The Khoury Project
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The Khoury Project

Saint-Ouen, Île-de-France, France | Established. Jan 01, 2014

Saint-Ouen, Île-de-France, France
Established on Jan, 2014
Band World Jazz

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Music

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"The Khoury Project - Les aventures du prince Ahmed"

A vrai dire, ce CD-DVD relève à la fois du domaine de la musique et de celui du cinéma. Au départ, il y a le film d’animation, de 1926, de Lotte Reiniger, le premier long-métrage muet traitant d’une partie des Mille et Une Nuits, le célèbre conte à tiroirs et à miroirs dont l’origine se perd dans la nuit des temps, puisque, dans la tradition orale de l’Inde, puis de l’Iran, puis du monde arabe, il ne connaît de forme écrite qu’au XIIIème siècle.

Le film de Lotte Reiniger est délicieux, de grâce et de beauté. Des personnages et des décors, en carton noir, sur des fonds de couleurs changeantes, racontent les aventures du prince Ahmed, d’Aladin, face aux maléfices du magicien africain, de l’empereur de Chine, et de dragons, de mauvais génies et de sorcières malveillantes ou amies. Des cartons, en allemand, donnaient au spectateur les clés pour comprendre les intrigues et des musiciens, généralement un pianiste, mais parfois un orchestre, improvisait sur les images. Ces cartons, sur le DVD, sont disponibles en allemand, en français ou en arabe.

Les frères Khoury, trois Jordaniens de Paris désormais, Elia Khoury au ‘oud, Basil Khoury au violon et aux percussions orientales, et Osama Khoury au qanûn, se sont entourés de musiciens de jazz pour habiller musicalement ce film. C’est une réussite. Pierrick Menuau (s), Jean-Louis Pommier (tb), Guillaume Robert (b), Gaëtan Nicot (p) et Arnaud Lechantre (dm), avec les trois frères Khoury passent sans difficultés et sans interruption, excepté dans les changements d’actes (le film en compte cinq), du flamenco à la musique orientale, du jazz classique à l’avant-garde (lors des combats de sorciers). Cela colle au déroulé des cartons découpés d’ombres chinoises avec une parfaite harmonie. Ce coffret, produit par l’Institut du Monde Arabe de Paris, est superbe. Il devrait trouver sa place aussi bien dans les écoles maternelles que dans les discothèques privées. Les enfants, comme les adultes, ne peuvent qu’être enchantés du spectacle et de la musique. - On Mag


"Le trio Khoury seduit le public d'Assilah"

Le trio Khoury de la Jordanie a gratifi le public du Festival culturel international d'Asilah, par des mélodies mariant la musique traditionnelle et classique du Moyen Orient avec d'autres genres musicaux.



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Les frères Elia, Bassil et Ossama ont joué talentueusement au violon, luth et qanoun à la Bibliothèque internationale d'Asilah, qui s'est transformée en une scène qui a vibré aux rythmes du flamenco et du jazz, en passant par la musique indienne et turque.

"Moqlatay" (prunelles de mes yeux), "machaîr watariya" (des sentiments en musique) et "Bidoun Raqs" (sans danser), sont parmi les notes jouées par excellence par ce brillant trio qui participe pour la deuxième fois à ce festival.

Elia est un soliste de luth talentueux qui a eu son Master à Istanbul où ses cours de musiques ont été dispensés par des professeurs de Luth de renom et de la musique du Moyen Orient tels que Munir Bashir, Ihsane Ozgen et Multu Torun. Il a participé à plusieurs festivals musicaux et de luth aux niveaux national et international.

Après avoir fusionné la musique du Moyen Orient avec le Flamenco, le jazz, le celtique et la musique indienne, Elia s'est immergé dans la scène musicale contemporaine en Europe où il a donné un concert de luth avec le groupe Kummer Music de Stokholm du compositeur Saïd Haddad et avec Frank Ollu comme chef d'orchestre. Il a joué également avec l'américain Elliot Sharp.

Bassil joue au violon. Il a accédé à la musique orientale en jouant à la darbouka avec les groupes musicaux de la Jordanie avant de jouer au violon oriental. Il est titulaire du diplô me de "Associated board of the Royal schools of music" de Londres.

Il a joué avec le célèbre chef d'orchestre Daniel Barenbaim.

Ossama, le plus jeune de ses frères, est un soliste de qanoun. Il a donné plusieurs concerts nationaux et internationaux et a représenté la Jordanie à l'"International Qanoun meeting".

Actuellement, il prépare une licence en musique à Paris.

Ce trio a participé à plusieurs festivals internationaux et réalisé de remarquables performances de musique traditionnelle et classique du Moyen Orient. Il a travaillé avec l'éminent maître de Flamenco, Enrique Morente et réalisé des projets de musique pour plusieurs films dont il est le compositeur
Dimanche 18 Juillet 2010 - Atlas Info


"Al Wasan. 250 spectateurs sous le charme"

Trois frères virtuoses

Au combat de la virtuosité, vendredi soir, ce sont les trois frères palestiniens qui ont, cette fois-ci, remporté la palme. Devant leurs parents présents dans la salle, Elia, le plus âgé au oud, Bhasil au violon, et Ossama, le benjamin, au quanum, ont rivalisé d'intelligence et de technique musicale, jusqu'à en martyriser leurs instruments. On peut retrouver le trio Khoury sur un CD tout récemment sorti, «Bidùn Raqs», en espérant qu'un producteur ait la bonne idée de s'intéresser à l'ensemble de la formation Al Wasan. - Le Télégramme


"Flamenco, musique orientale, jazz; bel endroit pour une rencontre"

Flamenco, musique orientale, jazz; bel endroit pour une rencontre
Comment mieux célébrer l'ouverture d'un musée dédié aux civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, qu'avec un concert qui mélange les cultures, brasse les styles et les époques? Hier soir devant un MuCEM merveilleusement éclairé de bleu, il régnait comme l'esprit de Cordue du temps de la prospérité d'Al-Andalus, vers la fin du premier millénaire lorsque le califat était un véritable creuset de cultures. On ne pouvait rêver plus bel endroit pour la fusion du jazz, de la musique orientale et du flamenco.
Devant un public attentif et conquis, et quelques milliers d'autres qui suivaient le concert sur la page Facebook du musée, The Khoury Project, groupe formé par les frères Khoury, Palestiniens de Jordanie, accueillait pour une soirée unique, la chanteuse andalouse Estrella Morente. Descendante d'une dynastie flamenca (son père est l'immense Enrique Morente), elle était accompagnée par ces deux soeurs, Solea et Quiqui au chant et au palmas et par le guitariste Montoyita.
La musique des frères Khoury est un incessant va-et-vient entre l'Orient et l'Occident. Renforcé par des cuivres et un piano, le groupe de neuf musiciens sonne parfois comme un big band de jazz, dans la lignée de Duke Ellington. Avec le oud d'Elia Khoury, le violon de Basil et le qanoun , sorte de cithare qu'on place sur ses genoux, d'Osama, arrivent les parfums de jasmin, de cannelle et de coriandre du Moyen Orient. Osama est un véritable virtuose d'un instrument qu'il fait sonner de manière ahurissante. Parfois on dirait un DJ qui "scratche" sur des platines. D'autres fois, il en tire délicieuses sonorités cristallines.
Estrella Morente apporta, elle, des senteurs d'œillet et d'orange amère. La grande dame du cante jondo, qui sait donner quand il le faut toute la profondeur a une solea, sut se fondre dans un collectif. plutôt avec des chansons "flamenquisées" (aflamencadas diraient les Espagnols), allant jusqu'à la salsa cubaine.
Une très belle soirée avec la douceur d'un soir de printemps et une acoustique parfaite. Marseille a peut être trouvé, avec son nouveau musée, un nouveau lieu de concert estival. Jacques COROT` - La Provence - Marseille


"L'univers des frères Khoury et le film muet de Lotte Reiniger étaient voués à se rencontrer"

L'univers des frères Khoury et le film muet de Lotte Reiniger étaient voués à se rencontrer

"Les aventures du Prince Ahmed" est le premier long métrage d’animation de l’histoire du cinéma inspiré des conte des Mille et Une Nuits. En découvrant ce film muet avec la nouvelle musique des frères Khoury, une évidence s’impose au spectateur, comme si ces deux univers étaient voués à se rencontrer.

Les frères jordaniens d'origine Palestinienne (l'ainé Elia au Oud, le benjamin Osama au Qanun, et Basil au violon et percussions) n'ont cessé de voyager comme le prince Ahmed. Ayant expérimentés plusieurs cultures, parlant plusieurs langues, leur musique n'a pas de frontières. Nourries de la tradition de la musique arabe, leurs notes se teintent de flamenco, de swing, de musique classique, de jazz, soutenus par un quintet (Pierrick Menuau - saxophone, Jean-Louis Pommier - trombone, Gaëtan Nicot - piano, Guillaume Robert - contrebasse, Arnaud Lechantre - batterie).

A la diversité des cultures véhiculée par le film, un autre élément permet à la musique de révéler son large spectre : la richesse des émotions. L'oeuvre muette est à la fois un drame et un film fantastique, avec de l'action, du merveilleux et une histoire d'amour. La musique sait se faire trépidante ou romantique quand il le faut. Les caractères des personnages sont riches, et transparaissent dans la musique, que ce soit le courage, la ténacité, la générosité, la justice... L'utopie véhiculée par le film et le mélange culturel dans la musique ne font qu'un. Les musiciens ont cet soif de partage, et ce désir d'explorer de nouveaux territoires. Ce film était pour eux.

Au-delà de ce qui leur était naturel, les musiciens ont parfaitement compris les enjeux d'une musique de cinéma, ils ont su caractériser les personnages, instaurer des ambiances, constituer des thèmes et accompagner les motifs visuels. Le film est un véritable enchantement pour les yeux, et la musique parvient à élever cette rêverie sans l'écraser. Cette beauté plastique est le fruit d'une technique artisanale (des silhouettes en papier noir découpées et animées sur fond coloré) et provient aussi du mouvement perpétuel des personnages. On a l'impression que ces figures humaines ou animales dansent sur la musique, comme un rituel, avec quelques acrobaties. On pense à Méliès, avec ces tableaux mouvants emplis de magie et de métamorphoses. L'image est une véritable chorégraphie que les frères Khoury ont su (re)mettre en scène avec leurs instruments, en repoussant les limites techniques de leur outil. Cette créativité débridée et communicative sied parfaitement à cette oeuvre onirique et fantasque.

Le film est divisé en cinq actes. La musique identifie très bien les périodes du récit tout en ne se cloisonnant pas à chaque partie. Des éléments mélodiques circulent d'un acte à l'autre tout en qualifiant les moment clefs de l'histoire. Le premier acte se divise en deux titres ("Intro" et "Sultan City") dans lesquels le Oud, le Qanun et le Riq (tambourin arabe) installent le contexte oriental, puis il y a quatre titres pour le deuxième acte lançant le voyage du prince : "Flying Horse" dans lequel apparaissent les cuivres et un solo de saxophone pour une dominance de jazz qui s'achève par une complainte de violon, "Le Harem" retrouve les sonorités orientales, "Le lac bleu" débute par un thème au Oud et Qanun qui évolue avec un saxophone au premier plan, et enfin sur "Devil" s'agitent le Qanun et le violon marquant le danger, puis le saxophone apparaît avec sa note bluesy. Le mélange des styles et des émotions s'instaure au sein d'un même morceau, ce qui amène une certaine fluidité à l'album, sans frontières strictes entre les pistes. Pour le troisième acte, le morceau "Les aventures en Chine" est divisé en deux parties, s'ouvre par un piano avant l'apparition du Qanun qui sonne comme un instrument chinois, d'une contrebasse qui fait des glissandi puis du Riq pour un mélange entre les styles chinois, jazz et arabes. La deuxième partie du morceau laisse sonner le saxophone et les percussions pour un moment véritablement free-jazz lorsque le prince, poursuivi par les démons, cherche à libérer Pari Banu emprisonnée. L'acte 4 ("Aladin et la lampe merveilleuse") est divisé en cinq morceaux sur le disque : "Caliph City" avec un thème au Oud et Qanun lorsque Aladin conte son histoire au prince ("je vivais dans la ville du calife..."), puis toujours pendant son récit ("J'ai erré dans la caverne..."), nous entendons le morceau "Secret Cave" dans lequel le thème se décline avec un piano. "Wonderlamp and the genie" dévoile un air de flamenco où le Qanun est joué comme une guitare occidentale, le génie semble danser au dessus de la lampe magique. Sur "Escape", nous retrouvons un air enjoué où l'ensemble des instruments du groupe est convoqué, rappelant l'esprit féerique de "Sultan City" à l'ouverture. Pour terminer cet acte 4, la sorcière et le mage s'affrontent en prenant la forme d'animaux sur "Magicians Battle", ce qui donne lieu à un tableau abstrait illustré par un morceau assez expérimental et dissonant au saxophone et trombone, avec qanun, piano, contrebasse, et percussions, pour terminer de façon plus mélodique avec l'acte 5 ("Grand Battle" et "The return", rejouant le thème de l'intro avec entrain lorsqu'arrive la résolution heureuse).

Le disque reprend ainsi l'ordre chronologique de la musique du film, une belle manière de se replonger dans l'histoire les yeux fermés. Si la musique affirme son inventivité dans son contexte visuel et narratif, la partition fonctionne par ailleurs très bien de manière isolée, les frères Khoury et son quintet ont donné naissance à un album riche et envoûtant, mêlant mélodies et éléments rythmiques, entre tradition et modernité.



Benoit Basirico - CineZik - Benoit Basirico


"The Khoury Trio ''Our Art Is Not Politicised''"

The Khoury Trio
''Our Art Is Not Politicised''
Elia, Basil and Osama Khoury have been performing together as a trio for a decade now. Each a virtuoso on his own instrument with a firm grounding in both western and oriental music, the Palestinian-born brothers seek to develop new musical ideas by merging different types of music. Suleman Taufiq spoke to the Khourys in Paris
The members of Khoury Trio have developed a new style of music that is entirely their own. They love to experiment, creating soundscapes that open the senses, compositions that are permeated by oriental sounds yet are in harmony with contemporary music. Although the trio's music contains an entire gamut of timbres, it remains rooted in its oriental heritage and maintains its spiritual links to oriental art music. Based on traditional themes, the three Khoury brothers provide a whole new insight into Middle Eastern music with their improvisations and compositions.
***
You are Palestinians and grew up in Jordan. Do your roots play a role in your music?
Elia Khoury: We are Palestinians, but we have never seen our country. It is only 80 km from Amman – where we grew up and where our family lives – to Jerusalem. For me, however, it is easier to fly to Australia than it is to travel to Jerusalem. It is our cultural and social responsibility to show that we exist as Palestinians.

"For us, Paris is the most important European city for oriental music. We have more opportunities here to meet musicians from all over the world. That is not possible in Jordan." Concert poster for the Trio Khoury gig at the Institute du Monde Arabe, Paris
​​We now consider ourselves to be citizens of the world. It no longer matters where we are right now. The main thing is that we are giving something and are staying creative. Our art is not politicised. But the fact that we, as Palestinians, can offer people music is wonderful. That is our message.
When did you three start making music together as a trio?
Elia Khoury: The Khoury Trio developed at home, without us actually being aware of it. It just evolved that way. We are three brothers and we grew up with music. We began to learn music one after the other. I learned first, then came Basil, then Osama. Our interest in music developed at an early age. Our family home was a liberal one, and this atmosphere left its mark on us.
So your parents had nothing against the fact that you all became professional musicians?
Osama Khoury: Our parents supported us and encouraged us to learn music. They were always very interested in culture. They are our "official sponsors". Maybe they thought: we've got three boys at home, we have to keep them busy so that they don't get up to any monkey business.
Did you attend a school of music?
Basil Khoury: All three of us studied music at the conservatory in Amman. I began to learn violin at the age of five. I also learned to play the drums at the same time. But I later decided to focus on the violin. I attended master classes in France and in the USA and played in Barenboim's West-Eastern Divan in 2004. I learned a lot from him. I took lessons from him in the master class and attended a lot of his workshops.
Elia Khoury: I started out learning the oud at the conservatory in Amman. My teacher was the great master oud player Munir Bashir. I also learned cello at the same time. Munir Bashir's concept was always that one should learn two instruments – one western, one oriental – so that one would be open to Western music. I later got a scholarship and went to Istanbul, where I continued my studies with a Turkish teacher and wrote a dissertation on the Turkish and Arab schools of oud playing.
We are influenced by the Iraqi, Egyptian, Syrian and Turkish classical schools, but we try to develop our own musical style. All three of us are always searching and we love to experiment.

Later all three of you went to Paris. Why did you choose France?
Osama Khoury: We began with classical oriental music because we wanted to consolidate our oriental identity. But we went to France to learn even more, to continue expanding our knowledge of music. For us, Paris is the most important European city for oriental music. We have more opportunities here to meet musicians from all over the world. That is not possible in Jordan.
Do you work well together as brothers? After all, you are always together; you even live together.
Osama Khoury: There is always a lot of excitement when we work together; we often fight, even at a personal level; that's par for the course for brothers. We work well together as brothers, but sometimes it is strenuous too. But at the same time, we ultimately create something beautiful. Brothers fight with wooden swords, and wooden swords might hurt, but they don't kill. We breathe as one. Everyone does everything; there is no division of labour. We have reached the stage where we hardly need to speak to each other during a concert. We communicate with each other through glances. Each of us knows the other so well that he knows what the other wants.
You say that you all do everything. How do you compose together?
Elia Khoury: Sometimes one of us comes up with a musical idea. We then start to practice, and later on the idea develops into a musical piece to which each of us has contributed. Every piece has its own history. We don't have a specific approach to composition. We work together. Sometimes a new idea emerges during rehearsals.
How would you define your music?
Osama Khoury: Our music really can't be pigeon-holed. It is simply the music of Khoury Trio, a fusion of Middle Eastern music with a lot of elements from flamenco, jazz, and many other sources.

"Our heads are full of western and oriental melodies." Pictured: a performance with the French double bass player Guillaume Robert
​​At the same time, it has a marked oriental style because we come from the region ourselves. Because all three of us studied western and oriental musical instruments, our heads are full of western and oriental melodies. Both kinds of music come together in us and what emerges is a completely independent, new kind of music.
You sometimes perform with European musicians. Are they in a position to immerse themselves in the oriental atmosphere of the music?
Osama Khoury: Yes, but they have to be open to other music cultures. We are currently performing with the French double bass player Guillaume Robert. His roots are in jazz, but he plays with a variety of Roma ensembles from all over eastern Europe. He has an open ear for the music of other cultures and, therefore, for oriental culture too. That makes it easier to work with him. There is a common denominator between the music of the Middle East and jazz. In both, there is a lot of room for individuality and improvisation, whether it is during a solo or when playing together.
Unlike European music, Arab music does not rely completely on notes. It is heterophonic. Do European musicians need to have everything noted down?
Elia Khoury: When we work with other musicians, we look for musicians with a different musical background. It is not about only being able to play off the sheet. We have to find a common basis. On stage there is a common love between us and the audience. The energy that comes from the audience influences our performance. The pieces that we play change depending on how we feel at that moment. That is the tradition of Arab music that we have developed so that it fits into the age in which we live.
Interview: Suleman Taufiq
© Qantara.de
Translated from the German by Aingeal Flanagan
Editor: Lewis Gropp/Qantara.de - Qantara.de


Discography

  • Trio Khoury - Bidun Raqs (self produced) 2009 
  • The Khoury Project - The Adventures of Prince Ahmed (Produced by Institut du Monde Arabe Paris, distributed by Harmonia Mundi) 2013 
  • The Khoury Project - Revelation (Produced by AvantGarde Productions International, licensed under ENJA Records, release in Autumn 2014 

Photos

Bio

Formed by three brothers Elia (Oud), Basil (Violin) and Osama (Kanun).

Although faithful to the great tradition of classical Arabic music, the Khourys combine a fusion of contemporary Arabic forms with globalized rhythms including flamenco, Celtic and jazz.

 

In their commission to create the grand opening of MuCEM museum in Marseille / June 2013, they invited flamenco diva Estrella Morente. Currently they are working on creating the new project for the grand tenor Roberto Alagna, to be premiered in the Sacred Music Festival in Fes Morocco / June 2014. 

 

At WOMEX accompanied by: Guillaume Robert Contrabass, Inor Sotolongo Percussion. 

Band Members