The Broadys

Le groupe rock The Broadys, dont deux des membres sont Lavallois, sort son premier album après deux ans de sueur au studio Beatbox, sous les conseils du réalisateur David Laflèche.

À l’origine de cet opus appelé simplement The Broadys, on retrouve une amitié d’enfance entre deux gars de Champfleury, maniaques de guitare et de musique rock’n’roll.

«David Laflèche habitait à deux maisons de chez nous, nos parents se connaissaient bien, raconte Dominic Parent, chanteur et guitariste du groupe. Quand Martin Lefort, un gars de Duvernay, et moi-même avons décidé qu’il était temps de mettre nos idées en marche, j’ai pensé faire appel aux compétences de David.»

Le résultat s’entend depuis le 22 février dernier, soit 11 titres d’un rock solide et entraînant, asséné aux tympans les plus entichés de rythmes efficaces et de refrains qui ne sortent pas facilement de la tête. On pense, entre autres, à Drivin, le premier extrait, ainsi qu’à I am, The Wind et Runnin’.

Trouver le son

Après un premier essai dans une maison de Sainte-Dorothée, le tandem Parent-Lefort est allé s’installer au Mont-Tremblant, dans une bicoque transformée peu à peu en studio. Le temps de développer ce projet. De 2007 à janvier 2011, le chemin aura été long et ardu, mais jamais les membres du groupe n’auront pensé à lâcher l’aventure.

«Là-bas, nous avons profité de l’air pur, des grands espaces, en pouvant jouer à plein régime passé minuit, ressassent Dominic et Martin. On s’est enfermés, on a fixé un horaire et on a composé du rock comme on l’aime. Nous avons grandi avec le son grounge des années 1990, en compagnie de Nirvana, Offspring, Metallica, Pearl Jam.»

«Nous avons aussi pris le temps de devenir notre éditeur et de créer notre propre maison de disques, pour assurer notre indépendance», ajoutent-ils.

Le bassiste

En chemin, le duo sera devenu un trio, après une rencontre fortuite dans un bar. «Je m’appelle Mathieu Lamarche, je joue de la basse et je me cherche un groupe», prévient cet inconnu croisé par hasard.

«Il portait exactement le même nom que notre bassiste précédent, souligne Dominic. Un musicien avec qui nous avions joué au sein de RedCore, un groupe que nous avions fondé dans nos débuts, justement à Laval, au début des années 1990.»

«À l’époque, nous avions eu un bon buzz, ajoute Martin, en gagnant le concours Polliwog Molson Dry. Nous avons fait pas mal de tournées au Québec, en Ontario, en France, jusqu’à participer à un événement au parc Jean-Drapeau, avec des formations comme Live et Moïst. Nos clips tournaient régulièrement sur MusiquePlus.»

Parcours de Lavallois

Si d’aucuns se souviendront du groupe No Man Zone, que Martin Lefort a fondé avec d’autres gars du Collège Laval, après études à l’école des Ormeaux, «On jouait dans le sous-sol de l’église Saint-Gilles!» d’autres repenseront à Dementia, qu’a créé Dominic Parent.

«Nous avions participé à un festival, de style Woodstock en Beauce, qui se déroulait dans Sainte-Rose, le quartier dont nous étions tous issus. On n’a jamais caché qu’on était des gars de Laval, du 450!»

- Courrier Laval

Le trio rock The Broadys, dont deux des membres sont originaires de Laval, vient de lancer son tout premier album. Déjà, le groupe, avec son rock authentique, est bien décidé à se faire connaître à grande échelle.

«En tant qu’indépendants, on va passer les prochains mois à travailler sur la distribution de notre album, raconte Dominic Parent, chanteur et guitariste du groupe The Broadys. En parallèle, on compte présenter le plus de spectacles possible pour faire connaître notre matériel.»

Le chanteur, qui a grandi dans le quartier Champfleury, ne cache pas non plus l’envie de son groupe de se faire entendre sur les ondes radiophoniques. «C’est sûr qu’une chanson à la radio, ça nous aiderait beaucoup!», ajoute Dominic, sans prétention.

De Laval à Mont-Tremblant… à Laval

Dominic Parent et ses comparses Mathieu Lamarche et Martin Lefort, lui aussi Lavallois, ont d’abord fait partie de la formation rock-métal Redcore, bien connue de la scène underground montréalaise.

Lorsque le groupe a ralenti ses activités au début de la dernière décennie, les trois musiciens ont décidé de ne pas chômer pour autant. En 2004, Dominic Parent a fondé Something Called U, qui allait devenir plus tard The Broadys.

«On a décidé de poursuivre notre rêve musical. On s’est installés à Mont-Tremblant, et on s’est concentrés sur la création, on a cherché l’inspiration», se souvient Dominic.

Après quelques années à Mont-Tremblant, les membres du band sont revenus à Laval, où ils ont entamé la réalisation de leur premier album.

David Laflèche

Pour son premier album, la formation The Broadys s’est associée en 2009 au réalisateur David Laflèche, bien connu pour sa participation à Bons baisers de France.

«David est un ami d’enfance, explique Dominic Parent. Il a grandi à quelques maisons de chez moi, à Laval. Il y a quelques années, nos chemins se sont recroisés. Et il nous a donné un gros coup de pouce.»

«On est entourés d’une super bonne équipe, ajoute-t-il. L’autre Mathieu Lamarche, notre gérant, est un peu le cerveau de notre band. Bien s’entourer, c’est super important.»

Bagage éclectique

À quoi ressemble la musique de The Broadys? «On a un gros bagage éclectique, note le chanteur de la formation. Notre musique ressemble à celle de The Offspring, de Pearl Jam, mais au quotidien, nous écoutons autant Gorillaz que Pink Floyd.»

Le premier album de The Broadys est disponible sur le Web. On peut aussi suivre le groupe via la série Rock Studio diffusée sur les ondes du canal VOX.

«Cette série montre que le rock, ce n’est pas juste le party. Il y a aussi le travail, les décisions sérieuses. Cette série permet vraiment au public d’apprendre à nous connaître», souligne Dominic Parent.

- L'Écho de Laval - Gabriel St-Jean

Le trio rock-alternatif tremblantois The Broadys lance officiellement son premier album, le 22 février prochain. Rencontre avec le chanteur et guitariste Dominic Parent.

Sujets : Groupe Colectivo , Station Mont-Tremblant , International de Blues de Tremblant , Mont-Tremblant , Montréal
« Le band existe depuis six ans, anciennement appelé Something called U », explique celui qui fait partie également du groupe Colectivo. Le groupe indépendant est composé, outre Dominic, de Martin Lefort, à la batterie, et du bassiste Mathieu Lamarche, également DJ au P’tit Caribou à la Station Mont-Tremblant. C’est le dernier à s’être joint au groupe puisque Dominic et Martin se connaissaient déjà au temps de Redcore, aujourd’hui dissous.

Les gars émergent de la scène underground montréalaise pour se recueillir à Mont-Tremblant afin de s’isoler et trouver autre chose que l’inspiration urbaine. Ils achètent une maison en bordure du lac Forget, où ils se mettent à composer.

« Mont-Tremblant est un endroit inspirant, soutient Dominic. La forêt, le calme, c’est isolé. On a été bien accueillis, les gens sont généreux, on donne ainsi en retour. »

Ils ont participé à plusieurs événements de la région. Le Beach Fest, en juillet 2006, la Jovi-Fête 2006 et 2007, le Spin 2008, la Féerie des Glaces 2009, le Festival International de Blues de Tremblant, en 2009, et, dernièrement, le 24h de vélo de Tremblant. « On souhaite participer au Spin, le printemps prochain , souligne Dominic. Cet événement colle bien à la culture rattachée au band. »

Énergie et intensité

En 2009, ils s’associent avec le réalisateur David Laflèche (au studio BEATBOX) qui aide The Broadys à fignoler leur album, à définir la personnalité du groupe et sélectionne les meilleures compositions pour le CD à venir. Leur musique s’inspire notamment du mouvement grunge des années 1980, dont Nirvana, mais aussi Queens of a Stone Age, The Offspring et Green Day. « Rassembler, faire vivre des émotions », c’est la mission des gars de The Broadys. Dominic définit leur musique comme étant porteuse de lumière, d’espoir, porteuse d’un message de persévérance, d’énergie positive en plus d’injecter une dose d’adrénaline. Le disque, réalisé sur une longue période de temps, signifie l’accomplissement. C’est ce que souhaite promouvoir le groupe The Broadys, l’atteinte des objectifs. Même si ce n’est pas facile, il ne faut pas baisser les bras.

The Broadys lancent leur premier album le 22 février, à 17h, au Théâtre Plaza, à Montréal.Runnin: http://www.youtube.com/watch?v=I-boDdR63oY&feature=relatedRide: http://www.youtube.com/watch?v=DaduDa0mK20

- Laurentides Express - Karine Limoges

De jeunes vétérans de la scène musicale québécoise lancent un premier album sous le nom de The Broadys. Le trio propose un disque éponyme teinté de rock et de punk. Showbizz.net s’est entretenu avec le chanteur et guitariste Dominic Parent.
Certains comparent le son de la formation à celui de Green Day, Nirvana et Stone Temple Pilots. Elle tire ses influences de la scène grunge de Seattle et d’une touche de punk.

Dominic Parent a notamment fait sa marque au sein de Redcore, un groupe alternatif montréalais. Le batteur Martin Lefort, qui agissait comme technicien pour Redcore, et le bassiste Mathieu Lamarche font aussi partie de The Broadys.

Redcore comptait également sur un bassiste appelé Mathieu Lamarche. Il ne s’agit pas du même musicien qui oeuvre aujourd’hui dans The Broadys, précise Dominic en entrevue téléphonique. L’ex-membre de Redcore est par contre devenu le gérant des Broadys!!! On trouve donc deux Mathieu Lamarche dans l’entourage de la formation.

Dominic fait aussi partie de Colectivo. Il a participé aux trois albums du groupe dont «Tropical Trash», le tout nouveau disque de la formation. S’impliquer au sein de ce collectif lui permet d’explorer des avenues musicales différentes et de s’aventurer dans le monde du reggae et de la musique latine, dit-il.

Les trois membres de The Broadys font carrière ensemble depuis 2005. Ils ont joué sur de nombreuses scènes du Québec et de l’Ontario. À leurs débuts, ils se produisaient sous le nom de Something Called U. Ça sonnait un peu «nouvel âge», lance le chanteur à la blague. Certaines personnes pouvaient également avoir de la difficulté à écrire ou prononcer ce nom correctement.

Après réflexion, Dom, Mat et Martin ont choisi de s’appeler The Broadys en s’inspirant d’un surnom qu’ils se donnaient mutuellement, explique Dominic. Ce patronyme reflète mieux leur son, croit-il.

David Laflèche

David Laflèche (Vincent Vallières, Julie Bélanger, Caracol, «Bons baisers de France») a réalisé l’album des Broadys. Ce musicien bien connu dans le monde de la pop, un habitué des plateaux de télévision, est un ami d’enfance de Dominic. Ils ont grandi tous deux à Laval, à «deux maisons» l’un de l’autre.

Les deux hommes ont ensuite baigné dans des univers sonores bien différents. Dominic a par contre toujours «suivi l’évolution» de son vieux copain, raconte-t-il. Leurs chemins ont fini par se recroiser…

Le groupe The Broadys avait terminé certaines parties de son album et se cherchait quelqu’un pour le mixer. Les membres ont finalement contacté David Laflèche, qui a embarqué dans leur aventure.

Ce musicien a réalisé l’opus des Broadys avec la pleine collaboration des membres. «Les trois gars du band, on était assis avec lui en studio, raconte Dominic. Ils ne nous a rien imposé. Nous avons eu le dernier mot.»

Un groupe indépendant

The Broadys est un groupe indépendant. Les membres ont dû faire «beaucoup de sacrifices» pour lancer leur album. Ils se sont servis de leurs économies pour faire ce disque et se sont ainsi privés «de quelques voyages dans le Sud», lance Dominic en rigolant.

Pour ses spectacles, le groupe ne fait pas également affaire avec une agence en particulier. Il avait l’habitude de «booker» ses concerts avec la collaboration «tous ceux qui pouvaient nous aider», raconte le chanteur.

La formation aimerait toutefois aller plus loin et faire connaître sa musique là où les gens voudront bien l’entendre: que ce soit au Québec, au Canada, aux États-Unis ou même à l’étranger.

Rock Studio

La groupe participe à la téléréalité «Rock Studio» à VOX. Settimio Di Cori, un autre membre de Redcore, réalise cette émission. Quatorze épisodes ont été tournés jusqu’à ce jour. Un quinzième sera filmé lors du lancement de l’album de la formation le 22 février.

Selon Dominic, l’aventure a notamment des visées informatives et éducatives. Ses acolytes et lui souhaitent montrer le quotidien d’un groupe. Même si la vie rock and roll est parfois parsemée de moments cocasses, elle est souvent faite d’embuches.

On peut maintenant voir les quatorze premiers épisodes de l’émission sur le site des Broadys. On y suit notamment le groupe dans le processus de production de son disque.

Projets

Le lancement de l’album «The Broadys» aura lieu ce mardi 22 février à compter de 17h au Théâtre Plaza, à Montréal. L’entrée est gratuite et le public y est bienvenu.

Dominic n’a pas voulu trop en dévoiler au sujet de cette soirée. Le trio fera une prestation qui devrait permettre de titiller l’auditoire sans trop lui en donner. On veut ainsi donner le goût aux fans de revenir voir la formation lorsqu’elle présentera un show complet.

The Broadys prévoit partir en tournée en 2011. Les dates restent cependant à déterminer.

Le groupe compte prochainement tourner un troisième clip pour une pièce qui reste toujours inconnue pour le moment… Le chanteur s’est encore une fois fait discret à ce sujet!

Les vidéoclips des chansons «Ride» et «Runnin’» sont déjà disponibles sur le site des Broadys.

Site Web de la formation


- Showbizz.net - Julie Rhéaume

À peine les premières notes du premier album éponyme de The Broadys sont-elles sorties du haut-parleur qu’on a l’impression d’avoir été catapulté dans notre adolescence. Il faut dire que le trio originaire de Mont-Tremblant fait dans le bon vieux rock bien assumé. Sur les 11 pièces de l’album, toutes en anglais, on sent tantôt une influence de Green Day, tantôt une touche d’Offspring, et même un peu de Nirvana. Dominic Parent, Martin Lefort et Mathieu Lamarche offrent un premier opus très efficace, festif, et qui donne très envie d’organiser un party de sous-sol…
— Jessica Émond-Ferrat - Métro - Jessica Émond-Ferrat

Après des années à rouler leur bosse dans l'univers alternatif québécois, trois gars de Mont-Tremblant rassemblent leur talent et présentent The Broadys, un projet trempé dans le rock pur et dur et dont le premier album éponyme sera lancé la semaine prochaine.




Au bout du fil, Dominic Parent est fébrile. Le chanteur, compositeur et guitariste a peine à croire que son projet des Broadys est enfin à la veille d'éclore au grand jour. Pour cet ancien meneur de Redcore, une formation qui a navigué dans l'underground montréalais pendant quelques années, c'est un vieux rêve qui se réalise.

« J'ai voulu conserver la même énergie et la même adrénaline de Redcore, mais à l'intérieur d'une formule plus fraîche, explique-t-il. The Broadys, c'est du bon rock carré qui s'assume. »

Là-dessus, on ne peut qu'être d'accord. Les onze chansons du premier album rappellent un croisement entre Foo Fighters, Stone Temple Pilots et le vieux Green Day, quelque part entre le gros rock, le grunge et le punk-rock. Même les ballades y sont lourdes et puissantes... Entièrement en anglais, c'est le genre de disque qu'il faut écouter le volume au plancher, préférablement dans une voiture aux vitres baissées par une chaude journée du mois d'août.


L'album The Broadysle sera lancé mardi prochain au Théâtre Plaza. Photo courtoisie

All-in sur le rock

Le chemin à parcourir avant la parution de ce disque a été rempli de sacrifices. Avec ses collègues Martin Lefort (batterie) et Mathieu Lamarche (basse, chant), eux aussi des vétérans musiciens, Dominic a économisé pendant longtemps pour payer le temps de studio nécessaire à la réalisation d'un album. Sans support gouvernemental, sans contrat avec une maison de disques, le groupe a dû faire preuve d'une détermination à toute épreuve pour atteindre son objectif. En plus du disque, le trio a lui-même financé la réalisation d'un vidéoclip simple et efficace pour la chanson Ride.



« On a sauté quelques voyages au Mexique pour mettre l'argent là-dedans, rigole le chanteur. On a joué all-in sur notre rêve. »

Le pari pourrait s'avérer payant pour The Broadys. Après le lancement mardi prochain au Théâtre Plaza, le groupe mettra le paquet pour se trouver des spectacles un peu partout en province, question de faire découvrir leur musique aux rockeurs du Québec.

« On est fiers de notre album, dit Dominic Parent. On a envie de le jouer le plus possible, que les gens l'aiment et le consomment, qu'ils l'écoutent et qu'ils trippent avec nous. On est prêts à aller partout où il le faut. »

*The Broadys, album éponyme, sortie le 22 février.

- Rue Frontenac - Philippe Meilleur

Nothing like setting the bar too high to lower expectations, so after reading that Montreal trio The Broadys are "a mix between Green Day, Nirvana and Stone Temple Pilots," well, let's just say I didn't napalm a path to my media player in anticipation. Complicating this was the realization that the band was comprised of former members of '90s grunge knock-off band Redcore. Sheesh. Well, if there ever was a wrong preconception, this was it. This 11-track debut is a heavy-ended thing of rock'n'roll purity (if not honesty - there are a couple of, let's say, "borrowed" items from the aforementioned) that is looking for asses to kick, and I strongly suspect it'll find them. You're gonna want to head out on the highway with tunes like Drivin' and Ride.
- Hour - Jamie O'Meara