Papa Groove
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Montréal, Quebec, Canada

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"Fêlés de Fela"

À entendre l'afro-funk explosif de We're Not Blind, le premier album de Papa Groove sorti l'été dernier, on croit écouter un bataillon de musiciens africains mettant le feu au studio d'enregistrement. Pourtant, à part celui du chanteur du groupe, Sébastien Francisque, il n'y a que des visages pâles dans cette grosse douzaine de fanas du funk subsaharien. Un signe que la musique africaine n'est plus la chasse gardée de ses créateurs. "La plupart d'entre nous n'ont jamais mis les pieds en Afrique", explique Didace Grondin, l'un des deux guitaristes du groupe. Pourtant, c'est parce qu'ils aiment la musique de là-bas que les membres de Papa Groove se sont rencontrés.
Il y a plus de quatre ans, avant que Papa Groove ne devienne Papa Groove, il y avait un groupe disparate de musiciens qui se rencontraient pour jammer à la manière des maîtres de Lagos. Mais très vite, nos 13 comparses ont abandonné le confort de l'imitation. "La musique africaine, c'est la base de ce qu'on fait. Mais au fil du temps, on a incorporé d'autres éléments à notre musique. Nous sommes des musiciens qui viennent de profils très variés: si certains de nos membres jouaient avec DobaCaracol ou Kaliroots, d'autres ont leurs groupes de jazz. D'autres, comme Didace et moi, ont une culture plus rock. Personnellement, j'écoutais plus du vieux Lenny Kravitz que du Fela Kuti", explique Sébastien Francisque dont le look grano-rock rappelle d'ailleurs celui du chanteur américain. "En fait, nous ne sommes pas vraiment un groupe de world beat, même si on nous catégorise comme ça", renchérit Didace.

Ainsi, Papa Groove ne souffre pas d'une quelconque nostalgie pour un ailleurs qu'il ne connaît pas. "L'important pour nous, lorsqu'on compose, c'est de garder les deux pieds dans notre environnement urbain, nord-américain, de parler de notre réalité dans nos chansons, confirme Sébastien. Mais au-delà des étiquettes, ce qui compte le plus pour nous, c'est le groove."

Le groove, langage universel incitatif à la fête, leur a valu cet été un accueil chaleureux, autant au Festival de Jazz que chez les cowboys de Calgary. "Nous étions au Folk Fest de Calgary et nous avons été très étonnés de l'accueil que nous avons reçu là-bas. Après le concert, nous avons vendu plus de 300 albums, ce qui est franchement très rare."

Mais We're Not Blind ne fracasse pas pour autant des records sur les palmarès. Selon Didace, ce n'est pas le but de l'opération. "On ne s'attendait pas à de grosses ventes d'albums. Avec des chansons de 8 minutes, en anglais, on risque de se vendre difficilement au Québec. C'est live que notre musique prend tout son sens. C'est tellement vrai qu'on prévoit enregistrer notre prochain disque en direct."

D'où l'importance du show de cette fin de semaine. "Jusqu'à récemment, on ne jouait que dans des petites salles comme Les Bobards. Mais cet été, en tournée et en festival, on a fait l'apprentissage des grosses scènes", continue Didace. Ce spectacle à La Tulipe est la première occasion pour le groupe de voir tous ses fans au même endroit. "On ne sait pas si la salle va être bien remplie. Mais ce qui est certain, c'est qu'on va s'amuser."

À voir si vous aimez /
Fela Kuti, Afrodizz, Hypnotic Brass Ensemble - Montreal Voir


"Montreal jazz fest 2010: Papagroove, June 29 at the Savoy"

The jazz fest has expanded its late-night offerings in recent years. On top of the midnight series at Club Soda (featuring a mix of local and international indie and electronic artists) and Dan Thouin’s electro-jazz jam sessions over at L’Astral, Metropolis’s Savoy room has become a hotspot for local dance-party fare. All was quiet on the site Tuesday night, following Beast’s wicked, visually arresting, haunted funk throwdown – except at the Savoy, outside of which a lineup went down the street, and inside of which hometown Afrobeat outfit Papagroove dug in for the first of four nights for its Papagroove Lab. With no less than 13 musicians on stage, and a packed room of some 200 groove enthusiasts on hand, this was every bit the sweaty, intimate shakedown it should have been. The five-piece horn section helped. Toss in two keyboardists, a drummer, percussionist, bassist, two guitarists and spirited vocalist Sébastien Francisque and you’ve got a more than respectable homegrown construction of the house that papa Fela built. Songs took on a life of their own, with a full-bodied, expansive sound that’s as festive as it gets. - Montreal Gazette


"Papa Groove: The Group of Thirteen"

Ils sont 12 musiciens et un chanteur et ils n’ont qu’une seule envie : vous faire danser avec leur musique afrobeat teintée de funk, de reggae et de soul.
Les membres de la formation montréalaise, Papa­groove seront sur la scène du Cabaret La Tulipe demain pour leur rentrée montréalaise.
Même si on les a vus au Festival international de jazz cet été, les gars de Papa­groove ne se sont pas beaucoup produits sur les scènes montréalaises depuis la sortie de leur premier album, We’re Not Blind, au début de l’été 2008.
Le chanteur Sébastien Francisque et sa bande ont plutôt testé leur matériel sur la route pendant le Papa­groove : We’re Not Blind Summer Tour 2009, une tournée de plus de 25 spectacles qui les a conduits un peu partout au Québec, en Ontario et en Alberta durant l’été.
«C’était la première fois qu’on testait notre matériel du côté anglophone, ex­pli­­­­­que Sé­bastien Francisque, qui signe les textes à caractère engagé du groupe dans la langue de Shakespeare. Ça s’est vraiment bien passé. On a aussi fait beaucoup de spectacles dans des festivals, donc devant de plus grosses foules. Ça nous a permis d’améliorer notre aisance sur scène et c’est ce qu’on va vous montrer vendredi!»

Plus on est de fous, plus on rit
Papagroove, c’est cinq cuivres, deux claviéristes, deux guitaristes, un percussionniste, un bassiste, un batteur et un chanteur. Éton­nement, le nombre élevé de musiciens dans le groupe ne nuit pas du tout à la bonne entente au sein de celui-ci.
«On se connaît depuis longtemps, affirme le guitariste Didace Grondin. Tout le monde a joué dans différents projets ensemble (La Chango Family, Doba­Caracol, Alfa Rococo, Jean Leloup, Loco Locass). Je pense que la chimie qu’il y a entre nous nous aide à ne pas nous prendre la tête. On marche avec le principe que la meilleure idée prime.»
S’étant lentement formé au gré de plusieurs séances de jam jusqu’à arriver au chiffre magique de 13, Papagroove a pris son temps pour pondre un premier album.
La joyeuse troupe travaille actuellement à un deuxième opus qu’elle pourrait bien aller présenter au-delà de nos frontières.
«Tu ne peux pas gagner ta vie en chantant en anglais au Québec, souligne Didace. Alors, on vise les États-Unis et l’Europe.»

Papagroove
Au Cabaret La Tulipe
Demain à 20 h - Montreal Metro


Discography

Still working on that hot first release.

Photos

Bio

A Montreal Afro-funk collective exsisting for the past six years, Papagroove is a collective of thirteen musicans from a diversity of well known groups (La Chango Framily, Dobacaracol, Jean Leloup, Lococ Locass, Syncop, Oztara, Kaliroots). Papagroove came to life during weekly, improvised jam sessions in autumn 2001, while its founding musicians had commitments to various other musical projects. Gabriel Lajoie (bass), Sylvain Plante (drums), Martin Lizotte (keyboards), and Didace Grondin (guitar) brought together friends, sharing their talents and common passion for funk and Afrobeat music.

In the following months, the 'collective' began to take form. An imposing brass section was added, made-up of Jean-francois Ouellet (baritone saax), Philippe Dalpe (tenor sax) and Mario Allard (alto sax), the trombonist Matthieu Van Vliet as well as trumpter Jacques Kuba Seguin. The family continued to grow with the arrival of Marc-Andre Paradis on percussions, Maxime Audet-Halde on the guitar, Francois Therrien on keyboards and Sebastien Francisque on vocals. Papagroove was born, eager and impatient for its sound to be heard.

We're not blind (Anubis / Outside Music), the fisrt album prduced by the group, was officially launched in July 2008 in the frame of the Montreal International Jazz Festival, where Papagroove made its mark with a memorable performance the year before. Also collaborating on this album were the sound engineer David Sturton (Branvan 3000, Jean Leloup) as well as Camerooian David Ngohddefikko, member of Fela Kuti's legendary group, Egypt 80. The critics are unimaously full of praise: Papagroove, with all its diversity, orginality and power of its lyrics, is a promising project,

Strong through the rich experience of each of its members, the group has created a new sound, ranging from the the groove of funk the intensity of rock, the momentum of soul to the eloquence of jazz, all firmly rooted in a sturdy afrobeat. They display their uniqueness particluarly on stage, where on can experiment with all talent. The artists of Papagroove are true, energetic performers. inspiring crowds as they allow the music to take hold of them!