Roland Tchakounte
Gig Seeker Pro

Roland Tchakounte

Paris, Île-de-France, France

Paris, Île-de-France, France
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"Roland Tchakounté - Bues Menessen"

Si l’Afrique est le berceau historique du Blues, elle est aussi beaucoup plus que cela puisqu’elle est également le continent dont sont originaires de grands bluesmen d’aujourd’hui. Celui qui nous offre son troisième opus est né au Cameroun et chante en Bamiléké, accompagné une fois encore dans ses nouvelles pérégrinations par un guitariste hors pair, Mick Ravassat, qui excelle aussi bien en slide que dans les soli les plus foudroyants, et par un percussionniste aux doigts inspirés, Mathias Bernheim.
Même si l’artiste qui signe l’opus présenté ici est bien Roland Tchakounté, je me dois de revenir, en quelques mots, sur le génial guitariste qu’est Mick Ravassat. Loin d’être inconnu dans le gotha du blues français, il avait déjà été remarqué, dés le début du nouveau millénaire, à Montereau, en 2003, où, malgré la canicule ambiante, sa prestation avait laissé le public pétrifié sur le gazon roussi. Sa présence au sein du Révérend Blues Gang de Lionel Raynal n’a fait, ensuite, qu’amplifier sa réputation. C’est à peu près à cette époque que Roland et Mick font connaissance et leur complicité n’a fait, depuis, que se renforcer.
C’est ce même Mick Ravassat qui conseillera à Roland de s’adjoindre le percussionniste Mathias Bernheim, et voilà la formation en trio constituée. Mathias n’est pas non plus un novice dans le monde de la musique. Il jouait précédemment avec Madjid Ziouane et il a participé à la confection du disque de Jul Erades, ses autres influences culturelles contribuant, à leur tour, à enrichir le répertoire du trio qui n’en devient que plus métissé et coloré.

L’ouvrage dont nous parlons ici est le deuxième fruit de cette commune collaboration. Les morceaux aux tempos lents tout comme ceux joués plus rapidement sont superbement interprétés et l’apparition discrète de cuivres et d’un clavier confèrent une portée encore plus ‘universelle’ à ces douze nouvelles pièces du répertoire de Roland Tchakounté.

Une note explicative accompagne le CD. Dans toutes les paroles et dans tous les textes s’exprime la philosophie de l’auteur: c’est un véritable hymne à l’Afrique et à l’homme noir qui a, certes, particulièrement souffert de mille et une oppressions mais qui, sans cesse, se relève et espère. De ce héros qui, malgré toutes les vicissitudes, croit en la vie et à ce qu’elle peut apporter de positif et de constructif. Avec Roland Tchakounté nous demeurons optimistes car nous croyons autant que lui en la justice et la construction d’une nouvelle Afrique plus juste et généreuse. Raison de plus pour dénoncer tous les travers de la société dans laquelle nous vivons. Un album qui nous donne une formidable leçon de savoir-vivre et d’optimisme.

A écouter, bien évidemment, mais à méditer, surtout. - Paris Move - Blues Mag - Text by Dominique Boulay


"Roland Tchakounté, la force tranquille d'un bluesman"

Il ne fallait rien de plus qu'un simple tabouret et une guitare posés sur une scène dépouillée de toute fioriture pour lancer Roland Tchakounté dans un show de plus d'une heure trente. Vêtu d'une chemise et d'un pantalon noirs, le blusman, débarque sur la scène du centre René Char en toute modestie. L'inconditionnel disciple de John Lee Hooker et d'Ali Farka Touré parle, blague, joue et séduit un public conquis ? très hétéroclite.

Perfectionniste au possible, Roland Tchakounté gratte sa guitare avec langueur ou frénésie, impose d'emblée sa technique comme une évidence. Trois notes distillées, le son d'une voix échappée et l'artiste n'a déjà plus besoin de prouver qu'il sait mieux que personne créer une synthèse entre ses racines africaines et ses influences blues. Bien sûr, le camerounais dégaine avec des incontournables extraits de son premier opus Bred bouh shuga blues mais aussi d'Abango, et de l'album: WAKA. Avec sa voix au timbre inimitable, Tchakounté n'impose que respect et émotion. Le meilleur porte-parole de du world-blues à la française flirte avec des mélodies mélancoliques, scande des rythmes furieux pour mieux plonger son public dans l'état d'abandon dans lequel est laissée l'Afrique. Les textes engagés de Tchakounté sont prononcés en Bamiléké, sa langue maternelle. Des paroles puissantes érigées par le jeu époustouflant du bassiste Mike Ravassat. Tonnerres d'applaudissements et de bravos pour un concert qui atteint la perfection musicale. - La Provence - text by Mounia BACHTARZI


Discography

1999 - Bred Bouh Shuga Blues
2005 - Abango
2008 - Waka
2010 - Blues Menessen

Photos

Bio

Roland Tchakounté is living proof that Blues knows no boundaries.

Born in Cameroon, far away from the cotton fields that sculpted his elders’ style, he starts his musical training through percussion then the guitar, followed by the piano and harmonica. His first steps on stage, as a bass player and singer, take place within local Cameroonian band specialised in Afro-American songs’ cover (James Brown, Wilson Picket, Jimi Hendricks, etc.).

He gets hooked on Blues when listening to John Lee Hooker’s Crawling Kingsnake and will have only one dream from now on : become a Bluesman. He succeeds in creating a perfect fusion between his African roots, his Blues influences and his particularity to sing his complete repertoire in Bamiléké, his native dialect. In December 1999, « Bred Bouh Shuha Blues » is released and brings him fame.

« Abango », an acoustic duo masterpiece, follows in 2005 and offers him and his partner, Mick Ravassat, the opportunity to tour the United States (Chicago, Memphis), Canada (Montreal, Mont Tremblant) and Belgium.

In 2006, he meets the drummer and percussionist Mathias Bernheim, and conquered by his playing, both very simple and out of the ordinary, instantly makes him the third member of the band. Then, he visits once again every corners of the world and will be on stage in Belgium, Canada, Indonesia, Vietnam, Malaysia, Lithuania, Croatia, but also in Africa (Burkina Faso, Mali) and in France (Cognac, Vaison-la-Romaine, etc.).

Roland Tchakounté sees his music as a « wild melody », allowing him to address a rainbow of feelings, sad or joyful, but also express the neglected state where the African continent lies.

A self-proclaimed Utopian, his fundamental desire is to make the human race a one and great family, without distinctions of race or colour.