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"Madagascar, version 2013"

Alors que leurs aînés comme Jaojoby, D’Gary, Tarika, Njava, Rajery ou encore Régis Gizavo s’étaient fait une place méritée sur la scène des musiques du monde dans les années 90, les jeunes artistes malgaches ne sont pas parvenus à prendre le relais. Organisée du 7 au 9 mars à Antananarivo, l’opération "Madagascar, voyage au cœur de la musique" pourrait servir à enclencher ce renouvellement des générations.

Pays en crise, musique en crise ? Dans le cas de Madagascar, l’équation semblait se vérifier. Depuis le renversement du président Ravalomanana en 2009 et l’instauration d’un régime de transition qui n’a toujours pas organisé d’élections, la lente descente vers le gouffre de l’oubli s’est accélérée pour la plupart des artistes malgaches qui autrefois exportaient leurs rythmes.

Peu ont survécu à l’hécatombe. Sur le plan national, la situation n’est guère meilleure : au cours des quatre dernières années, même si de nouveaux noms ont fait leur entrée dans le paysage musical, les stars locales sont restées discrètes et aucune évolution notable ne s’est produite, assure Haja Ravelojaona, directeur des radios du groupe RTA présent sur la Grande Île. Le talent n’est pas en question. Il faut davantage chercher du côté de l’isolement : politique, économique, il s’est aussi propagé à la sphère artistique, s’ajoutant aux contraintes géographiques naturelles que la mondialisation aurait pu permettre au contraire de transcender.

Le phénomène s’observe autrement : si les musiciens du continent africain multiplient les ponts tous azimuts vers d’autres cultures, leur homologues malgaches tendent en revanche à demeurer à l’écart du village global.

Un mécène pour la musique

Avec son projet "Madagascar, voyage au cœur de la musique", Gilles Lejamble a pris l’initiative de mettre sous les projecteurs neuf groupes et artistes dont le rayonnement était resté jusqu’à présent essentiellement national, bien que certains aient déjà joué hors de l’île dans un cadre communautaire.



© Libertalia Music Records
Ce Français sexagénaire, à la tête de Libertalia-Music Records mais d’abord "pharmacien de métier", issu d’une famille présente sur cette terre depuis plusieurs générations, s’est donc transformé en mécène. Trois soirs durant, les artistes sélectionnés se sont suivis sur la scène installée pour l’occasion sur le parquet de la magnifique Salle de l’Horloge, au premier étage de la gare d’Antananarivo, bâtiment du début du 20e siècle entièrement rénové au cours des dernières années et devenu un lieu à la mode.

L’assistance, soit environ 200 personnes, n’est composée que d’invités, parmi lesquels plusieurs représentants de festivals et de médias français. Nulle trace ici d’une quelconque subvention – même si l’absence des habituels partenaires institutionnels français ne passe pas inaperçue. La logique est autre, celle d’une culture qui peut aussi s’appuyer sur des fonds privés et s’avère capable de prendre en compte l’environnement économique dans lequel elle s’inscrit. C’est pour cette raison que les groupes retenus ont réduit la voilure, optimisé les effectifs, car le coût du transport aérien est un frein à leur sortie du territoire.

Six jours à peine après avoir enregistré en public leur nouvel album en bénéficiant de conditions techniques rares, Mika & Davis sont chargés de donner le coup d’envoi de l’opération "Madagascar, voyage au cœur de la musique". Le duo originaire de la côté Est, révélé en 2007 avec un album acoustique, a du mal à se libérer. Les jolies mélodies des deux chanteurs portant lunettes et fines dreadlocks sont emballées dans des arrangements qui les desservent.



Est-ce aussi une forme de pression qui fait passer Joel Rabesolo, jeune guitariste "hendrixien" en puissance, à côté de son concert, exercice limité ici à trente minutes ? Heureusement, Thominot et ses musiciens sont là pour conclure en beauté la première des trois soirées. Avec leurs mandolines artisanales, dont une basse, ils pourraient donner la réplique aux ngonis de la formation de Malien Bassekou Kouyate. La formule, énergique, est rodée. L’an dernier, le chanteur avait été sélectionné pour se produire aux Jeux des îles qui se déroulaient aux Seychelles. Quelle différence avec Hazolahy, le groupe qui l’a fait connaitre et a sorti trois albums ? "Ça dépend de là où il joue. Et du client", plaisante Tsilavina Ralaindimby, ancien ministre de la Culture, qui applaudit avec enthousiasme lorsque s’achève la dernière chanson de cet artiste de la région de Fort Dauphin, au sud-est de l’île.

Dans quelques semaines, Thominot sera présent au festival Musiques Métisses d’Angoulême, en France, tout comme son compatriote Teta qui, sous les yeux d’un Rajery admiratif, a fait forte impression lors de sa prestation pour "Madagascar, voyage au cœur de la musique". A 47 ans, ce guitariste de Tulear, nourri au son du tsapiky et accompagné par un chanteur percussionniste, apparait dans la lignée de D’Gary et de ses open tuning. Tous deux, à des époques différentes, ont fréquenté la maison de Dead’s, un rocker du sud.

Dans un genre très différent, influencé certainement par des groupes comme Weather Report, Silo et ses claviers prennent le relais le lendemain. Les trois musiciens à ses côtés sont ceux qui ont clôturé la soirée de la veille avec le chanteur Arison Vonja. Le jazz rock world à la malgache ne manque pas de sensibilité, mais qu’apporte-t-il vraiment ? Même question pour Mafonjah (ancien membre du boys band Unik), qui pourrait rappeler Tryo, en particulier sur une chanson entièrement en français.

Dernier artiste à monter sur scène, Tsiliva attend son heure. Le roi du kilalaky, très populaire dans son pays, veut franchir une nouvelle étape en 2013. Son rêve : un jet privé avec la mention "kilalaky" écrite sur le fuselage. Conscient que la musique avec laquelle il s’est fait un nom chez lui ne peut pas s’exporter, trop rythmique, il a retravaillé son répertoire spécialement pour ce concert, avec des apports plus occidentaux. Les premières phrases qu’il prononce pour saluer sont en anglais, en français et en malgache, histoire de donner le ton de ses ambitions. Le show qu’il donne est spectaculaire, physique. La bête de scène ne laisse rien au hasard, tout est millimétré. "La route est longue", ajoute-t-il avec humilité, une fois l’effort terminé, avant de se mettre au volant de sa voiture et de s’enfoncer dans les rues mal éclairées d’Antananarivo. - RFI 15 mars


"Presse malgache"

World music. Teta, le guitariste du « Deep south »
(03-11-2009) - Il fait partie de ces musiciens aux doigts de fée que le Sud a enfantés. Regis Gizavo et D Gary l’ont précédé sur le chemin de la renommée.

Teta
© DTS

Aujourd’hui, Teta se prépare à marcher sur leurs traces, en entamant une tournée nationale qui le mènera dans plusieurs villes de Madagascar. Guitariste virtuose, il a décidé de mettre en valeur le Tsapiky de sa région. Cette série de concerts que l’Alliance Française a organisés va lui donner l’occasion de faire connaître sa musique très typée.
Chez Teta, la musique est un don qu’il a hérité de son père accordéoniste. Il a baigné dès son plus jeune âge dans ce tsapiky qui fait la fierté du sud malgache. Dès l’âge de 13 ans, il adopte la guitare comme instrument de prédilection et il anime bientôt seul de nombreuses fêtes traditionnelles. Le talent de ce dernier saute aux yeux et son groupe enregistre des morceaux dans les studios locaux. D Gary lui demande de jouer avec lui car ce dernier qui est un orfèvre en la matière aime sa manière de jouer de la guitare. En 2007, il entame une carrière solo. Il fait des recherches, tout en perfectionnant son style musical. Il multiplie ses expériences à Tana. Il joue notamment avec Silo. A la fin de l’année 2007, il rencontre François Turlan, fondateur et responsable de l’association Balafomanga qui lui propose de travailler avec lui sur cette nouvelle inspiration. Une maquette, « Any aminao any », est réalisée dans le studio de l’association au début de l’année 2009. Cette tournée qui est organisée par l’Alliance Française suit cette préparation de l’album. Plusieurs dates sont donc prévues. Cela débutera le 20 novembre à l’Alliance Française de Tuléar, cela continuera le 24 novembre à l’Alliance Française de Fianarantsoa, ensuite, ce sera l’Alliance Française d’Antsirabe le 26 novembre, une participation au festival Avy Letchi le 28 novembre à Tamatave, l’Alliance Française de Majunga le 1er décembre et l’AFT le 3 décembre.

Patrice RABE












Prix Musiques de l'Océan indien : Teta en finale !
Écrit par Rindra R.
Teta, un virtuose de la guitare.
Reconnu et respecté pour son talent de guitariste hors pair dans la lignée de D'Gary, son confrère venant
du Sud de Madagascar, Teta continue à émerveiller par son talent plus d'un.

La preuve : pour la troisième édition du Prix musiques de l 'océan indien, Teta est sélectionné pour représenter Madagascar pour la finale de ce concours régional.
"Teta" et sa famille ont toujours baigné dans un univers de musique traditionnelle du grand sud malgache. Le "Tsapiky" est le nom du style donné à cette musique qui rythme et conte les valeurs et coutumes des
"Mahafaly". La famille jouait souvent dans des "bals poussières" et cérémonies (mariage, décès,
circoncision...).

Teta est scolarisé jusqu'en classe de sixième et arrête ses études (les études coûtent cher pour une famille nombreuse) et se consacre à la musique. C'est à ce moment la, à l'âge de 13 ans, qu'il adopte définitivement la guitare comme instrument de prédilection. Naturellement doué selon ses proches, il anime bientôt seul de nombreuses fêtes traditionnelles. En 1988, il fonde son premier groupe de Tsapiky "Manga Fototsy".

En 1990, un deuxième, un quatrième en 1992, un autre encore en 1994.

A Madagascar, la dure réalité de la vie fait qu'il est difficile de maintenir un groupe très longtemps . La musique ne rapporte pas assez et de nombreux musiciens sont souvent obligés de travailler en mettant de côté leur passion.

C'est en 1997 que la formation "Teta" naît. Cinq éléments qui parcourent le sud malgache.

Teta a réalisé trois enregistrements de quelques morceaux avec des studios locaux mais la production ne s'est limitée qu'à une centaine de disques principalement vendus lors des concerts et déplacements à Madagascar. Il joue souvent avec D'Gary avec qui il partage cette technique de jeu de gu itare bien particulier.

En 2007, Teta commence une carrière solo. Il aspire à une recherche musicale qui l'amène à nous révéler le guitariste qu'il est. Les paroles de ses chansons parlent des valeurs qui sont importantes à ces yeux. Ce sont
plus des messages chantés que des textes de chanson. Il multiplie ses expériences dans la capi -tale, rencontre
et joue souvent avec Silo (pianiste jazz) et d'autres bassistes et guitaristes pour élargir ses horizons.

En fin 2007, il rencontre François Turlan, fondateur et responsable de l'association Balafomanga qui lui propose de travailler avec lui sur cette nouvelle inspiration. Son dernier album "Any aminao Any" qui l'emmène à cette finale est né de cette collaboration. Il a été réalisé à Tuléar dans le studio de l'a ssociation de février à Avril 2009.

Après Mikea, finaliste en 2009 et Mami Bastah, lauréat en 2010 avec son "Tandonaka", Teta va essayer de hisser sur la plus haute marche du podium la musique malgache, le "Tsapiky" cette fois -ci.

A noter que la finale se déroulera le 15 octobre à Mayotte, à Chiconi, dans le cadre du Festival Milatsika.

La musique fait rêver beaucoup d'artistes malgaches eu égard au succès enregistré par les Malgaches dans ce prix puisque plus de 40 artistes ou groupes venant de Madagascar ont postulé à ce prix Musiques de l'Océan indien sur les 185 candidatures reçues.

Parmi ces candidats recalés, on y trouve des têtes bien connues localement, mais également à l'échelle internationale.

Mais on y trouve également des groupes inconnus mais qui ont quand même de l'espoir en déposant leur candidature pour ne citer que
l'unique "Tarik'i dada".

Les vieux briscards sont également dans cette liste dont notre Voahangy nationale ou encore l'auteur le plus
prisé des "mpihira madinika" à Madagascar, Max Exception.





Infos et actualités Teta Madagascar
Site: teta-madagascar.com

Facebook / Teta
Facebook / Tutu Balafomangaé
Recherche google: TETA FOTOTSE (Buda Musiques, Fnac ...., Presse)
Lien emission TV 24 – Chronique Musicale de Samia Dechir, décembre 2011:
http://touch.dailymotion.com/#/video/xms8cz_anr-du-05-12-11-congo-education-partie-4_new
Article de la revue : Ecouter, Voir :
http://www.evmag.fr/site.php? - Les nouvelles / L'express de Madagascar / Midi Madagascar / Ecouter, Voir / Afrique 24


Discography

- 4 Cassettes audio 60 minutes locales entre 1988 et 2006

- « Any aminao Any » CD 2010 Production et distribution et label BALAFOMANGA

- « Fototse » CD 2011 Production Balafomanga / Distribution et Label BUDA MUSIQUES. Diffusion physique et internet

Photos

Bio

Claude Teta was born on April 8, 1967 in Ampanihy, in the South of
Madagascar. He is from the Mahafaly tribe (The Happy People).
His father played the accordion, but also held different manual jobs to
support his family. His mother was a housewife. He has four brothers, two of
whom are guitarists, but one died a few years ago. The traditional music of
Madagascar's deep south as always been part of Teta's life and family. This
music is called «tsapiky». It carries the rhythm, values and traditions of the
«Mahafaly». The whole family often played for «dust balls1» (open air ballsand
ceremonies (weddings, funerals, circumcision…)
Teta completed primary school, but then had to quit, as studies are
expensive for a large family. From that point on, he devoted his time to music. By
the age of 13, the guitar had become his main instrument. Blessed with a natural
guift for the instrument, he soon played in many traditional festive events.
In 1988, he put together his first Tsapiky band «Manga Footsy».
Between 1990 and 1994, he ran four different bands. Life is hard in
Madagascar : it is not easy to keep a band together, as music doesn't generate
sufficient revenues. Many musicians have to pick another job, putting their craft
on the side.
The Teta band was put together in 1997 : five musicians touring the south of
Madagascar. Teta recorded three albums in local studios, but the distribution
didn't exceed some one hundred copies sold during concerts. Teta often played
with D'Gary, sharing with him a very distinctive guitar technique.
In 2007, Teta began a solo career, developing his own style of guitar playing
and writing songs with a profound message. He performed extensively in
Antananarivo, meeting with jazz pianist Silo. Teta broadened his scope with
other musicians, bassists, guitarists and percussionists.
At the end of 2007, he met François TURLAN, the founder of the
Balafomanga association. François encouraged him to further develop his new
style.
At the beginning of 2009,the demo of Any aminao any was recorded in the
studio of the association in Tulear.
Finally an album produced with professional means allows us to fully
appreciate the fine qualities of this outstanding artist : Teta.
1 «bals poussière», open air, informal concert balls organized by ordinary people in the
bush, with very basic equipment. A very common form of entertainment in Madagascar

TETA est originaire du grand sud de Madagascar. Il a grandi dans l’univers du TSAPIKY, musique traditionnelle où la guitare a une place prépondérante.
Il devient rapidement une figure de la musique traditionnelle malgache et on le nomme « le guitariste aux doigts de fée ». TETA sillonne les villages du Sud de Madagascar et anime les fêtes et les cérémonies.
TETA s’ouvre alors à d’autres musiques et partage son expérience avec de nombreux musiciens talentueux de la grande île tout en gardant son jeu virtuose et spécifique.
TETA participe alors à plusieurs résidences de création musicale organisée par le Studio Balafomanga avec qui il enregistre un album en fin 2009, largement diffusé sur la grande île depuis 2010.
La musique qu’il présente dans cet opus « Any Aminao Any » est emprunte du Tsapiky auquel il ajoute des touches personnelles, tant au niveau des textes que de son jeu instrumental. Il adopte le côté acoustique dans ses créations et s’entoure de certains de ses fidèles camarades de route dont Kirasoa, choriste de ses premières formations. TETA nous révèle également le chanteur qu’il est devenu et le regard qu’il porte sur la société malgache en transformation. Le quotidien et les préoccupations des gens « de tous les jours » sont au cœur de ses textes, chantés à la manière des conteurs malgaches.
Le Tsapiky acoustique est né. TETA en est l’ambassadeur.