Sayon Bamba
Gig Seeker Pro

Sayon Bamba

| INDIE

| INDIE
Band World Jazz

Calendar

Music

Press


"Sayon Bamba, planète nomade Troisième album Dougna"

De Conakry à Bruxelles, la Guinéenne Sayon Bamba Camara est une jeune femme du monde. Son troisième album Dougna ose le métissage de la tradition mandingue et de la musique électronique. - Radio France Internationale (RFI) | 11.03.11 | Eglantine Chabasseur


"Sayon Bamba's nomad planet - Third Album Dougna"

-
From Conakry to Brussels, the Guinean singer Sayon Bamba Camara is a young woman of the world. Her third album, Doubna presents a daring marriage of the Mandinka tradition and electronic music. - RFI Musique


"Sayon Bamba était en résidence avec ses musiciens en novembre à la Cité de la Musique de Marseille"

. - Trad Magazine | #136 mars/avril 2011 | Christian Valeix


"Sayon Bamba Mod'vakance"

Sayon Bamba Camara vient de
Conakry en Guinée, mais depuis
dix ans, elle a fait de Marseille son
port d?attache. Son second album,
, s?écoute comme
un aller-retour entre Conakry
et Marseille, où Sayon Bamba,
frondeuse, aime laisser palabrer
la liberté avec les codes de la
tradition. L?ancienne choriste des
Amazones de Guinée bouscule
avec légèreté le fond et la forme
du Mandé. Elle incite par exemple
les femmes à séduire leur mari
par leur indépendance d?esprit
ou s?amuse à faire dialoguer, sur
le morceau traditionnel
, un
ngoni et une mandoline. En bref,
nous dit l?artiste: les 55 minutes de
sont celles de tous
les possibles. Eglantine Chabasseur - Mondomix | #32 jan-fev 2009 | Eglantine Chabasseur


"Sayon Bamba - Dougna"

« Il faut dire plutôt que de se taire,
dénoncer l’inacceptable »,
plaide Sayon Bamba dans un texte
imprimé à l’intérieur de Dougna
(« le monde »), son troisième opus.
Celle qui dut s’imposer comme
chanteuse, avant de devenir une
amazone de guinée, y vocalise
ses révoltes, y harmonise ses
émotions.
« Que laisserons-nous à nos
enfants ? Un monde en guerre ? »,
s’inquiète-t-elle sur la chanson-
titre. A quelques plages de là,
cette militante anti-excision signe
un titre pour que cesse cette
mutilation, titre qu’elle installe en
vidéo sur le net afin que sa voix
au grain rugueux porte au loin ce
légitime droit au plaisir pour toutes.
Délicatement arrangés et finement
produits, ces 15 titres aux éclats
électroniques constituent autant de
mondes à part entière. sQ' - Mondomix | #44 jan-fev 2011 page 58 | SQ


"Sayon Bamba, l’amazone de Conakry"

« Liberté, liberté chérie?! » Pour Sayon Bamba, ce n’est ni un slogan ni un vœu d’idéaliste un peu exaltée. Bouillonnante d’énergie, cette jeune chanteuse guinéenne installée à Marseille se veut une femme libre. « Ma liberté, dit-elle, je la prends dans ma vie de tous les jours?; et je dis aux femmes africaines que c’est possible. »

Elle est née en 1976 à Conakry, d’une mère pharmacienne et d’un père pilote d’avion, qui travaillait pour Sékou Touré. Jusqu’à ce qu’il soit emprisonné sur un simple soupçon de complot. « À cette époque, ils enfermaient les gens pour un oui pour un non, commente Sayon Bamba. Mais à la maison, mes parents ne m’ont jamais retiré la parole. » On l’aura compris?: c’est de sa famille qu’elle tient son franc-parler.

Après l’indépendance, Sékou Touré ne tolérant pas d’autre enseignement linguistique que celui des langues nationales, le seul moyen d’apprendre le français était d’aller à « l’école catholique des bonnes sœurs ». Ce que fait Sayon Bamba?: « Pour pouvoir dire ce qu’on pense au “diable” [c’est ainsi que les anciens colons étaient désignés, à l’époque], il faut parler sa langue, disait mon père. »

Après un Deug de sciences et mathématiques, « pour faire plaisir à ses parents », Sayon Bamba impose son choix?: la musique, le spectacle, et rien d’autre. Elle entre au Théâtre national d’enfants, intègre un temps le groupe des Amazones de Guinée mais refuse de devenir gendarme, comme tous les membres du groupe. Elle gagne alors la France.

Après un premier album autoproduit, Chansons des rues et des maquis, elle présente aujourd’hui Mod’vakance, coréalisé avec des musiciens marseillais et guinéens. Son métissé et textes en soussou, toma ou malinké. « Le bilan de ce pays est terrible?: pas d’eau, pas d’électricité, vol de diamant, pillage de bauxite… Triste est l’avenir du peuple de Guinée », chante Sayon Bamba dans « Salimaoré ». Un des titres forts de Mod’vakance. La langue de bois, Sayon Bamba ne connaît pas. Elle avance, confiante, « protégée par les ailes de ses aînés ».
- Jeunne Afrique | 07.12.08 | Patrick Labesse


"Sayon Bamba - Mod’vakance"

Ex-chanteuse des Amazones de Guinée, Sayon Bamba s’est entourée de musiciens guinéens et français pour façonner son premier album. Métissages et messages forts au rendez-vous.

Elle a du caractère, chante en soussou, toma ou malinké, des mots réfléchis. Née en Guinée Conakry, Sayon Bamba n’a pas sa langue dans la poche. Elle prend la parole pour inciter la femme africaine à gagner sa liberté (Khimouwa), pointe le pillage de l’Occident et l’attentisme de ses compatriotes, toujours promptes à rejeter la faute de leurs malheurs sur leurs dirigeants, dont ils entretiennent pourtant les travers.

Que fais-tu allongé et toujours aussi endormi qu’au début de la course ? Ne vois tu pas que les autres ont fait plus d’un tour quand tu es toujours à la case départ ?... Le bilan de ce pays est terrible : pas d’eau, pas d’électricité, vol de diamant, pillage de bauxite…Triste est l’avenir du peuple de Guinée, chante, un rien désabusée, Sayon Bamba, dans Salimaoré. La chanteuse veut aussi parler de sagesse et de tolérance (Sadjo), louer la beauté et le courage de la femme guinéenne (Laguinè Guinée).

Sayon Bamba vit à Marseille. "Merci à Marseille et à ses rencontres", écrit-elle sur le livret. Enregistré entre Conakry et la cité phocéenne, avec des musiciens guinéens et marseillais, son deuxième album porte à la fois la marque de là d’où elle vient et celle de ses belles découvertes et amitiés, là où elle s’est posée, voici quelques années. On y entend des calebasses, un djembé, une flûte peulh, mais également mandoline et mandole ou bien encore une cornemuse. Soit une certaine idée de l’ouverture chez une femme de tempérament qui n’oublie jamais ce que sa terre natale lui a enseigné.

- Radio France Internationale (RFI) | 23.12.08 | Patrick Labesse


"SAYON COMME À LA MAISON"

La chanteuse guinéenne est venue présenter son album « Dougna » en avant-première à Marseille.

Quand Sayon Bamba vient chanter à Marseille, le concert prend tout de suite un petit côté « visite à la famille ».
Ainsi, mercredi soir, à la Cité de la musique, on attend la belle rugueuse et rugissante sur scène, mais voilà son frère Tito qui vient jouer les dubbeurs dégingandés sur Banania, premier titre où elle moque les jeunes Africains tressés qui délaissent leur continent pour feignanter en Europe.

Aussitôt éteints les premiers applaudissements, le deuxième titre célèbre avec émotion son père dont « elle ne saurait pas aujourd’hui lui dire merci ». Et encore plus loin, c’est la voix de sa fille de 5 ans qui ouvre un titre : « J’ai 5 ans je vais à l’école et je dis non à l’excision. » Et puis encore sa sœur, sujet d’une autre chanson…

Dougna, en offrande
Pour avoir longtemps hanté les nuits marseillaises, Sayon Bamba est restée fille de la cité. D’ailleurs, les amies de Guinée ou d’ailleurs sont venues lui signifier en s’invitant sur scène pour secouer les hanches et l’assistance.
Cerise sur ce gâteau familial, Sayon a des perles blanches au coin des yeux qui descendent en pointillé jusqu’à son ventre, ma foi, bien rond. La belle à bonnet pointu a bel et bien lutiné voici quelques mois. « Lequel de ces musiciens m’a mise dans cet état ? » En tout cas, aux instruments, les cinq lascars sont excellents malgré l’apport d’un tapis électro inutile –comme trop souvent. Il couvre notamment les interventions impromptues de Dominique Beven (im)poly-instrumentiste réjouissant, les éclats de percus de Saïd Boukérou ou les trilles coquines de la guitare d’Hassan Tigidet.
Empruntée dans le registre mezzo voce, Sayon Bamba excelle quand sa voix monte en puissance et ravit quand elle joue les mutines et célèbre le plaisir ou la liberté féminine. Si son nouvel album Dougna a la même fraîcheur câline, il devrait convaincre bien au-delà du Rhône et de l’Yser.
- Le Marseillaise.fr | 12.11.10 | Benoit Gilles


"Sayon Bamba, une femme debout contre la violences du monde"

Sur la pochette de son nouvel album, dont l'esthétique musicale métissée a du caractère, elle regarde droit devant, l'oeil noir et accusateur. Sayon Bamba dit tout dans ce regard. Elle est une chanteuse révoltée, une femme indignée, en résistance. Engagée contre les violences du monde subies par les enfants, la pauvreté, les guerres et la pollution. Engagée contre la violence faite aux femmes.

A commencer par "l'excision, crime honteux et abominable" qu'elle dénonce dans L'Excisée, un pamphlet chanté en soussou, malinké et français. Ce troisième album, Dougna - le plus fort et le plus déterminé qu'elle ait jamais écrit - est présenté actuellement sur scène, notamment à Africolor. Un festival militant dont c'est la 22e édition (jusqu'au 24 décembre), créé en 1989 dans le département de la Seine-Saint-Denis. A travers lui, son créateur Philippe Conrath souhaite, "face aux dérives politiques vers la déchéance et l'expulsion", réaffirmer "l'errance et le nomadisme comme un droit fondamental".

Née en 1976 à Conakry, la capitale guinéenne, agitée récemment par les résultats controversés de l'élection présidentielle du 7 novembre, Sayon Bamba vit depuis quelques mois en Belgique, après plusieurs années passées à Marseille. En janvier, "quand la situation, là-bas, sera plus calme", elle s'envolera vers la Guinée, où elle retourne régulièrement, avec deux réalisateurs souhaitant tourner un documentaire sur le douloureux sujet de l'excision. "Je leur servirai de guide pour aller recueillir le témoignage de femmes qui souhaiteraient parler, dire ce qu'elles ressentent."

"Le courage de dire non"

Depuis qu'elle a mis en ligne L'Excisée, il y a moins de deux mois, sur sa page Facebook, les témoignages d'Africaines affluent, assure Sayon Bamba. La chanteuse veut dédier son album à toutes "les femmes libres qui donnent l'espoir aux autres". Elle y reprend Kilimandjaro, de Miriam Makeba (1932-2008). "C'était pour moi une évidence que Makeba soit présente dans ce disque. Elle m'a donné le courage de dire non." Sayon Bamba participait en 2009 au spectacle honorant la mémoire de la chanteuse symbole de la lutte anti-apartheid qu'avait créé à Paris la Béninoise Angélique Kidjo, récemment fêtée au Carnegie Hall, à New York (Le Monde du 15 novembre).

Une autre femme debout, une rencontre déterminante. "Kidjo m'a beaucoup donné ce jour où elle m'a dit : va jusqu'au bout de ton instinct." Sayon Bamba vit la chanson comme une mission. Parce qu'elle a le privilège de pouvoir dire sur scène "les choses que les femmes (lui) racontent dans les réunions et qu'elles n'osent pas formuler tout haut, de peur d'être montrées du doigt".
- LeMonde.fr | 19.11.10 | Patrick Labesse


Discography

Disko Tek release September 2013
Dougna [Cobalt, 2010]
Mod'vakance [Cobalt, 2008]
Chansons des rues et des maquis [autoproduction, 2005]

Photos

Bio

It has not always been easy for Sayon: the day Tounkara the Troubadour came to ask Sayon to join his troupe, her father almost threatened him with his gun. The Camara are warriors and no griots. A griot praise and sing the Camara and not the other way round!

She had to run away more than once to be able to get on scene. This is how Sayon discovered Conakry’s nightlife and shared the bohemian life with the cream of Guinean artists: Master Barry the saxophonist, Gnépou from the Amazones, Sassie the assassin-writer, Tonton Sekouba the master dancer, Magas and Taïbou the comedians... and always in the background the sound of Miriam Makeba’s vinyl’s and the performances of Momo Wandel, Kaloum Star or Bembeya Jazz…
This is how Sayon became lead singer of the famous “Amazons of Guinea”.

Since this time Sayon has become a real citizen of the world, after 12 years in Marseille in the South of France, she is living now in Brussels, drawing her own style of music from many traditions and cultural sources. With her natural sensuality and charisma, she composes, writes, plays, dances and sings her roots, combining all the ethnically diverse cultures that came across her journey.
Lately Sayon has been seen on quite a few festivals of the world, like the Festival of Iles de France, Vienna & Montreux Jazz Festival, ensuring with vivacity the tribute concerts to Miriam Makeba, together with Angelique Kidjo, Youssou N’Dour, Ayo, Asa, Rokia Traoré, Vieux Farka Toure, Baaba Maal, Asa, and Vusi Mahlasela, or with her own band.

Her album “Dougna”, meaning “The World” in many African languages, is an invitation to a trip around Sayon’s native Africa and the vast World that has given her so much. “Dougna” is Europe wide distributed under the label “Cobalt” by “Autre Distribution”.
Sayon incarnates the voice of the young, proud of their traditions but curious and open to the outer world. Carried by Spanish guitars or mandolins, wooden trumpets, flutes, Latin percussions, mixed with bolon, gongoma or African doum's, Sayon's voice is assertive , strong and sensual, rough and fragile.

Sayon tell us without complexes or taboos stories of women aspiring to freedom, crazy stories of ecstatic bar nights , celebrations, deceptions in love, sometimes familiar but always haunted stories, to listen not only with the ears, but with all your body ...

Crazy voices, kora, guitar, kamelen ngoni and tama à gogo. Musicians in trance and Sayon Bamba more liberated than ever before. All this put together with furious rhythms - DISKO TEK isn’t only a homage to a Modern Mandingo, it tracks the direction of a new generation.

LE MONDE journalist Patrick Labesse likes to call Sayon ‘the Amazon of the Modern Times’ and Angelique Kidjo calls her the “budding diva”.