The Great Novel
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The Great Novel

Montréal, Quebec, Canada | Established. Jan 01, 2012 | SELF

Montréal, Quebec, Canada | SELF
Established on Jan, 2012
Band Rock Folk

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"Zone Homa : Jesse Mac Cormack et The Great Novel"

Même si la licorne de Zone Hame a été vandalisée le festival continue, et la programmation brille encore.

Vendredi avait lieu à la Maison de la culture Maisonneuve un spectacle intimiste de The Great Novel gangant de la 5e édition du Festival Diapason. En première partie, Jesse Mac Cormack du groupe MAK a offert une prestation intrigante.

Le Draveur
Le Draveur

Au départ, le jeune homme monte seul sur scène et s’assoit sur sa chaise. Il commence à jouer avec sa guitare, mais semble plutôt l’accorder. La musique est bonne, le gars est un très bon guitariste et sa voix s’apparente à celle de Thom Yorke. L’univers planant qu’il construit est également semblable, planant et un peu torturé. Là où ça ne colle pas, c’est lorsque Jesse s’adresse à la foule. Il à l’air saoul et semble ailleurs. Trop dans sa musique, l’artiste n’était pas à 100 % de sa forme. La prestation aurait mieux passé avec un band pour le soutenir.

Le Draveur
Le Draveur

Après l’entracte, The Great Novel commence en douceur avec les chansons de leur premier album paru en mai dernier. Ain’t too pretty est un petit bijou folk dans l’univers des artistes émergent. Avec beaucoup de swing, des sonorités country et du folk jusque dans les dents. Il y a du blues et c’est bon, ça vibre et tapote du pied. Il faut imaginer Jack Kerouak avec un band, un harmonica, des mandolines, une contrebasse et un banjo. Un accent canadien-français dans un folk américain à l’anglaise. Tu pourrais penser à Mumford and Sons, mais rien ne t’y oblige.



Ils descendent des Laurentides, il fait beau là-bas, alors ils écrivent des chansons sur la beauté de leur coin de pays. Quelques nouvelles pistes, mais surtout Ain’t too pretty et les chansons qui bougent sur l’album. Bravo à Endrick Tremblay, le chanteur cute selon ma copine, qui change d’harmonicas aussi vite que son ombre et au swing de Gabrièle Côté qui ajoute une bonne touche féminine à l’ensemble. C’est beau, country-hipster, folk-ton-banjo et ils ont surtout l’air d’avoir du fun, de s’amuser, d’être entre amis. On pogne, on aime et on en voudrait encore.

Facebook : https://www.facebook.com/thegreatnovel - Le Draveur (music blog)


"The Great Novel -Mojo"

The Great Novel électrisait la Petite Boite Noire de Sherbrooke il y a quelques semaines en première partie des Revenants. Son leader Endrick Tremblay discute avec notre collaborateur Dominic Tardif du pouvoir des voyages en vannettes à Boston sur la cohésion d’un groupe.

Vendredi soir pluvieux. Devant la Petite Boite Noire, Endrick Tremblay reçoit les compliments de ceux avec qui il usait jusqu’à tout récemment les bancs gris de l’Université de Sherbrooke. Il a quelques minutes, le jeune bachelier en psychologie et leader de The Great Novel, les pantalons d’un jaune semblable à celui de sa guitare Godin modèle 5th Avenue, électrisait la petite salle de la rue Wellington Sud en dédiant une chanson dont le titre se passe d’exégèse, King of the Sins, au prince barbu du alt-country québécois, Jimmy Beaudoin des Revenants. Les deux formations avaient ensemble transformé en suffocant saloon le Boquébière en mars 2012. «Je ne me souviens plus vraiment de ce qui s’est passé après le show l’an dernier, mais paraît que Jimmy pis moi on était ben chums», plaisantait sur scène Tremblay avant de souffler dans son harmonica les premières notes de cette confession d’un pécheur repentant.

C’est dans un bar joyeusement décati de l’Est de la ville, la Rive Gauche, que les Sherbrookois téméraires (dont l’auteur de ses lignes) ont d’abord été soufflés par la maîtrise du manche qui est celle du rouquin natif de Mont-Tremblant. Jeune virtuose de la guitare électrique, Endy épluchait alors ses manuels de psychologie le jour et faisait suinter les lambris le soir en tricotant sur des vieux standards de blues des solos à l’emporte-pièce. «J’ai remplacé mon prof de guitare dans un band de blues à 16 ans. J’avais des fausses cartes pour aller jouer dans les bars», se souvient celui qui a beaucoup fréquenté le circuit des festivals et des clubs de blues en compagnie du Outsiders Blues Band. «C’était trippant, mais j’avais le goût d’écrire des tounes.»

Avaler de l’asphalte et de l’alcool

«Il y avait trois bands de punk rock au secondaire, le mien dans lequel jouait MarcOlivier [Tremblay Drapeau, contrebasse], celui de Tristan [Forget-Brisson, batterie] et celui de Pascal [Bonneville, mandoline, banjo, orgue B3, trompette]. On se connaissait tous depuis ce temps-là. Gabrièle [Côté, voix et percussions], c’est la blonde de mon meilleur ami, je savais qu’elle avait une super belle voix», raconte Endy au sujet de la naissance de The Great Novel, avec qui il assouvit enfin son désir d’un authentique songwriting et d’une musique qui ne reposerait pas sur des solos spectaculaires (quoiqu’il vaut mieux surveiller sa mâchoire pour ne pas la ramasser au sol lorsqu’Endy enfonce la pédale de gaz avec The Great Novel).

C’est sur l’autel d’une virée en vannette à Boston que cette équipe toute étoiles de musiciens de Mont-Tremblant allait véritablement devenir The Great Novel. Une histoire toute américaine d’asphalte et d’alcool avalés en généreuse quantité. Un bon vieux rite initiatique ayant valeur de mythe fondateur. «MarcOlivier jouait avec la même contrebasse depuis le secondaire et il en avait besoin d’une nouvelle. Il voulait une vraie vieille contrebasse. Il allait s’en magasiner une à Boston et on s’est dit qu’on pourrait se taper un road trip. C’est le voyage qui a vraiment soudé le groupe. On a viré comme il faut, on a pris un coup dans tous les bars qu’on pouvait trouver. Ça a brisé la glace et tout le monde a pris sa place.»

Enregistré au Studio du Chemin 4 à Joliette, là où Richard Desjardins a immortalisé son Existoire et où La Bottine Souriante a éclusé plusieurs verres de bières avec la cuisinière, le premier album de The Great Novel fait écho, ne serait-ce qu’au plan de l’instrumentation (banjo, mandoline), aux nombreuses formations de folk à bretelles qui dominent présentement les palmarès avec leurs refrains ponctués de hey! sursincères. Ain’t too pretty, une des rares réalisations de Dany Placard dans la langue de Muddy Waters, transpire aussi l’amour pour le bluegrass, le blues et les musiques de racines en général du quintette qui a maintenant établit ses quartiers à Montréal.

Pages arrachées du carnet de notes d’un gars qui a scrupuleusement étudié son Robert Johnson, son Willie Dixon et son Charley Patton, les textes de Tremblay oscille entre célébration des plaisirs terrestres et mal du pays («Old Town, Hometown, Ragtime, c’est moi qui parle à mes amis de Tremblant de ce que je vis & - Brbr. TFO


"Charmant"


The Great Novel
Ain’t Too Pretty
Note: note critiques cd 4sur5
C’est effectivement une belle histoire qu’ils nous racontent, sans qu’elle soit prévisible. Originaires de Tremblant, la fille et les trois gars présentent un album à l’équilibre parfait. Entre le folk, le country et même le blues, entre Neil Young et Johny Mitchell, entre la contrebasse, le banjo et la mandoline, ils nous emmènent sur la route, inspirés par la poésie de Kerouac. On aime l’ambiance de Lisa, qui fait presque penser à la Lisa de Cat Steven, et l’audacieuse Ain’t Too Pretty. Enfin un banjo qui ne sonne pas automatiquement comme Mumford and Sons. Ils seront au Cagibi ce vendredi.
- Émilie Bergeron - Le Metro


"Disque - The Great Novel, Ain't Too Pretty"

Ils descendent de Tremblant comme on descendrait des Great Smoky Mountains du Tennessee : trois gars, une fille, deux mandolines, un banjo, un kazoo, un harmonica, une guitare, une contrebasse, de quoi tapocher. De vrais de vrais fadas de folk, « country hipsters », comme ils disent sur leur page Facebook : ne jurent que par les frères Coen, voient T-Bone Burnett dans leur gruau, peuvent réciter du Mark Twain et du Kerouac à volonté. Ce qui rend l’anglais de ces Francos de chez nous plutôt américain dans le phrasé traînant, on ne tique pas aux entournures. Faute de T-Bone, ils ont trouvé Dany Placard pour coréaliser. Ce n’est pas plus mal. Leur album, paru en catimini ce printemps, ne nous parvient que maintenant. Ce n’est pas plus mal non plus, la canicule va bien à ce hillbilly des pentes de ski, fournit le halo déformant qu’il faut à leur fantasme montagnard by-the-book. On y croit, finalement : la musique n’est jamais factice, du country-folk franchement beau et puis c’est tout. - Le Devoir


"Disque - The Great Novel, Ain't Too Pretty"

Ils descendent de Tremblant comme on descendrait des Great Smoky Mountains du Tennessee : trois gars, une fille, deux mandolines, un banjo, un kazoo, un harmonica, une guitare, une contrebasse, de quoi tapocher. De vrais de vrais fadas de folk, « country hipsters », comme ils disent sur leur page Facebook : ne jurent que par les frères Coen, voient T-Bone Burnett dans leur gruau, peuvent réciter du Mark Twain et du Kerouac à volonté. Ce qui rend l’anglais de ces Francos de chez nous plutôt américain dans le phrasé traînant, on ne tique pas aux entournures. Faute de T-Bone, ils ont trouvé Dany Placard pour coréaliser. Ce n’est pas plus mal. Leur album, paru en catimini ce printemps, ne nous parvient que maintenant. Ce n’est pas plus mal non plus, la canicule va bien à ce hillbilly des pentes de ski, fournit le halo déformant qu’il faut à leur fantasme montagnard by-the-book. On y croit, finalement : la musique n’est jamais factice, du country-folk franchement beau et puis c’est tout. - Le Devoir


Discography

SKINS (TO BE RELEASE ON SEPTEMBER 23RD 2016)

Buffalo Trace (released on June 2014)

Ain't too Pretty (released on May 17th 2013)

The Great Novel/ Ep web (released on March 1st 2012)

Photos

Bio

The Great Novel has been riding on the arid plains for many moons. Bourbon on their breath, they follow a sonic trail that splits the spaghetti western and the white noise of the city they call home. With groaning strings and stretching skins they weave a story to inhabit, reinventing themselves in the spirit of the band. They have over four years together and many accomplishments, two albums co-produced by Dany Placard, critical acclaim, extensive touring, and a theme song for Radio Canada's series 'Sur Les Traces de Kerouac'. With hundreds of shows in their holsters, the Great Novel takes aim on their upcoming record with only one mantra: 'You've got to shed your skin on the road of existence.'

Band Members