pAn

pAn : lounge et électrique
Sons électros hybriques et expérimentaux, guitare folk et chanson : Pierre S. Blanchard, alias pAn, est un touche-à-tout fascinant issu de la scène alternative du Nouveau Nouveau-brunswick. Son dernière album, Fables et fréquences, a fait un carton sur les ondes québécoises plusieurs mois d’affilée.
Ce soir, il joue avec trois musiciens. Deux mixent les sons derrière une console. La troisième accompagne pAn au chant et à la basse : c’est d’abord leur duo qu’on remarque. Elle : petite robe noire, longues bottes et voix d’ange. Lui : chapeau enfoncé jusqu’aux yeux sur sa tignasse blonde, chemise de bab et timbre doucement folk. L’osmose de ces deux-là à la ville prend un tour presque fusionnel sur scène. En français ou anglais, leurs voix se mêlent avec grâce, déroulant la poésie subtile et engagée de pAn. Ensemble, ils interprètent quelques duos acoustiques guitare-basse avant d’être à nouveau rejoint par les deux mixeurs. Les titres se parent alors d’un voile électro planant et onirique. Et le groupe est aussi convaincant dans les deux configurations. Il y a du Bowie et du Neil Young dans leurs chansons lounge aux textes aussi engagés que chargés d’émotion. On traverserait bien l’atlantique juste pour les revoir. - Musiqualité, Aena Léo (Paris)

Un de mes premiers commentaires de disque de l'année 2007, mais une belle découverte. Fables et fréquences de l'artiste acadien PAN est sûrement dans une catégorie à part. La question à se poser est … Est-ce un album alterno-hop ou un album hip-alterno?

Dès le début de À vol d'oiseau, Pan nous hypnotise avec un beat hip hop, des mélodies urbaines et planantes et une voix constamment doublée qui en même temps séduit et intrigue l'ouïe de l'auditeur. D'autres bons extraits de ce disque sont Chameau avec son texte aux couleurs du chiac. Et que dire de Les détectives, qui est justement un beau mélange entre le monde de Jacobus et Maleco et PAN.

Tout au long de ce disque, qui s'écoute, dois-je le rappeler, d'un trait, on se laisse voguer sur le pilote automatique. Quelques fois notre esprit est interpellé par de bons textes comme La vaque, Étoiles distantes, ou encore le texte d’Arbustes et fleurs. L'atterrissage de ce voyage sonore se fait en douceur avec l'instrumental Oiseaux mécaniques de Tokyo. Une question importante fut posée cette année au niveau de l'industrie musicale acadienne. Est ce que la musique acadienne existe en dehors du zingue zingue? Eh bien je pense que oui et la preuve est sur ce disque. Que l'on pense aux Païens, Jacobus et Maleco ou encore pAn, peu importe. L'important à retenir ici, c'est qu'un artiste acadien nommé pAn nous propose une démarche artistique, personnelle et intéressante, et qu'il faut y tendre une oreille pour voir que c'est réussi. Encore une autre fois je vous le dis, Pan est une très belle découverte que je vous propose de découvrir via le site http://www.myspace.com/panacadie - Marc Lalonde