Pedo Pedro

Après une ultime écoute de ce premier compact légitime de l’ovni qu’est Pédo Pedro, j’ai tenté de rejoindre Robillard de Voir, Cormier du Devoir, Courteau de Bande À Part, mais ces couillons ne sont pas rapides sur le téléphone à 4 heures du matin. À tous, je laissais le même message: «On peut arrêter les mecs! On peut lâcher les concerts, les heures à se faire chier sur les blogues, les politesses avec les bonzes de Secret City, car le disque de l’année vient de paraître. Que dis-je? Notre Charlebois-Forestier, voire notre White Album.» J’aimerais vous parler des instrumentations, voix et strophes abordés par Pedro et ses collègues mineurs, mais comment mes vulgaires mots pourraient traduire l’idée de ce qu’on peut se faire du chant des anges? Autant laisser tomber! Plus sérieusement, un des projet les plus trashs et bizarroïdes (est-ce rock? est-ce électro? est-ce important?) du Québec lance son premier CD, que peut-on espérer? De la distorsion en masse (la jouissive Papa pas papa est un exemple parmi tant d’autres), des textes coquins (leur clin d’œil à Nirvana sur Râpe-moi reste en tête) et de l’énergie à revendre. Pour les amateurs des Temps Liquides, de The Germs (pourquoi pas), Bérurier Noir (un gars s’essaye) et de DJ Champion (ok, je déconne en viarge pour ce dernier). (AP) - bangbangblog.com (andré péloquin)