Silly Kissers
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Silly Kissers

Montréal, Quebec, Canada | INDIE

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Band Pop Pop

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Music

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"Silly Smootchers"

Montreal’s Silly Kissers have a new EP! It’s called Precious Necklace.
They miiiight be coming to Vancouver! look out for it. - winniecooper.net


"Win 2tix to Silly Kissers, Grimes & Duzheknew"

Tomorrow night showcases two electro acts from Montreal that share a label but have little else in common. I stumbled on to the Silly Kissers at last year’s M for Montreal fest and the boy/girl synth pop had the delegates dancing awkwardly, especially when Cadence Weapon came out and got his croon on. There’s a definite Chazz – you know, an 80's Sheen – to the sounds, but their new LP shows that these lovesick youngsters have a lot going for them. - herohill.com


"Silly Kissers - Halloween Summer"

Ein gruseliger Sommer? Im Gegenteil: Hier tanzt Selfmade Synth-Pop leichtfüßig in seiner ganz eigenen Bubblegum-Liga.

Wenn man in den Sommermonaten durch das sogenannte „Plateau“ Kanadas Hauptstadt des Bilingualimus radelt, mag man sich kompromisslos der Illusion hingeben, es gäbe nichts Schöneres auf der Welt. Eine Umgebung, in der sich das Quintett aus Montréal bereits einen Namen gemacht hat. Und so langsam schwappen kleine Wellen der musikalischen Leichtigkeit über den Atlantik nach Europa. Fernab von Ernsthaftigkeit und dem Überbewerten der eigenen Kompositionen, steht bei den Silly Kissers der Spaß im Vordergrund. Niedlicher, vielmehr süßer naiver Popsound kombiniert mit simplen Lyrics über die Liebe und den darauf folgenden Kummer.
Ein Attribut, gegen das die fünf Küsser nicht versuchen anzukämpfen. Der ewige Vergleich mit kaugummiartigem DIY-Sound scheint kaum zu nerven. Es ist ihr ungewolltes Konzept – alles passt zusammen und verleiht der Band an nahbarer Authentizität. Diskussionen über die Gesangsqualitäten des Front-Duos David Carriere und Jane Penny sind zweitrangig. Vielmehr fragt man sich welches Genie die unglaublich eingängigen Arrangements geschaffen hat. Selbst betiteln sie sich als „fresh“ und geraten bei der Frage nach der Definition ihrer Musik in spaßiges Schleudern: „It is the newest and the oldest sound … but nobody even knows.“ (David Carriere). Mag man vorerst schmunzeln oder gar abwertend lachen, gewinnt die sympathische Band spätestens jedes Herz, wenn man in eine überfüllte Montrealer Bar stolpert und sich plötzlich dabei wiederfindet, ausgelassen, mit einer bereits treuen Fangemeinde, zu so ungezwungener Popmusik zu tanzen. Es gilt also: wer in in den zuckersüßen Kuchen beißt, leckt sich nach diesem Genuss garantiert die Lippen.

- thegap.at


"Pop Montreal 2010: Day Two Features A Rainpocalypse, Silly Kissers, Liars And Women"

12:05 a.m.: Montreal's sharp-dressed Silly Kissers take the stage. The male lead singer looks like Joel McHale, partly because he's wearing a shirt and tie and has his hair slicked back. The female lead is dressed like the evil changeling in Star Trek: Deep Space Nine.

12:15 a.m.: The sound seems alright, the synth hooks are undeniable and everyone is having a good time, but neither singer seems to be at their best. Still, I and others are humming their tunes on the way out, regardless of how we felt about the performance. Laugh at them all we want, truth is I had fun there and most people seemed really pumped and sociable. It could also have been because the rain had stopped. - Chart Attack


"Review :: Silly Kissers – Precious Necklace"

I want to live Precious Necklace. I want tight sweaters. VIP access to the clurb. Double martinis. False love. Teen soundtracks blasting. I want the whole world in a song and I want to dance; pulsing drum machines, echoey vocals and exaggerated pop-harmonies. Let the music take you back in time. Nintendo, cocaine, plastic people, and radio hits. Sex in bathrooms and parental neglect. Stereotypes. We’ve lost our youth. We can take it back. The Silly Kissers, in a futuristic act of heroism, are our only hope. Their fourth and most realized effort to-date showcases their perfected 80s-pop ventriloquism. Precious Necklace is a re-imagining that only nostalgia can deliver; glossing over the weaknesses of an era we will never truly understand and manipulating the pearls of its bounty to deliver every genre’s saving grace: synthetic pop perfection. Precious Necklace, released as a limited-edition 10? on Montreal’s Arbutus Records, is a 10/10 major-scale heart-melt. The world has never needed so much. They will deliver. GRIP. IT. NOW. - Weird Canada


"Silly Kissers: baiser sucré (Cover article)"

Ce soir, ça se passe dans un petit loft, rue Saint-Laurent. C’est une des premières soirées vraiment chaudes de l’été. L’humidité la rend étouffante; l’aération et la visibilité à l’intérieur de l’endroit, surachalandé, sont nulles et les deux premiers groupes de la soirée (Blue Hawaii et les Pop Winds), bien qu’excellents, n’incitent pas particulièrement à la fête.

Et pourtant, dès les premières notes d’«Easy Fantasy», c’est parti: la foule se met à danser frénétiquement; tous chantent les refrains à tue-tête en même temps que Jane Penny et Bob Lamont et on s’entasse les uns sur les autres pour être près de la scène. Le leader du clan, le guitariste David Carriere, demande aux gens de reculer pour épargner l’équipement. Une demi-heure plus tard, Jane, dégoulinante de sueur, joue les vamps en dansant, perchée sur le rebord d’une fenêtre. Bob frenche une fille en direct de la scène et les amis du band semblent s’être donné le mot pour venir danser avec lui, sur les planches. Beau petit chaos.

Pour Montréal, mine de rien, c’est assez dépaysant, tout ce fun sans arrière-pensée artsy, sans rumeur ni ambition de «next big thing»… Les refrains, à saveur synth-pop, sont très forts, mais leurs auteurs sont trop insouciants – d’autres diront «tout croches», et ils n’auront pas tort – pour y ajouter quelque équation carriériste que ce soit.

Pour les Silly Kissers, c’est juste un autre concert. Quelques semaines auparavant, ils ont réussi le même coup en première partie du plus sérieux Neon Indian, au Belmont. Ainsi en a-t-il été de pas mal toutes leurs sorties montréalaises (fréquentes, à raison d’au moins une ou deux par mois), à remonter jusqu’à leurs premières, au printemps 2009.

Le fun, on dirait, ne s’arrête pas aux concerts. Assis à mes côtés, Carriere, Penny, Lamont et leurs comparses, Jeremy Freeze (claviers) et Thom Gillies (batterie), arrêtent rarement de déconner. On jase Benjamin Button, années 80, chillwave, amour, et on revient sur Love Tsunami, l’album qui les a lancés, au début 2009, ainsi que sur les deux EP qui ont suivi depuis, Halloween Summer et le tout récent Precious Necklace.

Quelles étaient vos attentes quand vous avez lancé Love Tsunami?
David Carriere: Aucune! On n’était même pas un vrai groupe. On a juste accumulé ces enregistrements… Après avoir fait quelques shows, on a réalisé qu’on n’était pas la pire chose au monde.

Le «on», à l’origine, était Carriere et Sean Nicholas Savage, deux ressortissants d’Edmonton. Alors que Savage faisait encore le va-et-vient entre Edmonton et Montréal, la paire a concocté un premier album «plus élémentaire», jamais paru, depuis l’appart’ de Carriere, dans NDG. Puis, Savage s’installe définitivement à Montréal et le duo pond Love Tsunami.

Comment êtes-vous devenus un «vrai» groupe?
DC: Quand on a fait entendre Love Tsunami à des gens, quelqu’un nous a booké un show. On n’avait plus le choix, il nous fallait des musiciens.

Jane Penny: Pendant longtemps, on s’est demandé comment ça pourrait se réaliser. Puis, à un party, Sean vient me voir et me crie dans les oreilles: «Je sais! Jeremy Freeze est la solution!» (rires) Il l’avait vu jouer et l’avait trouvé habile au clavier. C’est ce qu’il nous fallait: du monde qui pourrait jouer les parties! Comme des robots! (rires)

Savage, qui faisait déjà des chansons à saveur folk en solo, quitte après quelques concerts pour se consacrer à sa carrière. Jane lui sert parfois encore de choriste. Depuis, c’est l’ex-Oxen Talk Bob Lamont, originaire de l’État de New York, qui a pris sa place, complétant un alignement aux racines éparpillées: Penny vient elle aussi d’Edmonton, tandis que Gillies et Freeze viennent tous deux de la côte est.

Les gens font souvent référence aux années 80 pour décrire votre musique. On dit que ça ne vous plaît pas trop…
DC: Ben, je n’aime juste pas que ça soit la seule association. Je ne pense pas faire de la musique de revival. Il y a une différence entre ça et avoir certaines influences…

JP: Le problème, avec ce qualificatif, est qu’il sous-entend qu’on a raté notre coup. Notre façon de chanter et notre show live n’ont rien à voir avec les années 80.

Sans compter que vous êtes tous trop jeunes pour avoir vécu les années 80…
JP: En fait, j’avais 35 ans dans les années 80…

DC: Jane est comme Benjamin Button. Dans cinq ans, elle va être un bébé à nouveau. Elle va bientôt reprendre son habit d’écolière… (rires)

Est-ce un accident que vous fassiez ce genre de musique ou avez-vous quand même écouté du synth-pop?
DC: J’en ai écouté beaucoup. Mais une grosse partie de la ressemblance vient des instruments que nous utilisons. Ma machine à rythmes, par exemple. Aussi, j’aime les sons de clavier doux. Mais les compositions contiennent beaucoup d’idées qui proviennent d’autres genres de musique. J’écoute beaucoup de hip-hop, entre autres. Les sons de hi-hat et de basse que j’utilise viennent souvent de là...

Precious Necklace et Halloween Summer ont un son plus intemporel, mais Love Tsunami est assez authentiquement synth-pop...
DC: Quand on a fait ce disque, on écoutait beaucoup d’OMD, de Cyndi Lauper, de Madonna, de New Order, et ainsi de suite.

JP: Sean, en particulier, a été vraiment inspiré par la musique des années 80. C’est un fanatique de New Order.

Thom Gillies: Moi, j’ai toujours été exposé à ce genre de musique. J’ai regardé les vidéoclips.

Bob Lamont: Moi, pas du tout. Je n’aimais pas cette musique avant de rejoindre le groupe. Mais maintenant, j’aime ça. Ça fait changement.

DC: Un rapprochement que les gens ne font pas assez à mon goût est avec la pop du début des années 90, comme Paula Abdul, Taylor Dane, Toni Braxton et tous ces trucs vocaux vraiment atroces. C’était différent de la musique cool des années 80. C’est comme la mauvaise version qui est arrivée après! (rires)

Vous avez joué avec Neon Indian. Vous cadrez bien dans la mouvance chillwave/glo-fi, qui est apparue en même temps que vous. Vous identifiez-vous à elle?
DC: J’adore quelques-uns de ces artistes... Toro y moi, Neon Indian aussi. C’était la fête de leur batteur, ce soir-là… Il a tellement bu!

JP: Et nous aussi!

DC: Il avait la plus belle coupe de cheveux ever! Elle était vraiment droite. (rires)

JP: Le truc avec le chillwave, par contre, c’est que c’est un mouvement d’artistes solo. Ça vient de gars qui font de la musique tout seuls, dans leur chambre…

DC: Mais ils sont chill… (rires)

Jeremy Freeze: Ça n’est pas si chill, au fond… Quand on y pense, c’est plutôt rock….

TG: Ce qui est drôle, c’est que toute cette scène est sortie du sud des États-Unis. Il y a aussi Washed Out, qui vient de Géorgie…

JP: J’aime bien que tout ça se soit passé en dehors de Montréal, puisque ça a un peu légitimé ce que nous faisons. Quand on a commencé à donner des shows, on tranchait tellement avec les bands avec qui on jouait… Tout le monde faisait de la musique sombre, noise, punk… C’est rafraîchissant de voir qu’il se passe autre chose, maintenant.

Toutes vos chansons parlent d’amour. Comment ça a commencé?
DC: Euh, je ne sais pas… (se tourne vers Bob) Bob, parle d’amour pour nous.

BL: Euh… (long silence) Shit. Euh… (rire généralisé)

C’est pour rire ou quoi?
DC: Oui! Des fois, je trouve juste ça drôle d’écrire des textes qui, si on se contente de les lire sans entendre la musique, sont tout simplement stupides. Si je lis: «I got your number baby» répété huit fois, je me dis: «OK, c’est quoi son problème, à ce gars-là?» (rires) Mais dans le contexte de la chanson, ça prend un autre sens, il y a comme une autre émotion qui s’installe. C’est bien de ne pas être sérieux, aussi. Personne ne se soucie de mes vraies émotions, et je ne veux pas non plus écrire sur… La couleur de la rue, ou quelque chose du genre. (rires)

JP: À première vue, les chansons peuvent avoir l’air très émotives, mais quand on y porte attention, on voit qu’elles ne contiennent aucune connotation personnelle. David évite toujours de parler de quoi que ce soit de façon trop spécifique. Il arrive à rendre tout vraiment générique.

DC: C’est comme sortir avec quelqu’un qui ne parle jamais de ses émotions. (rire généralisé)

BL: Nabokov disait que la parodie est «un tremplin pour bondir dans la région la plus élevée du grave et de l’ému».

DC: Ouais! Cite ça, dans ton article! (rires)

JP: En plus, le fait qu’on ait deux chanteurs fait qu’on ne peut pas deviner d’où viennent les sentiments. C’est dispersé. C’est écrit par David, mais chanté par Bob et moi.

DC: C’est comme les Backstreet Boys, ‘N Sync, les Spice Girls, All Saints… T’as cinq gars ou cinq filles qui sont tous dans la même situation! (rires) Mais c’est cool. Au fond, on a tous les mêmes problèmes. (re-rires)

On dirait que votre son devient progressivement plus weird et expérimental, tout en restant très pop. Avez-vous un objectif en tête?
DC: Je ne sais pas. J’essaie juste d’écrire en m’améliorant. J’espère pouvoir amener le son vers quelque chose de vraiment étrange, mais qui sonne quand même agréable au premier contact...

***

La conversation sombre pour de bon dans les railleries lorsque je m’enquiers à propos du prochain album. Il s’agira vraisemblablement d’un opus complet. La bande promet de faire ressembler la chose à «Radiohead rencontrant U2 contre Arcade Fire» et d’y inclure du steel drum, des bongos et des célébrités qui rappent. David tient aussi à ce que je mentionne que Jane porte du Christian Dior, du Gucci et prend son latte au Club Social en parlant à Tori Amos sur son iPhone, et que le reste du groupe porte des lentilles cornéennes blanches comme Korn.

À travers tout cela, on déduit que la bande se laisse l’été pour mitonner sa nouvelle mouture, et que l’été, c’est fait pour jouer. Comme la pop. - Nightlife Magazine


"Recently Reviewed: Pop Montreal - Silly Kissers"

Montreal darlings Silly Kissers closed the highly successful Arbutus Records showcase. At this point in the night, the sound glitches were ironed out and the crowd was fired up. Silly Kissers played a characteristically boisterous show, riling up the audience with favourites like "U Could Even Like Me," which harkened back to a MuchDance compilation in a way that most people only dream of. Their effervescent and infectious set had nearly everyone dancing and there was even some crowd surfing. Silly Kissers know how to put on a show, and it's impossible not to have a good time with them. In a nutshell, they sound and act the way a John Hughes movie feels — always a good thing. - Exclaim.ca


"Top 5 Up-and-Coming Montreal Bands"

Quirky and cute as their name, '80s-influenced synth-popsters Silly Kissers riled a crowd of drunken hipsters into a bouncing mass, transforming the sweaty Divian Orange venue into an after-school trampoline party. How did they do it? Easy: These kissers may be silly, but their music is seriously awesome: infectious melodies, keyboard and synth action, handclaps, and echo pedal on overdrive. - Spin.com


Discography

RELEASES:

Precious Necklace (10"Vinyl/CD/Digital). Arbutus Records, Spring 2010

Halloween Summer(CD/Digital). Self Released, Summer 2009

Love Tsunami(CD/Digital). Self Released, Spring 2009

FEATURED:

Pop Montreal Sampler 2010 - You Could Even Like Me
Halifax Pop Explosion Sampler 2010 - Ghost In Your Heart
CBC Radio 3 "Song Of The Day" - Thinking Of You
NMB Strictly Canadian Mix - Sweet Adrian
Oscar's Wild Everything Popular is Wrong - Sweet Adrian
Pop Montreal Sampler 2009 - Halloween Summer

REMIXES:

Love Tsunami - Cadence Weapon New Wave Mix
You Could Even Like Me - Sven Gully(Islands) Remix
You Could Even Like Me - Cotton Mouth Remix
You Could Even Like Me - Jack Tennis Remix
Sweet Adrian - GOBBLE GOBBLE Goth Raincoat Mix
Dream Electrixra - Blue Hawaii (Silly Kissers Remix)
Precious Necklace - Cherry Chapstick Remix

Photos

Bio

Silly Kissers were born out of a love for classic 80s synth-music, but truly genius songwriting ability has directed the band towards a modern pop sensation. Their songs deliver all the requisite elements of the catchiest thing anyone has ever heard, but remain perfectly strange over multiple listens.

Girl/Boy harmonies, erratic guitar, airy bell synths, clever lyrics and brilliant arrangement make this band into something which will stay on one's mind, whistling softly, long after being heard. Long tails of reverb, staccato pops, and very danceable grooves all make the character of Silly Kissers' sound.

They released Precious Necklace earlier this year on Arbutus Records, and have opened for bands such as Washed Out, The Gossip, Neon Indian, Caribou and Starfucker.