lumière
Encore et toujours leur sang abreuve nos rivières’’
- Métal Obscur


"Dethroned 16/20"

Allez les gars, avouez-le: tout ce que vous connaissez du Québec, c’est les caribous, Céline Dion, et leur accent que vous trouvez absolument fendard. Vous êtes finalement bien loin du compte… Imaginez un instant que ce pays au climat froid mais à l’ambiance pourtant chaleureuse, francophone de surcroit, puisse vous surprendre par sa scène Metal… Si je vous dis Kataklysm, Voivod, Gorguts,Cryptopsy, Martyr? Ah, je vois un semblant de réaction, des sourires qui s’effacent et qui laissent place à l’étonnement. Ça vous la coupe hein? Eh oui, c’est pas parce qu’on a un accent rigolo qu’on en est forcément, des rigolos! Et ça, les Québécois l’ont bien compris! Admettez-le : qui n’a pas pris son pied sur la chanson Shadows And Dust deKataklysm? Qui n’a pas écouté en boucleDimension Hatross de Voivod? Qui ne s’est jamais tapé une session Headbang surConsidered Dead des cultissimes Gorguts? On fait moins les malins du coup? Et encore, je n’ai cité que les groupes les plus connus. Si on gratte un peu, on tombe sur quelques perles : Gris, Sombres Forêts, Miserere Luminis, Forteresse,Grimoire, Sorcier des Glaces… Tout ça rien que pour la scène Black Metal! Si on approfondit encore plus, on trouve les Béhémothiens (je trouve leur visuel très copié sur celui des Polonais) deNecronomicon, les perfectionnistes de Beneath The Massacre, et les blasphémateurs de Morgue… C’est d’ailleurs sur ces derniers que je vais m’attarder ( qui a dit : c’est toi l’attardé?).
Morgue, formé à Québec en 2005, nous délivre un Blackened Death Metal furieux, et pas piqué des hannetons. Leur premier effort, Flames And Blood sorti en 2010, m’avait fait l’effet d’une petite bombe dans ma tête (surtout le titre Destinée Funeste, qui est pour moi le meilleur de cet album), avec sa pochette ô combien violente et provocatrice. Avec ses délicieux relents Black Metal, cela m’avait plus que séduit mais je trouvais la production très en deçà du potentiel du groupe, ne faisant pas ressortir toute la profondeur et la froideur de la musique. L’annonce, vers septembre 2011, d’un nouvel album nommé Dethroned, m’avait mis la puce à l’oreille et un certain engouement. C’est donc avec empressement que je me procure l’album, mais pourquoi seulement une chronique maintenant, alors que l’album est sorti voilà plus de trois mois? Patience, la révélation viendra en temps et en heure, ou plutôt dans les quelques lignes qui vont suivre…
Comme à mon habitude, rapide coup d’œil à la pochette : elle est beaucoup moins crue que Flames And Blood, mais néanmoins plus explicite. La vision de ces agneaux égorgés (surement synonyme de la population, de la masse sans cervelle qui peuple désormais la Terre), ainsi que des pendus sur l’arbre en arrière plan (si si, regardez bien…), tout ça sur fond de ciel que l’on dirait fait de flammes ne vous évoque-t-il pas un début d’apocalypse? La fin de toute chose, la destruction de tout ce que vous chérissez, le pourrissement de notre ère… Car ce que veut Morgue, c’est la guerre, et vous anéantir!
L’intro Rotting Thy Lambs fait largement référence à cette pochette, en entendant les bêlements innocents et purs de ces pauvres bêtes qui ne se doutent pas du sort qui les attend… Jusqu’à cette musique, que l’on pourrait associer à l’arrivée des Anges de la Mort et…
Bam! Heights Of Babel déboule, nous dégomme, nous assène un furieux pain en pleine tête. Car oui, ce qu’il manquait à Flames And Blood, c’était sa profondeur, et sa production… Force est de constater que Morgue a carrément rectifié le tir : ils nous servent, non seulement une production béton (pour de l’auto produit, c’est même excellent), des riffs d’une incroyable lourdeur, si bien que le Black pratiqué au tout début n’est qu’un vague souvenir. Ici, le Death est roi, non sans être saupoudré de quelques touches Black ça et là, que ce soit vocalement, visuellement, ou musicalement.
Y’a pas à dire, Goliatt est un sacré bon vocaliste, oscillant presque avec un certain plaisir entre chant grave et hurlé, et avec une facilité déconcertante entre la langue de Molière et la langue de Shakespeare. Eh oui, on ne change pas une recette qui gagne! Comme sur leur précédente offrande,Morgue nous dessert quelques chansons chantées en Français (Déchéance, Le Trône Immaculé etNoyé Dans La Fange) où le côté blasphématoire et belliqueux est beaucoup plus âpre (la phrase« Dieu est mort », dans Déchéance est assez significative), soutenu par les riffs incisifs de Iron et Maimed, et par la précision chirurgicale des blasts de Panzer. Je ne pourrais pas en dire autant de la basse de ce cher Haze, que l’on entend malheureusement pas… Les chansons en Anglais ne sont pas en reste, car également très bien servies : Kingdoms I Burnt (ma préfére) avec son riff absolument pachydermique et colossal, Hordes Of Lions et We Are Thy Worms agrémentés de solo fort bien fouillé (les deux seuls de l’album d’ailleurs), aux rythmiques assez jouissives et brut de décoffrage, etBloodstained Eden avec son intro acoustiq - Metalphizik, Reviewed by Dwight in the Chronicles


"Dethroned 16/20"

Allez les gars, avouez-le: tout ce que vous connaissez du Québec, c’est les caribous, Céline Dion, et leur accent que vous trouvez absolument fendard. Vous êtes finalement bien loin du compte… Imaginez un instant que ce pays au climat froid mais à l’ambiance pourtant chaleureuse, francophone de surcroit, puisse vous surprendre par sa scène Metal… Si je vous dis Kataklysm, Voivod, Gorguts,Cryptopsy, Martyr? Ah, je vois un semblant de réaction, des sourires qui s’effacent et qui laissent place à l’étonnement. Ça vous la coupe hein? Eh oui, c’est pas parce qu’on a un accent rigolo qu’on en est forcément, des rigolos! Et ça, les Québécois l’ont bien compris! Admettez-le : qui n’a pas pris son pied sur la chanson Shadows And Dust deKataklysm? Qui n’a pas écouté en boucleDimension Hatross de Voivod? Qui ne s’est jamais tapé une session Headbang surConsidered Dead des cultissimes Gorguts? On fait moins les malins du coup? Et encore, je n’ai cité que les groupes les plus connus. Si on gratte un peu, on tombe sur quelques perles : Gris, Sombres Forêts, Miserere Luminis, Forteresse,Grimoire, Sorcier des Glaces… Tout ça rien que pour la scène Black Metal! Si on approfondit encore plus, on trouve les Béhémothiens (je trouve leur visuel très copié sur celui des Polonais) deNecronomicon, les perfectionnistes de Beneath The Massacre, et les blasphémateurs de Morgue… C’est d’ailleurs sur ces derniers que je vais m’attarder ( qui a dit : c’est toi l’attardé?).
Morgue, formé à Québec en 2005, nous délivre un Blackened Death Metal furieux, et pas piqué des hannetons. Leur premier effort, Flames And Blood sorti en 2010, m’avait fait l’effet d’une petite bombe dans ma tête (surtout le titre Destinée Funeste, qui est pour moi le meilleur de cet album), avec sa pochette ô combien violente et provocatrice. Avec ses délicieux relents Black Metal, cela m’avait plus que séduit mais je trouvais la production très en deçà du potentiel du groupe, ne faisant pas ressortir toute la profondeur et la froideur de la musique. L’annonce, vers septembre 2011, d’un nouvel album nommé Dethroned, m’avait mis la puce à l’oreille et un certain engouement. C’est donc avec empressement que je me procure l’album, mais pourquoi seulement une chronique maintenant, alors que l’album est sorti voilà plus de trois mois? Patience, la révélation viendra en temps et en heure, ou plutôt dans les quelques lignes qui vont suivre…
Comme à mon habitude, rapide coup d’œil à la pochette : elle est beaucoup moins crue que Flames And Blood, mais néanmoins plus explicite. La vision de ces agneaux égorgés (surement synonyme de la population, de la masse sans cervelle qui peuple désormais la Terre), ainsi que des pendus sur l’arbre en arrière plan (si si, regardez bien…), tout ça sur fond de ciel que l’on dirait fait de flammes ne vous évoque-t-il pas un début d’apocalypse? La fin de toute chose, la destruction de tout ce que vous chérissez, le pourrissement de notre ère… Car ce que veut Morgue, c’est la guerre, et vous anéantir!
L’intro Rotting Thy Lambs fait largement référence à cette pochette, en entendant les bêlements innocents et purs de ces pauvres bêtes qui ne se doutent pas du sort qui les attend… Jusqu’à cette musique, que l’on pourrait associer à l’arrivée des Anges de la Mort et…
Bam! Heights Of Babel déboule, nous dégomme, nous assène un furieux pain en pleine tête. Car oui, ce qu’il manquait à Flames And Blood, c’était sa profondeur, et sa production… Force est de constater que Morgue a carrément rectifié le tir : ils nous servent, non seulement une production béton (pour de l’auto produit, c’est même excellent), des riffs d’une incroyable lourdeur, si bien que le Black pratiqué au tout début n’est qu’un vague souvenir. Ici, le Death est roi, non sans être saupoudré de quelques touches Black ça et là, que ce soit vocalement, visuellement, ou musicalement.
Y’a pas à dire, Goliatt est un sacré bon vocaliste, oscillant presque avec un certain plaisir entre chant grave et hurlé, et avec une facilité déconcertante entre la langue de Molière et la langue de Shakespeare. Eh oui, on ne change pas une recette qui gagne! Comme sur leur précédente offrande,Morgue nous dessert quelques chansons chantées en Français (Déchéance, Le Trône Immaculé etNoyé Dans La Fange) où le côté blasphématoire et belliqueux est beaucoup plus âpre (la phrase« Dieu est mort », dans Déchéance est assez significative), soutenu par les riffs incisifs de Iron et Maimed, et par la précision chirurgicale des blasts de Panzer. Je ne pourrais pas en dire autant de la basse de ce cher Haze, que l’on entend malheureusement pas… Les chansons en Anglais ne sont pas en reste, car également très bien servies : Kingdoms I Burnt (ma préfére) avec son riff absolument pachydermique et colossal, Hordes Of Lions et We Are Thy Worms agrémentés de solo fort bien fouillé (les deux seuls de l’album d’ailleurs), aux rythmiques assez jouissives et brut de décoffrage, etBloodstained Eden avec son intro acoustiq - Metalphizik, Reviewed by Dwight in the Chronicles


"Dethroned 8.5/10"

Le deuxième album d’un groupe est généralement un moment difficile dans son évolution. D’une part, le temps de préparation du deuxième album est souvent bien moindre que la période accordée à l’élaboration du premier. Avouons aussi que l’élément de surprise est souvent un facteur mélioratif en faveur du premier album d’un groupe. Le projet d'un second album démarre donc souvent avec 2 prises et l’arbitre qui juge la manche scrute les moindres détails du jeu à la loupe. En une période tout de même assez courte depuis le lancement de son premier album, Morgue est de retour avec son successeur et doit faire face aux réalités contextuelles qui entrent en ligne de compte.

D’entrée de jeu, force est d’admettre que Morgue détruit à peu près toutes les présomptions possibles avec sa deuxième offrande. Sur Dethroned, Morgue montre une amélioration marquée sur à peu près toutes les forces montrées sur l’effort précédent. Si les influences du groupe étaient plutôt apparentes sur Flames and Blood, cette fois, on a vraiment l’impression que Morgue a pris possession de son propre style et démontre une maitrise totale de ses moyens. Il ne s’agit pas pour autant d’un style totalement original mais plutôt d’une expression unique et caractéristique d’un hybride qui est déjà familier, soit le black/death/2(pi)thrash/black –au-carré/racine de thrash… on s’en fout du style! C’est un métal extrême… Extrême dans l’exécution, dans la présentation et dans la sonorité.

À l’écoute de Dethroned, on se rend compte que Morgue a pris énormément de maturité depuis la parution de Flames and Blood l’an dernier. Bien qu’il n’y ait jamais eu de quoi en rire dans la musique du groupe, il y avait quand même certains extrêmes qui étaient poussés jusqu’à la caricature. Ne vous y méprenez pas, l’intention demeure la même : la véhémence, le blasphème, la brutalité et la hargne démentielle sont encore omniprésents sur toute la durée de l’album. On a simplement moins le goût de courir pieds nus dans les bois l’hiver avec une torche à la main à la recherche d’une église à bruler et d’une chèvre à fourr… ahem, sacrifier. Dès Heights of Babel, l’immersion dans l’univers brutal de Morgue est complète. Les riffs très lourds et rapides, les saccades, les arrêts et les changements de rythme s’y retrouvant sont tous d’excellents indicateurs de ce qui se retrouvera sur l’album à différentes proportions. Le niveau de pesanteur des riffs rappelle beaucoup le death metal de Deicide mais cette pesanteur est souvent accompagnée d’une couche de guitare à mi-chemin entre l’ambiant et le mélodique. Ce mélange est spécialement pertinent lorsqu’il est mis en valeur par la variété de la voix de Goliat, qui est inhumainement constant dans chacun des extrêmes qu’il exploite avec sa gorge.

Les neufs nouveaux titres compris sur Dethroned, incluant une courte introduction, bénéficient d’une excellente production qui met en valeur les accents de la musique de Morgue. Bien que les mots nuance et subtilité soient à peu près inapplicables, la production rend vraiment justice à chaque élément d’un ensemble où il serait facile de perdre des détails vu la densité sonore de la musique. D’ailleurs, et c’est spécialement apparent lorsqu’on compare Dethroned à Flames and Blood, même la basse a trouvé sa place dans le mix final avec un son claquant et métallique. Nous avons donc le plaisir de découvrir un album qui ait une production en ligne avec son style de musique bien assumé.

Bien que la musique sur Dethroned ne demande guère d’attention aux détails, il est totalement injuste de penser qu’il est possible de faire le tour de ce que l’album a à offrir dès la première écoute. En effet, la quantité de riffs et de changements de rythmes dans la musique de Morgue lui mérite une grande valeur de réécoute. Par contre, la fluidité des compositions entre elles fait en sorte qu’il devient difficile de distinguer chaque chanson. Heureusement, cette impression disparait rapidement après quelques écoutes. Les contrastes comme celui retrouvé dans le début calme et sombre de Bloodstained Eden aident d’ailleurs à avoir quelques points de repère auditifs. Quant à la clôture de l’album, elle est assurée par la pièce Noyé dans la Fange, qui termine le tout avec une ambiance épique des plus satisfaisantes qui ne laisse pas l’auditeur sur sa faim.

Avec Dethroned, Morgue met la barre haute pour la suite. À voir l’efficacité avec laquelle il a relevé le défi de parfaire ce qu’il avait fait sur Flames and Blood, on ne peut qu’être optimiste par rapport à ce que le groupe pourra livrer à l’avenir. Si le mot Morgue n’a encore pour vous que l’endroit où nous finirons tous comme signification, il est grandement temps que vous sortiez de votre tanière et que vous découvriez cette tuerie musicale!
- Capitale du metal


"Dethroned 8.5/10"

Le deuxième album d’un groupe est généralement un moment difficile dans son évolution. D’une part, le temps de préparation du deuxième album est souvent bien moindre que la période accordée à l’élaboration du premier. Avouons aussi que l’élément de surprise est souvent un facteur mélioratif en faveur du premier album d’un groupe. Le projet d'un second album démarre donc souvent avec 2 prises et l’arbitre qui juge la manche scrute les moindres détails du jeu à la loupe. En une période tout de même assez courte depuis le lancement de son premier album, Morgue est de retour avec son successeur et doit faire face aux réalités contextuelles qui entrent en ligne de compte.

D’entrée de jeu, force est d’admettre que Morgue détruit à peu près toutes les présomptions possibles avec sa deuxième offrande. Sur Dethroned, Morgue montre une amélioration marquée sur à peu près toutes les forces montrées sur l’effort précédent. Si les influences du groupe étaient plutôt apparentes sur Flames and Blood, cette fois, on a vraiment l’impression que Morgue a pris possession de son propre style et démontre une maitrise totale de ses moyens. Il ne s’agit pas pour autant d’un style totalement original mais plutôt d’une expression unique et caractéristique d’un hybride qui est déjà familier, soit le black/death/2(pi)thrash/black –au-carré/racine de thrash… on s’en fout du style! C’est un métal extrême… Extrême dans l’exécution, dans la présentation et dans la sonorité.

À l’écoute de Dethroned, on se rend compte que Morgue a pris énormément de maturité depuis la parution de Flames and Blood l’an dernier. Bien qu’il n’y ait jamais eu de quoi en rire dans la musique du groupe, il y avait quand même certains extrêmes qui étaient poussés jusqu’à la caricature. Ne vous y méprenez pas, l’intention demeure la même : la véhémence, le blasphème, la brutalité et la hargne démentielle sont encore omniprésents sur toute la durée de l’album. On a simplement moins le goût de courir pieds nus dans les bois l’hiver avec une torche à la main à la recherche d’une église à bruler et d’une chèvre à fourr… ahem, sacrifier. Dès Heights of Babel, l’immersion dans l’univers brutal de Morgue est complète. Les riffs très lourds et rapides, les saccades, les arrêts et les changements de rythme s’y retrouvant sont tous d’excellents indicateurs de ce qui se retrouvera sur l’album à différentes proportions. Le niveau de pesanteur des riffs rappelle beaucoup le death metal de Deicide mais cette pesanteur est souvent accompagnée d’une couche de guitare à mi-chemin entre l’ambiant et le mélodique. Ce mélange est spécialement pertinent lorsqu’il est mis en valeur par la variété de la voix de Goliat, qui est inhumainement constant dans chacun des extrêmes qu’il exploite avec sa gorge.

Les neufs nouveaux titres compris sur Dethroned, incluant une courte introduction, bénéficient d’une excellente production qui met en valeur les accents de la musique de Morgue. Bien que les mots nuance et subtilité soient à peu près inapplicables, la production rend vraiment justice à chaque élément d’un ensemble où il serait facile de perdre des détails vu la densité sonore de la musique. D’ailleurs, et c’est spécialement apparent lorsqu’on compare Dethroned à Flames and Blood, même la basse a trouvé sa place dans le mix final avec un son claquant et métallique. Nous avons donc le plaisir de découvrir un album qui ait une production en ligne avec son style de musique bien assumé.

Bien que la musique sur Dethroned ne demande guère d’attention aux détails, il est totalement injuste de penser qu’il est possible de faire le tour de ce que l’album a à offrir dès la première écoute. En effet, la quantité de riffs et de changements de rythmes dans la musique de Morgue lui mérite une grande valeur de réécoute. Par contre, la fluidité des compositions entre elles fait en sorte qu’il devient difficile de distinguer chaque chanson. Heureusement, cette impression disparait rapidement après quelques écoutes. Les contrastes comme celui retrouvé dans le début calme et sombre de Bloodstained Eden aident d’ailleurs à avoir quelques points de repère auditifs. Quant à la clôture de l’album, elle est assurée par la pièce Noyé dans la Fange, qui termine le tout avec une ambiance épique des plus satisfaisantes qui ne laisse pas l’auditeur sur sa faim.

Avec Dethroned, Morgue met la barre haute pour la suite. À voir l’efficacité avec laquelle il a relevé le défi de parfaire ce qu’il avait fait sur Flames and Blood, on ne peut qu’être optimiste par rapport à ce que le groupe pourra livrer à l’avenir. Si le mot Morgue n’a encore pour vous que l’endroit où nous finirons tous comme signification, il est grandement temps que vous sortiez de votre tanière et que vous découvriez cette tuerie musicale!
- Capitale du metal


Discography

Dethroned (2012)
Flames and Blood (2010)
Incinerate the Velvet (DVD, 2008)
Morgue (2007)

Photos

Bio

Formed in 2005, the band Morgue naturally chose a path of a nameless extreme music. It was Maimed, Goliatt and Iron who first joined forces. Then, when Matrak (Chasse Galerie, Mêlée des Aurores) and Idrys (Daedalean Complex) who respectively played bass guitar and percussions, the band recorded their first eponym demo, in 2007, at EJ Studios in Quebec City. Not long after, Nail got behind the drum and Matrak left. However, when Funeste joined as the new bassist player, Morgue started to play it's first gigs. The DVD "Incinerate the Crucified" (2008) was moreover filmed at one of those venues. It was in 2010, after Panzer replaced Nail that was recorded the band's first album "Flames and Blood" at Franky Blastbeat Studios in Quebec city. Local reviewers applauded Morgue for the effort and Marc Lavoie from well known local metal team Capitale du Metal joined forces with the band as their manager. In 2011, after a regional tour, Morgue decided to work once again with François C. Fortin at Franky Blastbeat Studios for their second full length. A new bass player, Haze (Soiled by Blood), was chosen to replace Funeste sooner in the year. This time, the much more mature "Dethroned" came as a result. A new tour was soon organized and well executed in quebecer territories, where people acknowledge Morgue as must see performers in extreme metal music.

“An Explosion of Violence”
- Metal Obscur
“Raw sound & riffage under
a pretty solid production”
- Metalphizik
“Morgue assumes it’s own style”
- Capitale du Metal