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"Rock renew !!:!"

Des disques comme il en arrive peu fréquemment. Quelques démos révélatrices d’un talent certain et puis l’album : Designing New Circles. Un nom qui claque, un son qui ne dépareille pas et surtout un défilé de chansons toutes plus jouissives les unes que les autres. Là où le punk se laisse immiscer par des mélodies à fleur de peaux, là encore où la voix hurle avant de s’apaiser. Pour de manière générale laisser transparaître une culture musicale, aussi vaste que passionnante, qui aurait assimilé aussi bien l’héritage rock indépendant français, qu’américain. Ils s’appellent Ravi, viennent de Caen, et on l’espère s’apprêtent à susciter l’intérêt général.

La rumeur a commencer à enfler avec We also are whar we have ruined, précédante démo qui avait reçu un accueil plus qu’encourageant : « les echos que nous avons eu alors nous ont beaucoup surpris et forcément encouragés. Même si nous avions déjà décidé que nous ferions cet album, cela a quelque part engagé une dynamique dans le groupe. Certaines chroniques du disque ont mis en exergue certains défauts, ont souligné des qualités et nous avons essayé de tenir compte de ces avis. C’est à ce moment là aussi que le line-up du groupe a changé et très vite nous nous sommes rassemblés autour d’un projet à court terme : l’enregistrement d’un véritable album. Nous avons fait le tri dans les morceaux existants et nous nous sommes engagés dans la composition de nouveaux morceaux ». Symptomatique d’une génération capable d’écouter les Smiths autant que Converge, Ravi aime à décloisonner les genres musicaux du binaire : « qu’un morceau sente la rose, la bière ou la sueur, à partir du moment où il nous fait dresser les poils sur les bras, qu’on se sent bien à le jouer, nous l’intégrons à notre set et l’assumons jusqu’au bout. On compose un peu selon notre humeur en fait. Evidemment ce n’est pas toujours confortable à manier et cela brûle parfois les doigts mais cela nous plaît ». Et quitte à courir parfois le risque de s’embraser en plein vol, Ravi ose. Un piano en prélude d’une décharge émotionnelle électrique, une guitare aux limites du stoner et du rock’n roll pour conclure l’album, ou encore des accélérations dignes du passé « hardcore mélodique » qu’on devine toujours bien présent. « Notre style n’a pas vraiment subi d’évolutions majeures telles qu’on pourrait l’entendre. Il a mûri naturellement : on a commencé, comme beaucoup de groupe à cette époque par faire du punk mélo, puis on a affiné le style jusqu’à notre dernière démo. Un changement de line-up nous a conduit à refaire tout notre set, nos influences se sont élargies, et nous sommes devenus plus tolérants aux influences et aux envies de chacun. Nos morceaux se sont durcis tout en s’allégeant. Avant plus il y avait de plans dans morceau meilleur il était. Aujourd’hui nous sommes parvenus à d’avantage de sobriété. Plus rock n’roll en somme ». Alors tout naturellement, on pense autant aux Flying Donuts, aux Burning Heads, Unlogistic qu’à Robocop Kraus, Texas is the reason ou encore Sensefield. Et pourquoi pas à Prohibition, comme sur un enregistrement passé où le groupe s’était offert la présence d’un saxo. Preuve s’il en est que le groupe se refuse à mettre tout obstacle à sa musique. Une liberté qui à un prix, celle du travail et de l’acharnement que le groupe à pu mettre à profit pendant des journées entières dans le studio de la Souleuvre (un nouveau pôle nord ?) pour un résultat sonore maîtrisé à la hauteur de leurs ambitions. « Perdus dans la campagne normande, on a pu s’isoler pour bosser à fond, faire des journées de 9 heure à 4 heures du matin. On y a rencontré Antony et Guillaume, deux gars passionnés qui se sont vraiment investis dans la réalisation du disque. Malgré le fait que nous ayons été leur première production rock, ils ont fait un boulot incroyable. Ils ont collé à notre désir d’avoir un son très acoustique on ne voulait pas d’un truc super produit qui aurait nuit à la cohérence de l’album. On a pu bosser le son des morceaux indépendamment les uns des autres, jouer sur beaucoup de matériels différents ».
Fort de ce premier album en guise de carte de visite rêvée, les Ravi sont peut-être promis à un avenir brillant. Car si la reconnaissance d’une certaine scène indé leur semble aujourd’hui acquise, il faut prier pour qu’un public plus vaste penche ses oreilles sur la formation. Car, à part une poignée d’initiés, qui se souvient encore des Bushmen, Six pack ou encore Shaggy Hound, qui pourtant en leur temps ont eux aussi livré des témoignages rocks vifs et incroyablement riches. Des disques qui, on ne le répétera jamais assez, n’ont rien à envier à certaines pointures US. « C’est vrai que ces groupes avaient beaucoup de talent et ont influencé pas mal de monde, tout comme Tomy et Keneda. Certains groupes arrivent à tirer leur épingle du jeu, tels les Burning Heads ou nos amis d’Amanda Woodward (qui reviennent d’une grosse tournée aux USA) mais pour séduire le grand public, même si le rock revient à la mode aujourd’hui, il faut jouer des morceaux formatés couplet – refrain, avec un son lui aussi formaté, des gueules formatées et un discours lui aussi formaté. La scène indé est indé précisément parce qu’elle se construit dans la confidentialité, pour ce qui est de la France tout du moins, et qu’elle ne se sent bien qu’à l’écart du reste. Bien évidemment on a tous envie que notre musique plaise au plus grand nombre « mais nous on fait du rock et si ça sonne c’est déjà bien ». Bref pour se consoler de toutes les merdes qui sortent on boit et on rock ».
Alors, buvons ensemble chers amis, et osons affirmer - quitte à faire dans la redite – que le rock français s’est toujours construit hors des sentiers battus que les maisons de disques s’échinent à bâtir. Et que le caractère abject et éphémère d’un Kinito n’aura jamais raison d’une certaine scène française, depuis longtemps vivier de talents intarissable. Laissons leur le mot de la fin : « keep on rockin’everybody and stay tuned ! ».
Emmanuel Guinot
- velvet magasine


"designing new circles"

Le coup du lapin, c'est usant ! A force de prendre des grands coups derrière les oreilles par des malabars qui surgissent sans prévenir, on se méfie. On a beau être sur ses gardes, il y en a toujours un pour prendre à revers. Le dernier en date est de Caen et s'appelle Ravi. Leur disque est une aubade au punk, aux mélodies froides et colorées d'emo. tout dans la justesse de ton.
Le quatuor n'a rien du tendron de l'année. Il opère discrètement depuis bien longtemps, mais ce n'est qu'avec la publication de Designing new Circles, son premier album que son nom nous arrive. On sent les influences assimilées et l'expérience consommée. Ravi se comporte comme un vrai groupe punk, mais derrière la façade, pointent d'autres paramètres essentiels : "on pourrait dire de notre style qu'il est emo n'roll donc rock, mais c'est vrai que la section rythmique est branchée punk. Pour autant, on essaie de ne pas se mettre de barrière. Si on arrive à mettre du punk dans un refrain ultra pop et que ça plaise, on a réussi." Derrière un discours bien ourlé, il est facile de lever le voile sur la principale motivation des caennais. On leur laisse le soin de se découvrir eux-mêmes : "on se sent proche de Jimmy Eat World et Promise Ring pour les mélodies, mais aussi de Joshua, Sensefield, Get Up Kids ... Le premier album de Burning Airlines a été une base de travail pour notre son basse - batterie. Certains d'entre nous apprécient ces groupes, d'autres les ont en horreur. Parmi nous, il y en a qui adorent les ruts, damned, buzzcocks, adverts, dead kennedys, samiam, fugazi, jawbox, hot water music, blur, his hero is gone, burning heads, seven hate, D4; Face to Face, etc ... On ne démarre jamais un morceau en se disant qu'on va le faire sonner punk. Ca peut être très emo à la base et on le triture jusq'à obtenir quelque chose qui percute, genre coler une rythmique punk sur un arpège pleureur. C'est vrai que le punk et le rock sont deux parties essentielles de notre musique." Ravi fait partie de cette génération de groupe qui a embrayé derrière les toujours référents Six Pack : "on a presque commencé en même temps qu'eux. En ce qui nous concerne, nous avons été long à nous mettre en confiance. Nous cherchions en premier lieu à prendre du plaisir jusqu'à ce que nous commencions à enregistrer et à jouer. Aujourd'hui, nous nous sentons véritablement mûrs." On les félicite de ne rien avoir précipité, c'est Designing New Circles qui bénéficie de cette longue et saine maturation.
- punk rawk


"designing new circles"

Ravi sévit depuis huit ans et di-devant, s'en vient nous présenter son tout premier album. Croyez bien que tout le plaisir et l'honneur sont pour nous.
Lezs caennais ne s'offusquent pas du millésime punk qu'on ne manquera pas de leur affubler alors que même l'oreile non mélomane entendra d'autres sonorités. "C'est le sempiternekl problème des étiquettes. 9a ne nous choque pas le moins du monde d'être assimilé au punk. On se voit plutôt comme un groupe d'emo n'roll. On est aussi fan de la scène emo US, mais aussi de certains groupes de punks anglais. Ce que tu relèves comme étant du punk dans notre musique, c'est l'énergie que nous dégageons. Le punk a toujours eu une place importante et c'est normal que ça se retrouve dans nos compos. En fait, on aime les belles mélodies qui font dresser les poils sur les bras, mais nous avons aussi des frissons quand les riffs se durcissent." Ravi s'aventre à quelques heureuses incartades telle cette superbe intro au piano qui se suffit à elle même sur "Artificial lights".... "Ca permet d'aérer le disque. Les morceax calmes et les harmonies ne nous font pas peur." Voilà un groupe qui ose, confiant en l'expérience acquise par un designing new circles magnifique.
Chronique:
La Normandie de Stone et Charden n'est plus tout à fait la même. Les vaches doivent brouter une herbe irradiée et donner du lait nocif, bu par tous les petits normands, à en croire les résultats d'analyse. Il aura fallu uit ans à Ravi pour produire son premier album. C'est assez de temps pour ne pas avoir réfléchi. Designing new circles propose une emopop très en vogue chez les labels comme Jade tree, combinée avec des cris de colère punk admis par la respectable DIschord. Ravi a tout pour être le digne successeur de Six Pack et Somerset, trop tôt disparus dans les deux cas. Le quator s'inscrit dans une ligne éditoriale identique en laissant un peu plus de liberté à des sons plus agressifs, plus mordants sans se départir de ses mélodies froides et incisives mais toujours terriblement précises. Plus ce disque est joué fort, plus grande est son envergure. SUccombez ou excomuniez-vous de vous-même de notre secte, mécréants.
Patrick Foulhoux
- X rock


"designing new circles"

Alors que Jeremie Chatelain porte des jeans toués, que Steevy se prend pour une rockstar en s'égosillant sur AC/DC sur M6 et que les majors signent des ersatz de groupes ricains en français, le public se perd sur la situation réelle du rock hexagonal. Bien heureusement, une scène alternative existe et se bat avec des moyens artisanaux. Après les baffes que furent les albums des Loisirs, Bananas at the Audience ou encore Servo et Elevate Newton's Theory, un nouveau trublion vient grossir ces rangs. Basé à caen, Ravi a pris son temps avant de se lancer dans l'épreuve du premier album. Sans conquête de l'univers dans son agenda, il n'avait certes aucune raison de se presser. Une sage décision à l'écoute de "designing new circles". Evoluant dans un post-hardcore teinté de pépites d'emocore, Ravi donne écho aux get Up Kids, The Anniversary, Robocop Kraus et Burning heads. Des mélodies accrocheuses, un entrain qui n'a pas besoin de perfusion de boissons énergétiques pour emballer et un premier disque qui, on l'éspère trouvera preneur auprès d'un public curieux. Une preuve de plus que les directeurs artistiques ont décidément de la merde dans les conduits auditifs.
Olivier Portnoi
- rock sound


"ravi"

La scène rock française se régénère. Les disparitions tragiques de Second Rate ou Seven Hate laissent déjà la place libre à de nouveaux groupes tout aussi prometteurs, parmi lesquels on peut compter Ravi. Groupe de Caen amoureux de toutes les formes du rock, allant du hardcore à la pop en passant par le punk et l'émo, ces quatre lascars, se payant même le luxe d'un interlude piano, se sauvent du "groupe de plus" en laissant clairement de côté les stéréotypes et gimmicks d'un genre devenu très à la mode.
Pas ici de révélation au potentiel commercial, mais bien une simple formation rock généreuse. En effet, les morceaux sont longs, laissent apparaître un vrai travail de composition. Rares sont les titres autoroute, quelques breaks venant toujours rebooster l'auditeur distrait, le tout avec une énergie très palpable, digne des premières expériences ou rien n'est à perdre. Si on tique à la première écoute sur la production que l'on pourrait qualifier de légère, c'est au fil des écoutes que l'on se rend compte que réside là aussi la personnalité de Ravi. Encore une fois, pas de grosses guitares surplombant le tout mais un mix brut très rock n'roll comme peuvent parfois l'adopter les Burning Heads. Tiens en parlant de ces derniers, on pourra peut être reprocher à Ravi de ne pas parvenir à se détacher de ses racines sûrement trop ancrées dans le hardcore mélodique, les morceaux étant parfois un peu trop précipités.
Reste que les caennais ont gravi une nouvelle marche depuis leur premier et plus adolescent "We Also Are What We Have Ruined" (à l'image de "Point Of No Return" présent sur les deux disques) et que ce "Designing New Circles", à l'image des excellents "Fuck Friend" et "No Miles Driver") pourrait bien vite les faire figurer aux côtés des têtes de liste frenchies que sont les Dead Pop Club ou les Flying Donuts. En attendant de mettre allemands et ricains à l'amende lors d'un prochain album qui devrait cette fois faire l'unanimité.
Mathieu
- bokson.net


Discography

LP digipack "designing new circles - 2004
split w/ lost cowboy heroes, 8tracks on overcome records - 2005
split 7' w/ gas drummers / aside / atomic garden - 2005
EP "we also are what we have ruined" 2001
EP "20 something" 2000
EP "just another situation" 1999
debut ep cassette "idleness" 1998

Photos

Bio

we are playing together since 1998. We put out few records and a full lenght and we are working on the second one. We booked the studio for the end of june and plan to put out the cd in november.
We played in festivals "les vieilles charrues" (franz ferdinand / iggy and the stoogies / explosion / the kills ...)
"chauffer dans la noirceur", "briouse fest", "emozic fest", "eclectik fest"...