PIERRE DE SURGERES TRIO
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PIERRE DE SURGERES TRIO

Brussels, Brussels Capital Region, Belgium | Established. Jan 01, 2014 | INDIE

Brussels, Brussels Capital Region, Belgium | INDIE
Established on Jan, 2014
Band Jazz Avant-garde

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Music

Press


"Le Vif l'Express"

Un disque belge sans label, sans doute réalisé à compte d'auteur, par un nouveau trio
piano, basse, batterie, voilà qui ne manque pas d'intriguer. Si la présence du batteur
Teun Verbruggen (de tous les bons coups ces derniers mois) est devenu un gage de
qualité, rien ne laissait présager d'un enregistrement aussi ambitieux par un pianiste
(surdoué) pratiquement inconnu. Et pourtant, si à 40 ans Pierre de Surgères fait un peu
figure de nouveau venu sur la scène locale, il se trouve qu'il la fréquente déjà depuis
pas mal d'années. A notre connaissance, ce disque est toutefois le premier à paraître
sous son nom et, si c'est bien le cas, alors nous tenons là un coup de maître sans
précédent. Semblant d'abord s'inscrire dans la mouvance d'un Brad Meldhau, l'album se
révèle, tout au long de son écoute, infiniment plus riche et surprenant. Comme l'explique
le folder accompagnant le CD, les morceaux (tous composés par le leader) jonglent
avec des concepts comme “la symétrie rythmique et mélodique, le dodécaphonisme et
le hasard”, certains titres étant, par ailleurs, “librement improvisés”. Ce n'est
évidemment pas ces “concepts”, aussi essentiels soient-ils, qui font la beauté de l'album
(même si ils y contribuent) mais bien leur exécution inspirée, sinon habitée, servie de
plus par une prise de son de grande qualité. Recommandé. - Philippe Elhem


"Le soir"

10/10
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Krysis

Genre :
JAZZ
Artiste :
Pierre de Surgères

L'avis du Soir
(Avis de la rédaction)

Le pianiste Pierre de Surgères sort son premier album. Tout seul. Enfin, avec le batteur Teun Verbruggen et le bassiste Félix Zurstrassen. Mais c’est lui qui produit, qui a réservé le studio, qui a tout organisé. Il le concède : il est assez lent, alors ça a pris un peu de temps. Mais voilà, l’enfant est né, et il est tout beau. Avec un caractère parfois lyrique, parfois audacieux. Du jazz, donc de l’improvisation. Sur des formes écrites. « J’aime beaucoup mélanger l’improvisation et l’écriture, dit le pianiste. J’imagine la mélodie, l’harmonie, le rythme. Et puis on surfe dessus. »

Quatorze morceaux sur l’album, quatorze compos de Pierre, quatorze concepts différents. « J’essaie des choses, précise-t-il, et je vois ce qu’on peut en faire. » Beaucoup de rythmes impairs, par exemple. Comme cette étude en quintolet qu’est « Step Aside ». Mais c’est comme chez Chopin, on ne sent pas que c’est une étude. De Surgères est un jazzman. Mais il est beaucoup influencé par la musique actuelle. On le sent dans cet album. Cette volonté d’explorer, de rechercher, d’emprunter des chemins nouveaux. Et de les transcender par l’expression de l’âme. Sa musique est parfois surprenante. Jamais difficile à l’écoute. C’est que la pulsation du jazz, la tension rythmique ne sont jamais absentes. - Jean-Claude Van troyen


"La Libre Belgique"

Passons sur la pochette, plus effrayante qu’autre chose, pour se laisser immédiatement séduire par le toucher pianistique de Pierre de Surgères, d’une délicatesse infinie. Cela va évoluer bien sûr, muer, muter, mutationner… Bruxellois comme son nom ne l’indique pas, Surgères est un musicien d’aujourd’hui, qui donc embrasse toute la culture pianisto-jazzistique. Dans son jeu souvent buissonnant et touffu, l’on reconnaîtra la plupart des grandes influences, du lyrisme à l’avant-gardisme. Pas pour rien qu’il cite Vijay Iyer comme référence. En trio avec Félix, le fils de Pirli Zurstrassen aux basses contre et électrique, et le très couru Teun Verbruggen à la batterie, les thèmes souvent orientés voyages passent de la méditation balnéaire à la tempête d’équinoxe, non sans quelque détour par le groove mouvant. L’on ne peut plus actuel - Dominique Simonet


"Cobra"

Doe een blinddoektest met deze plaat en je zou in eerste instantie denken dat je een jonge Jef Neve aan het werk hoort. Neve met zijn trio ten tijde van 'Blue Saga' en 'It's gone', nu alweer een dikke tien jaar geleden. In ieder geval delen die platen en deze nieuwe cd van pianist Pierre de Surgères wel dezelfde drummer: de schijnbaar alomtegenwoordige Teun Verbruggen.

De Brusselse muzikant Pierre de Surgères (°1973) is niet echt een bekende naam, verre van, zelfs in de jazzwereld. Muziek is voor hem een late roeping, al groeit hij wel op tussen de muziekinstrumenten van zijn vader en leert Pierre zichzelf de basis op gitaar en piano door zijn vader te imiteren. Na zijn studies filosofie en journalistiek gaat hij naar het Brusselse conservatorium en is hij een leerling van onder meer Nathalie Loriers en Kris Defoort. Later belandt hij enkele jaren in Amerika met als hoogtepunt zijn tijd in New York (2008) waar hij tijdens jamsessies avant-garde jazzmuzikanten als Tim Berne, Jim Black en Vijay Iyer leert kennen. Ontmoetingen die een blijvende invloed nalaten.

Op 'Krysis' speelt Pierre de Surgères, samen met elektrische bassist Félix Zurstrassen en drummer Teun Verbruggen, enkel eigen composities. Een heel gevarieerd repertoire waarin de groove een belangrijke rol speelt. Een kolfje naar de hand van Verbruggen.

De stukken doen af en toe denken aan de zogenaamde Mbase sound van Steve Coleman en consorten: veelgelaagde en geïmproviseerde grootstadsjazz met funky ritmes. Dit trio is trouwens al enkele jaren actief onder de veelzeggende naam "Pierre de Surgères & His Groovy Mates".

Maar er is ook ruimte voor lyrische momenten, en voor stukken waarbij het trio balanceert tussen uitgeschreven structuren en vrije geïmproviseerde passages. Teun Verbruggen is daarbij zijn veelzijdige zelf, Félix Zurstrassen een minimalistische groovemeister à la Nicolas Thys, en Pierre de Surgères zelf een verrassende pianist als een duveltje-uit-een-doosje, telkens als je denkt hem door te hebben, komt hij even onverwacht uit een andere hoek. 'Krysis' is alvast een aangename kennismaking met de Surgères en zijn maten - Jeroen Revalk


"Brussel nieuws"

Zijn keuze voor de klassieke trioformule is heel bewust, met het oog op "de grote vrijheid van interactie", een aspect dat ten volle wordt benut. De Surgères introduceert en leidt, om vervolgens meer dan regelmatig een stap opzij te zetten voor zijn twee compagnons. Niet om hen clichématige solopassages te gunnen, maar opdat ze hun eigen accenten kunnen plaatsen.

Drummer Teun Verbruggen doet dat op zijn vertrouwde magistrale wijze. Verrassend is dat de jonge bassist Félix Zurstrassen zich haast moeiteloos aanpast en een aantal keer laat horen hoe sterk hij ondertussen geëvolueerd is, zeker in de stukken met asymmetrische structuren. Over de hele lijn vloeien uitgeschreven partituur en improvisatie naadloos in elkaar over.

We hebben een nieuw jazztrio met een eigen modernistische sound waarbij het classicisme van het Jef Neve Trio samensmelt met de hedendaagse energie van The Bad Plus. De lichte knipogen naar Sjostakovitsj en Prokofjev getuigen van durf en smaak. - Georges Tonla Briquet


"Brf"

Bisher war er nur den Insidern der belgischen Jazzszene bekannt: Pierre de Surgères.

Erst nach abgeschlossenem Universitätsstudium entschied er, sich dem Jazz zuzuwenden und studierte unter anderem bei Diederick Wissels und Kris Defoort.

Nun legt er sein Debütalbum vor, das er mit Teun Verbruggen (drumls) und Félix Zurstraessen (Bass) einspielte. “Krysis” ist der Titel der CD.

In der BRF-Jazztime erzählt Pierre de Surgères unter anderem über den Kompositionsprozess und seine Begegnungen mit amerikanischen Jazzgrößen. - Hans Reul


"L'Avenir"

Premier album du pianiste Pierre de Surgères, un musicien déjà rencontré sur scène il y a quelques années avec un projet sur les musiques de Serge Gainsbourg.

Cette fois, le pianiste présente 14 compositions personnelles dans une formule classique, celle du trio piano-basse-batterie, influencées par la musique d’aujourd’hui; percussives, chantantes, lyriques et énergiques à la fois, les compositions baignent toutes dans des climats variés parfois surprenants. Avec l’expérimenté Teun Verbruggen pour colorer le tout et le jeune bassiste Félix Zurstrassen, voilà un trio qui mérite d’être suivi de près. - Jean-Pierre Goffin


"Jazzques"

La musique de Pierre de Surgères a quelque chose de spontanée et d’évidente. Pourtant, elle n’est pas aussi simple qu’on voudrait bien le croire. Il y a certainement des ingrédients mystérieux dans ses compositions mais il y a surtout une alchimie peu commune entre les musiciens pour la rendre si accessible.

D’ailleurs, dans le brouhaha habituel du lieu, le public se rassemble autour du trio (Teun Verbruggen aux drums et Felix Zurstrassen à la basse électrique), attiré comme des insectes autour d’une ampoule. Il y a même des enfants. Et certains semblent subjugués. Les oreilles fraiches, grandes ouvertes et non encore polluées, ils sont attentifs. C’est bon signe, tout n’est pas perdu !

Entre modal et autres constructions aux structures plus complexes, le trio fait le pont entre le jazz mélodique des aînés et celui, plus sophistiqué, de ses contemporains (dans la veine des Craig Taborn, Vijay Iyer ou Jason Moran). Un jazz plein de nuances, d’énergies, de tensions et de délivrances.

Si le groove est omniprésent dans les différentes compositions du pianiste – et surtout dans leur interprétation – de Surgères n’hésite jamais à le briser en petits morceaux… la résonance auditive, à l’instar de la persistance rétinienne, fait le reste et nous empêche de perdre le fil.

Ces ouvertures permettent à Teun Verbruggen de se libérer du tempo et de lâcher des pulsations rythmiques plus irrégulières et abruptes. Effet rubato - très maîtrisé – garanti et jubilatoire

Sur son piano électrique (pour l’occasion), de Surgères fait éclater les accords par grappes. Les phrases sont courtes et les arpèges fulgurants flirtent parfois avec la dissonance. Les échanges, en complicité avec Teun Verbruggen (sur le magnifique «On A Train To Bern» par exemple), sont éblouissants de précision.

Sur d’autres thèmes, comme «Nautilus», le trio multiplie les couches rythmiques et mélodiques. Une instabilité enivrante se dessine, fragile et excitante.

A la basse électrique, Felix Zurstrassen assure un jeu souple, flexible, libre. Il semble flotter entre le piano et la batterie. Il maintient les liens, accompagne l’un, soutient l’autre, libère l’ensemble. Son jeu, plein de finesse et de rondeurs, ne manque vraiment pas d’idées.

Parfois, une certaine mélancolie se dégage des morceaux, même lorsqu’ils ne sont pas lents. Il y a de la gravité aussi – ou tout simplement de la lucidité (?) – dans des thèmes comme «Coline Dort» qui mélangent fermeté, fluctuation et candeur.

Il y a un côté organique dans cette musique aussi cérébrale que groovy. Elle remue les sens et elle est capable de réveiller en nous une intelligence oubliée.

D'ailleurs, malgré le bruit ambiant, la musique émerge tout le temps, accroche et fini par dominer. Finalement, elle s’accorde très bien aux bruits et à l’énergie de la ville, à sa vitalité mais aussi à sa précarité. C’est un jazz définitivement ancré dans le présent, un jazz qui vibre et qui bat avec son temps.

Poussé par un public enthousiaste, le trio ne peut lui refuser un bis et lui offre un lumineux et joyeux «Back To Life», sorte de fuite en avant bourrée d’accélérations swinguantes.

Pierre de Surgères a mis du temps à délivrer sa vision du jazz, mais cela valait vraiment la peine de l'attendre. Maintenant, on ne demande plus qu’à l’entendre… encore et encore. - Jacques Prouvost


Discography

KRYSIS ARPEGGIO 2013

Photos

Feeling a bit camera shy

Bio

Born
in 1973 and grown up in Brussels, Pierre
de Surgres
learned the basics
of music as an autodidact. As a teenager, he discovered the
guitar and jazz harmony. After studying journalism and philosophy he
turns to the piano at the Koninklijk Conservatorium Brussel. He
studied Jazz Piano and graduated in 2006. As teachers he had
Diederick Wissels, Nathalie Loriers, Kris Defoort, ... .  He has
attended masterclasses with Anthony Braxton, Bert Joris, Toots
Thielemans, Garrett List and Stphane Galland. The lessons with
John Taylor will strongly influence his playing. In 2003 he launched
a project dedicated to the music of Gainsbourg, Visite
Gainsbourg
. Then he
took part in several projects of contemporary jazz, Ou-cours-je
and Babylon. In
early 2007, he worked in Florida and the Caribbeans where he played
jazz, funk and carribean music concerts. During this period he took
place in jam sessions and he met many musicians, including Jonathan
Butler, George Duke and Markus Miller. Another turning point will be
his short stay in New York in 2008 where he had the opportunity to
meet The Americam jazz avant-garde such as Tim Berne, Jim Black, Drew
Gress, Ralph Alessi, Vijay Iyer, Tyshawn Sorey. Once
returned to Belgium, he formed the quintet Improvising
Gang, together with Bo Van der
Werf and Dr Pallemaerts with whom he plays his compositions with
influences in traditional jazz, free, on Mbase and contemporary
music. In 2009, he participated in independent film projects and
wrote several movie soundtracks. Currently, he devoted himself
to his new release Krysis
together with Teun Verbruggen on drums and Flix Zurstrassen on
Bass.

Band Members