YULES
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YULES

Besançon, Franche-Comté, France | MAJOR

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Band Pop Folk

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Music

Press


"Le Blog de la Blonde"

La première fois qu'on saisit l'album de Yules on a vite fait de se faire sa petite idée sur qu'il contient: La couverture est composée d'une mosaïque de photomatons en noir et blanc qui donnent un cachet vintage à la pochette, réveillée par un bandeau orange fluo sur lequel se découpent le nom du groupe et celui de l'album.
A vue de nez, comme ça,on s'attend à une musique nostalgique tranquille.
Et bien figurez vous que pas du tout. L'album est une mine de bonnes surprises en tous genres.
Côté support, il est accompagné d'un livret dans lequel on trouve l'ensemble des textes (et ça je vous avoue que c'est selon moi une preuve indubitable de bon goût) associés à des photomatons décalés qui signent la volonté du groupe de ne pas s'enfermer dans une image trop sage et formatée tout en gardant une certaine cohérence par rapport à la couverture de l'album. C'est amusant car, alors que la couverture justement reste assez "sage", les garçons se sont autorisé de petites fantaisies sur les illustrations du livret : on a du coup un peu l'impression de découvrir une autre facette de leur personnalité en le parcourant et c'est bien agréable.

Et puis on découvre le disque qui, lui, est orange. Orange fluo même. Ca surprend sur le moment. Un petit tour sur la platine plus tard, ce qui saute aux yeux (aux oreilles?) c'est que la musique de Yules est à l'image de l'esthétique de leur CD qui mêle classique et modernité. On y découvre une élégance folk/rock évidente qui emprunte aux références les plus solides en la matière (on pense à Radiohead, aux ballades de U2 ou à Dylan ou encore Lennon selon le moment) réveillée par une jolie énergie pop.
Les morceaux sont enlevés et les arrangements riches et variés font tour à tour appel au mélodica, au glockenspiel, au piano, à la basse, à l'harmonica...sur un fond de guitare et/ou de piano.
Pas de monotonie dans la sélection de morceaux de l'album mais une jolie variété qui empêche toute lassitude de gagner l'auditeur : C'est bien simple, une fois le CD lancé, on ne veut plus l'arrêter et vous serez peut être comme moi tenté d'enchainer les écoutes pour mieux vous imprégner de l'ambiance délicate et feutrée qui va petit à petit s'installer.
Mon top 3 sur l'album :

1. Absolute Believer pour le texte doux-amer qui oscille entre optimisme aveugle de l'amour naissant et inquiétude rationnelle quant à l'avenir incertain de toute aventure sentimentale et pour la mélodie pop enjouée avec laquelle il se marie si bien.

2. Everlasting child parce que le passage suivant justifie à lui seul ce classement : "Will I always live with pride and anger? The more I am growing, the less I'm hoping,
Oh tell me if that fear will one day disappear" et que les arrangements dépouillés qui font la part belle à la voix de Guillaume en font une petite pépite du genre.

3.The defeats that we are turning into gold pour les notes de piano qui m'évoquent "let it be" et celles échappées du violon et du violoncelle qui vérifient que les mélodies portées par les cordes frottées ont sur moi un effet inexplicable et magique. Et puis pour Tom (dont il est question dans ce morceau)...

Rien à ajouter si ce n'est que rendre compte de l'album complet de Yules (à prononcer You-less pour ne passer, comme moi la première fois, pour celui (ou celle) qui débarque) dans un billet comme celui-ci est une gageure à moins de s'employer à chroniquer chacun des morceaux de l'album tant celui ci regorge de sonorités d'inspiration variée.

Tantôt douce comme la soie, tantôt un peu grattante comme le velours, la musique de Yules est de celles qui caressent sans pour autant tomber dans l'écueil de la consensualité. Qui plus est la finesse des textes de Strike A balance rend le songwriting aussi précieux que les compositions qui les habille et en fait un des albums qu'il sera de bon goût d'attendre avec impatience à la rentrée. Il arrive dans les bacs le 11 octobre 2010 : Soyez prêts! - La Blonde


"TOUTE LA CULTURE"

Avec Strike a Balance, Yules sort aujourd’hui son deuxième album. Déjà remarqué par la critique – et, hélas ! moins par le public – le duo que forment les frères Charret livre une collection de 10 vignettes de pop folkeuse et rêveuse qui, espérons-le, charmera le grand public.

Si le folk, depuis quelques années, est particulièrement à la page en France, on ne peut que s’en réjouir, plutost que craindre la saturation. En diverses variantes et métissages (du plus dépouillé au plus chamarré), le plus souvent dans la langue de Dylan, le folk/rock français de ces dernières années nous a offert Herman Düne, Syd Matters, Moriarty, Cocoon, Hey Hey My My, Revolver, Soko (pour la touche rigolote), Starboard Silent Side, Yodelice, Jil Is Lucky, The Rodeo, Madjo – et plutost que crier « stop ! » on en redemande. Non que ces artistes soient révolutionnaires, mais ils œuvrent en artisans méthodiques à construire des albums pleins de charme où affleure une rêverie déliée.

Avec Strike a Balance, le duo de frangins Charret (Bertrand et Guillaume) nommé Yules n’en est pas a son coup d’essai. Son 1er album, intitulé en toute simplicité The Release, avait reçu en 2007 l’approbation de Télérama et des Inrocks… mais guère trop d’écho. Il est à espérer que ce second album corrige la donne. Et il ne manque pas d’atouts, à l’image du titre d’ouverture « Absolute Believer », et de son refrain en pure dentelle d’harmonies vocales. On pense parfois à la douce intrication des voix de Simon & Garfunkel ou aux cousins norvégiens de Kings of Convenience.
Ornées de violon, parfois d’harmonica (irrésistible envolée sur « A Silent Journey », l’un des meilleurs morceaux du disque) et plus souvent colorées d’orgue Hammond, les compositions y gagnent en épaisseur et en nuances de ton. Ici, l’on pense un peu au Radiohead d’OK Computer, là aux arpèges d’un Nick Drake (« Everlasting Child », « Angel of Ice ») ou encore aux Beatles (tendance Paul plutôt que John) avec « Everything She Does Is Blessing » ou encore (mais c’est chercher loin) le Neil Young de « Out On the Weekend » par le rythme traînant de « Until the End Of the Road ».

Mais Yules inspire moins l’agacement du déjà-vu que le plaisir naturel que procure une œuvre réussie, faite avec du cœur et pas vraiment de chichi. Le duo trousse une folk-pop empreinte de simplicité et de cette mélancolie positive, qui nourrit l’espoir plutôt que l’accablement (à l’image du titre « The Defeats That Were Turning Into Gold »). Lumineux. Une belle découverte au rayon folk – et sûrement l’un de ces albums dont les mélodies vous hanteront plaisamment. - Mikaël Faujour


"Culturopoing"

La sortie du second et brillantissime album des Francs-Comtois Yules, Strike a Balance, nous pose un petit problème de conscience déontologique, pour tout vous dire…
Oh, on pourrait faire comme les copains et feindre de s’émerveiller d’un album tombé du ciel et qui va réchauffer bien plus que l’hiver qui s’annonce. Mais Strike a Balance ne tombe pas du ciel, parce que l’un d’entre nous a eu la chance de suivre sa gestation depuis un an. Et qu’il est même directement associé à la promotion de l’album !
On peut appeler ça du copinage. Sauf que c’est en fait l’inverse. Ce sont Bertrand et Guillaume Charret qui sont venus à nous (indirectement via Peter Walsh : cette éventuelle collaboration s’annonçait sous les meilleurs auspices !) et leur musique nous a emballés. Le duo n’avait alors sorti que The Release (qui nous avait échappé, honte à nous, malgré les louanges de plumes aussi emblématiques que celles de François Gorin, Télérama, ou JD Beauvallet, Inrocks) et Strike a Balance n’était qu’à l’état d’une maquette (déjà plus qu’avancée : il ne manquait plus que les cordes, en fait). Leur musique est emballante mais tout autant les frères eux-mêmes : on sait, ou l’on subodore, que bien des génies musicaux sont aussi de parfaits trous du cul. Aucun décalage de ce type avec Bertrand et Guillaume, aussi accueillants et généreux que leur musique. Aussi humbles, aussi : Yules n’a pas la prétention de révolutionner la musique, son folk-rock anglo-américanophile est juste très finement écrit et superbement chanté par Guillaume (sa voix est d’une richesse assez rare dans la pop française, aussi à l’aise dans les graves que dans les aigus).

Nous avons donc décidé de laisser la parole à l’un de nos fidèles lecteurs (Benoît de Beaurepaire), qui suit le groupe depuis ses débuts discographiques, évitant ainsi d’avoir à être juge et partie. Et puis, Benoît parle de Strike a Balance probablement mieux que nous n’aurions su le faire, alors ça tombe très bien ! Et puis on espère que ce n’est que le début d’une autre collaboration au long cours avec lui…


Qu’il est complexe, le cap du deuxième album ! Combien de groupes n’ont jamais su convaincre, séduire à nouveau à ce stade ? C’est là que l’auditeur exigeant fait le tri, c’est là que commencent les choses sérieuses ! Certains groupes n’ont sorti qu’un album, chef d’œuvre sans lendemain (Sunhouse, Parsley Sound…), d’autres n’ont pas passé le cap de la gloire issue du premier effort, quand la substantifique moelle est asséchée, la source tarie par un effort trop épuisant (je ne m’appesantirai pas, par pure décence, sur eux). Plus intéressant est de citer les cas de rédemption, les révélations du deuxième album, où le talent est mieux retranscrit (souvent grâce à un producteur talentueux), le style plus affirmé : Swell, Blur, Coldplay, Radiohead….pour les plus connus et parmi d’innombrables exemples, heureusement. Dans un genre différent, et pour des motifs autres, Talk Talk a su passer un cap qualitatif et atteindre une vraie reconnaissance critique après le… troisième album.

Les frères Bertrand et Guillaume Charret, originaires de l’est de la France, ont fondé Yules il y a une dizaine d’années. The Release avait séduit globalement la critique en 2007, en s’inscrivant dans une lignée magique Leonard Cohen / Simon & Garfunkel. Malheureusement, la diffusion fut aléatoire, faute à un label (Productions spéciales) dynamique mais aux épaules trop frêles et qui mettra même la clé sous le paillasson peu après la sortie du disque, d’où une présence du CD dans les bacs à soldes six mois à peine après sa sortie… Album à nouveau disponible chez Pias l’année suivante.
Ce genre folk-rock est assez peu représenté en France. On retrouve sur leur deuxième album, Strike a balance, des mélodies ciselées à la perfection (on pense parfois à Loney Dear), une production à la hauteur, un chant en anglais parfaitement maîtrisé. Nous tenons là un album de chansons pop accessibles, élégantes, intemporelles. La progression est flagrante. The Release était attirant, distingué ; Strike a balance est ambitieux, chaloupé, charpenté. On pense au dernier album des Great Lake Swimmers, admirables aînés.

Alors, bien sûr, la perfection n’est pas de ce monde, mais les harmonies, les petites guitares, la batterie délicate, ces refrains qui se retiennent bien et se sifflotent à cœur perdu….oui, Travis revient souvent à l’esprit au fil des écoutes, les admirables Shins aussi. Pas moins. Pour autant, les Shins ayant eu beaucoup moins de succès en France que Travis, ne fanfaronnons pas… Souhaitons juste que Sony, une major, leur nouvelle maison de disque, "travaille" bien cet album, et que le bouche-à-oreille fasse le reste. Une synchro sur un titre permettrait de booster l’album, comme AaRON a pu par le passé se faire connaître (grâce au film Je vais bien, ne t’en fais pas).
Franchement, si le succès n’est pas au rendez-vous, c’est à ni rien comprendre. Yules a déjà fait la première partie d’un concert des Nits, et ce n’est que justice, tant on retrouve ce sens de la mélodie, cette authenticité, cette même étincelle... Un disque qu’on conseillera ou offrira à nos amis ou parents pour les fêtes, sûrs de tenir là une pépite qui ne pourra que séduire. - Benoît de Beaurepaire


"TELERAMA"

Au milieu de la plage 3, Desperation Land, souffle un petit vent de folie : c'est un refrain sans paroles à l'orgue de foire, un petit « coup de belge », si l'on veut bien s'accorder sur ce naturel fêtard et décontracté qu'on envie parfois à nos voisins du nord. Voilà pourquoi dEUs hier, les Tellers aujourd'hui, nous sont si sympathiques. Mais les frères Charret, qui font YuLeS à tous les deux, sont plutôt de Besançon, Doubs. Ils s'appellent Guillaume et Bertrand et ont visiblement écouté beaucoup de choses. Ces fameux « vinyles des parents » qui font plus d'un jeune groupe.
La dernière fois qu'on entendait deux frères dire combien les désormais classiques Dylan, Young, Cohen & Co leur avaient ciselé l'oreille, c'étaient les Herman Düne.

De nos hirsutes favoris (à présent dissociés), YuLeS serait la version provinciale et mieux peignée. Nourris au bon grain pop, au point d'évoquer dans la même chanson (This is my Xmas song) Elvis Costello, les Beatles et Radiohead - sans trop rougir. On s'en tiendra là pour les parrainages encombrants, parce qu'à force de chercher des poux (des Nits ?) dans la tête à ces talentueux impétrants, on finit par tomber sur l'étonnante filiation entre leur Carry on et le Go North de Tony Hazzard (1970). Mais qui se souvient de Tony Hazzard ?
Faute de faire à YuLeS le crédit de l'innocence, on leur comptera cinq ou six chansons qui, telle The Unconscious Master, trouvent la bonne distance entre l'hommage et l'aventure. C'est beaucoup, la moitié d'un premier CD dont on parie que le successeur les verra plus encore lâcher les chevaux. - François Gorin


"LOUDERSOFT"

This has to be the most terrific discovery I’ve made in new band browsing recently and I find it very hard to believe they’ve not signed a record deal with anyone. YuLeS is comprised of brothers Bertrand and Guilliaume from France who admit to having been “brought up in a house full of vinyl records, books and music instruments”. The result is, strangely, Americana at its finest. Here stands a duo living in France who has more in common with Nashville than some of the Nashville artists I’ve heard.
What I get from listening to YuLeS is incredibly heartfelt, passionate songwriting that resembles many of their influences without being unoriginal. The songs are a fiery combination of The Shins, Ron Sexsmith, Simon & Garfunkel, Jon Brion, Jeff Buckley and Randy Newman. The arrangements include lots of acoustic guitars, xylophone, harpsichords, recorders (you know, like a flute?), guitar, drums, occasional Hammond B-3 and vocals. There’s only four tracks on their MySpace site, but if you love any of the artists I’ve mentioned in that one sentence it would be very hard not to like them. YuLeS is an artist not to be missed and deserving of immediate attention on this side of the ocean. - E.J. Friedman


"MusicOMH"

Yules are French brothers Bertrand and Guillaume Charret. They could easily become the next Magic Numbers. These songs are so faultless that they could be released without any further interference. This is rich, heartwarming stuff.

They'd go down a storm at the summer festivals. It's the little touches that elevate the material and make it memorable; the summery organ tones that surface on Desperation Land, adding colour and drive, or the vigorous breezy guitars that slice through Carry On. There are shades of Simon and Garfunkel, Kings of Convenience and the crunching power pop of The Shins. Yules could be the greatest French import since Thierry Henry.

And there it is. From the North East of England via 'Frisco to France, so ends my first tour of the world of unsigned bands. Inspired by this lot, I will be diving straight back into the maze in the hope of discovering more hidden gems. - Tony Heywood


Discography

The Release (2007)
Absolute Believer Ep (2010)
Strike a Balance (2010)

Photos

Bio

Two brothers brought up in a house full of vinyl records, books and music instruments.
Father listens to Leonard Cohen with rapt attention and worships Paul McCartney while Mother is thrilled by Simon & Garfunkel’s sound.
The discovery of "God Only Knows" is a total shock to them and they have no more doubts about what they want to do as they grow up.
By choosing music, they want to keep communicating in an emotional way with their parents by prolonging their childhood.
Armed with their hypersensitivity and differences, the two gifted young lads try to imagine the perfect meeting between "Bridge Over Troubled Water" and "Famous Blue Raincoat" attempting to offer people what they feel by listening to their peers.
An acoustic guitar, a piano and a Moleskine notebook are what Bertrand and Guillaume need to write their pop songs fed with folk and rock music, melancholy love ballads, introspection and elegance.
Both very independent and multi-talented musicians, they spend a lot of time in their home studio to put the final touches to their songs searching for the liberating arrangements.
Once this hard work is accomplished, taking the songs to the stage is the step where they can free all the energy contained in their quest of sound.
To these esthetes, honesty is a line of conduct and they have the deepest respect for songwriters who, like them, live for their songs.
Translating into music what your heart tells you is like putting words on the untouchable and that is what YuLeS is trying to do.