Poing Final
Gig Seeker Pro

Poing Final

Band Hip Hop

Calendar

This band has not uploaded any videos
This band has not uploaded any videos

Music

The best kept secret in music

Press


"Comme un grand coup de poing sur la table..."

Poing Final, c'est cinq Staviacois (comprenez «d'Estavayer-le-Lac»). Quatre rappeurs, un DJ. Cinq bons gaillards balançants entre le plus bel âge dont parlait Melting et la trentaine. En guise de préface à leur album Premier Episode, Reprezent vous propose de faire connaissance avec ce groupe, bien décidé à ne pas demeurer aphone.

Lorsque Seno, un des quatre MC's du groupe Staviacois Poing Final, m'accueille à la porte de ce qu'il m'a décrit comme étant le local du groupe, il arbore un large sourire sincère: «Eh, mec! Je ne pensais pas que tu trouverais si facilement, ça fait plaisir de te voir!» Ses inquiétudes n'étaient pas sans fondements. Non content de me donner rendez-vous dans un tout petit village du grand nord vaudois, le groupe cache son QG derrière un bâtiment anonyme abritant quelques travailleurs mécaniques. «Et, donc, ici, c'est votre studio?» «Non, non... Ici, on chill, on déconne, on écrit nos textes, on boit des bières... La finalisation de nos morceaux se fait ailleurs.» Okay. Sur la table trône le dernier solo du Duc de Boulogne. «Il est cool... Du bon, du moins bon. Je pense que c'est le dernier bon skeud qu'il va sortir. Il va vraiment partir en couille, maintenant, je pense», commente Seno. «Hé, ho. On est là pour parler de quoi, les gars?», coupe HB (MC/concepteur musical du groupe), en se fendant d'un gros rire. C'est vrai. C'est parti pour Poing Final.

Un peu d'histoire
Un peu, oui, car on ne pourrait pas écrire des romans du passé de ce jeune groupe. Pas si jeune que ça, néanmoins, si l'on remonte aux premiers fondements du Poing Final, un immense collectif de potes, réunis sous la bannière Smoke City Clan. «C'était du n'importe quoi, raconte HB. On peut dire que le collectif était composé d'une chanteuse, de deux-trois types qui rappaient, de cinq qui jouaient à la Playstation, au fond de la salle, et ... (éclat de rire général) ... voilà quoi. C'était le début, rien de très sérieux.» Il y a huit ans de cela. A ce moment-là, leurs freestyles et leurs quelques textes sérieux trouvaient pour support des faces B de bangers français et américains. Trois ans plus tard, HB se met à produire des sons, le Smoke City Clan se démantèle pour laisser place à un noyau dur, un véritable groupe de rap: le Poing Final, incarné par les rappeurs Seno, HB, Mirnes et Daï et le DJ C'Vy. «Dès cet instant, on a fait quelques scènes dans notre région, travaillé sur des morceaux, comme n'importe quel groupe et cela fait maintenant deux ans que l'on pense à concrétiser le truc par un premier album», synthétise HB. Avant cela, Daï s'était, par ailleurs, illustré avec un autre rappeur au sein du groupe Ekinox, qui a produit un bon album en albanais, «pour le bled», en juin 2005. En clair, Poing Final n'en est qu'au début d'une histoire qu'on lui souhaite longue et dont la prochaine date primordiale est déjà agendée, le 1er avril. C'est ce samedi-là que les Broyards espèrent pouvoir faire la plus belle des queues de poisson au rap suisse, par le biais de leur album, aka. Premier Episode.

Influences & marque sonore
Lorsque l'on demande aux cinq boxeurs-avec-les-mots de discourir quelques peu sur leurs influences, on sent une gêne. «Quand on a débarqué, il y a quelques années, sur Reprezent, notamment, les gens ont beaucoup parlé, genre: «Ouais, Poing Final, ça sonne super français, c'est pompé sur Sniper (voir notamment la chronique de la compilation Ensemble Contre Le Racisme, ndlr), explique HB. C'était un peu gonflant. On n'existait pas en tant que Poing Final, mais en tant que quasi-duplicata d'autres groupes. Donc, voilà, on écoute des trucs, bien sûr, mais on ne pompe pas.» Okay. Quelques minutes plus tard, au bénéfice d'une question épurée de ce qu'elle peut sous-entendre de négatif, les goûts des cinq membres pointent le bout de leur nez. «Au niveau du rap, je pense qu'on citerait tous les quatre la Scred Connexion» avance Seno, avant que HB n'enchaîne: «Ouais, et bon, tu nous mets les gros classiques, du Wu-Tang à Big L, on est content!» Seront encore cités, en vrac, Gangstarr, Bakar, Booba, La Boussole, AKH (période Métèque et Mat), Talib Kweli, Slum Village et Fabe. Des références larges dont l'on ne sauraient pas forcément retrouver l'influence dans les créations du groupe. HB, l'exclusif concepteur musical du groupe, décrit son sceau: «Je vais dans deux directions, à savoir des sons bien classiques, piano-violon, et d'autres bien hardcore, motivants, avec de grosses rythmiques. Je compose presque tout, même si je suis très favorable à la technique du sampling et que je l'utilise parfois moi-même.» En arrière-fond, quelques titres de l'album défilent, corroborant les propos tenus en se révélant très rythmés, calibrés pour la scène. «Cela fait partie de notre plan. On adore la scène, donc il nous faut des morceaux qui bougent. On va proposer un véritable show, pas juste jouer l'album», explique HB, avant que Daï ne rebondisse sur ses dires: «On veut aller au fond des choses, happer les - Article paru sur reprezent.ch (avril 2006)


Discography

2006 : Album "PREMIER EPISODE" (Do-Missile Prod)

2004 : Titre "Regard Suspect" édité sur la compilation Ensemble contre le Racisme

2003 : Titre "Bain De Son" gratuit à télécharger sur le blog du groupe

Photos

Feeling a bit camera shy

Bio

L’histoire du groupe POING FINAL débute il y a huit ans avec la rencontre entre Dai et Seno. Ils ont tous deux l’habitude de raper, sans toutefois toucher vraiment à la scène. Ils se produisent pour eux-mêmes, devant la glace de leur salle de bain, ou alors en free style pour leurs amis. Vient l’époque des premières répétitions. Le noyau se forme: HB et M.I.R.N.E.S rejoignent le groupe. POING FINAL est né.

Un concert, puis un autre, l’agenda s’étoffe. POING FINAL écume les scènes de la région.

En 2003, le groupe sort un single qui est distribué gratuitement. Le titre "BAIN DE SON" enregistre un joli succès sur les forums internet (morceau téléchargeable sur le blog du groupe).

En 2004, POING FINAL participe à la compilation «Ensemble contre le racisme» qui réunit plusieurs artistes romands.

L’enthousiasme des débuts retombe un peu. Déçus par la tournure que prend le rap suisse, les membres du groupe retournent à leurs activités personnelles. Dai enregistre un album solo au Kosovo sous le pseudonyme d’EKI-NOX, un opus produit intégralement par HB. Ce dernier compose également plusieurs morceaux pour LARISTO, artiste suisse.

Les thèmes de HB faisant l’unanimité auprès de POING FINAL, le groupe, dans un élan de rage et de réussite, se reforme. Il est bien décidé à surprendre son public. La rencontre avec DJ C-VY va permettre de booster les morceaux avec des scratchs rapides et incisifs.

La petite équipe se met aux fourneaux durant l’été 2005 pour concocter une dose de bons sons qui sera baptisé PREMIER EPISODE.